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anti-national - Page 831

  • Municipales – Nathalie Kosciusko-Morizet fait le tour des obédiences maçonniques

    A l’approche des élections municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste UMP à Paris, semble déjà perdante. Mais elle cherche à séduire les réseaux francs-maçons pour compenser ses désavantages.

    Le 11 juin 2013, NKM était l’invitée des frères du GODF, obédience classée à gauche.

    Le 22 janvier 2014, NKM s’était exprimée devant les « Enfants de Cambacérès », fraternelle maçonnique pour homosexuels.

    Et le 12 février dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet était l’invitée d’honneur d’un dîner « de sœurs et de frères » de toutes obédiences maçonniques et de tous grades au restaurant « Chez Françoise » situé à quelques pas de l’Assemblée nationale, lieu bien connu pour les « déjeuners offerts par des groupes de pression aux élus » (dixit le journal Le Monde).

    Ce dîner était organisé par la « sœur » trois points Farida Schera Bakhouche (Droit Humain – DH), « militante gaulliste » et élue de Saint-Maurice, dans le Val-d’Oise, mais aussi par le « frère » Patrice Hernu (Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité – GLCS) et le frère Michel Maffeosi (GODF).

    Environ 150 convives ont déboursé les 40 euros pour entourer la candidate UMP.

    http://medias-presse.info/municipales-nathalie-kosciusko-morizet-fait-le-tour-des-obediences-maconniques/6710

  • Attaque chimique en Syrie : le rapport qui dérange

    Une étude du prestigieux MIT affirme que le massacre chimique d'août 2013 a été perpétré depuis une zone rebelle, contredisant les affirmations occidentales.

