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anti-national - Page 807

  • Compte-rendu du rassemblement anti-migrants à Péronne du 26 novembre

    Samedi 26 novembre, à l’initiative du Parti de la France et du SIEL, s’est déroulé à Péronne (80) un rassemblement anti-migrants afin de dénoncer la colonisation migratoire de nos campagnes.

    Malgré un dispositif de gendarmerie délirant (et un fichage en règle de chaque manifestant), les nationalistes et patriotes ont pu se réunir pour démontrer qu’il existe encore des Français qui se dressent contre l’invasion. Parmi les participants, on a pu remarquer la présence de Sabrina Le Corronc (Déléguée départementale du PdF), Loic Perdriel (PEGIDA France), Laurent Spagnol (représentant des Comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen), d’Yvon Flahaut (Conseiller municipal d’Abbeville) et du représentant départemental de Civitas. On notera l’absence regrettable du pathétique Conseiller municipal néo-FN de Péronne qui a décliné l’invitation sous prétexte de ne pas se mélanger à « l’extrême droite » (sic). A croire qu’il avait plus sa place avec les contre-manifestants d’extrême-gauche, venus d’Amiens pour la plupart, et qui ont tenté, en vain, de perturber la manifestation des patriotes.

    David Martin, Délégué départemental adjoint du PdF, a été le premier à prendre la parole pour expliquer les raisons de ce rassemblement et présenter les deux autres orateurs. C’est tout d’abord Xavier Jésu, représentant régional du SIEL, qui a rappelé à l’assistance le danger que représente le remplacement de population organisé par nos gouvernants. Ce fut ensuite au tour de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF, d’expliquer que les Français sont en droit de se révolter face à la submersion migratoire et qu’il s’agit avant tout d’un combat de civilisation que tous les patriotes ont le devoir de mener, pour que la France reste française.

    A l’issue du rassemblement, des militants d’extrême-gauche, déambulant dans les rues de Péronne, ont tenté d’agresser les derniers participants qui regagnaient leurs véhicules, les membres du SEP sont alors intervenus avec sang-froid et efficacité avant que les gendarmes ne s’interposent.

    Pour info, un article (très partisan) du Courrier Picard :

     

    Source: Thomas Joly

  • La réponse de Robert Ménard à l’immonde campagne homosexualiste du gouvernement

    Elle a les mêmes codes que celles de la campagne anti-VIH du ministère de la Santé, mais pour le reste, est diamétralement opposée.
    beziers

    http://www.contre-info.com/

  • Graves tensions avec les clandestins en Italie, Grèce et Bulgarie

    8744-20161129.jpgEn Italie, alors qu’une étude publiée la semaine dernière par le quotidien Il Giornale montrait un lien très net entre l’arrivée d’immigrés, et plus encore d’immigrés clandestins, et la hausse de la criminalité, voilà le gouvernement de Matteo Renzi contraint, à la demande des préfets, d’envoyer l’armée à Milan et Turin. 

    On a vu en effet ces derniers temps dans ces deux villes les immigrés clandestins s’en prendre aux habitants et affronter les forces de l’ordre. A Turin, la colère des clandestins qui a débordé le 23 novembre aurait été provoquée par des actes hostiles contre l’ex-village olympique où ils sont logés. Les riverains en avaient déjà assez de ces immigrants encombrants arrivés illégalement en Italie et des trafics en tout genre que les autorités laissaient se développer dans la zone, mais maintenant ils ont carrément peur face à ces très nombreux hommes dans la force de l’âge venus d’Afrique pour exiger une « vie décente » et crier leur rage contre ces Italiens « racistes ».

    En Grèce, c’est sur l’île de Chios que les forces de l’ordre ont dû séparer les « migrants » et environ 800 habitants venus protester contre leur présence forcée. Un clandestin et quatre « humanitaires » ont été arrêtés pour avoir lancé des pierres contre des policiers. D’après les médias grecs, les autochtones brandissaient des drapeaux grecs et entonnaient des chants patriotiques, et des journalistes affirment avoir été agressés par des « militants d’extrême droite ». D’autres troubles entre clandestins et habitants ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi sur l’île de Lesbos.

