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anti-national - Page 832

  • Ces craquements qui annoncent l'effondrement de l'UE

    Lu dans Le Bulletin d'André Noël :

    "Pour une fois, nous sommes d’accord avec le député écolo-européiste et agitateur politico-médiatique Daniel Cohn-Bendit, à propos du referendum helvète : « Si on avait organisé en France un référendum comme celui qui s’est déroulé en Suisse, ça aurait été pire, 60% pour le oui. » Mais, voilà ! On ne laisse pas la parole aux citoyens français pour leur demander s’ils veulent redevenir maîtres chez eux. C’est à mettre, certes, au débit de nos dirigeants successifs mais aussi à celui de Bruxelles qui pose une chape de plomb sur les velléités d’émancipation des peuples, en exerçant un chantage à la subvention. Mais cela n’empêchera pas le couvercle de sauter ; la colère monte de partout…

    C’est ainsi que « le début de la fin » de l’empire soviétique s’est enclenché: par des craquements de plus en plus sonores dans les pays satellites qui aspiraient chaque année davantage à l’indépendance et à la liberté. Et puis, un jour, tout a craqué ; l’empire s’est effondré comme un château de cartes. Loin de nous l’intention d’assimiler Bruxelles à Moscou et l’Union européenne à l’URSS ! Mais, par-delà les régimes et les époques, il y a toujours une volonté des peuples de se libérer d’une tutelle étrangère, même si on tente de leur expliquer qu’elle n’est là que pour leur bien !

    Outre le cas de la Suisse que nous venons d’évoquer et qui ne fait pas partie de l’Union, lorsqu’on met bout à bout tous les signaux qui se manifestent, force est de constater que l’Union entre dans les convulsions de l’agonie et l’euro avec elle. Ainsi, la Finlande préfère se préparer à sortir de l’euro plutôt qu’à payer les dettes des autres pays de la zone, a déclaré la ministre des Finances Jutta Urpilainen, ajoutant : « La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne. »

    En Grande-Bretagne, le parti du Premier ministre David Cameron a déposé une proposition de loi qui garantit la tenue d'un référendum d’ici 2017, pour ou contre l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union. Selon un premier sondage réalisé depuis cette annonce, 40% des personnes interrogées voteraient en faveur d'une sortie et 37% accepteraient d'y rester. Extrapolant le vote des 23% d'indécis, le sondage réalisé par l’institut Populus pour le Times estime que 53% des Britanniques sont favorables à une sortie de l'U.E., contre 47% qui veulent rester en son sein.

    Partout, en Europe, l’euroscepticisme croît. Les peuples n’ont plus confiance : on leur avait promis la prospérité, la croissance et l’emploi ; ils constatent une hausse de la misère, du chômage et de la récession. Même les pays nouvellement adhérents n’y croient déjà plus ! La Lettonie a adopté l’euro au 1er janvier dernier ; or, selon l’institut SKS, 25 % des Lettons approuvent le passage à l’euro et 50 % sont contre. C’est leur gouvernement qui les y a conduits à marche forcée, sous la férule de Bruxelles. En Pologne, l’euro devait faire son apparition en 2015 ; face à la crise de la zone euro, son gouvernement a demandé à Bruxelles l’autorisation de différer son adoption.

    La fin de l’Union et celle de l’euro sont inscrites en filigrane dans ces faits. On le constatera également dans le résultat du scrutin européen qui ne permettra plus aux fédéralistes de faire ce qu’ils veulent face à une importante minorité de blocage. La seule question est de savoir si nous allons subir cet effondrement dans le désordre et les convulsions ou si nous allons l’accompagner dans l’ordre, selon un calendrier maîtrisé. Bruxelles, hélas! par son aveuglement semble avoir choisi la politique du pire."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/ces-craquements-qui-annoncent-leffondrement-de-lue.html

