Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 802

  • Comme le général de Villiers a pris date avec François Fillon

    Le chef d’état-major des armées souhaite que le budget de la défense atteigne 2 % du PIB, alors que le candidat de la droite est beaucoup plus prudent. 

    Pierre de Villiers prend date.© Sipa Press Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (Cema), a publié un « point de vue » dans Les Échos de mercredi pour rappeler que « le prix de la paix, c’est l’effort de guerre. » Sur le fond, rien de neuf. Depuis des mois, le Cema martèle le même thème devant tous ses auditoires  : face aux menaces, il faut augmenter le budget de la défense jusqu’à 2 % du PIB, contre 1,77 % aujourd’hui - soit une augmentation d’environ 4 milliards. Et il faut le faire, selon lui, « avant la fin du prochain quinquennat ». C’est là que le bât blesse, notamment avec François Fillon.

    Notes inquiétantes. Les deux hommes se connaissent bien et se fréquentent à titre privé. Et la semaine dernière, le Cema aurait rencontré Jean-Paul Faugère, ancien dircab de Fillon à Matignon et toujours proche de lui. Le général en est ressorti convaincu que la priorité du candidat LR serait le redressement des finances publiques… pas le budget militaire. Deux notes plaidant dans ce sens ont été transmises à François Fillon, que les milieux de la défense jugent « inquiétantes ». [....]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comme-le-general-de-Villiers-a

  • Marche Pour La Vie 2017 : Affichez vos idées !

    Vous voulez nous aider à faire de la Marche Pour La Vie 2017 un événement de grande ampleur ?  Aidez-nous en communiquant autour de vous ! Profitez du mois de janvier pour tracter et coller les affiches et autocollants de la Marche Pour La Vie !

    Petit message pour les Provinciaux : il ne vous reste que 7 jours pour faire votre commande !

    Les tracts, des affiches, des autocollants sont à votre disposition : c’est GRATUIT et livré chez vous, il suffit de les commander en cliquant ce formulaire :

    Tous à Paris le 22 janvier 2017!!!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand les flux de « migrants » correspondent aux attaques terroristes

    La presse anglaise est plus libre que la nôtre. On y trouve des informations intéressantes passées sous silence de notre côté de la Manche.

    La presse anglaise est plus libre que la nôtre. On y trouve fréquemment des informations très intéressantes qui ont été passées sous silence de notre côté de la Manche, souvent par incompétence et parfois pour des raisons de basse propagande. Quotidien le plus vendu en Grande-Bretagne, de tendance plutôt conservatrice, le Telegraph s’insurge contre la politique dite des « frontières ouvertes » menée par Angela Merkel et appuyée par la Commission européenne, comme je vous le rappelais hier en citant Jean-Claude Juncker, échappé de son asile lunaire.

    Reprenant six exemples éloquents d’actes terroristes islamistes perpétrés depuis mai 2014, le quotidien démontre qu’ils sont liés aux déplacements migratoires :

    – En mai 2014, Mehdi Nemmouche, binational franco-algérien qui aurait dû être déchu de sa nationalité française fictive, ouvrait le feu sur le Musée juif de Bruxelles. Après avoir combattu un an dans les rangs de l’État islamique en Syrie, l’homme était revenu en Europe en passant par l’Allemagne. Schengen est donc clairement en cause.

    – Le 13 novembre 2015, le Bataclan et le Stade de France étaient attaqués par un commando de dix islamistes. Sept d’entre eux avaient des papiers européens, revenant de Syrie.

    La Hongrie de Viktor Orbán, l’un des rares pays en Europe à essayer de surveiller ses frontières, avait révélé que ces hommes s’étaient infiltrés en Europe en se faisant passer pour des « réfugiés » de manière à passer sous les radars des services secrets… Deux autres terroristes étaient des Irakiens munis de faux papiers syriens arrivés en Grèce en 2015. Une autre faille béante causée par le laxisme allemand 

    – À Bruxelles, en mars 2016, cinq djihadistes « européens » attaquaient l’aéroport. Encore une fois, il s’agissait de personnes qui avaient combattu en Syrie. Bien sûr, comme l’ont affirmé certains services secrets, au moins un d’entre eux avait réussi à pénétrer incognito en Europe grâce à… de faux papiers !