    La situation était « chaude » aussi en Bulgarie, où les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs centaines d’immigrants clandestins, principalement des Afghans, après de violents affrontements entre jeudi et vendredi à Harmanli, où la police a dû utiliser des canons à eau et des balles en caoutchouc. La colère de ces individus entrés illégalement sur le territoire bulgare aurait été provoquée par une période de quarantaine prononcée à l’encontre des 3 000 habitants de leur centre d’accueil à la suite de manifestations d’habitants contre les maladies infectieuses qu’ils répandaient.

    Vendredi, des Bulgares se sont groupés devant l’entrée du camp et ne se sont dispersés qu’après avoir obtenu l’assurance que seules les familles avec des enfants seraient autorisées à y rester. Le Premier ministre Boiko Borisov a annoncé que les « migrants » arrêtés seraient maintenus dans des centres fermés en attendant leur expulsion.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 29 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Avortement : le choix, c’est aussi d’y renoncer

    Les socialistes bafouent sans merci la volonté originelle de Simone Veil.

    Comme une atmosphère de fin de règne, dans les couloirs de l’Assemblée. À l’approche de la chute, les textes militants s’enchaînent, rivalisant d’absurdité – instauration de « funérailles républicaines » – et d’élans mortifères – tentatives d’institution de la recherche sur l’embryon. Dernier coup de génie du groupe socialiste : la clique présentera, jeudi 1er décembre, son texte sur « l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse ». Le rapporteur de ce texte aussi urgent que primordial ? Catherine Coutelle, dont le seul grand œuvre dans l’exercice de son mandat parlementaire fut la rédaction d’une proposition de résolution visant à réaffirmer le droit fondamental à l’IVG en France et en Europe. L’avortement ? Une obsession, pour le député de la Vienne, membre du conseil d’administration au Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes. Entre deux actions de sauvetage du Planning familial et la création d’associations bidon – Vers la parité dans la gauche plurielle -, ça bosse dur, dans les confortables fauteuils de velours rouge du Parlement.

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  • Immigration : Le mouvement perpétuel

    par Louis-Joseph Delanglade

    Ce n’est certes pas le « fameux trois-mâts » de la chanson, mais plutôt, à en juger par la photo, le Karaboudjan du capitaine Haddock. L’Aquarius, ce « navire humanitaire » affrété par l’association « citoyenne » européenne SOS Méditerranée n’en finit pas de procéder à des sauvetages au large des côtes libyennes. La ficelle est un peu grosse : des dizaines de milliers de migrants, les uns faute de pouvoir transiter par la Turquie et la Grèce aussi facilement qu’avant, les autres parce qu’ils remontent de l’Afrique occidentale, prennent le risque, qu’ils ne peuvent plus ignorer, de se noyer en Méditerranée, sachant qu’ils ont quand même une chance d’arriver jusqu’en Italie, sauvés par les « humanitaires » européens. Ainsi se trouve avérée la faillite totale de l’Europe dite de Schengen : incapable de contraindre l’Aquarius à ramener les malheureux rescapés à leur point de départ, donc incapable de sécuriser nos frontières face à la vague migratoire. Qu’on sauve les gens, soit, mais pourquoi les débarquer en Europe où ils n’ont rien à faire ?

    De Lampedusa où on les débarque le plus souvent, la plupart vont remonter jusqu’à la frontière française. Et là, ça recommence. Empêchés de passer par Menton, ils tentent de s‘infiltrer clandestinement par la vallée de la Roya. Ils ne risquent plus la noyade mais, paraît-il, souffrent des conditions climatiques. Aussi, à l’instigation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, s’est créée « l’association » Roya Citoyenne qui entend  « défendre les intérêts des citoyens du monde » - comprenez : qui favorise l’entrée en France des migrants clandestins et indésirables. Deux de ses membres, MM. Herrou et Mannoni, se sont donc retrouvés devant le tribunal de Nice. Gageons que, s’ils sont condamnés, ils auront droit à tout le soutien moral, financier et médiatique possible. En tout cas, grâce ces messieurs, voici nos migrants en Gaule.