    L'incident est passé relativement inaperçu. Le 4 février dernier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est invité par l'école de commerce Essec à s'exprimer sur le dossier syrien. Lors de la séance de questions, un jeune homme se présentant comme journaliste indépendant pour l'Agence Info libre interroge le ministre sur un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) selon lequel, affirme le journaliste, "Bachar el-Assad ne serait pas à l'origine de l'attaque chimique de la Ghouta", survenue le 21 août dernier dans cette banlieue de Damas, faisant des centaines de morts, dont de nombreux civils.
    "Pouvez-vous aujourd'hui devant cette assemblée reconnaître que vous vous êtes trompés sur cette situation et présenter vos excuses ?" demande alors le jeune homme. "Certainement pas", répond Laurent Fabius. L'auditoire s'esclaffe de rire. "Il y a eu une enquête des Nations unies qui ont diligenté beaucoup d'experts et qui ont établi de la façon la plus ferme qu'il y avait eu un massacre chimique (...) qui trouvait son origine dans les gens du régime", souligne le ministre des Affaires étrangères. 
    "Mensonges" de Fabius 
    Très vite, la vidéo de la scène se répand comme trainée de poudre sur la Toile, présentée comme la "question qui tue d'un journaliste courageux à Laurent Fabius", accusé de "mentir" sur l'attaque au gaz attribuée à Bachar el-Assad. Ces accusations ne sont pas tout à fait sans fondement. Car si le rapport final de l'ONU sur l'attaque, remis le 12 décembre dernier, confirme l'existence de "preuves flagrantes et convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils, dont des enfants", dans la région de la Ghouta, il n'accuse nullement le régime syrien, encore moins les rebelles, les inspecteurs onusiens n'étant pas mandatés pour le faire.
    Bachar el-Assad est en revanche incriminé par deux synthèses des services de renseignements américains et français, publiées respectivement le 30 août et le 3 septembre 2013, pour ainsi justifier publiquement des frappes occidentales à venir. "La simultanéité de l'attaque, dans des endroits différents, réclame un savoir-faire tactique indéniable que seul le régime syrien possède", assure encore aujourd'hui Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation pour la recherche stratégique.
    Preuves sur Internet 
    Cette menace crédible d'une intervention militaire en Syrie avait finalement poussé le régime syrien à démanteler son arsenal chimique, à la faveur d'un rocambolesque accord américano-russe, dont la France a été écartée.
    Or, les conclusions des services de renseignement américain et français sont aujourd'hui remises en cause par le rapport du MIT. Celui-là même sur lequel s'appuie le journaliste indépendant cité plus haut.
    Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages affirme que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et des vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet.
    Approximations américaines 
    "Ces sources proviennent d'Internet, mais nous nous sommes ensuite livrés à une analyse physique interne qui nous a permis d'établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés", explique le Docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla, qui emploient Richard Lloyd. Première conclusion, "contrairement aux dires du rapport américain, les impacts ont été confinés à une zone bien plus réduite du nord de la Ghouta", affirme le chercheur.
    Seconde conclusion, sûrement la plus importante, les roquettes tirées avaient toutes les caractéristiques de missiles de type Grad, de courte portée, sur lesquels étaient fixés les barils de gaz. "Après l'étude du poids des barils, de la géométrie des têtes et des caractéristiques des lanceurs, nous avons conclu à une portée de 2 kilomètres", souligne le chercheur. Une conclusion que François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge "crédible", d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU sur l'attaque de la Ghouta.
    Une "bonne estimation" (ONU) 
    "Le missile Grad est connu comme étant une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l'imprécision est assez importante, ce qui expliquerait les nombreuses pertes civiles de la Ghouta", affirme le chercheur. Les deux kilomètres de portée, avancés par le rapport du MIT, ont été jugés comme une "bonne estimation" par Ake Sellström, l'inspecteur en chef de l'ONU en Syrie, après la remise du rapport de l'ONU en décembre dernier.
    Ce chiffre est capital. Car il remet totalement en question le rapport américain, sur lequel s'est basé le 30 août le secrétaire d'État John Kerry, qui affirme que les roquettes ont été tirées depuis le "coeur" du territoire contrôlé par le régime à Damas. "C'est tout simplement impossible, affirme le Docteur George Stejic, la position la plus proche du régime se trouvant à quelque 10 kilomètres des impacts."
    "Difficile à vérifier" (expert) 
    Pour déterminer ces distances, les deux experts américains se sont basés sur les mêmes cartes de Damas fournies le 30 août par le renseignement américain pour accuser le régime.
    "Nous pouvons aujourd'hui affirmer à 100 % que tout point à deux kilomètres des impacts se situe en territoire rebelle. Mais cela ne signifie pas obligatoirement que ce sont les rebelles qui ont tiré." En effet, comme le rappelle François Géré, il est probable que le régime ait avancé ses vecteurs de lancement au plus près des positions adverses, pour réduire le temps de passage au-dessus de ses propres troupes et ainsi diminuer les risques de bavure. Le spécialiste du chimique Olivier Lepick abonde dans le même sens, ajoutant que des roquettes peuvent tout à fait être déplacées en territoire rebelle grâce à des véhicules tout-terrains.
    Toutefois, cet expert se montre assez circonspect sur les conclusions du rapport du MIT, bien qu'il salue la démarche de ses auteurs. "Ce rapport repose sur beaucoup d'hypothèses très difficiles à vérifier d'un point de vue technique, telles que la portée des missiles, la distance qu'ils ont parcourue et le calcul des charges de propulsion", pointe Olivier Lepick. "Tous ces paramètres ne permettent pas d'établir de conclusions catégoriques."
    Chercheurs "expérimentés et crédibles" 
    "Notre institut et ses chercheurs ont toute l'expertise nécessaire pour analyser ces roquettes et les comparer aux mêmes modèles utilisés au cours des soixante dernières années", répond le Docteur George Stejic, qui rappelle que les laboratoires Tesla ont pour habitude de travailler pour le gouvernement américain et la Navy, et que Richard Lloyd a dernièrement travaillé sur le bouclier anti-missile israélien Iron Dome, ou sur les attentats de Boston.
    "Richard Lloyd et Theodore Postol sont des experts très sérieux et expérimentés, tout à fait crédibles", souligne François Géré. "Postol est connu pour être un libéral américain contestataire, qui a mis la science au service de sa lutte depuis l'époque Reagan." Sauf qu'à la différence des inspecteurs de l'ONU, les deux experts ne se sont pas rendus en Syrie, se basant ainsi sur des documents de seconde, si ce n'est de troisième main.
    Silence de l'ONU 
    "Clairement, nous aurions eu de bien meilleures données si nous avions pu nous rendre sur le terrain", admet volontiers le Docteur Stejic. "Mais je peux affirmer que, si nous avons malgré tout réussi à apporter des conclusions probantes, l'ONU a la capacité de révéler précisément la portée des roquettes, d'où elles venaient et qui en est l'auteur. Or, ceci ne figure pas dans le rapport. Pourquoi ? Contactées par nos soins, les Nations unies rappellent que "toutes les infos dont (elles) disposent figurent dans le rapport écrit par l'équipe d'Ake Sellstrom." En revanche, l'ONU ne souhaite pas commenter le rapport du MIT.
    Une chose est sûre, contrairement aux dires du journaliste qui a interpellé Laurent Fabius à l'Essec, le rapport du MIT ne disculpe pas Bachar el-Assad. Mais il contredit formellement les rapports des renseignements américains et français, qui accusent le président syrien du massacre chimique du 21 août 2013. "Ces renseignements frauduleux auraient pu mener à une action militaire américaine injustifiée basée sur de fausses informations", souligne ainsi le document.
    "Ce ne sont pas de faux renseignements", réplique François Géré. "Les conclusions des services ne sont pas formelles à 100 %, quant à celles de l'ONU, elles sont beaucoup plus prudentes. Tout le reste est de la politique", poursuit le chercheur, qui rappelle qu'il existe, étant donné le savoir-faire requis pour lancer des armes chimiques, "98 % de chances pour que le régime syrien soit l'auteur de l'attaque, bien qu'il ne faille pas négliger les 2 % restants". Il n'empêche, après le scandale sur les fausses armes de destructions massives en Irak, ce rapport pourrait à nouveau plonger dans l'embarras l'administration américaine, et faire le jeu des partisans de Bachar el-Assad.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • En Colombie aussi, les parents se mobilisent contre l’intrusion LGBT dans les écoles