  • GMT : comment les USA vont continuer de dépecer l’Europe…

    Entretien avec Alain de Benoist
    Alors que François Hollande vient tout juste d’annoncer, depuis les États-Unis, une accélération des négociations concernant le Grand marché transatlantique (GMT), Alain de Benoist revient pour Boulevard Voltaire sur les conséquences dramatiques d’un tel Traité…
    Le GMT, gigantesque zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, est le grand projet du moment. Mais les médias n’en parlent que fort peu. Pourquoi ?
    Parce que l’opinion est tenue à l’écart, et que les négociations se déroulent à huis-clos. C’est pourtant une affaire énorme. Il s’agit en effet de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, une immense zone de libre-échange, correspondant à un marché de plus de 800 millions de consommateurs, à la moitié du PIB mondial et à 40 % des échanges mondiaux. Le projet porte le nom de « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements ». S’ajoutant au « Partenariat transpacifique » également lancé en 2011 par les États-Unis, il vise à créer la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à une vaste union économique et commerciale préludant à une « nouvelle gouvernance » commune aux deux continents.
    En créant une sorte d’OTAN économique, l’objectif des Américains est d’enlever aux autres nations la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par leurs élites financières. Parallèlement, ils veulent contenir la montée en puissance de la Chine, aujourd’hui devenue la première puissance exportatrice mondiale. La création d’un grand marché transatlantique leur offrirait un partenaire stratégique susceptible de faire tomber les dernières places fortes industrielles européennes. Elle permettrait de démanteler l’Union européenne au profit d’une union économique intercontinentale, c’est-à-dire d’arrimer définitivement l’Europe à un grand ensemble « océanique » la coupant de sa partie orientale et de tout lien avec la Russie.
    Ces négociations se font à haut niveau, sans que les gouvernements concernés aient leur mot à dire. Nouvelle défaite du personnel politique ?
    La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Le projet de grand marché transatlantique a discrètement mûri pendant plus de vingt ans dans les coulisses du pouvoir, tant à Washington qu’à Bruxelles. Les premières négociations officielles se sont ouvertes le 8 juillet 2013. Les deuxième et troisième rounds de discussion ont eu lieu en novembre et décembre derniers. Une nouvelle réunion est prévue à Bruxelles en mars prochain. Les partenaires espèrent parvenir à un accord d’ici 2015. Les gouvernements européens ne sont pas partie prenante aux discussions, qui sont exclusivement menées par les institutions européennes. Les multinationales y sont en revanche étroitement associées.
    Sachant qu’à l’heure actuelle, quelque 2,7 milliards de biens et de services s’échangent déjà tous les jours entre l’Europe et les États-Unis, la suppression des derniers droits de douane va-t-elle vraiment changer quelque chose ?
    La suppression des droits de douane n’aura pas d’effets macro-économiques sérieux, sauf dans le domaine du textile et le secteur agricole. Beaucoup plus importante est l’élimination programmée de ce qu’on appelle les « barrières non tarifaires » (BNT), c’est-à-dire l’ensemble des règles que les négociateurs veulent faire disparaître parce qu’elles constituent autant« d’entraves à la liberté du commerce » : normes de production sociales, salariales, environnementales, sanitaires, financières, économiques, politiques, etc. L’objectif étant de s’aligner sur le « plus haut niveau de libéralisation existant », « l’harmonisation » se fera par l’alignement des normes européennes sur les normes américaines.
    Dans le domaine agricole, par exemple, la suppression des BNT devrait entraîner l’arrivée massive sur le marché européen des produits à bas coûts de l’agrobusiness américain : bœuf aux hormones, carcasses de viande aspergées à l’acide lactique, volailles lavées à la chlorine, OGM (organismes génétiquement modifiés), animaux nourris avec des farines animales, produits comportant des pesticides dont l’utilisation est aujourd’hui interdite, additifs toxiques, etc. En matière environnementale, la réglementation encadrant l’industrie agro-alimentaire serait démantelée. En matière sociale, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause. Les marchés publics seront ouverts « à tous les niveaux », etc.
    Il y a plus grave encore. L’un des dossiers les plus explosifs de la négociation concerne la mise en place d’un mécanisme d’« arbitrage des différends » entre États et investisseurs privés. Ce mécanisme dit de« protection des investissements » doit permettre aux entreprises multinationales et aux sociétés privées de traîner devant un tribunal ad hoc les États ou les collectivités territoriales qui feraient évoluer leur législation dans un sens jugé nuisible à leurs intérêts ou de nature à restreindre leurs bénéfices, c’est-à-dire chaque fois que leurs politiques d’investissement seraient mises en causes par les politiques publiques, afin d’obtenir des dommages et intérêts. Le différend serait arbitré de façon discrétionnaire par des juges ou des experts privés, en dehors des juridictions publiques nationales ou régionales. Le montant des dommages et intérêts serait potentiellement illimité, et le jugement rendu ne serait susceptible d’aucun appel. Un mécanisme de ce type a déjà été intégré à l’accord commercial que l’Europe a récemment négocié avec le Canada.
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier., Le 13 février 2014
    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.polemia.com/gmt-comment-les-usa-vont-continuer-de-depecer-leurope/

  • Les mondialistes menacent la Suisse

    Conséquence du vote, le 9 février, en faveur d'une limitation de l'immigration en Suisse, l'agence de notation Moody's estime que cette consultation est négative tant pour la note de crédit du pays, l'un des derniers à bénéficier du triple A, que pour les banques helvétiques. La Suisse, selon Moody's, a bénéficié de l'afflux de travailleurs étrangers qui ont contribué à compenser les effets du vieillissement de la population et de pénurie de main-d'œuvre qualifiée, contribuant ainsi à sa croissance économique et à l'emploi.