    En Gaule justement, le gouvernement, incapable donc de contrôler au mieux les frontières nationales, vient d’avoir une idée lumineuse : une aide exceptionnelle au retour pour « faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays ». Cette prime de Noël de 2500 € à tout clandestin acceptant de repartir « volontairement » est majorée d’une aide de 10000 € « pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d’entreprise ». On nous explique que cela coûte moins cher qu’une reconduite forcée, laquelle nécessite une démarche judiciaire et un accompagnement physique très onéreux. Que voilà de la bonne politique ! D’autant que l’ « humanisme » est sauf car, si le clandestin veut rester, pas de problème : une association « citoyenne » sera toujours là pour lui faciliter le séjour et culpabiliser le Gaulois raciste qui s’en tire déjà trop bien en ne finançant pas par ses impôts un retour à 12500 €.

    Et si le clandestin, sauvé par le Karaboudjan, pardon l’Aquarius ; infiltré par les valeureux guérilleros de La Roya ; dédommagé, c’est la moindre des choses, par le contribuable français ; si, donc, il revient ? Tout est en place, semble-t-il. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ces imams qui prêchent la guerre islamiste dans les mosquées françaises

    6a00d83451619c69e201b8d23b9253970c-200wi.jpgLe titre du dernier ouvrage de Joachim Véliocas sonne comme un pléonasme : il y aurait-il des mosquées non radicales ? Un Coran modéré ? Un islam pacifiste et tolérant ?... Nous faisons généralement la distinction entre l'islam, la doctrine sanguinaire de Mahomet qui veut soumettre le monde au joug de la charia, et les musulmans, qui peuvent effectivement ne pas adhérer à la lutte armée enseignée par "le prophète" et se comporter comme des personnes civilisées.

    Dans cette enquête fouillée, l'auteur, par ailleurs directeur de l'Observatoire de l'islamisation (de la France et d'ailleurs), recense les mosquées (souvent construites avec l'argent du contribuable et la bénédiction des politiques de droite comme de gauche) où sont diffusées des prêches enflammés contre l'Occident, pour la guerre sainte, la défense des moudjahidines... 

    Et il ne s'agit pas de salles de prière anonymes, cachées dans des caves : ce livre démontre que bien d'autres mosquées, dont les plus grandes de France, promeuvent une loi islamique liberticide et incompatible avec notre civilisation. Des mosquées avec minaret sur rue, financées par le Qatar, le Koweït et autres pays sympathiques, où les Frères Musulmans et autres wahhabites saoudiens enseignent le retour à l'islam des origines. Des présidents régionaux du Conseil (dit) français du culte musulman sont complices dans la diffusion de la charria. Ainsi que de nombreux politiques.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guillaume de Thieulloy : Il est possible de s'opposer à la charia avec la loi naturelle.

  • De la contraception à l'utérus artificiel : que va devenir la femme ?

    Laetitia Pouliquen, auteur de Femme 2.0, Féminisme et Transhumanisme : quel avenir pour la femme ?, répond au Salon Beige :

    6a00d83451619c69e201b8d23cee5d970c-250wi.jpgLe Défenseur des droits Jacques Toubon s'est prononcé lors d'un colloque à Paris pour la reconnaissance par la France de la filiation du parent non biologique d'un enfant né d'une mère porteuse à l'étranger. Malgré les diverses déclarations gouvernementales, nous voyons bien que rien n'est fait contre pratique. Croyez-vous que, in fine, la légalisation de la Gestation pour autrui soit inéluctable ?

