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anti-national - Page 829

  • La machine propagandiste américaine “Freedom House”

    L’organisation “Freedom House” est-elle véritablement une organisation indépendante, consacrant ses efforts à la promotion d’une vraie démocratie et d’une liberté authentique ? Plus que jamais, le doute est permis !

    Récemment, l’ONG américaine Freedom House a célébré son 70èmeanniversaire. Dans le monde, on connait surtout cette “Maison de la Liberté” pour son rapport annuel sur les progrès de la démocratie et de la liberté de la presse dans le monde. Dans l’univers médiatique occidental, cette Freedom House est très souvent citée, sous prétexte qu’elle serait indépendante. Ce qui, en revanche, est nettement moins connu, ou est plutôt sciemment tu, c’est que la Freedom House reçoit environ 80% de son budget, de manière directe ou indirecte, d’instances américaines officielles. Les quelque 11 milliards de dollars, dont a bénéficié cette fondation au cours de l’année 2011, proviennent en grosse partie du ministère américain des Affaires étrangères, de l’autorité US s’occupant d’aide au développement (l’USAID) ou de la NED (National Endowment for Democracy) qui n’est autre que le “bras civil” des services secrets, en d’autres mots de la CIA.

    Il nous paraît nécessaire de jeter un regard rétrospectif sur l’histoire de cette fondation et sur le contexte de sa création. Rapidement, on s’aperçoit qu’il n’est nullement question d’indépendance par rapport à l’État américain. Ce fut surtout l’épouse du Président américain de l’époque, Eleanor Roosevelt, qui présida à sa naissance pendant l’automne 1941. En coulisses, c’était évidemment son mari qui tirait toutes les ficelles. L’objectif de la fondation, au moment de sa création, n’était pas tant la diffusion planétaire de la “démocratie libérale” selon le modèle américain, mais la création, par propagande systématique, de toutes les conditions nécessaires pour faire participer directement  les États-Unis à la seconde guerre mondiale. La Freedom House ne dissimule nullement cette intention de départ et, sur son site de l’internet, son émergence est justifiée par la nécessité “après la fusion entre 2 groupes fondés avec le soutien tacite du Président Roosevelt, d’obtenir l’assentiment public à une participation des États-Unis à la guerre, à une époque où les préjugés isolationnistes donnaient le ton”. La propagande belliciste a donc été une caractéristique constante de laFreedom House, jusqu’à date très récente. On a ainsi pu constater qu’en mars 2003 la Freedom House a soutenu, avec toutes la virulence voulue, la guerre américaine contre l’Irak, contraire au droit des gens. Une déclaration l’atteste : « Du plus profond de notre cœur, nous espérons que ces efforts de guerre, où les forces américaines seront impliquées, se dérouleront au mieux et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera en coûtant le minimum en vies humaines ».

    La qualité des membres du conseil de supervision de la Freedom House nous permet aussi de  dégager une image significative de la nature intrinsèque de l’ONG : d’après elle, ce conseil comprendrait « des dirigeants d’entreprises et de syndicats, d’anciens fonctionnaires gouvernementaux, des universitaires, des écrivains et des journalistes ». Cependant, parmi les anciens membres de ce conseil de supervision, on trouve une proportion, supérieure à la moyenne, de faucons néo-conservateurs comme Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz ou Jeanne Kirkpatrick. Ces 3 personnalités, tout comme un des nouveaux membres de ce conseil de supervision, Kenneth Adelman, étaient tous des partisans virulents de l’attaque contre l’Irak.

    Après la victoire des alliés occidentaux en 1945 et au début de la Guerre Froide, la Freedom House s’est muée en un instrument de la politique américaine d’endiguement de l’Union Soviétique. Le premier objectif était surtout de lier durablement les petites puissances d’Europe occidentale à Washington. « C’est pour cette raison que la Freedom House a soutenu très activement l’alliance atlantique de notre après-guerre ainsi que des stratégies et des institutions comme le Plan Marshall ou l’OTAN ». Après que les États-Unis aient pu aligner comme ils le voulaient leurs “partenaires” d’Europe occidentale, les efforts de la Freedom House se sont focalisés sur la lutte contre les États marxisants du Tiers Monde ; après la fin de la Guerre Froide et l’effondrement de l’Union Soviétique, la Freedom House est revenue en Europe, pour en faire son théâtre d’intervention principal. Il s’agissait surtout, dans un premier temps, de lier aux structures euro-atlantiques les anciens États communistes d’Europe centrale et orientale. Ou pour s’exprimer d’une autre manière : les anciens satellites de l’Union Soviétique devaient faire de Washington leur nouveau centre de gravitation.