    lgbt-colombie-MPI

    Il n’y a pas qu’en France, loin s’en faut, que l’intrusion de la propagande LGBT dans les écoles suscite controverses et mobilisations.

    En Colombie, ce sont des milliers de parents qui adressent une pétition au ministre de l’Education en lui demandant de quel droit il pense pouvoir endoctriner les enfants.

    Quantité de parents s’inquiètent que le Ministère de l’éducation du district de Bogota fasse entrer des représentants d’associations LGBT dans les écoles et enseigne l’idéologie homosexuelle dans les salles de classe.

    Ici aussi, il est question d’éducation sexuelle, de chasse aux stéréotypes et d’idéologie de genre.

    Pour beaucoup de parents colombiens, c’est une atteinte à la liberté d’éducation et aux droits parentaux.

    Un nouvel ordre mondial sexuel tente de s’imposer partout. Il est essentiel d’en prendre conscience et de ne plus conserver aucune confiance dans les médias du système, complices de ce plan machiavélique.

    http://medias-presse.info/en-colombie-aussi-les-parents-se-mobilisent-contre-lintrusion-lgbt-dans-les-ecoles/6564

  • La Manif Pour Tous demande le retrait des ABCD de l’Egalité

    Communiqué de LMPT :

    "La Manif Pour Tous prend acte de l’annonce du Ministère de l’Education nationale de reporter la publication et la mise en œuvre de nouveaux programmes scolaires. Les programmes de maternelle seront publiés l'été prochain pour une mise en place à la rentrée 2015, et non 2014 comme prévu initialement. Ceux pour l'école élémentaire et le collège seront publiés à l'hiver 2015 pour une application à la rentrée 2016, et non 2015.  « Le débat actuel sur l’école, sur ce qui doit être enseigné, comme sur la place des parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants : tout cela n’est pas étranger à ce report » indique Ludovine de La Rochère.

    La cofondatrice et Présidente de La Manif Pour Tous s’étonne que le Conseil supérieur des programmes ne prévoit pas d’auditionner les parents dans le réajustement de ces programmes. Elle appelle à maintenir une forte vigilance dans les mois à venir. 