    La semaine dernière, l'agence de notation Fitch Ratings avait également pointé que le choix des électeurs suisses allait accroître l'incertitude pour l'économie du pays.

    Michel Janva

  • Christophe Tardieu, un cathophobe en campagne à Versailles

    Après avoir démarré sa campagne sous le vocable « 90000 voisins », Benoît de Saint-Sernin a pris pour sa liste le nom de « Versailles nous rassemble » après avoir fusionné avec le mouvement des jeunes versaillais citoyens. Puis il vient de reprendre le nom "90000 voisins" après le départ de 7 colistiers. Il a débauché quelques anciens soutiens d’Etienne Pinte, le précédent maire UMP, des élus de François de Mazières et assure compter sur quelques « noms » comme celui de Christophe Tardieu, un ancien du château aujourd’hui à la tête de l’Opéra de Paris.

    Les premiers lecteurs du Salon Beige se souviennent sans doute de l’édition 2006 des Nuits blanches à Versailles, comprenant une exposition blasphématoire dans la chapelle du château. Après avoir annoncé ce scandale sur votre blog préféré, l'agitation, aidant, la chapelle avait été fermée au public.

    TL’un des maîtres de cérémonie de cette exposition n'était autre que Christophe Tardieu, en troisième position sur la liste St Sernin.

    Il a publié ses aventures dans un ouvrage sobrement intitulé Le surintendant de Versailles. Il y règle ses comptes avec ses adversaires, à commencer par l'Eglise. Lorsqu'il était arrivé au Château, il a voulu faire signer une convention au curé de la paroisse Notre Dame. Celui-ci n’obtempérant pas immédiatement, Tardieu lui a envoyé

    « un courrier sec : si la convention n’était pas signée avant l’été, la messe au château serait suspendue. »

    Il n'aime pas non plus les Versaillais, dont il sollicite pourtant les suffrages, les conservateurs de musées et bien sûr ceux qui ont osé contester sa politique à la tête de l’Etablissement public :

    "les Versaillais sont des gens monstrueux. Beaucoup d’ailleurs seraient proches de l’extrême droite, voire crypto-pétainistes (p. 125)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Camus, Goasguen et Gollnisch attaqués : des points communs ?

    Tête de liste FN/RBM dans le 18eme arrondissement de Paris, Philippe Martel sera présent vendredi prochain  à la  la XVIIe Chambre du palais de Justice de Paris où il assistera  au   procès intenté par le MRAP  à l’écrivain et dirigeant du parti de l’In-nocence Renaud Camus. Il est accusé d’incitation à la haine raciale pour le contenu de son discours prononcé le 18 décembre 2010  lors des  « Assises sur l’islamisation » dans lequel il évoquait un changement de peuple et de civilisation, une conquête territoriale en cours dans les pays européens. « Je suis confronté chaque jour aux conséquences dévastatrices d’une immigration non maitrisée régulièrement dénoncée par M. Camus » a souligné dans un communiqué le candidat FN/RBM. Contempteur lucide  de l’immigration de peuplement qu’il a théorisé sous le terme générique de « grand remplacement », M. Camus sera  défendu par notre ami  Me Karim Ouchikh. Les témoins cités pour sa défense  sont l’écrivain et professeur d’origine marocaine Farid Tali, mais aussi, deux personnalités connues pour leur hostilité au FN,  les très controversés  Robert Redeker  et Alain Finkielkraut.

    Peu importe après tout car si Bruno Gollnisch ne partage pas toutes les obsessions  et les tropismes de  Renaud  Camus et de certains de ses amis, il faut encore et toujours défendre la liberté d’expression, que ce soit celle d’un Camus ou d’un Dieudonné. Il faut   saluer le  courage  de cet écrivain qui a osé braver la pensée unique en signant en 2012  une tribune libre dans Le Monde dans laquelle il apportait son soutien à la candidate  Marine Le Pen…ce qui lui a valu par mesure de rétorsion  de perdre dans  la foulée son éditeur.

