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anti-national - Page 810

  • Regard sur l’Actu #24. La société Zahia

    Le choix des éléments constituant cette chronique fut cornélien. Allais-je vous relater ce spectacle brésilien où « 8 personnes complètement nues se sont mises à tourner en rond, la tête et le doigt dans l’anus du voisin de devant » ? Vous parler de la boîte de préservatifs allemands promettant d’atteindre jusqu’à 21 orgasmes ? Des hommes qui défilent en mini-jupes pour « soutenir » les femmes agressées à Cologne ? En ce temps où l’abjection est reine, j’ai pris le parti de traiter de thèmes qui paraissent légers et ridicules mais qui démontrent la grande dangerosité de l’inversion des valeurs à laquelle nous assistons chaque jour. Médiocrité, imbécilité, dégénérescence et idéologie mortifère mènent ce monde où tout est permis. Cette permissivité se voit encouragée par le système et ses valets (notamment médiatiques) adeptes malades du libéralisme sous toutes ses formes.

    Zahia, stupide prostituée étrangère devenue « star » et récemment accoutrée en Marianne de leur France (par les bons soins de photographes gays) symbolise à merveille cette société qu’ils veulent nous vendre à tout prix. Voici pourquoi elle donne son titre à ce papier même si elle n’en est pas le sujet.

    Momo et son pénis bionique

    Mohamed est « un Ecossais » âgé de 43 ans. Il fleure bon les Highlands d'ailleurs. Suite à un accident lors de son enfance, il a perdu son pénis. Ce drame national n’a pourtant pas trop contrarié le contribuable écossais car Momo a subi :

    "plus d'une centaine d'opérations pour tenter de reconstruire ce qui avait été perdu. Mais ce n'est que très récemment, grâce à l'implantation d'un pénis artificiel, que Mohammed a retrouvé une seconde jeunesse. En utilisant une greffe de peau du bras de celui-ci, les médecins sont en effet parvenus à recréer un sexe artificiel d'une vingtaine de centimètres qui se gonfle en actionnant une petite pompe au niveau des testicules."

    On n’ose imaginer le coût de cette centaine d’opérations… Pour vous donner une idée, sachez qu’une opération du même type coûte 370.000 euros aux Etats-Unis(dans le cadre de greffes effectuées sur des militaires ayant perdu leur sexe).

    Heureusement, les contes de fées existent et Mohamed, encore vierge, va se faire dépuceler et enfin pouvoir utiliser son sexe de l’espace. Avant de tourner dans des pornos ? Revenons à nos moutons si l’on ose dire :

    "Apprenant les mésaventures de Mohammed dans les médias, Charlotte Rose, une célèbre dominatrice sexuelle et lauréate britannique du "Prix érotique pour le travailleur du sexe de l'année" en 2013, a proposé ses charmes gratuitement pour sortir cet amant débutant de son innocence. Mère de deux enfants à 35 ans, elle se dit "honorée d'avoir été choisie"."

    Mohamed est chanceux : Charlotte Rose, « qui a déjà couché avec plus de 1000 hommes », prend d’habitude 270 euros de l’heure. Il disposera de 2 heures avec la professionnelle du sexe comme ils disent. La pauvre aurait pu être payée non ? Les Ecossais sont tellement habitués avec Mohamed que 540 euros de plus auraient été une broutille. Quoi qu’il en soit, Momo se sent heureux. C’est bien là le principal. Il dit d’ailleurs « Vive l’Ecosse » sur la photo et n’a pas prévu de quitter l’Europe… où tous ses compères se font soigner à nos frais !