    Pour faire d’une pierre 2 coups, la première antenne extérieure de la Freedom House est installée en 1993 en Ukraine, sous prétexte de « travailler à l’organisation d’élections libres et justes et de renforcer la société civile ». D’autres antennes sont installées ailleurs en Europe dans les années suivantes, notamment en Serbie et en Hongrie. Mais c’est l’Ukraine qui recevra la priorité dans les efforts de la Freedom House. Pourquoi ? Parce que l’État territorialement le plus vaste d’Europe est, d’une part, le pays par où transite le gaz naturel russe : il revêt dès lors une importance stratégique cruciale ; d’autre part, la maîtrise de l’Ukraine, si elle devenait fait avéré, constituerait une avancée capitale dans le projet américain d’affaiblir définitivement la Russie. Par conséquence, la Freedom House, pour réaliser ces objectifs, a soutenu la “révolution orange” à Kiev en 2004/2005, partiellement avec le soutien de la Fondation Open Society du spéculateur en bourse Georges Sörös. Dans ce contexte, Ron Paul, membre du Congrès à Washington, critiquait la politique suivie en décembre 2004, en soulignant que l’argent américain “servait surtout à soutenir un seul candidat, au détriment des autres”. Ron Paul désignait ainsi le vainqueur des élections de l’époque, Victor Youchtchenko, fidèle vassal de Washington qui entendait faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN. Ron Paul a encore été plus précis quand il a dénoncé l’immixtion patente des États-Unis dans le processus électoral ukrainien : « Nous savons que le gouvernement américain, via l’USAID, a octroyé des millions de dollars provenant de l’organisation PAUCI (Poland-America-Ukraine Cooperation Initiative), laquelle est administrée par la Freedom House. Suite à cela, l’organisation PAUCI a réparti les subsides gouvernementaux américains parmi d’innombrables ONG ukrainiennes ».

    La Freeedom House n’a pas caché sa satisfaction pendant la présidence de Youchtchenko à Kiev mais a changé radicalement d’attitude lorsque son rival de longue date, Victor Yanoukovitch, a été élu chef de l’État au début de l’année 2010. Yanoukovitch a opéré un nouveau rapprochement russo-ukrainien en commençant par renouveler le bail pour les ports de Crimée où mouille la flotte russe de la Mer Noire. Le bail, accordé aux navires de guerre russes, est prolongé jusqu’en 2041. Comme Yanoukovitch ne veut pas entendre parler d’une inféodation de son pays aux structures euro-atlantistes, la Freedom House a fait descendre la cote de l’Ukraine : de “pays libre”, elle est devenue “pays partiellement libre”. De plus, la Freedom House déclare que règnent en Ukraine “des abus de pouvoir” comme on n’en avait plus vu depuis 2004.

    Dans le collimateur des “diffuseurs de démocratie” établis à Washington se trouve aussi désormais la Hongrie. La raison de placer la nation hongroise dans le collimateur de Washington réside principalement dans la politique du Premier Ministre Viktor Orbàn, qui entend ne défendre que les seuls intérêts de la Hongrie. De plus, le parti Fidesz au pouvoir dispose de suffisamment de sièges, pour la première fois dans la Hongrie post-communiste, pour permettre à Orbàn de nationaliser les caisses privées de pension et de faire renaître la tradition de la “Couronne sacrée”, fondement du “cadre constitutionnel pré-moderne” de la Hongrie.

    La Hongrie appartient à cette catégorie de “pays en transition”, comme par ailleurs l’Ukraine et d’autres pays de l’ancienne zone communiste, où il s’agit de faire triompher l’influence américaine et de l’ancrer définitivement. L’obstacle majeur à ce projet est évidemment la Russie, car, premièrement, ce grand pays est dirigé de manière autoritaire par Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev, ce qui gène le travail de la Freeedom House et d’autres fondations américaines influentes ; deuxièmement,   la Russie exerce une influence sur ses voisins immédiats, ce qui est jugé “nuisible” à Washington. Raison pour laquelle une collaboratrice en vue de la Freedom House, Jennifer Windsor, déclare, très sérieusement, que, « de fait, la démocratie a échoué dans bon nombre de pays ayant appartenu à l’Union Soviétique et que cet échec est dû partiellement à l’exemple russe d’un autoritarisme en phase ascendante ». Voilà pourquoi cette dame réclame : « Les États-Unis et l’Europe doivent forcer la Russie à jouer un rôle constructif dans le soutien aux modes de comportement politiques démocratiques, tant à l’intérieur de la Fédération russe elle-même qu’à l’étranger ». 