    C’est aussi la raison pour laquelle il faut se féliciter de l’évolution de certaines figures  du Système, comme Alain Finkielkraut qui affirmait encore  il y a quelques années,  dans un  entretien accordé au  quotidien israélien Haaretz (18 novembre 2005) en parlant de la France que «ce pays mérite notre haine».  Nous le  notions  il y a peu,  il  « n’est plus (systématiquement)  dans l’anathème délirant contre le FN et a tourné radicalement la page du cosmopolitisme à tout crin,   de l’apologie de l’immigration,  du métissage généralisé et de la disparition des Etats nations qu’il célébrait encore dans les années 90   aux côtés des  Jacques Attali,  BHL et autres  Alain Minc. »

    Une prise de conscience qui suscité bien des réactions hystériques. A commencer par celle de la socialiste Naïma Charaï, présidente de l’Agence nationale de la cohésion sociale et l’égalité des chances, laquelle a  saisi le CSA  au motif que M. Finkielkraut,  lors de l’émission « Mots croisés » du 6 février sur France 2,  a eu l’impudence d’utiliser le terme de  «  Français de souche ». Des propos « « inacceptables »,  « en totale contradiction avec la Constitution »  (sic) selon  la citoyenne Charaï. Ce qui est ici faire preuve d’un culot et d’une mauvaise foi assez crasse quand on sait que par le biais notamment  de  son  laboratoire d’idées Terra Nova, ce concept  irrigue implicitement  la plupart de réflexions du PS concernant sa  stratégie électorale  de clientélisation et de communautarisation

    Autre signe de la judiciarisation de plus en plus étouffante et insupportable de la vie politique française,   le  député maire UMP du 16e arrondissement de Paris, Claude Goasguen, est   cité à comparaître au tribunal correctionnel de Nîmes le 7 avril pour diffamation, par  Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national de l’islamophobie (une émanation du Conseil français du Culte musulman).

    En mars 2011, alors  chargé de faire de la retape pour le parti sarkozyste  au sein de la communauté mahométane,  M. Zekri , en tant que  président de la fédération régionale du sud-ouest de la Grande mosquée de Paris et chargé de mission au Conseil Français du culte musulman (CFCM),  avait déchiré sa carte de l’UMP devant la caméra d’I-télé,  appelant ses coreligionnaires à faire de même. Il entendait dénoncer l’islamophobie rampante de l’UMP.

    Il reproche cette fois-ci  à M.  Goasguen, vice-président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, les propos «haineux» qu’il aurait tenu le  2 février au Palais Brongniart (Bourse)  à Paris  lors d’un gala de soutien  à l’Etat hébreu.   «On n’ose plus enseigner (la shoah)  dans les lycées, tant on a peur de la réaction des jeunes musulmans qui ont été drogués dans les mosquées» a ainsi déclaré l’élu UMP au cours de ce rassemblement.

     Une réunion organisée par  une vénérable institution  sioniste,   Keren Kayemeth LeIsrael (KKL, Fonds national juif). Ce fonds  créé en 1901  «  qui possède et gère plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres en Israël » et «  s’occupa du rachat de terres en Palestine et de la préparation des futurs pionniers sur le terrain » (wikipedia) est très décrié sur les sites communautaires musulmans. Le KKL est   souvent accusé par les militants pro-palestiniens de participer de la politique d’usurpation et d’expropriation des arabes sur les terres de leurs ancêtres…Bref d’être selon eux  l’un des outils d’une politique de « grand remplacement » en quelque sorte…

    Contacté par l’AFP, Claude Goasguen a  tenté de rattraper le coup et affirmé que«Les propos qui (lui)  sont attribués hors de leur contexte (…) visaient la dérive islamiste qui dénature le monde musulman. J’ai en effet toujours (sic)  dénoncé l’intégrisme religieux, qu’il soit juif, chrétien ou musulman. Mes propos ne visaient en aucune manière l’ensemble de la communauté musulmane française». « Je voulais dire intoxiqués (et non pas drogués)», a-t-il fait valoir.

    Rappelons pour notre part que  M. Goasguen, que ce soit  par conviction profonde, clientélisme   ou par souci  de flatter ses auditoires,   est un habitué des déclarations  stigmatisantes. En mars  2011 il affirmait avec sa  finesse  proverbiale que «  Le FN est un parti de primates et l’on ne discute pas avec les primates. »

     Enfin, le fond du problème ici n’est pas tant  l‘utilisation du terme « drogués » ou  « intoxiqués » mais l’affirmation selon laquelle un jeune et  pieu musulman devient dans les lycées de la république un individu  conditionné et potentiellement  violent lorsque la shoah est évoquée.