    – Les trois derniers attentats en Allemagne ont aussi été commis par de faux demandeurs d’asile. À Wurtzbourg, l’assaillant du train était un faux réfugié afghan de 17 ans. Idem à Ansbach, où un partisan syrien s’est fait exploser dans un festival de musique après avoir demandé l’asile en Bulgarie, en Autriche et en Allemagne. Quant à Anis Amri, vous connaissez tous son parcours, exemplaire des errements européens…

    Qui aura l’outrecuidance de dire qu’il faut continuer à ouvrir les frontières et que Schengen ne doit pas être suspendu un certain temps ? Qui pourra continuer à dire que l’immigration (d’aujourd’hui et d’hier) est une chance pour l’Europe ? Lénine disait que les faits sont têtus…

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/quand-les-flux-de-migrants-correspondent-aux-attaques-terroristes,302459

  • «Un vrai procès pour Christine Lagarde» Signez la pétition !

    La pétition, hébergé par la plateforme en ligne citoyenne Change.org appelle à l’organisation d’un nouveau procès pour Christine Lagarde, jugée coupable de «négligence» par la Cour de justice de la République mais dispensée de peine.

    «Quelle honte pour notre « démocratie » ! Qu’est-ce donc sinon un tribunal d’exception qui vient d’appliquer une décision incompréhensible et injuste au vu de la gravité des faits reprochés ?», s’indigne Julien Cristofoli, l’initiateur de la pétition mise en ligne sur le site Change.org. Le texte, qui a déjà recueilli plus de 122 000 signatures, est adressée entre autres à François Hollande, Claude Bartolone, président de l’Assemblée et Gérard Larcher, président du Sénat.

    La décision de la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire dite de l’arbitrage Tapie a suscité de nombreuses réactions, notamment une pluie de critiques sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui ont dénoncé une justice d’exception ou un jugement sophistique incompréhensible.

    585ad8e9c36188c2778b46d2Afin d’exempter Christine Lagarde de toute peine, les juges de la CJR ont en effet établi une dichotomie subtile, distinguant d’un côté la décision de lancer une procédure d’arbitrage privée, et, d’un autre côté, celle de faire appel de la sentence arbitrale. La CJR a ainsi estimé que Christine Lagarde, «en sa qualité de ministre» ne s’est pas «rendue coupable de négligence constitutives de fautes pénales».

    Mais, ont estimé les juges dans leurs attendus, en ne contestant pas la décision de verser à Bernard Tapie quelque 403 millions d’euros, l’alors ministre de l’Economie «a fait preuve de négligence». Mais dispensée de peine en raison du «contexte de crise financière mondiale».

    Signéz la pétition ici

  • MULTICULTURALISME ET TERRORISME : APPLIQUONS LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION !

    Communiqué de la Dissidence Française

    Lundi dernier, un homme à bord d’un camion a foncé dans la foule d’un marché de Noël à Berlin, faisant 12 morts et près de 50 blessés (dont on ignore d’ailleurs le nombre d’enfants, soigneusement dissimulé par les médias).

    L’attentat a depuis été revendiqué par Daesh et est attribué à l’un des quelques 1 200 000 « réfugiés » entrés légalement en Allemagne entre 2015 et 2016, à l’invitation d’Angela Merkel et des élites cosmopolites « allemandes ».

    Cet attentat n’est pas sans précédent. On se souvient évidemment de l’attentat de Nice, de celui du Bataclan ou de Saint-Etienne du Rouvray, et des autres actes terroristes qui ont endeuillé notre pays ces derniers mois, ces dernières années. En Allemagne comme ailleurs, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Loin d’être isolé, cet attentat fut précédé par d’autres drames et épisodes traumatiques, systématiquement liés à l’immigration légale ou clandestine, et au multiculturalisme promu par des élites irresponsables.

    Si le lien entre terrorisme, délinquance et immigration est désormais évident, les élites européennes et leurs chiens de garde médiatiques continuent de promouvoir le multiculturalisme envers et contre tout. Mais ce totalitarisme idéologique n’est pas sans conséquence, et la réalité rattrape toujours les utopies. La preuve, une fois encore, à Berlin il y a deux jours.

    Combien de morts innocentes sur l’autel du cosmopolitisme ? La destruction des nations et l’arasement des spécificités ethno-culturelles des peuples européens sont au coeur du projet mondialiste, quel qu’en soit le prix à payer.