    L’épidémie des prénoms à la con

    « Dis-moi quel est ton prénom, je te dirai qui sont tes parents. » Cette maxime pourrait s’appliquer dans le monde entier et à toutes les époques. Un prénom, ça ne se donne pas à la légère. Qu’il marque une filiation, une identité, une tradition (plus ou moins affirmée ou vécue telle la religion) ou l’attachement à des valeurs, le prénom est indissociable de l’individu et le suivra toute sa vie. Evident. Mais plus aujourd’hui… Et c’est l’un des vecteurs qui permet de mieux appréhender la stupidité et le déracinement de nos contemporains. S’il y a toujours eu des modes dans l’attribution des prénoms, nous vivons dans celle de l’absence totale de limites. Tout est permis ! Chercher l’originalité à tout prix en essayant de faire « bien » (donc selon les canons du libéralisme sociétal en vigueur) est la règle qui prévaut… et plus rien ne l’en empêche ! Un article de 20Minutes revient sur les « prénoms hors-norme » :

    "En France, jusqu’en 1993, le choix des prénoms était contrôlé, mais désormais « le grand principe est la liberté de choix », note François Pérain, procureur de Valenciennes."

    De nos jours, les officiers d’état-civil laissent quasiment tout passer et c’est pourquoi on en entend tous les jours de ces prénoms à la con. Gamessy était mon « préféré » jusqu’à maintenant mais je me tâte un peu sur les suivants : Aboubacar-Jacky, Taö-Gilles, Maybelline, Melilotus, Kissmy, Dior-Gnagna, Kyliana ou Athena-Cherokee… Quant à l’orthographe, je fais comme je veux ! Comme Entouane (Antoine), Kleyment (Clément), Looka (Luca) ou Alysse (Alice). Certes, avant 1993, l’officier d’état-civil vous indiquait l’orthographe correcte mais plus maintenant, pensez !

    Le chercheur Baptiste Coulmont souligne l’incroyable « explosion » de la variété des prénoms en France :

    « Un prénom donné sur dix est considéré comme étant » très rare «, c’est-à-dire qu’il n’est donné qu’une ou deux fois lors d’une année en France ».

    Et nous ne sommes pas les seuls touchés :

    « Au début des années 1990, il y a eu une mode des prénoms anglo-saxons, Dylan ou Kevin, ce n’était pas une spécificité française car ça touchait aussi les classes populaires en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne ».

    La « cas-socialisation de la France » (expliquée dans cet article) est la première raison de ces stupides usages mais de plus en plus, on en constate des similaires dans l'ensemble de la société… Que l’Etat avalise ces pratiques n’étonnera personne. On pourrait presque prédire qu’un jour, la France sera gouvernée par un Sullivan-Stromaé tant les prénoms « normaux » (du calendrier ou des régions) auront disparu.

    Jouons ensemble !

    En plus de bénéficier de prénoms déracinés made in TV, les enfants ne sont pas peu touchés par l’abjection qui caractérise notre époque. Les théories du « gender» continuent leur bonhomme de chemin dans le but de produire des individus indifférenciés et interchangeables en niant tout ce qui fonde un être (sexe, race…). En Espagne et en Suède, on assiste ainsi à l’apparition de catalogues de jouets remplis de « photographies neutres sur le plan du genre » afin de « mettre à bas les stéréotypes sexistes ». Petits garçons jouant à la maman et petites filles aux G.I. Joe ! Préfiguration de leur futur?

    A moins qu’ils ne deviennent musulmans ou homosexuels… Mais pas de panique ! On peut trouver désormais une Barbie musulmane : Hijarbie « qui porte le hidjab, le voile islamique » ou une Barbie lesbienne « inspirée de la joueuse de football américaine et homosexuelle, Abby Wambach, qui en 2013 a « épousé » à Hawaï sa compagne Sarah Huffman. » Cette dernière est fabriquée par la maison-mère de Barbie, Mattel, qui a choisi la joueuse de football parce que:

    « le jeu est un moyen à travers lequel une fille entreprend toute seule un voyage personnel à la découverte de soi. Cette poupée inspirera les filles à devenir incroyables comme la femme dont nous nous sommes inspirés [pour réaliser cette Barbie.] »

    « En clair, pour Mattel, pour qu’une femme soit incroyable aujourd’hui il faut qu’elle soit homosexuelle et joueuse de foot ! En somme qu’elle ne soit plus ni femme ni féminine. Exit la Barbie ultra féminine des années 70, vive la Barbie gender ! Incroyable en effet de dégénérescence… » écrit très justement l’auteur de l’article-source.