    La pression qui s’exerce aujourd’hui sur Moscou ne se justifie pas, en fin de compte, par un souci de démocratie ou de droits de l’homme, qui tenaillerait les personnalités politiques et économiques américaines et euro-atlantistes, mais bien plutôt par des intérêts économiques et commerciaux sonnants et trébuchants. La Russie, en effet, comme chacun le sait, est immensément riche en matières premières, tout comme l’Iran (celui du Shah hier comme celui d’Ahmadinedjad aujourd’hui) est riche en pétrole et en gaz naturel ou comme la Chine qui ne cesse de croître sur le plan économique. Ces 3 pays sont de nos jours les cibles privilégiées du soft power américain en action. Outre leurs matières premières ou leurs atouts industriels, ils ont un point commun : ils refusent de suivre les injonctions des cercles politiques américains et de Wall Street et n’adoptent pas la marche qu’on tente de leur dicter en politique comme en économie.

    ► Bernhard Tomaschitz, zur Zeit n°45/2011. 

    http://www.archiveseroe.eu/recent/35

  • Un médicament pour lutter contre « les mauvaises pensées »

    C’est reparti pour un tour ! Après les attentats de janvier (12 morts) ce fut un marée médiatique en faveur de l’islam, pour plus de 120 victimes, ce sera un déluge… Afin de lutter contre nos capacités à raisonner, le gouvernement met à votre disposition le médicament suivant :

    Pas d'amalgame !

    http://www.contre-info.com/

  • EDITION SPECIALE SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015 : "LA FRANCE EN GUERRE"

  • Démographie française et inconséquence républicaine.