    Quelques policiers de plus ou de moins dans les rues ne changeront évidemment rien au problème et n’éviteront pas un nouveau drame. C’est vers une guerre civile à l’échelle continentale que nous nous précipitons, et que seule une réaction radicale pourra permettre d’éviter.

    La Dissidence Française a formulé depuis des mois ces propositions radicales, des propositions de bon sens qui, tôt ou tard, seront rendues incontournables par les circonstances. Seule une politique de remigration, ferme, ordonnée, mais pacifique, pourra permettre d’éviter le pire. Et si nos propositions sont systématiquement occultées, caricaturées ou tournées en dérision par les tenants du Système, il n’en demeure pas moins que si elles avaient été mises en oeuvre en Allemagne, cet attentat n’aurait tout simplement pas eu lieu.

    En Allemagne comme en France, appliquons le principe de précaution : une solution, remigration !

    https://la-dissidence.org/2016/12/21/multiculturalisme-terrorisme-principe-precaution/

  • La syrie / Poutine / l'Europe et le monde par Tepa & Alasso - Meta TV 1/2

  • Le vrai rôle des médias de masse

    Slobodan Despot, éditeur et écrivain suisse d’origine serbe.

    Dans l’Occident moderne, l’altruisme émotif n’est pas une vertu, ni même une option: c’est un devoir. C’est un camouflage obligé pour sortir de chez soi, tout comme l’est la burqa pour les femmes en Arabie Saoudite.

    La rumeur parcourt l’«antisphère» depuis l’élection de Trump: les médias officiels sont morts! Ils ont tout misé sur Hillary, ils ont donc tous perdu et plus personne ne leur accorde le moindre crédit. Circulez, y a plus rien à en tirer!

    C’est évidemment une vue de l’esprit. Les médias ne sont pas là pour dire le vrai, ils sont là pour organiser notre vie. Ils sont, dans un sens général (englobant donc aussi les «antimédias»), le filtre par où nous recevons les 95% de notre connaissance du monde qui nous entoure. Le paysan du XIXe siècle pouvait encore se prévaloir d’un rapport presque direct à la réalité, construit par une expérience immédiate patiemment accumulée tout au long de sa vie et validé par une tradition immémoriale. Le paysan d’aujourd’hui n’a, de ce lointain ancêtre, que le nom. Pour acquérir un bien agricole en UE, il doit franchir une vingtaine d’étapes administratives qui supposent davantage de familiarité avec la bureaucratie qu’avec les bêtes. Son contact avec la terre est lui-même médiatisé par les roues de son tracteur. De l’observation du ciel et des vents, il ne tire plus rien, ayant des applications météo gratuites dans son smartphone, un smartphone sur lequel il tue le temps comme n’importe qui en labourant à la vitesse du pas les sillons interminables de ses champs de taille démesurée qu’impose l’agriculture industrielle.

    Supposez que les services de météorologie lui donnent de fausses informations, que la bureaucratie change soudain ses critères en fonction de la théorie du réchauffement climatique, qu’une vague de suspicion frappe la céréale qu’il produit en monoculture ou que son fournisseur lui vende des semences stériles qu’il devra racheter contre bon argent l’année suivante s’il veut semer à nouveau. Il est mort! Il est totalement dépendant, totalement démuni, lui dont l’aïeul, tout en n’ayant pas le sou, était seul maître dans son enclos après Dieu. Une inflexion du cours des denrées, une entourloupe de Monsanto peuvent entraîner des vagues de suicides parmi les paysans désespérés, comme cela se voit aujourd’hui en Inde et ailleurs.

    J’ai pris l’exemple du paysan comme un archétype de l’humain «archaïque» et antimédiatique – tout en sachant que c’était un faux exemple. Le paysan moderne est un technicien connecté, comme tout le monde dans notre société. Même des monastères régis par des règles de silence et d’isolation sévères dépendent de la vente de leurs produits sur l’Internet. Ils dépendent de leur médiatisation! Et il n’est pas un secteur d’activité dont la prospérité, et la survie même, ne dépendent de la pensée industrielle: de sa capacité de rationalisation, d’optimisation, de simplification. De la loi aveugle du nombre!