     Ce qui ne veut pas dire bien  sûr que cela ne puisse pas être le cas. D’ailleurs les exemples ne manquent pas,  si l’on en croit  de nombreux témoignages de professeurs rapportés dans  les médias ces dernières années, des difficultés rencontrées dans l’enseignement de l’Histoire notamment (et pas seulement  celui de la seconde guerre mondiale),  dans les classes babélisées de nos banlieues plurielles.

    Mais il n’est pas certain  que les élèves les  plus vindicatifs  soient  ceux qui fréquentent le plus les mosquées.  De la  même façon,  les racailles élevés au biberon de la sous-culture des ghettos américains, ceux  qui pourrissent la vie de nos compatriotes,  n’ont que très rarement le profil du barbu décrit dans les films hollywoodiens. M.  Goasguen serait bien inspiré de regarder un peu moins  la télévision, de réfléchir et   de vivre un peu plus dans le réel, un conseil qui s’adresse aussi à beaucoup de ses amis/électeurs.

    Electeurs  Français de toutes confessions qui sont  de moins en moins dupes des grands numéros de tartuffes clientélistes auxquels se livrent les élus de l’UMP ou du PS, qui jouent en général une mi-temps dans chaque camp en espérant gagner sur tous les tableaux.

    Pour ne rien dire des organismes entretenant  fantasmes et  mensonges,  sans assises réelles dans les communautés qu’ils sont censés représenter,  mais décrits comme représentatifs  par les médias et  leurs dirigeants. Cela est vrai aussi   du Conseil représentatif des institutions juives de France ( Crif)   de Roger Cukierman.

    Ce dernier dans un entretien publié  aujourd’hui dans le quotidien  Var matin,   a violemment attaqué Bruno Gollnisch et le FN. Interrogé sur le fait de savoir s’il considérait le Front National comme « un parti antisémite », M. Cukierman a eu cette réponse : « en apparence non mais il recèle certainement  de négationnistes et d’antisémites notoires que ce parti n’a toujours pas exclu. Des gens comme Gollnisch ou d’autres sont connus pour cela ».

    Les   outrances proférées ici, diffamatoires et qui pourraient lui valoir un procès,  s’expliquent aussi par la volonté de faire payer au  FN sa défense de la France et des Français d’abord,  son refus  d’un communautarisme qui lui interdira notamment  toujours d’assister au dîner du Crif.  Roger Cukierman  tente donc  de jouer son rôle habituel de chien de berger en période électorale. Il se trompe lourdement s’il pense empêcher les Français patriotes, même ceux   de confession ou d’origine juive, de voter pour leurs idées.

    D’ailleurs quelle  est encore la crédibilité d’un Cukierman lui qui dans un entretien accordé au quotidien israélien Haaretz au lendemain de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002, se félicitait de celle-ci,   affirmant  que « Le score de Le Pen sert à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ».

    Vérité sur les bords du Jourdain, erreur en deçà ?

    http://gollnisch.com/2014/02/18/camus-goasguen-gollnisch-attaques-des-points-communs/

  • Golpe partitocratique en Italie, quand la gauche se donne un duce, par Jean Bonnevey

    On peut facilement imaginer l’indignation de la presse internationale et des hommes politiques européens sur Silvio Berlusconi s’il s’était emparé, par un coup d’état au sein de son parti, du poste de président du conseil italien. On aurait hurlé à la Rome et au retour du fascisme. C’est pourtant ce qui vient de se passer au sein du parti de gauche dominant en Italie, un pays où se succèdent les chefs de gouvernement n’ayant aucune légitimité électorale.

    Enrico Letta a démissionné de la présidence du Conseil italien le vendredi 14 février. Le président du Parti démocrate Matteo Renzi (photo) devrait le remplacer, devenant ainsi le troisième chef de gouvernement non élu par les électeurs italiens en moins de quatre ans. Si sa manœuvre a fonctionné, elle a également précipité la politique italienne dans un tourbillon qui était encore inconcevable il y a peu. « Comment allons-nous encore expliquer au monde ce qui se passe au sein de notre système politique labyrinthique » s’interroge la presse italienne. Aucun des deux présidents du Conseil qui ont succédé à Berlusconi – dont toute l’Europe se méfie désormais – n’a pris ses fonctions grâce à un vote populaire. Ni Mario Monti, ni Enrico Letta. Pas plus que Matteo Renzi, certes élu maire de Florence, mais pas de l’Italie. Le 8 décembre 2013, il a été élu secrétaire du PD en obtenant deux millions de voix lors de primaire. Mais le PD n’est pas l’Italie non plus, et il n’a même pas gagné les élections avec une marge suffisante pour gouverner seul le pays.