    Et si nos enfants refusent de devenir adultes comme c’est le cas de plus en plus souvent dans cette société malade, ils pourront toujours faire comme Anastasia Reskoss et Quentin Dehar qui sont :

    « deux français […] fascinés par leurs idoles respectives, Barbie et Ken, depuis leur plus jeune âge. Tellement fascinés qu’ils ont dépensé près de 300.000 euros dans des opérations de chirurgie esthétique pour leur ressembler. »

    Âgés d’à peine 20 ans tous les deux, ils se sont rencontrés à Saint-Tropez. Trop la classe ! C’est une idylle moderne qui doit beaucoup à leurs parents respectifs, blindés de pognon mais cassos dans l’âme :

    "Depuis deux ans, ils sont inséparables. S’entraidant l’un l’autre dans leur processus de transformation, ils ont à eux deux dépensé plus de 87 000 euros en chirurgie esthétique. Sans compter les achats annexes : voitures de luxe, vêtements de marques ou maroquinerie haut de gamme dans le but de se rapprocher du train de vie de la poupée Mattel. « Nos parents ne nous appellent plus par nos prénoms d’origine mais "Barbie et Ken" », se réjouit Quentin qui s’affiche d’ailleurs sur Instagram sous le pseudonyme de « Ken Dehar »."

    "L’un comme l’autre souhaitent aujourd'hui poursuivre sur leur lancée pour atteindre leur but de ressembler à leurs icônes. Un cheminement qui se fera grâce à l'aide financière de leurs parents et aux bénéfices des magasins de téléphonie mobile de « Ken »."

    Nique ton concours !

    Si votre enfant se nomme Aboubacar-Jacky, il y a de fortes chances qu’il s’épanouisse au sein d’une école de l’Académie de Créteil. Là, au moins, ses professeurs lui ressembleront puisqu’avec 4/20 au concours, on obtient un poste ! Je cite le Figaro :

    "Devenir professeur tout en ayant des résultats médiocres est désormais une chose courante dans les académies de Créteil et de Versailles. En obtenant une note moyenne de 4/20, un candidat peut être admissible au concours externe pour devenir professeur des écoles. Avec une note de 4,17/20, il est même admis. L'académie de Créteil a connu une chute importante de son seuil d'admissibilité en 2013 où il est passé de 9/20 à 4,11/20. La conséquence d'une véritable pénurie de postulants par rapport à la quantité de postes à pourvoir."

    Le nombre de candidats a baissé de plus de 50% en 10 ans… car, en effet : « Le métier de professeur des écoles subit une crise des vocations notamment dans les banlieues dites difficiles. » Allez, allez, on attend le reste !! Si la moyenne est très peu souvent requise pour avoir son concours, c’est bien à Créteil qu’on le brade le plus : 87% des candidats sont pris (contre 25% à Montpellier où la note demandée est 10/20).

    Ne criez pas au loup cependant. «Une note n'est pas représentative du niveau du candidat», explique Véronique Maury, syndicaliste SNUDI FO. «Nous remarquons que la difficulté du concours n'a cessé d'augmenter ces dernières années ce qui peut expliquer les résultats moins bons». Un peu comme le BAC quoi…et "l'école de l'excellence" voulue par nos ministres! C’est l’école façon Najat !! Nous voilà rassurés ! Maintenant, mêlez-vous de vos "ognons" : vos enfents son entre 2 bone min est C tous se ki conte lol mdr…

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Madame Taubira ferait bien d'entendre les murmures de la jeunesse qui veillait sous ses fenêtres

    6a00d83451619c69e201b7c816eaba970b-800wi.jpgDans une tribune parue dans Valeurs Actuelles, Guillaume Peltier (LR) écrit :

    "[...] Les trop longs mois de présence de Madame Taubira Place Vendôme auront au moins eu cette vertu : elle aura pu découvrir, soir après soir, passées les immenses manifestations de rue, cette jeunesse de veilleurs qui murmure, dans le silence et dans le froid, une volonté farouche de garder précieusement ce qui dure vraiment.