    L’altruisme obligé, ou la burqa de l’homme blanc

     C’est dans ce contexte de mécanisation et de déshumanisation systémiques qu’est née la civilisation la plus sentimentale de tous les temps. L’humain de l’ère industrielle – cœur dur et tripe molle selon Bernanos – vit avec une larme perpétuelle au coin de l’œil. Mais c’est le contexte médiatique qui va décider à quel moment, et à quel propos, sa larme va grossir en goutte et rouler sur sa joue. Téléthon: on récolte des millions pour le malheur médiatisé, mais on n’aura pas la moindre mansuétude pour le nécessiteux qu’on croise sur son palier. Migration: on met en scène la générosité de l’accueil, mais on n’a aucune pitié pour les parias qui se retrouvent à la rue pour n’avoir plus pu assumer les charges d’une société où une part croissante des taxes part justement… dans la générosité obligatoire!

    La critique est facile, sur un plan général. On peut aisément en faire un système de pensée. C’est le système de pensée qui fonde le discours de ces mouvements dits «populistes» voire d’«extrême droite» qui constituent essentiellement le lobby des gens sans lobbies. Lesquels mouvements risquent bien, une fois arrivés, de remplacer une inhumanité par une autre. Entretemps, comme les révolutionnaires de jadis dans la civilisation bourgeoise, ils renvoient à cette société l’image la plus cruelle et la plus juste. Et, tout au fond de cette critique, se niche le plus petit dénominateur commun qui, par-delà les intérêts politiques et économiques, rassemble prolos et bourgeois, fils d’immigrés et vieux aristos sous les mêmes bannières: la volonté d’être non pas fascistes ni blancs ni français ni allemands; la volonté de rester ce qu’ils sont; de rejeter le camouflage imposé. Autrement dit, de rejeter la médiatisation qui les force dans un moule d’idées et de comportements qui les dénature.

    Dans l’Occident moderne, en effet, l’altruisme émotif n’est pas une vertu, ni même une option: c’est une obligation. C’est un camouflage imposé pour sortir de chez soi, tout comme la burqa pour les femmes en Arabie Saoudite ou dans les quartiers sous charia d’Angleterre. Et, de même que leur voile intégral recouvre parfois des jeans serrés, voire des dessous de dentelle provocants, de même notre altruisme de façade recouvre une sécheresse de cœur encore jamais vue dans cette espèce dont nous sommes issus et qui s’appelait l’humanité.

    A l’abri du sens

    En un mot, nous nous sommes accommodés à vivre dans une hypocrisie permanente et absolue du fond de laquelle nous dénonçons l’hypocrisie des autres milieux ou des autres époques. Le «fond» de notre pensée, nous l’exprimons à mi-voix et uniquement à des proches et plus personne n’est assez fou pour clamer tout haut les évidences les plus cuisantes. De temps à autre, des «fuites» impliquant des ministres bien-pensants ou des vedettes de show-biz (se souvient-on de John Galliano?) nous rappellent à quel point le langage public de leur caste doit être corseté pour qu’ils finissent, quand ils se croient «en cercle privé», par s’épancher en des grossièretés explosives. Un seul mot malheureux peut mettre fin à une carrière par ailleurs exemplaire. Le discours des responsables politiques ou économiques est soigneusement lissé par les spin doctors afin de ne jamais laisser dépasser le moindre coin de bois rugueux sous la nappe satinée des euphémismes et des platitudes. Il importe de ne rien dire qui fasse sens! Lorsque vous franchissez cette limite, lorsque vous exprimez du sens, vous tombez dans la marmite du «populisme», d’où que vous soyez parti (voir à ce sujet le scandale soulevé par le banquier socialiste Thilo Sarrazin, en Allemagne).