    Après l’ère Berlusconi, imprévisible et rarement impliqué dans les grandes réunions du Conseil, est venue l’ère Monti, le professeur capable de donner des leçons à une Angela Merkel attentive. Puis les membres de Conseil européen s’étaient habitués au jeune Enrico Letta, qui avait construit sa culture politique sur l’autel de l’Europe. Il était illusoire de croire qu’un homme comme Renzi allait attendre son tour, en restant patiemment dans l’ombre.

    Il a choisit le golpe interne

    Tout ce que l’Europe compte de belles âmes ne manquera pas de sa pâmer devant ce jeune homme pressé et décidé à faire – enfin ! – les fameuses « réformes structurelles » dont le pays aurait si impérieusement besoin. Il est vrai que celui qui n’est encore que maire de Florence a tout pour plaire aux médias, aux marchés et aux dirigeants européens. Sa réputation soigneusement entretenue de « Tony Blair italien » lui assure un capital de sympathie dans les salons.

    Matteo Renzi a, il est vrai, su élever le marketing politique au rang d’art de la guerre. Mais, s’appuyant précisément sur sa popularité, on eût été en droit d’attendre de sa part qu’il s’appuyât sur la sanction populaire de son programme de réforme. Au lieu de cela, nous avons eu une simple révolution de palais qui fera de Matteo Renzi le troisième président du conseil consécutif qui n’aura pas été choisi par les électeurs de la Péninsule. Nul doute que tout son règne sera désormais marqué par le sceau de cette naissance.

    En conclusion, il n’est pas besoin d’être élu démocratiquement pour plaire à Bruxelles. L’Europe supranationale se satisfait de gouvernements nationaux non démocratiques mais dans sa ligne.

    L’Europe a peur du peuple et de son vote et préfère un « satrape» non élu qu’un homme vraiment choisi par le peuple.

    Jean Bonnevey

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/156720/golpe-partitocratique-en-italie-gauche-se-donne-duce-jean-bonnevey/#more-156720

  • Quatre millions d’immigrés supplémentaires d’ici à 2025 !

    Les prévisions du PDG d’EDF retenues par le gouvernement.

    Le journal « Le Monde* » a fait paraître, le mardi 11 février à sa page 6, un article sur les manœuvres de l’Elysée concernant le nucléaire. Le président de la République s’était engagé à réduire de 75 à 50% la part de l’électricité d’origine nucléaire d’ici à 2025, ce qui avait amené les Verts à tabler sur la fermeture d’une vingtaine de réacteurs.

    En réalité, selon l’article, des centrales seront bien fermées mais seront remplacées par des EPR de troisième ou quatrième génération afin de maintenir une puissance du parc nucléaire constante. Mais alors que sont devenus les engagements de Hollande ? Les trahirait-il ? Ce ne serait pourtant pas dans ses habitudes !

    Le journal « de référence » donne l’explication :

    « Quant à la chute à 50% de l’atome dans le mix électrique d’ici à 2025, le raisonnement du PDG d’EDF, Henri Proglio, a visiblement fait mouche auprès de plusieurs ministres : la part relative du nucléaire diminuera mécaniquement en raison de la hausse de la consommation d’électricité liée aux nouvelles technologies et à une population forte de 6 millions d’habitants supplémentaires ».

    Six millions ! En 11 ans !

    Sur quel fondement H. Proglio peut-il décompter une telle progression de 6 millions d’habitants qui amènerait la population de notre pays à un total de 71 millions en 2025 ? Le solde démographique naturel entre les naissances et les décès est en effet d’environ 260.000 en 2008 (Assimilation, la fin du modèle français, de Michèle Tribalat, p. 68), ce qui représente 2.860.000 nouveaux petits Français sur la période. Mais alors la différence : 3.140.000, que peut-elle représenter sinon un solde migratoire d’environ 285.000 personnes par an sur 11 années ? Ce solde migratoire doit tenir compte  du chiffre net annuel négatif de l’expatriation de Français vers l’étranger : 80.000 par an (selon J.P. Gourévitch), beaucoup pour ne pas revenir, ce qui représente en fait un flux annuel d’immigration de 365.000 personnes et non plus de 200.000 comme c’est fréquemment admis pour arriver au chiffre prévisionnel du patron d’EDF. Sur onze années ce flux d’immigration représente quatre millions d’immigrés supplémentaires d’ici à 2025.