    « Le seul moyen de retisser le lien de confiance entre les familles et l’école, c’est d’associer les parents et d’éviter toute intrusion idéologique dans l’enseignement. La crise scolaire, grave et profonde, nous appelle à recentrer urgemment l’école sur sa mission fondamentale : la transmission des savoirs. C’est déjà ce que disait Jules Ferry dans sa "Lettre aux Instituteurs". Il y a une grande attente des familles » souligne Ludovine de La Rochère.

    « Nous demandons le retrait de l’ABCD de l’égalité, qui ouvre clairement la porte à l’idéologie du genre. Et une enquête devra être ouverte pour savoir comment un tel projet a pu être élaboré : l’absence totale de concertation entre les différents acteurs de l’éducation en amont, l’absence totale de transparence auprès des parents depuis la rentrée scolaire, les contradictions évidentes du gouvernement au sujet de l’ABCD et du genre comme les nombreux « incidents » dont témoignent des parents d’élèves, suscitent à juste titre une interrogation majeure. Même le mode de financement de l’ABCD de l’égalité n’est pas clair : Vincent Peillon a déclaré que ce serait à budget égal. A quoi correspondent les lignes budgétaires qui ont donc été supprimés ? » ajoute Ludovine de La Rochère.

    Michel Janva

  • Affreuse liberté

    Un article-récit conclusion sur l’Affaire de l’Affreux droitard. Puisque nous sommes désormais nos propres médias, je dis tout, la Garde-à-vue, la perquisition, l’internement, la récupération par Manuel Valls, la complaisante connivence des médias comme le démontre l’article de liberation sur la prétendue agression illustrée avec une photo des hommen comme pour cacher cet affreux noir anti-mariage gay…

    Le couperet est tombé Mardi 18 février autour de 14h15 : nullité de la procédure, l’Affreux est libre comme l’air. Les charges outrancières retenues contre moi comme envolées. Le duel contre la machine administrative marquait une pause… pour combien de temps ? Dieu seul sait.

    Quelle incroyable affaire !

    Un vendredi de mai, juste celui du week-end de Pentecôte, assez énervé pour faire le con, je me disais que la droite aussi avait droit de faire du feu dans ce pays et que ce n’était pas le monopole de la CGT. La charge des CRS, l’enchainement malheureux, la manif et puis l’arrestation musclée. Je me prends un coup de genou dans la gueule parce que je refuse de sortir mes mains de sous mon ventre. Je suis comme une bête de grand air, pour me capturer il faut y mettre du sien !

    Ça la France entière l’a vu, mes adversaires l’ont abondamment commenté sur les plateaux et dans la presse. Mon droit de réponse ? Je l’attends toujours. Ma version des faits ? Elle n’intéresse pas les bourreaux du cirque médiatique.

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  • Confusion entre l’égalité et la déconstruction des genres

    Chronique de Brice Couturier sur France Culture :

    "La philosophe Chantal Delsol posait crûment la question dans une tribune publiée, hier, par Le Figaro : « Les parents sont-ils capables d’éduquer leurs enfants ? » En effet, observe-t-elle, en démocratie, on estime les citoyens assez avertis pour désigner eux-mêmes leurs dirigeants. Mais paradoxalement, il semble que cet Etat, dont ils ont eux-mêmes choisi les responsables, les juge incapables d’éduquer leurs propres enfants. Une certaine tradition républicaine prétend, en effet, les arracher aux préjugés entretenus et transmis dans le milieu familial. Et s’arroger, donc, l’éducation des enfants.

    Revenant sur l’échec de la Révolution de 1789, vous avez estimé, Vincent Peillon, que celui-ci provenait, pour partie, du fait qu’elle n’avait pas su gagner les consciences. Elle aurait dû, écriviez-vous dans la revue Cités, « changer les mœurs et les consciences » Car – je vous dite encore – « l’enjeu n’est pas seulement le pouvoir matériel, mais aussi le pouvoir spirituel.A s’en désintéresser, on en laisse le monopole à l’Eglise, du côté de l’obscurantisme, de la conservation, voire de la réaction. »