    Il importe de bien comprendre que cette terreur du «politiquement correct» n’est pas spécifiquement… politique. Comme le rappelle Angelo Codevilla, la correction politique passe avant l’exactitude factuelle parce que le Parti ou l’avant-garde éclairée (autrement dit le détenteur du monopole du langage public) incarne une réalité supérieure à la réalité elle-même. Une réalité «2.0», dirait-on aujourd’hui. Or depuis que nous sommes sortis du millénarisme marxiste et de ses illusions, plus aucun parti politique ne peut prétendre à une telle ambition: réécrire la réalité elle-même. La seule instance dotée des pouvoirs et des instruments d’un tel projet est le complexe académico-médiatique que les autorités publiques et l’économie entretiennent, mais qu’elles craignent plus que tout. L’université demeure aujourd’hui le dernier bastion des utopies collectivistes du XIXe siècle et en même temps le creuset des recherches de pointe en biotechnologie, cybernétique ou intelligence artificielle qui prétendent redéfinir concrètement l’être humain et son environnement. Sans l’assistance des médias (dont elle forme l’ensemble des cadres), l’université ne pourrait jamais justifier les crédits colossaux alloués à des recherches sans aucun intérêt ni écho pour les populations qui les financent, et encore moins s’assurer couverture et soutien pour des projets d’ingénierie humaine susceptibles d’accorder un droit de vie et de mort sur le «matériau humain» à une étroite et obscure avant-garde de technocrates. Il est aisé de voir que la théorie du genre elle-même avec ses ramifications constitue une stratégie d’intimidation et de prise de pouvoir sociétale, doublée d’un formidable désinhibiteur pour l’expérimentation la plus sacrilège: celle portant sur le sexe et la reproduction de notre espèce.

    L’altruisme des sangsues

    Au refaçonnage en laboratoire de la réalité biophysique correspond le remplacement de la réalité éprouvée par une réalité de synthèse au travers des médias. En ce sens, le processus est agnostique et apolitique. N’importe ce que vous pensez, pourvu que vous pensiez artificiel: c’est pourquoi, par exemple, le grotesque nazisme ukrainien ne dérange absolument pas les médias de grand chemin! N’importe ce que vous croyez voir, pourvu que vous le voyiez à travers nos lucarnes. Tout ce que nous sentons, tout ce que nous pensons est passé au crible des médias et des valeurs qu’ils colportent. Les contradictions ne leur font pas peur, au contraire. Elles contribuent à désorienter le cobaye – et donc à le rendre encore plus dépendant. Les médias ne servent pas à informer la meute, ils servent à la dresser.

    D’où cette insistance sur le culte de l’Autre en tant que négation du Même (de soi), couplée à la dérive émotionnelle qui court-circuite les garde-fous rationnels. Tandis qu’on nous intime d’être altruistes dans le contexte général, il nous est permis et recommandé d’être cupides comme des sangsues dans notre vie privée («Vos intérêts», «faire fructifier votre argent», «profiter de vos avantages», etc.). En couplant la générosité abstraite à la mesquinerie concrète, on façonne des masses d’humains écervelés, abreuvés de slogans de fraternité et de partage, mais mus par un égocentrisme strict excluant tout esprit de sacrifice et toute confiance en l’autre, conditions premières d’une identité collective.

    C’est pourquoi les mouvements identitaires (= défense du Même) sont proscrits, c’est pourquoi le réalisme politique, social ou éducatif est a priori décrié, c’est pourquoi les individus au langage franc et à l’engagement sacrificiel sont inévitablement poussés vers l’«extrême droite». N’échappent à la mise au ban que les grégaires et les veules qui acceptent de brouter l’herbe entre leurs quatre pattes sans s’intéresser au destin du troupeau.

    Et c’est aussi pourquoi la faillite totale du système médiatique sur la victoire de Trump n’était pas une simple erreur d’appréciation. C’était littéralement une «erreur système»: la faillite momentanée d’une matrice informatique mise en place non pour rendre compte de la réalité, mais pour la fabriquer.

    Slobodan Despot 12/12/2016

    Source : Antipresse n°54

    Voir aussi : Les médias en servitude : quand Polémia met la médiaklatura en examen

    Et à commander à Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, 92500 Rueil-Malmaison. ( jcaferrer@club-internet.fr)

    « Polémia poursuit son travail d’analyse du phénomène médiatique. Après La tyrannie médiatique, le Dictionnaire de novlangue et le Dictionnaire de la réinformation, voici Les médias en servitude. Il s’agit d’une étude serrée de la médiaklatura, cette centaine d’hommes et de femmes qui donnent le la à l’opinion, cette sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. Voici l’avant-propos de cet ouvrage ».

    http://www.polemia.com/le-vrai-role-des-medias-de-masse/

  • Après l’avortement, une difficile renaissance spirituelle

    La Croix a recueilli le témoignage de femmes ayant avorté et revenant sur l’itinéraire humain et spirituel qui les a conduites à sortir de leur « prison intérieure ».