    Comment concilier ce chiffre impressionnant avec le solde migratoire de 75.000 personnes affiché par les estimables X. Chojnicki et L. Ragot (p. 24 de leur livre L’Immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ?**) qui affirment que la France est un pays de faible immigration ? H. Proglio se serait-il trompé ? C’est improbable de la part du président d’EDF que ses fonctions conduisent à disposer de renseignements puisés aux meilleures sources. Aurait- il inventé ce chiffre pour appuyer son argumentation ? Cela semble difficile puisque c’est celui-ci qui a convaincu plusieurs ministres socialistes, par nature très compétents comme ils le démontrent tous les jours, de maintenir la puissance actuelle du parc nucléaire. L’auteur de l’article, Marie France Baudet, se serait-elle fourvoyée ? Non, pas une journaliste du quotidien « de référence ».

    Peut-être le PDG d’EDF a-t-il tout simplement eu un mot de trop et dévoilé ce que veulent et savent les membres de la caste gouvernante de ce pays. Leur objectif, d’ici 11 ans, serait donc de 4 millions d’immigrés de plus en France, quelles que soient les conséquences. Il ne leur reste plus, pressés par leur éthique de transparence habituelle, qu’à le confirmer ou l’infirmer.

     André Posokhow, Expert-comptable. Consultant, 14/02/2014

     Notes :

    (*) Voir article Le Monde.fr
    Se reporter à l’intertitre Maintien du Parc, deuxième alinéa :

    « Quant à la chute à 50 % de l’atome dans le mix électrique d’ici à 2025, le raisonnement du PDG d’EDF, Henri Proglio, a visiblement fait mouche auprès de plusieurs ministres : la part relative du nucléaire diminuera mécaniquement en raison de la hausse de la consommation d’électricité liée aux nouvelles technologies et à une population forte de 6 millions d’habitants supplémentaires. »

    (**) « L’immigration coûte cher à la France. Qu’en pense les économistes ». De Xavier Chojnicki et de Lionel Ragot.

    http://www.polemia.com/quatre-millions-dimmigres-supplementaires-dici-a-2025/

  • Plus de 900 000 euros de subventions au Grand-Orient de France

    La loge maçonnique a reçu un joli pactole pour financer son musée (cf page 16 des comptes de l'année 2012). Cet argent vient de la régions Ile de France, de la Ville de Paris et de la DRAC, bref, de la poche des contribuables.

    En 2012, le GODF a également touché une subvention du ministère de la culture de 14 000€ (page 119 de ce rapport).

    Pour les lecteurs intéressés, le rapport du commissaire aux comptes sur le bilan 2011 du GODF est également en ligne.

    Michel Janva

  • Ouvrages idéologiques : l'enfant n'est pas un adulte

    L'enfant n'est pas un adulte : voilà le type de réalité qu'il faut rappeler aujourd'hui. De même que dans les bibliothèques publiques, il faut distinguer ce qui est accessible aux adultes, normalement capables de critique, de ce qui est proposé aux enfants. Voici la tribune du pédopsychiatre Christian Flavigny dans Le Monde :

    "Un matériel pédagogique fait débat en ce moment, mis à la disposition d'enseignants d'écoles primaires. Deux livres sont contestés : Papa porte une robe, et Tous à poil ! Faut-il s'en émouvoir ? Oui, car de jeunes enfants ne peuvent les ressentir comme le font des adultes, quand bien même les notions en seraient présentées de bonne foi et avec nuance par des enseignants attentionnés. L'enfant n'est pas un adulte en miniature. 

    Ainsi, à propos du premier ouvrage : la réflexion d'adultes peut interroger la manière vestimentaire et sourire du questionnement des coutumes qui était d'ailleurs la fonction rituelle qu'avait jadis le carnaval, bousculant les stéréotypes sexués ; car leurs repères intérieurs sont établis, leur ayant permis, pour bien d'entre eux, de devenir des parents.

    L'enfant est en cours d'édification de ces repères, et il ne peut le faire que depuis leur présentation cohérente ; l'idée que les brouiller favoriserait son ouverture à la diversité est une méconnaissance de son développement affectif : au contraire, cela l'entrave. Il ne reçoit pas Papa porte une robe comme un message faisant évoluer les représentations habituelles de la répartition des tâches sociales entre les adultes, comme serait « Papa porte un tablier quand il fait la vaisselle ».