    Il n'est pas certain que cette jeunesse, pourtant large d'esprit, trouve dans le manifeste de l'ex-Garde des Sceaux les réponses à ses attentes. Car Madame Taubira promeut la culture de l'excuse quand la jeunesse exige la responsabilité ; elle suscite le communautarisme et la division, quand la jeunesse a soif d'union nationale ; elle détruit les bases qui font une civilisation, quand la jeunesse ne veut que bâtir du neuf, en s'appuyant sur ce qui est solide, selon le mot si juste de Churchill : celui qui ignore le passé court le risque de le revivre indéfiniment...

    Non, plutôt que d'écrire des murmures à une jeunesse imaginaire,Madame Taubira ferait bien, désormais, d'entendre les murmures de la jeunesse bien vivante et bien réelle qui veillait sous ses fenêtres. Et qui continue de veiller sous les fenêtres de toute une classe politique qui peine encore à bien comprendre les valeurs d'avenir qu'elle porte en elle. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi la campagne anti-TTIP est-elle plus efficace en Allemagne qu’en France?

    Le 10 octobre 2015, des manifestations ont été organisées dans les grandes capitales Européennes par les opposants au « partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » (TTIP ou TAFTA) qui vise à supprimer les barrières douanières et règlementaires entre les États-Unis et l’Europe.  Alors que 150 000 à 250 000 personnes défilaient à Berlin, seules quelques centaines de personnes se sont rassemblées à Paris.
    Bien que 66% des Allemands soient favorable à la mondialisation pour les opportunités de croissance économique (47% pour les Français), seulement 31% des Allemands sont favorables à un accord de libre-échange et d’investissement entre l’Europe et les Etats-Unis (53% pour les Français). La pétition en ligne « Stop TTIP and CETA » totalise 3,2 millions de signatures dont 1,5 en Allemagne et seulement 0,3 en France. L’Allemagne qui profite beaucoup de la mondialisation est donc paradoxalement à la tête de la contestation et la société civile française pour l’instant en retrait. Quels sont les axes d’attaque des Anti-TTIP qui expliquent ce paradoxe ?

    Premier axe d’attaque des anti-TTIP: arguments sociétaux traditionnels de la gauche altermondialiste et écologiste

    Le cercle initial appelant à manifester comprend : Les altermondialistes (Attac, Campact,…), les écologistes (Greenpeace, les Amis de la Terre,…), les partis politiques écologistes et de gauche (Verts, die Linke, PC, Front de Gauche). Le Front National et les partis souverainistes de droite, hostiles au TTIP, n’ont pas appelé à manifester.
    Ces organisations de gauche altermondialiste et écologiste mettent en avant les arguments sociétaux traditionnels. Les principaux arguments sont la dégradation de la réglementation sanitaire européenne » avec entre autres l’introduction du fameux «poulet au chlore» et des OGM, l’ouverture des marchés qui a tendance à favoriser le « moins-disant social », la destruction des monopoles publics au profit d’entreprises capitalistes cherchant à générer des bénéfices plutôt qu’à servir les citoyens. Mais les Allemands hostiles au TTIP fédèrent largement au-delà de la gauche altermondialiste et écologiste. Les arguments traditionnels de la gauche altermondialiste et écologiste ne suffisent donc pas à expliquer la mobilisation outre-Rhin. Il faut aller chercher des axes d’attaque plus fédérateurs.

    Second axe d’attaque des anti-TTIP: les contre-arguments économiques

    L’appel à la marche contestataire à Berlin ne concernait pas que ce cercle initial altermondialiste et écologiste. En effet, la Confédération des syndicats allemands (DGB), proche du parti social-démocrate SPD (dans la coalition au pouvoir) avait appelé à manifester. Il y avait même un collectif de PME allemandes motivé par la crainte de voir des multinationales leur verrouiller la porte des marchés. Pour fédérer au-delà du cercle initial les anti-TTIP attaquent les arguments économiques de la commission  Européenne en diffusant largement les analyses contradictoires, notamment celle de Jacques Sapir qui prévoit une dégradation des indices économiques en Europe. Cependant toutes les analyses économiques montrent que l’Allemagne à moins à craindre que la France de la signature du TTIP (exemple : CEPII). Ce n’est donc pas sur l’échiquier économique que s’explique la prédominance allemande dans la lutte anti-TTIP.