    Hélène (1), 46 ans, n’aurait jamais pensé que cela pourrait lui arriver. Il y a dix ans, cette catholique pratiquante a avorté. « J’ai passé des nuits impossibles. Je me souviens de ce matin où, réveillée par l’angoisse, je priais : “Seigneur, je sais ce qui va m’arriver, mais je n’ai pas d’autre choix”. » Hélène avait bien songé aux conséquences. Mais cela restait pour cette célibataire « théorique » et elle n’imaginait surtout pas le « cataclysme » qui allait suivre. Cet « effondrement complet », la sensation d’y « avoir laissé (sa) peau » : « J’ignore lequel de nous deux est le plus mort, si c’est l’enfant ou si c’est moi. »

    Prendre conscience de condition humaine

    Pour Natacha, tomber enceinte à 22 ans, au faîte de ses études, était tout simplement inenvisageable, même si elle était amoureuse. « Cela s’est fait de manière très naturelle » et la vie a repris son cours pour cette jeune artiste élevée dans une famille juive non croyante.

    Mais un an et demi plus tard, alors qu’une amie regardait la photo de son passeport dans le métro, cette pensée lui est venue, comme un « coup de poing »« Tiens, à l’époque de cette photo, j’étais enceinte. » Âgée aujourd’hui de 43 ans, Natacha raconte avoir plongé dans une longue dépression, tourmentée par cette « soudaine prise de conscience » de sa « condition humaine » : « Je n’avais pas arrêté une vie, mais celles peut-être de dizaines, de centaines de personnes, enfants, petits-enfants… »

    Après l’IVG, entre soulagement et indignité

    Pour Anne-Laure, 40 ans, mariée et mère de deux enfants, le contrecoup n’a pas été aussi brutal. Après la « douche froide » de la réaction de ses parents, pourtant catholiques pratiquants, qui, « pour la protéger » ont préféré le choix de l’avortement, elle reconnaît avoir ressenti un « énorme soulagement ».

    À 20 ans, elle pouvait « recommencer à faire des projets ». Mais quelques années plus tard, au cours de ses fiançailles, Anne-Laure a été envahie d’un « sentiment d’indignité », qui s’est transformé au fil des années en « vagues de désespoir », renforcées par l’incapacité à tomber à nouveau enceinte.

    Comment se pardonner après un avortement ?

    Comment apaiser le harcèlement de sa conscience ? Quel dialogue nouer avec Dieu quand la culpabilité tenaille ? Comment se pardonner ? Pendant dix, vingt ans, Hélène, Natacha et Anne-Laure se sont battues avec ces questions. Si ces trois femmes ne sont pas représentatives de toutes celles qui ont avorté, toutes trois évoquent une même « descente aux enfers », mêlée d’une culpabilité insoutenable et d’une immense solitude.

    Qu’elles soient d’un milieu catholique ou non, l’avortement les a condamnées au silence, à la « clandestinité ». Se taire parce que l’entourage ne comprend pas. « Ma famille me disait que ce n’était pas grave, ma sœur aussi, qui elle-même avait avorté, raconte Natacha. J’ai eu l’impression de me retrouver seule avec mon chagrin et ma colère. » Se taire surtout par honte et par peur d’être rejetée. « Il était impossible d’en parler, j’aurais été vue comme un monstre, bannie par ma famille. Même dans ma paroisse, je serais jugée… », confie Hélène.

    Des mots maladroits des proches

    Les rares fois où elles se sont risquées à livrer leur secret, elles se sont confrontées à la dureté de certains propos ou tout simplement à la maladresse. « Lorsque je suis retournée me confesser tant j’étais assaillie par la culpabilité, se souvient Hélène, le prêtre, bien que très bienveillant, m’a arrêtée net en me disant que je doutais de l’efficacité du sacrement déjà reçu. »

    Déjà intriguée, avant l’IVG, par la foi d’une amie, Natacha, elle, avait accepté de participer à une retraite spirituelle. Mais le prêtre qui a reçu alors ses confidences entremêlées de sanglots a jugé brutalement sa supposée légèreté et eu des mots malheureux. « Malgré tout, dit-elle, je suis restée, et j’ai découvert la prière, mais aussi que je n’étais pas seule, d’autres femmes souffraient de leur avortement, parfois depuis des décennies. » Et c’est finalement dans la foi catholique que Natacha a puisé, comme Hélène et Anne-Laure, de quoi survivre.