    La démographie est une science éminemment politique, et cela est encore démontré par le cas français, aujourd’hui évoqué par Le Parisien-Aujourd’hui, sous le titre peu rassurant « La France en panne de naissances » : « Jamais depuis 1999 on n’avait fait aussi peu de bébés les neuf premiers mois d’une année. Près de 16 000 manquent à l’appel », soit une baisse de presque 3 % par rapport à l’an dernier (environ 2,75 %), ce qui est considérable, même s’il faut être prudent sur la suite, l’année n’étant pas terminée. Mais il y a peu de chances (sauf miracle) que la tendance actuelle s’inverse, malheureusement.
    L’explication classique est d’évoquer la difficulté des temps présents, la crise et ses conséquences sur l’emploi : alors qu’il y a près de 6 millions de chômeurs, que « près d’un jeune sur quatre se retrouve au chômage, quand même le diplôme commence à ne plus être un sésame pour décrocher un emploi », comme le souligne l’économiste interrogé par le quotidien, « les familles s’interrogent ». Pourtant, la crise ne date pas d’hier, et, jusque là, cela n’avait pas empêché la démographie française de rester l’une des plus dynamiques d’Europe, atteignant, il y a quelques années, un taux de fécondité de plus de 2 enfants par femme en âge de procréer…
    En fait, au-delà des explications économiques ou sociologiques (qui ne sont pas inintéressantes mais qui ne sont pas les plus déterminantes), c’est bien l’explication politique qui est, en ce domaine, la plus crédible et la plus importante. Le Parisien-Aujourd’hui évoque « les errances des politiques familiales conduites depuis 2011 » : or, « ce qui semble compter (…), c’est davantage la stabilité de la politique familiale que sa générosité. En France, depuis la guerre, cette politique a été sanctuarisée par tous les gouvernements de droite et de gauche. Jusqu’à récemment. » En fait, depuis quelques années, la République, soucieuse de faire des économies « faciles », n’a pas hésité à remettre en cause cette stabilité jusque là « heureuse », même s’il était encore possible d’améliorer la politique de protection familiale, en particulier en renforçant les capacités d’accueil des nourrissons et des enfants en bas âge, mais aussi en instituant (ce que les gouvernements successifs n’ont pas osé, pour des raisons parfois plus idéologiques que logiques…) le « salaire maternel », que je préfère appeler, au regard des nouvelles réalités sociologiques françaises, le « salaire familial ».
    Dans cette remise en cause de la politique familiale traditionnelle, droite et gauche sont également coupables, et M. Fillon tout autant que MM. Ayrault et Valls : quand le premier ministre de Nicolas Sarkozy, en faisant sa réforme des retraites en 2010, supprimait cette possibilité pour les fonctionnaires mères de trois enfants de partir à tout âge après quinze ans de bons et loyaux services, il cédait aux injonctions de l’Union européenne qui y voyait une discrimination envers les pères, la Commission de Bruxelles oubliant dans sa folie égalitaire que, jusqu’à preuve du contraire, ce sont bien les femmes, et elles seules, qui peuvent enfanter et y sacrifient, au-delà même de l’accouchement et pour les jeunes années de leur progéniture, de nombreuses années et de précieuses (et heureuses tout autant que bienveillantes…) énergies. J’avais, à l’époque, signalé à mes collègues et à mes élèves, que cette mesure apparemment anodine, ouvrait la porte à une déconstruction de la politique familiale et à des conséquences négatives sur la démographie de notre pays car elle envoyait un mauvais signal aux femmes (mais aussi à toute la société) qui n’avaient plus cette reconnaissance de leur statut particulier quand elles étaient mères de famille dite nombreuse. 
    La gauche, en remettant en cause l’universalité de la solidarité publique par la baisse des allocations familiales versées aux familles dites aisées (mesure entrée en vigueur cette année), mais aussi et surtout par la réforme du congé parental qui, en définitive, a fait des économies sur le dos des familles (environ 860 millions d’euros, dit-on, pour l’ensemble des mesures) et particulièrement des mères elles-mêmes, obligées de « donner » une part de leur temps de congé à leur conjoint pour des motifs qui se veulent, là encore, d’égalité…
    En tout cas, les (mauvais) résultats sont là et certains s’inquiètent de la fin d’un « miracle démographique français » qui risque d’avoir des conséquences sur le système même des retraites par répartition : moins d’enfants à naître c’est des retraites plus difficiles à financer, en définitive… Là encore, la France risque de payer d’un prix lourd l’inconséquence d’une République qui navigue à vue et ne sait ni prévoir ni préparer « l’avenir que tout esprit bien né souhaite à sa patrie », selon la fameuse formule du maître de Martigues…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

     

  • C’est dit : moins de bébés = plus d’immigrés

    La vie, ça n’est pas compliqué. C’est même simple comme une équation. La preuve par l’information du jour et les commentaires qui l’accompagnent.
    On a tort de se prendre le chou : la vie, ça n’est pas compliqué. C’est même simple comme une équation. La preuve par l’information du jour et les commentaires qui l’accompagnent.
    Donc, les Françaises, cette année, ont fait moins de bébés : la natalité a baissé de 2,75 % sur les neuf premiers mois de l’année, ce qui constitue, paraît-il, le chiffre le plus bas depuis 1999. Là, je glisse une petite parenthèse : si les chiffres étaient bas en 1999, c’est parce que les Français ont majoritairement sauté en marche, réservant leurs gamètes pour le passage à l’an 2000… À corréler sans doute avec le boom sur la vente de préservatifs, mais c’est une donnée qui n’intéresse pas nos statisticiens.