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  • La grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien

    Suite à la propagande continue du gouvernement en faveur de l'avortement, le député Jean-Frédéric Poisson déclare dans Atlantico :

    "D'abord, la notion de soin appliqué à une femme enceinte à propos de de l'avortement est extrêmement contestable. Une femme enceinte n'est pas malade, la grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien.

    Il y a là un détournement de langage permanent qui verrouille le débat. En fait, nous sommes dans une logique du tout avortement, que je dénonce depuis longtemps. En effet, le fait que les femmes ne soient remboursées qu'à 70% pour les deux premières échographies montre une volonté de promouvoir davantage l'avortement que la maternité.

    C'est d'abord extrêmement regrettable en principe. Parce qu'au moment où la France résiste à un certain nombre de crises grâce à la natalité, tout devrait être fait pour aider les mamans de garder leur bébé. La politique de Madame Touraine ne va pas dans ce sens, parce que ce gouvernement ne veut pas apparaître comme "nataliste". C'est une idiotie.

    A supposer que l'on juge acceptable de supprimer une vie humaine, ce à quoi je suis formellement opposé, il faut regarder à quoi se résume le parcours de soin aujourd'hui. Est-ce qu'il signifie qu'on va dire la vérité aux mamans dans l'entretien préalable ? Que l'on va éclairer les femmes enceintes sur les conséquences psychologiques extrêmement douloureuses de l'avortement ? Que l’on est prêt à leur dire cette vérité-là ? Que l'on va leur proposer une autre solution, une solution de vie ? Je n'en suis pas certain. Et à mes yeux, ce "parcours de soin" relève de la désinformation plus que du soin vrai et juste.

    Quel message idéologique cette injustice économique envoie à la société française ?

    D'abord celui d'un droit de l’adulte à disposer de la vie des plus petits, qui fragilise la valeur de la vie humaine. Celui ensuite d'une forme d'équivalence sociale entre l'accroissement du droit à l'avortement d'une part, et d'autre part l'accueil de la vie. Celui enfin d’un discours tronqué qui présente implicitement l’avortement comme un acte tout à fait banal, alors qu'il n'en est rien.

    Comment réussir à accompagner de la façon la plus neutre possible une femme souhaitant avorter ?

    Il n’y a pas de manière neutre d’accompagner une femme souhaitant avorter. Encore une fois, c’est un acte grave. Ce que je veux, c'est au moins sortir du "tout avortement". C'est faire en sorte que les femmes se voient proposer une vraie alternative, de vraies solutions, de vraies aides pour permettre un choix libre.

    Il faut en fait que - même si je reste fermement opposé au principe même de la suppression de la vie des enfants - la loi soit respectée, et que l'on s'assure du consentement éclairé des femmes. On leur doit la vérité sur les conséquences de l’acte d’avorter, pour elles comme pour leur entourage, poure leur esprit comme pour leur corps.

    Il faut donc que toutes les solutions soient mises en œuvre pour que les femmes qui souhaitent garder leur bébé et qui sont dans l’incapaciteé psychologique, sociale ou économique de le faire, puisse se voir proposer des solutions concrètes, pratiques et efficaces. Certaines associations proposent par exemple des maisons d’accueil pour les jeunes mamans.

    Le signal envoyé par la société doit être celui qui rappelle l’importance de la vie humaine et d’une naissance. Il me paraît essentiel."

    Michel Janva

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  • La grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien

    Suite à la propagande continue du gouvernement en faveur de l'avortement, le député Jean-Frédéric Poisson déclare dans Atlantico :

    "D'abord, la notion de soin appliqué à une femme enceinte à propos de de l'avortement est extrêmement contestable. Une femme enceinte n'est pas malade, la grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien.