    Inéluctable non, certainement pas. D’ailleurs, la population française n’adhère pas à cette forme d’instrumentalisation du corps de la femme et encore moins, à la vente d’un enfant. La GPA n’est autre qu’un esclavage des temps modernes pour produire des enfants dans l’appareil productif de femmes pauvres. Et l’esclavage a bien été aboli !

    Pour lors, ce qui est évoqué est la reconnaissance de filiation, ce qui encourage honteusement la GPA, explicitement interdite en France. Cependant, des faisceaux convergents d’initiatives politiques tendant vers l’obligation de la reconnaissance de la filiation ont de quoi nous inquiéter : 

    • la Circulaire Taubira
    • les récents arrêts de la CEDH condamnant la France
    • le rapport législatif du Parlement Européen In’t Veld pour imposer une définition européenne des droits fondamentaux
    • le règlement Cavada pour une coopération européenne sur les régimes matrimoniaux et patrimoniaux
    • les travaux de la Conférence de la Haye sur les Conventions Internationales de Maternité de Substitutions. 

    Pourtant, comme La Manif Pour Tous n’a cessé de l’affirmer, les enfants « fantômes de la République française » n’existent pas. Ils ont un état de naissance qui est le pays où ils sont nés de mère porteuse. Le parcours administratif pour naturaliser cet enfant ramené illégalement en France n’est pas simple, et c’est bien normal pour décourager les parents acheteurs de l’enfant.  Ce qui est sûr c’est que pour interdire les filiations « bidons », comme les appelle Ludovine de la Rochère, le plus efficace serait l’abrogation de la loi Taubira ! Le marché de la GPA est juteux et international : on s’inscrit dans un mouvement de mondialisation de l’économie de marché que rien n’arrête.  Et les enfants et les mères porteuses sont les premières à en pâtir. Comment un enfant peut-il se construire avec six parents (deux parents commanditaires, deux éventuels parents donneurs de gamètes, et la mère porteuse et son compagnon ou mari) déclaré dans deux pays à l’état civil : son état de naissance et son état de résidence, comme le préconise la Conférence de La Haye pour contourner la difficulté juridique de la reconnaissance de filiation? 

    L’enfant sans parent et sans pays ne pourra être qu’un déraciné, un déshérité, un hors-sol. De la maternité éclatée naît l’enfance éclatée.

    Vous évoquez dans votre ouvrage l'arrivée de l'utérus artificiel. Croyez vous en la généralisation de cette pratique qui relève encore aujourd'hui de la science-fiction ?

    J’aimerais pouvoir vous affirmer avec certitude que l’embryon puis le fœtus ne survivraient pas à une gestation hors du corps de la mère, par manque de liens psychologiques mais je ne le peux. 

    L’ectogénèse (grossesse dans un utérus artificiel) est souhaitée par les lobbys féministes et homosexuels pour d’évidentes raisons : pour les uns, la maternité est un joug insupportable et une inégalité en termes d’épanouissement personnel et professionnel et pour les autres, une discrimination à l’égard de l’homme qui souhaite avoir son enfant à lui, pour le materner, l’allaiter etc. Au-delà des revendications, nous savons que certains laboratoires de recherche américains, entre autres, sont assidus dans la mise en œuvre de cette pratique pour la prouesse technologique, la notoriété et le chiffre d’affaires qui en découleraient. Barbara Coello, économiste à la Banque Mondiale, a fait des recherches après avoir été le témoin d’expériences illégales d’utérus artificiel sur des bébés, ainsi que des rats de laboratoire. Elle a observé que des laboratoires de recherche font du recrutement par internet, en toute illégalité, pour « disposer » de bébés sur le point d’être expulsé de l’utérus maternel et menacés de mort pour diverses raisons médicales. Exploitant le désarroi des mères, ils leur promettent de tout faire pour sauver leur enfant et a minima, de faire avancer la science. Ces enfants sont tous morts sans explication.