    Vous vous revendiquez d’une tradition, assez méconnue, celle du spiritualisme républicain qui, à la fin du XIX° siècle, s’opposait à la fois au fidéisme catholique, d’un côté et au matérialisme positiviste, de l’autre, alors que ces deux courants en guerre, se partageaient globalement les esprits. L’espace entre eux était réduit, mais cela n’empêcha pas l’un de ses représentants les plus éminents, Ferdinand Buisson, d’exercer une profonde influence sur la création de notre école publique, gratuite et laïque.
    Ferdinand Buisson, qui était protestant – il fonda en 1869, l’Union du christianisme libéral - a beaucoup contribué à forger la conception, si particulière, que nous avons, en France, de la laïcité. La laïcité républicaine, ce n’est pas l’imposition obligatoire de l’athéisme, contrairement à ce que pensent nombre de ses adversaires, mais aussi certains de ses partisans déclarés. Elle se veut, au contraire, dans le conception de Ferdinand Buisson ( voir son fameux Dictionnaire de Pédagogie) une forme de neutralité. Neutralité entre les croyances, comme envers les idéologies. Comme le sécularisme.

    Mais en même temps, et c’est toute l’ambiguïté, elle ne renonce pas à proposer un substitut aux croyances religieuses. D’où l’idée de « spiritualité républicaine ». Elle tend également à promouvoir une morale laïque, alternative à la morale chrétienne. A l’époque de Ferdinand Buisson et d’Ernest Lavisse, il s’agissait d’un mélange de sens civique, d’esprit critique et de patriotisme. Les familles étaient jugées insuffisamment capables de transmettre cet esprit, dont la République avait besoin pour se défendre contre les forces politiques qui contestaient sa légitimité, et pour préparer la revanche contre l’Allemagne.

    Or il semble à certains parents qu’aujourd’hui, à nouveau, l’école ait décidé de substituer à eux. Non plus pour en faire de futurs soldats de la République, mais pour hâter la réalisation de l’égalité entre les sexes et la lutte contre les discriminations. Au passage, on semble avoir confondu dans certains bureaux, l’égalité entre les hommes et les femmes, qui devrait faire l’objet d’un relatif consensus, et la déconstruction des genres, qui n’a rien à voir. La première vise l’égalité d’accès effective des garçons et des filles aux emplois et aux salaires. La seconde prétend s’attaquer aux identités de genre et à ce qu’elle appelle « la norme hétérosexuelle ».

    Certaines familles s’en inquiètent. Elles ont le sentiment que l’Etat cherche à les déposséder de leur rôle afin de bloquer la transmission de leurs traditions. C’est d’autant plus mal ressenti que l’appartenance à la communauté nationale est plus récente et que la culture d’origine se sent objet de méfiance dans le pays d’accueil. C’est l’une des raisons, selon Olivier Roy, de l’éloignement de la gauche, de certains milieux musulmans, que l’islamologue décrit comme « plutôt conservateurs sur le plan sociétal, attachés aux valeurs, à la famille et libéraux sur le plan économique ».

    Pour reprendre la distinction fort utile posée autrefois par Régis Debray entre démocrates et républicains, il me semble que les démocrates, spontanément sécularistes, acceptent bien volontiers que les familles transmettent à leurs enfants les valeurs qu’elles souhaitent, misant sur le fait qu’à l’âge adulte, chacun décidera ce qu’il convient de conserver de cet héritage. Les républicains, au contraire, entendent unifier la société autour de valeurs communes, qui sont celles de la laïcité. Jusqu’où l’école peut-elle aller lorsqu’elle va à l’encontre des valeurs propres à chaque famille ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Derrière l'idéologie du gender, le lobby LGBTQ

    Chef d'entreprise, franco-iranienne, Shéhérazade Semsar a fait ses études supérieures aux États-Unis. Depuis juillet 2013, elle siège au conseil d'administration de l'université de Georgetown (Washington D.C.). Elle déclare au Figaro :

    "Les études sur le genre se sont créées une place dans l’enseignement primaire et secondaire aux États-Unis. Elles ne sont pas enseignées en tant que telles, mais elles ont, peu à peu, pris de l’importance dans la vie scolaire. Un exemple parmi d’autres : dans une école en Californie, cette inscription figure sur l’une des portes : « If you identify yourself as a boy, this is your toilet » (« Si tu te considères comme un garçon, ce sont tes toilettes »). Autre illustration, toujours en Californie, dans une classe de 5e, le cours d’éducation sexuelle est divisé en trois tiers : comment cela se passe entre deux hommes, deux femmes, un homme et une femme… D’ailleurs, dans la vie courante, sur les formulaires administratifs, on ne demande plus le sexe d’une personne mais son genre.