    Il y a là un détournement de langage permanent qui verrouille le débat. En fait, nous sommes dans une logique du tout avortement, que je dénonce depuis longtemps. En effet, le fait que les femmes ne soient remboursées qu'à 70% pour les deux premières échographies montre une volonté de promouvoir davantage l'avortement que la maternité.

    C'est d'abord extrêmement regrettable en principe. Parce qu'au moment où la France résiste à un certain nombre de crises grâce à la natalité, tout devrait être fait pour aider les mamans de garder leur bébé. La politique de Madame Touraine ne va pas dans ce sens, parce que ce gouvernement ne veut pas apparaître comme "nataliste". C'est une idiotie.

    A supposer que l'on juge acceptable de supprimer une vie humaine, ce à quoi je suis formellement opposé, il faut regarder à quoi se résume le parcours de soin aujourd'hui. Est-ce qu'il signifie qu'on va dire la vérité aux mamans dans l'entretien préalable ? Que l'on va éclairer les femmes enceintes sur les conséquences psychologiques extrêmement douloureuses de l'avortement ? Que l’on est prêt à leur dire cette vérité-là ? Que l'on va leur proposer une autre solution, une solution de vie ? Je n'en suis pas certain. Et à mes yeux, ce "parcours de soin" relève de la désinformation plus que du soin vrai et juste.

    Quel message idéologique cette injustice économique envoie à la société française ?

    D'abord celui d'un droit de l’adulte à disposer de la vie des plus petits, qui fragilise la valeur de la vie humaine. Celui ensuite d'une forme d'équivalence sociale entre l'accroissement du droit à l'avortement d'une part, et d'autre part l'accueil de la vie. Celui enfin d’un discours tronqué qui présente implicitement l’avortement comme un acte tout à fait banal, alors qu'il n'en est rien.

    Comment réussir à accompagner de la façon la plus neutre possible une femme souhaitant avorter ?

    Il n’y a pas de manière neutre d’accompagner une femme souhaitant avorter. Encore une fois, c’est un acte grave. Ce que je veux, c'est au moins sortir du "tout avortement". C'est faire en sorte que les femmes se voient proposer une vraie alternative, de vraies solutions, de vraies aides pour permettre un choix libre.

    Il faut en fait que - même si je reste fermement opposé au principe même de la suppression de la vie des enfants - la loi soit respectée, et que l'on s'assure du consentement éclairé des femmes. On leur doit la vérité sur les conséquences de l’acte d’avorter, pour elles comme pour leur entourage, poure leur esprit comme pour leur corps.

    Il faut donc que toutes les solutions soient mises en œuvre pour que les femmes qui souhaitent garder leur bébé et qui sont dans l’incapaciteé psychologique, sociale ou économique de le faire, puisse se voir proposer des solutions concrètes, pratiques et efficaces. Certaines associations proposent par exemple des maisons d’accueil pour les jeunes mamans.

    Le signal envoyé par la société doit être celui qui rappelle l’importance de la vie humaine et d’une naissance. Il me paraît essentiel."

    Michel Janva

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  • 2015 : crise des berceaux et recul de l'espérance de vie

    Voila ce qui arrive quand on attaque la famille. Pour rappel : les cliniques parlent désormais du "krach" des naissances. 800 000 bébés ont vu le jour en 2015, soit 19 000 de moins que l'année dernière. Si l'on exclut les naissances à Mayotte, qui ne sont comptabilisées que depuis 2014, on passe même à 791 000 bébés nés l'année dernière. Ce chiffre fait de 2015 l'année la plus faible pour la natalité française depuis 1999 où l'on comptait 775 800 nouveau-nés.

    En France, l’espérance de vie à la naissance a diminué en 2015, de 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes, pour s’établir respectivement à 78,9 ans et 85 ans, révèle l’Insee. Une première depuis 1969.

    Le nombre de mariages naturels (homme-femme) reste stable avec 231 000 unions célébrées en France en 2015 comme en 2014. Les unions homosexuelles sont en chute, passant de 10 000 en 2014 à 8000.