    La recherche sur l’embryon est autorisée jusqu’à 14 jours de développement en laboratoires dans la plupart des pays. À l’autre bout de la « chaîne de production », l’enfant prématuré survit de plus en plus tôt. L’enfant le plus jeune ayant survécu à une naissance accidentelle prématurée avait 17 semaines. De plus, une petite fille a récemment passé 20 minutes hors du corps de sa mère pour subir une opération chirurgicale durant laquelle on lui enlevé une grosse tumeur qui présentait une menace pour sa vie. Elle a, à l’issue de l’opération, été replacée dans le sein maternel et est née en pleine santé. Cette externalisation de la grossesse paraît donc de plus en plus palpable et faisable. 

    Pour finir, le Professeur Atlan dans son ouvrage de référence L’Utérus Artificiel, avance le fait que chaque grossesse est particulière et s’ajuste à une variété infinie de conditions, ce qui démontrerait la capacité du fœtus à s’adapter rapidement aux nouveaux environnements, sans conséquence. Il affirme aussi que la machine pourrait produire des mouvements, des sons, que les parents pourraient parler et chanter à l’enfant et qu’ainsi l’interaction psychologique et sensorielle avec les deux parents serait assurée.

    Je crois au contraire qu’aussi bien dans la GPA qu’avec l’utérus artificiel, la séparation biologique, psychologique, cognitive et spirituelle profonde entre la mère et l’enfant produit de très lourdes conséquences sur l’enfant lui-même et pour les générations à venir. 

    Pour conclure, j’aimerais donner le mot de la fin à Helen Hung-Ching Liu. Professeur de Médecine Reproductive à la Clinique d’Obstétrique et de Gynécologie de l’Université Médicale de Weill Cornell, elle testa en laboratoire l’implantation d’embryons surnuméraires dans un utérus externe pendant de nombreuses années, et parvint finalement à en implanter et les faire vivre pendant cinq jours dans un endomètre artificiel. Elle finit par arrêter ses expériences pour des raisons éthiques, reconnaissant que ces expériences posaient des questions morales. Elle justifiera sa décision ultérieurement, par le fait qu’elle observait que le dialogue mère-enfant n’était pas seulement hormonal ou circulatoire. Selon elle, il repose sur les expériences psychologiques et sensorielles de deux êtres humains. Après avoir cherché la réussite technique, elle nous pose finalement les questions essentielles : « Les humains sont-ils uniques ? Sans relation avec sa mère, un être humain sera-t-il encore une personne ? » 

    A l'origine de toutes ces dérives, vous évoquez la contraception et le caractère considérable du marché de la pilule contraceptive. Pensez-vous que l'encyclique de Paul VI, Humanae Vitae, sur ce sujet reste d'actualité et si oui, comment pouvons-nous lutter pour redonner à la sexualité sa véritable finalité ?

    La contraception est en effet le premier élément du chaînon « procréatique ». Il m’a semblé intéressant de mettre en lien, dans mon livre Femme 2.0, entre le refus du jaillissement d’une vie potentielle de manière cyclique qui prélude à l’usage d’un contraceptif chimique et le refus de l’infertilité justifiant le recours à la PMA et la GPA. Dans Femme 2.0, je mets en lumière la progression historique, culturelle et technique de la pilule vers l’eugénisme et l’externalisation de la grossesse. 

    Oui, l’encyclique Humanae Vitae fut prophétique car le pape Paul VI entrevoyait déjà les méfaits du tout contraception ; et oui, sa position reste d’actualité car on constate bien que le nombre d’IVG (40% des françaises avorteront une fois dans leur vie, deux fois plus qu’en Allemagne) ne baissent pas malgré l’usage massif de la pilule (contraception, pilule sans règle, pilule du lendemain…).