    Qu’en est-il à l’université ?

    La totalité des universités est obligée d’accueillir un LGBTQ Center (un centre lesbien, gay, bisexuel, transsexuel, queer), de la plus connue, Harvard, à une petite faculté du fond de l’Ohio. Une université qui s’y refuserait verrait une partie de ses subventions fédérales coupées. C’est à la fin des années 1980 que des centres lesbiens-gays ont commencé à être institués. Puis, au cours de la décennie suivante, plusieurs procès ont été gagnés en ce sens. Quant au « Q » - pour « queer » - qu’on peut traduire par « ceux qui ne savent pas » ou aussi par «les tordus » - il a été ajouté dans les années 2000. Le « queer » s’oppose aux normes qu’il considère imposées par la majorité hétérosexuelle, il s’appuie sur l’exception pour définir les règles sociales.

    [...] Récemment Harvard a même dû accepter que la catégorie « sado-maso » soit aussi représentée sur son campus sous la dénomination « kinky » (pervers). Désormais, certains militent pour ajouter encore un « I » pour « intersexué » et un « A » pour « asexuel ». C’est sans fin… Mais on commence à réaliser l’absurdité de ces revendications qui ne relèvent que de la pratique de la sexualité. Un mouvement, notamment universitaire, qui a pourtant soutenu les « gender studies », trouve que les choses vont trop loin et qu’on est en train de tomber dans un « nationalisme gay ». Des associations de défense des droits des homosexuels ont même créé le « no homonationalism ».

    [...] Sous couvert de faire avancer l’égalité entre les sexes, on a diffusé ce concept du genre. Jusqu’à quel niveau faudra-t-il aller dans l’exception ? Quand il faut gérer dix mille étudiants, avec tous les problèmes que cela suppose, est-il raisonnable de passer autant de temps sur les pratiques sexuelles de 0,1% de la population ? [...] On est passé d’une problématique « un homme peut aimer un homme » à l’idée que tout le monde peut être homme ou femme et qu’il n’y a pas de sexe biologique. Cette confusion me semble très perturbante. Elle participe de l’idée, répandue parmi, disons, la génération 2.0, d’une surpuissance de l’Homme sur la nature. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/derri%C3%A8re-lid%C3%A9ologie-du-gender-le-lobby-lgbtq.html

  • Ces temps-ci, on sent le pouvoir remplaciste nerveux…

    Entretien avec Renaud Camus

    Selon un baromètre TNS-SOFRES publié il y a quelques jours, 34 % des Français approuvent les idées du FN. Le temps de la diabolisation est terminé ?

    Non. Dans l’électorat populaire, peut-être. Ailleurs, on rencontre encore beaucoup de gens qui, sur l’essentiel, pensent exactement comme le FN nouvelle manière, mais en parlent comme si c’était la Milice ou la LVF, ce qui bien sûr est absurde. On a l’impression qu’ils s’accrochent à cette dernière prise au-dessus de l’abîme, l’horreur emphatique du FN, avant de s’abandonner tout à fait à la sincérité de leurs opinions.

    Bien entendu, il entre beaucoup d’hystérie dans ce rejet devenu mécanique, un peu surjoué, monté en épingle comme une ultime précaution contre soi-même, et que presque plus rien ne justifie. La diabolisation n’a plus de raison d’être, à mon avis, surtout face à l’urgence de la situation, le changement de peuple et de civilisation.