    Michel Janva

  • Terrorisme : le double jeu de Christiane Taubira

    La ministre de la Justice se dit opposée à la déchéance de nationalité. Mais elle va devoir endosser des réformes sécuritaires voulues par le gouvernement.
    Fragile caution de gauche de l'exécutif, Christiane Taubira semble plus seule que jamais. Après les attentats meurtriers de janvier, puis ceux de novembre, on l'attendait là où elle a toujours brillé : une vigie des libertés et du progressisme, un bouclier contre les démagogies. Depuis sa prise de fonctions, la ministre de la Justice n'a eu de cesse de vouloir « redonner du sens à la peine » et de faire sauter les verrous idéologiques qui enferment la matière pénale. Aussi, la voir aujourd'hui endosser au nom du gouvernement – alors qu'elle y est parfaitement opposée – une mesure comme la déchéance de nationalité laisse pantois.
    Jeudi sur i>Télé, la ministre de la Justice a ainsi tancé une mesure aussi inutile qu'inutilement blessante, à l'efficacité « absolument dérisoire ». Avant, aussitôt, de redire sa loyauté au président de la République et au gouvernement. Une dernière ruade avant de rentrer dans les rangs. François Hollande a jusque-là toujours toléré les libertés que sa ministre de la Justice prenait, au nom de ses convictions personnelles, avec la solidarité gouvernementale, jugeant qu'elle lui apportait les faveurs indispensables d'une partie de la gauche. Mais pour combien de temps encore ? Dans son édition datée du vendredi 8 janvier, Le Monde titrait ainsi : « Taubira assume le virage sécuritaire ». Cruel pour l'icône socialiste.
    « Très loyale »
    « Elle est surtout très loyale », la défend Jean-Pierre Sueur, vice-président PS de la commission des Lois du Sénat. « Tout cela est de la faute de Hollande, lance un autre parlementaire. Tout le monde lui avait dit : ne fais pas la déchéance de nationalité, ça va mettre un binz pas possible. Résultat, Taubira s'est fait piéger. » De nombreux élus militent aujourd'hui pour abandonner la déchéance, et se prononcent en faveur d'une peine d'indignité nationale, seule capable de rassembler la gauche. Cela consisterait par exemple, à l'occasion d'une condamnation, à priver une personne de ses papiers d'identité, de ses droits civiques, ou encore de son autorité parentale. « C'est le seul moyen de sortir de ce débat très politicien dans lequel on s'est engagés et de résoudre un problème insoluble : on ne peut pas faire d'apatrides », assure Jean-Pierre Sueur.
    Christiane Taubira n'a pas fini d'avaler des couleuvres. La déchéance de nationalité n'est rien comparé à ce qui l'attend. Dans les prochains mois, la garde des Sceaux va devoir assurer le service après-vente de textes ultra-sécuritaires, qui transposent en droit commun des mesures inspirées de l'état d'urgence, et destinées à durer dans le temps. Parmi elles, la possibilité pour les préfets d'assigner à résidence des personnes de retour de Syrie et de les soumettre à un tas d'obligations. « Un contrôle judiciaire sans juge », résume le journaliste Franck Johannès. Comprendre : des droits moins garantis. Le gouvernement promet que le texte évoluera dans les prochains jours et sera modifié via des amendements parlementaires. « On n'est pas encore sous Pol Pot, sourit le député PS Dominique Raimbourg. Mais on devra nous laisser du temps à l'Assemblée pour examiner tout cela. »
    Un pot-pourri de procédure pénale
    Pour pouvoir agir rapidement, le gouvernement se sert d'un texte sur la simplification de la procédure pénale, que Christiane Taubira devait défendre devant le Parlement début février. Le gouvernement l'a largement raboté, pour y ajouter des mesures répressives, issues de deux autres projets de loi : l'un soutenu par Michel Sapin sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ; l'autre, en cours d'élaboration, sur le renforcement des pouvoirs des préfets, de la police et du parquet. Toutes ces mesures vont accoucher d'une sorte de "pot-pourri de procédure pénale", sans aucune cohérence, qui devrait être distribué aux parlementaires à la mi-février. « Nous devons faire attention, prévient Jean-Pierre Sueur. Nous aurions préféré avoir trois textes différents. Nous ne tenons pas à instaurer en France un état d'urgence permanent. Tout devra se faire sous le contrôle du juge. »
    Sous le feu des critiques, Christiane Taubira et Bernard Cazeneuve ont réagi dans une tribune commune publiée dans Le Monde et intitulée : « Non, le gouvernement ne procède pas à une mise à l'écart de la justice ». Il s'agit d'une « contrevérité », affirment les deux ministres, « une offense aux convictions qui n'ont cessé de dicter nos choix dans une période trouble ». Le projet du gouvernement conduit pourtant bel et bien à accroître les pouvoirs des préfets. Mais également ceux des procureurs, qui pourront par exemple avoir recours à des techniques d'espionnage poussées, des prérogatives jusque-là réservées aux juges d'instruction. « Avant d'accroître le pouvoir des procureurs, encore faut-il les rendre indépendants vis-à-vis du pouvoir politique. Il faut enfin mener la réforme constitutionnelle sur l'indépendance du parquet ! » lance le respecté Jean-Pierre Sueur. Une promesse du candidat Hollande que l'on avait presque oubliée. À force d'avaler des couleuvres, Christiane Taubira voit ressurgir les vieux serpents de mer.