    Il y reçoit des fonctions paternelle et maternelle floutées, comme si celles-ci, dont le partage porte la venue au monde des enfants, étaient substituables et n'impliquaient pas l'enjeu de leur différence. Si père et mère peuvent être indifférenciés dans les tâches familiales, et à ce moment-là dans leur vêtement, ils ne le sont pas dans leur fonction paternelle et maternelle, dont leur vêtement sexué est la vêture.

    L'usage du livre Tous à poil ! pose des questions similaires. On aura remarqué que si tout un chacun adulte peut se « mettre à poil », ce n'est pas le cas des enfants, dont les poils pubiens n'ont pas encore poussé ; d'ailleurs, en langage d'enfant, on se « met tout nu ». La remarque est loin d'être anecdotique, pour peu qu'on accepte de la considérer depuis le regard de l'enfant ; car la toison pileuse des adultes condense pour lui tout le mystère de leur vie sexuelle, qui l'intrigue à la condition d'en demeurer à prudente distance.

    La séance de déshabillage mise en scène par le livre peut prendre pour les adultes la saveur vaguement impudique d'un strip-tease généralisé. Pour la plupart des enfants, elle risque fort de constituer une scène inquiétante, chargée d'une crainte d'intrusion. La nudité adulte ainsi exhibée fait effraction dans sa vie psychique. L'enfant n'y savoure pas la découverte des corps sexués, il se méfie de l'intention ainsi manifestée et en redoute la menace pour son intimité.

    Certes, induire ce trouble n'est l'intention ni des auteurs ni du Centre national de documentation pédagogique, qui a agréé ce livre dans la panoplie des bibliothèques ; mieux vaut pourtant qu'ils le mesurent : l'enfant reçoit l'image à l'état brut. Il y a eu récemment à la télévision une fort juste campagne de sensibilisation à la fragilité propre de l'enfant, soulignant l'impact sur lui desscènes de violence ; on y voyait un père captivé et un enfant dégommé : il en va de même pour les images de dénudation.

    Les ministères du droit des femmes et de l'éducation nationale arguent que ces livres ne font pas partie des recommandations du plan qu'ils promeuvent en faveur de l'égalité entre les sexes (ABCD), mais ils ne peuvent ignorer qu'ils participent de leur mouvance. Loin de n'aborder que les fameux stéréotypes de tâches sociales, ces livres malmènent les repères fondateurs pour l'enfant que sont ceux entre les sexes (pour lui, père et mère) et les générations (adultes/enfants). D'où il résulte que la confusion est ressentie comme une ambiguïté.

    Une propension de notre société actuelle veut aimer et éduquer l'enfant en l'immergeant dans le monde adulte. C'est négliger que la famille seule est en mesure d'y amener l'enfant, tout en assurant sa protection. Une connivence affectée mêlant le monde de l'enfance et celui des adultes, animée des meilleures intentions, perturbe la vie psychique et affective de l'enfant."

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  • Un nouveau front

    A l’instar de l’excellent Zemmour, c’est bien d’une véritable guerre dont il faut désormais parler pour qualifier l’offensive inédite que mène le gouvernement Ayrault. Une guerre idéologique dont le ressort, sous couvert des droits et de l’égalité, est la haine pure, brute, totale. Mais une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre qui se cache, une guerre de lâches.
    Le président, effrayé par la contestation grandissante, a semblé vouloir un cessez-le-feu temporaire, mais lui-même ne contrôle plus les forces que son élection a libérées et qui sont lancées contre le pays ; elles ne s’arrêteront plus avant d’avoir entièrement détruit ce qu’elles abhorrent : les « petits Blancs », la norme, l’appartenance, l’ancrage identitaire, l’histoire, la famille « étouffante et répressive » qui n’est que « le mariage catholique bourgeois du XIXe siècle adopté au XXe siècle par les classes moyennes, et désormais obsolète », comme le décrète l’universitaire Florence Dupont, fille du pauvre Pierre Grimal qui ne méritait sans doute pas cela.
    Les mots de « genre » ont été partout biffés en urgence des textes officiels dans une panique savourée par la Manif pour tous, mais déjà les moins prudents d’entre les sectateurs de cette théorie qui n’existe pas affirment avec bravade qu’ils continueront à l’ap­pliquer dans les écoles, encouragés par la plupart des journalistes qui, à l’instar de Daniel Schneidermann, leur conseillent néanmoins d’être « plus intelligents » et de « plan­quer » leurs réformes « dans les projets de loi les plus inattendus ».

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