    Suite et source: dans La Croix

  • Attentat islamiste de Berlin : l’Allemagne va-t-elle enfin se réveiller ?

    Source : Boulevard Voltaire – « Attentat islamiste de Berlin : l’Allemagne va-t-elle enfin se réveiller ? »

    Tous les signaux qui permettaient d’attirer l’attention sur ce qui ne pouvait manquer de se produire ont été ignorés.

    L’attentat de Berlin, depuis sa conception jusqu’à sa réalisation, ainsi que l’incapacité des autorités policières et judiciaires à réagir rapidement et avec efficacité, est symptomatique de la fragilité des démocraties occidentales face au terrorisme. Il révèle, par ailleurs, les énormes dysfonctionnements qui touchent les services étatiques dans différents pays européens qui, pourtant, depuis plus d’un demi-siècle, ont fait le pari de coopérer et de s’unir pour être plus forts et plus prospères.

    D’un point de vu purement sécuritaire, de la même manière que ceux qui ont touché la France au cours de ces derniers mois avaient révélé de réelles carences dans nos dispositions de sécurité intérieure, ce nouvel attentat a mis en exergue la totale impréparation de la société allemande pour faire face au mal endémique qui s’installe aujourd’hui en Europe occidentale.

    En effet, tous les signaux qui permettaient d’attirer l’attention de la police et de la justice allemandes sur ce qui ne pouvait manquer de se produire ont été ignorés. Bien plus : des erreurs graves de jugement et d’appréciation ont été commises, en laissant circuler, en totale liberté, un individu dont les intentions criminelles ne faisaient aucun doute. Emprisonné en Italie pour des faits de délinquance. Impliqué dans une affaire de faux papiers. Surveillé pour avoir voulu voler des armes. En relation avec la mouvance salafiste et des prédicateurs de la guerre sainte connus en Allemagne.
    Qu’attendaient donc les autorités allemandes pour mettre hors d’état de nuire ou, à tout le moins, pour expulser manu militari cet individu manifestement devenu un danger public ?

    Certainement objectera-t-on de la présomption d’innocence. Du fait qu’il n’y ait pas eu suffisamment d’indices probants. Ou encore d’une culture de l’accueil allemand fondée sur une contrition permanente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Les dysfonctionnements qui auront coûté la vie à 12 personnes et provoqué de graves blessures à des dizaines d’autres s’avèrent donc être le prix à payer pour l’incapacité de la première puissance économique européenne et la quatrième mondiale à faire preuve de réalisme et de pragmatisme face aux nouveaux enjeux sécuritaires de ce siècle.

    Ce drame met également en évidence l’incapacité maintes fois soulignée de l’Europe à assurer le premier des droits fondamentaux individuels des citoyens européens : la sécurité. Il est, manifestement, plus facile pour les chantres du libéralisme bruxellois de prendre des directives contraignantes et pénalisantes pour les entreprises et les travailleurs que de prévenir, par les mesures adaptées, les actes terroristes.

    Incapable d’avoir une politique étrangère commune cohérente. Encore moins capable de développer une politique de défense crédible, si ce n’est l’échange de quelques militaires et fonctionnaires. Complètement dépassée en matière de police et de justice, si ce n’est pour condamner régulièrement les États et les citoyens au nom des droits de l’homme, l’Europe, avec ce nouveau drame, fait preuve de sa totale inadaptation aux volontés, aux désirs et aux besoins des peuples qu’elle prétend gouverner.

    Malheureusement, il y a fort à parier que ces nouvelles victimes seront des victimes pour rien. Les campagnes électorales à venir verront se présenter, dans nos deux pays, comme si de rien n’était, les mêmes candidats avec les mêmes promesses et les mêmes mensonges. C’est aux peuples qu’il appartient maintenant de se réveiller.

    Olivier Damien

    http://fr.novopress.info/202493/attentat-islamiste-de-berlin-lallemagne-va-t-elle-enfin-se-reveiller/#more-202493