    Marc Leplongeon

    Le Point.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVkkukFlkauxzyOGI.shtml

  • Eric Zemmour se moque de la COP 21 et de sa « cohorte cosmopolite »

    Eric Zemmour rompt une fois de plus avec la pensée unique et brocarde avec humour la COP 21 et sa « cohorte cosmopolite » !


    « Avec la COP21, les milieux autorisés ont pris… par rtl-fr

    http://www.medias-presse.info/eric-zemmour-se-moque-de-la-cop-21-et-de-sa-cohorte-cosmopolite/45505

  • « Avortement de masse, immigration de masse, ça va ensemble ! »

    À l’occasion du prochain examen par le Sénat de la loi « santé », Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, revient pour Boulevard Voltairesur les enjeux politiques de l’avortement…

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmarielemene/avortement-de-masse-immigration-de-masse-ca-va-ensemble,224497

  • De l'avortement au genre : le Planning familial est de toutes les idéologies

    Dans une tribune, le Planning familial répond aux candidats FN qui veulent lui couper les subventions. On y lit notamment :

    "[...] Si l’accès à la contraception et le droit à l’avortement sont l'ADN du Planning familial, la lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles, les violences faites aux femmes, les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, les politiques de pénalisation (prostitution, étrangers sans papier...) sont aussi ses combats d’une actualité hélas brûlante. Depuis quarante ans, les avancées des droits des femmes sont nombreuses. Beaucoup sont inscrites dans la loi, mais toutes sont loin d’être appliquées. Lutter pour les droits, et l’application de ces droits, ne suffit pas.

    La démarche du Planning familial est politique, globale et transversale. Parler d’égalité, lutter contre les violences, ou pour une égalité salariale, n’ont de sens qu’à travers une approche globale. Impossible de lutter contre le sida sans parler de sexualité, et de parler de sexualité sans la situer dans le cadre de la problématique des rapports femmes-hommes. Impossible de construire une société d’égalité sans la laïcité, conçue comme outil d’émancipation et de vivre ensemble. Tous ces combats passent par l’éducation à la sexualité, à la citoyenneté, dès le plus jeune âge, et tout au long de la vie. Construire l’égalité, entre femmes et hommes comme entre citoyens et citoyennes de toutes origines et de toutes situations sociales, est le fil rouge de toutes nos actions."

    Le Planning familial confirme donc être une association politisée.

    Mais au fait, Valérie Pécresse a déclaré ne pas vouloir subventionner la théorie du genre et le Planning avoue faire la promotion du genre : Valérie Pécresse va-t-elle donc cesser de subventionner le Planning ?

    Michel Janva