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  • La France, ce nouveau despotisme… ou la démocratie totalitaire

    La liberté et la démocratie ne sont pas des abstractions. Ce sont des réalités vécues au quotidien.
    Les Suisses ont une égale liberté de choisir ce que la Suisse doit faire, lorsqu’ils participent aux référendums régulièrement organisés. Le 9 février, ils ont eu à se prononcer sur l’immigration. Les Français n’osent même pas en rêver. La France ressemble de plus en plus au « nouveau despotisme » décrit dans De la démocratie en Amérique : « Une foule innombrables d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs… Au-dessus… un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance. (*) »
    La confusion généralisée entre les sexes, les cultures, le citoyen et l’étranger efface les identités tandis que la dépense publique asphyxie le corps social et que les libertés fondamentales de penser, de s’exprimer, de circuler, d’enseigner sont écornées jour après jour.
    La vraie démocratie repose sur la liberté de personnes capables de faire des choix rationnels à chaque niveau de subsidiarité, de la commune à l’État en sachant s’abstraire de toute préoccupation individualiste ou communautaire pour ne retenir que l’intérêt général ou, mieux, le bien commun. Ces personnes ne peuvent être des individus égoïstes, ni des « ego » sartriens, détachés de tout et capables du pire. Inscrits dans une famille, dans une nation, ils doivent pouvoir adhérer à la formule de Montesquieu : « Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime.(**) »
    Seules des nations formées de ces citoyens responsables sont également libres de conduire leur destin, si elles demeurent souveraines, et non soumises à des oligarchies technocratiques.
    Aux deux niveaux, de l’individu comme de l’État, l’identité fonde la liberté, parce qu’elle dessine les limites : celle de la personne qui s’accepte
    et s’affirme pour ce qu’elle est, celle de l’État à l’intérieur de ses frontières. La liberté de l’homme ne peut être sans limite, fondée sur la transgression des traditions ou de la nature. La liberté d’une nation, de même, a besoin de frontières qui garantissent son autonomie comme celle de ses voisins. Jean-Louis de Lolme disait que le Parlement britannique pouvait tout faire, sauf changer une femme en homme. La folie actuelle envisage que des lois puissent autoriser de satisfaire le fantasme du changement de sexe. Mais on ne sait plus très bien quel Parlement le décidera, ni qui il représentera, ni à quel groupe de pression il sera soumis.
    La démesure, l’hybris des Grecs, détruit la liberté par les deux bouts : en bas, l’individu déresponsabilisé, ivre de droits et ignorant de ses devoirs, en haut, la tyrannie
    exercée par une caste agrippée au pouvoir et à ses privilèges, démagogue et dénuée de courage. La perte de l’identité, celle de la personne, celle de la nation, dissout le lien entre un citoyen structuré et une démocratie nationale forte : à la place de la première règne l’individu qui « s’éclate » en émotions, en pulsions justificatives, en besoins immédiats ; la disparition du sentiment d’appartenance à la seconde fait s’évaporer le patriotisme dans d’absurdes engagements dans des idéologies du lointain.
    La liberté et la démocratie ne sont pas des abstractions. Ce sont des réalités vécues au quotidien, et qui ne peuvent l’être que par des acteurs en chair et en os, qui affirment ce qu’ils sont, comme ils reconnaissent l’identité des autres, ce qui est le plus sûr moyen de la réciprocité et de l’échange.
     Christian Vanneste, 13/02/2014
    Notes :
    (*) Alexis de Tocqueville, Démocratie comme despotisme, extrait de De la Démocratie en Amérique, vol II (Quatrième Partie : Chapitre VI) (1840)
    (**) Montesquieu, Pensées diverses, Portrait de Montesquieu par lui-même.)
    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.polemia.com/la-france-ce-nouveau-despotisme-ou-la-democratie-totalitaire/

  • Femen : le procès des extrémistes encore reporté

    Le procès des 9 Femen, poursuivies pour dégradations lors d'une action violente à Notre-Dame de Paris le 12 février 2013, a été renvoyé au 9 juillet prochain. Le tribunal correctionnel de Paris a décidé de reporter l'examen du dossier notamment car l'un des vigiles, actuellement à l'étranger, n'a pu être convoqué. Par ailleurs, l'avocat de Femen avait demandé le renvoi du procès. 

    De là à dire que Christiane Taubira les protège...

    Michel Janva