    De la même manière, Saint Jean Paul II fut lui aussi prophète en dénonçant dans Evangelium Vitae la dissociation causée par la création d’embryon sur une paillasse de laboratoire de l’acte sexuel fécondant et l’eugénisme qu’elle permet. J’avoue qu’à l’époque, je ne comprenais pas les fondements de sa pensée mais aujourd’hui, tout s’éclaire : les parents deviennent externes au processus de fécondation, les biologistes « produisent » 19 embryons pour donner naissance à un enfant conçu in vitro et le nombre d’embryons cryogénés et en attente de leur sort dans les congélateurs du CECOS français est en constante augmentation. 

    Et le pire reste à venir : l’eugénisme de conformité pour donner naissance à un enfant parfait et correspondant à la norme social et sanitaire, ainsi que la modification du génome nous mènent à un monde où la femme ne sera plus qu’une productrice de gamètes et n’aura plus besoin de se donner ni de « payer directement le prix de cet engendrement commun où se consomment littéralement les énergies de son corps et de son âme », comme le dit Saint Jean Paul II dans sa lettre aux femmes, Mulieris Dignitatem.

    L’avenir de la femme est-elle la Femme 2.0 ? Espérons que non et protégeons la maternité biologique, « djihad » d’amour de la femme.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Europe centrale – Immigration : le groupe de Visegrád ne cède pas aux injonctions de Bruxelles

    A l’issue d’une réunion devant débatte de la politique immigrationniste de l’Union européenne, les ministres de l’Intérieur du Groupe de Visegrád, le V4 (Pologne, Slovaquie, Tchéquie, Hongrie), ont conjointement rejeté le système obligatoire de quotas de réfugiés prôné par Bruxelles.

    Ce lundi à Varsovie, ils ont opté pour une assistance aux réfugiés se trouvant en dehors de l’Union européenne, avec la création d’un centre de coordination des crises migratoires.

    Le ministre polonais Mariusz Blaszczak a déclaré que tous les participants avaient accepté d’«employer les bonnes pratiques d’aides aux migrants ayant fui la guerre» qui se sont réfugiés dans des camps, au Liban et en Jordanie.

    Blaszczak a également réaffirmé que le V4 était contre le système de relocalisation des réfugiés dans l’UE, car «nous croyons qu’il est inefficace». «Ce sont les faits qui le prouvent. Sur 160.000 personnes qui devaient être réparties dans les pays de l’UE, seules 6.000 personnes l’ont été à ce jour», a commenté le ministre. Et d’ajouter que les pays du V4 ont estimé qu’il était important de verrouiller les frontières de l’UE.

    Le Groupe de Visegrád a fait valoir son opposition au système de réinstallation des réfugiés et d’amendes aux pays qui refusent de les accepter. Selon la proposition de l’UE, ces derniers pourraient échapper à la relocalisation pendant un an à condition de payer une amende de 250.000€ par réfugié!

    «La politique de l’UE doit être modifiée afin de rétablir le contrôle total des mouvements migratoires actuels en Europe, afin d’éviter les effets négatifs d’une augmentation brutale de la pression migratoire au cours des prochaines années», a lancé le ministre polonais.

    Le centre sera dirigé par la Pologne, qui assume cette année la présidence tournante du V4. Dans cette réunion élargie ont également participé des délégations autrichienne, belge, bulgare, croate et slovène.

    Les petits pays de l’UE se coalisent et nous montrent la voie à suivre en affirmant leur volonté de se réapproprier les compétences des Etats-nations que Bruxelles leur a confisquées.

    Les Observateurs.ch, 23/11/2016

    Sources : Les Observateurs.ch
    http://news.xinhuanet.com/english/2016-11/22/c_135847535.htm
    http://www.auslandsdienst.pl/3/21/Artykul/281024,V4-gr%C3%BCnden-Zentrum-zur-Hilfe-f%C3%BCr-Fl%C3%BCchtlinge

    http://www.polemia.com/europe-centrale-immigration-le-groupe-de-visegrad-ne-cede-pas-aux-injonctions-de-bruxelles/