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  • Totem et tabou

    Manuel Valls répondait hier à l’invitation des étudiants de Sciences Po Paris pour débattre sur le thème de «la réforme». Le Premier ministre n’a pas occulté des discussions une vieille promesse de la gauche, celle du droit de vote des immigrés, déjà contenue dans la programme de François Mitterrand et qui figurait aussi en bonne place dans celui de François Hollande. Le Monde a rapporté le sentiment de M. Valls sur cette question: «cette réforme ne peut pas se faire faute d’une majorité qualifiée, mais elle n’est plus une priorité car le vrai sujet est de renouer avec la naturalisation, ajoutant qu’il est convaincu qu’elle ne sera pas proposée à la prochaine présidentielle. Il ne faut pas courir derrière des totems… ». M Valls qui connait la charge hautement symbolique de ce totem qu’est le droit de vote des immigrés (et son rejet par nos compatriotes), est en effet un adepte affiché de la naturalisation. Un moyen pratique pour escamoter la réalité de la poursuite de l’immigration de peuplement en fabriquant des Français de papier. Avec certainement aussi l’espoir que ses nouveaux citoyens manifestent dans les urnes leur reconnaissance à la gauche…Le Premier ministre s’était d’ores et déjà officiellement réjoui, en début d’année dernière, de la hausse de 14% (de juin 2012 à juillet 2013) du nombre des naturalisations…
    Dans ce contexte d’immigration massive, la France, qui s’honore du taux de fécondité le plus important de l’UE, a enregistré un tassement très sensible des naissances. Lors des neuf premiers mois de l’année 2015, au 30 septembre, ce sont 16000 bébés qui manquent à l’appel en France métropolitaine, soit une baisse de 2,75%, par rapport à la même période en 2014. Une chute qui ramènerait le niveau des naissances à celui de 1999. « Dans un pays où le taux de fécondité triomphant est souvent le dernier indicateur du bonheur de vivre en France, la perspective de passer en dessous du symbolique deux enfants par femme ne manquera pas de faire frémir » est-il écrit dans Le parisien.
    Dans les faits, nous savons bien, mais nous touchons là aussi à un tabou, que cette relative bonne santé de la démographie française, qui permet cependant tout juste d’assurer le renouvellement des générations, est artificiellement portée par le taux de fécondité des femmes originaires du continent africain. Depuis le décret du 29 avril 1976 autorisant le regroupement familial, jamais remis en cause par l’alternance droite-gauche au pouvoir, c’est bien à une entreprise d’effacement du peuple premier français, plus ou moins délibéré, à laquelle nous assistons.
    Outre l’absence d’une politique d’accueil de la vie, de mesures alternatives à l’avortement (200 000 IVG pratiquées tous les ans) il n’y a pas en France, depuis les années 60, malgré ce qui est affirmé ici ou là, une volonté nataliste visant à encourager une démographie autochtone. Les familles sont au contraire attaquées, tapées au portefeuille comme on le voit notamment avec la réduction des allocations familiales pour les couples qui travaillent, l’abaissement du quotient familial…
    Face à une Europe vieillissante, désarmée par les dogmes mondialistes, dont les peuples sont sciemment dévirilisés, privés des repères, des valeurs qui ont fait la force et la gloire de notre civilisation, invités à communier dans la culpabilité et la haine de soi, la croissance vertigineuse des populations, notamment musulmanes, sur le continent africain, et dans de très nombreux pays asiatiques, est un défi démographique, géopolitique majeur.
    Le site Algérie Focus notait ainsi le 2 novembre que «la plus grande menace qui risque de mettre en péril l’avenir de l’Algérie» n’est pas « la succession difficile d’Abdelaziz Bouteflika» mais «plutôt la bombe démographique », « explique Roland Lombardi, consultant indépendant, analyste et chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-Marseille Université (IREMAM).
    « Celle-ci pourrait avoir des conséquences dramatiques, prévient-il. En 2014, il y a eu 1 million de naissance. En 2025, la population algérienne dépassera les 50 millions d’habitants et 70 % d’entre eux seront en âge de travailler. Qu’en sera-t-il alors de la rente pétrolière et de l’économie algérienne sans des réformes de fond si nécessaires ?, s’interroge le chercheur français qui prévient d’ores et déjà les autorités algériennes : «La demande (et la colère ?) sociale risque alors d’exploser».
    «Et une Algérie déstabilisée serait catastrophique pour la région mais aussi pour la France. Comme dans les années 1990, il y aura inévitablement des répercussions sur notre territoire et surtout, nous risquons d’être alors confrontés au même scénario que nous connaissons actuellement avec les milliers de migrants qui traversent chaque jour la Méditerranée…mais puissance dix !».
    La question est cruciale : les Français, nos voisins européens sauront-ils confier demain la barre de leur pays à des dirigeants patriotes courageux, lucides, aux mains fermes, animés par la hauteur de vue nécessaire, conditions indispensables pour échapper aux périls qui menacent de submersion notre vieille Europe ?
    Bruno Gollnisch l’a dit et répété, les cénacles bruxellois, les officines mondialistes, mais aussi une classe politicienne française devenue incapable de ressentir un lien charnel avec notre pays et notre peuple, tablent sur la poursuite de l’immigration de peuplement. Ils entendent ainsi enrayer le déclin démographique et atténuer les effets sociaux et économiques du vieillissement de la population européenne. C’est là une politique suicidaire et de courte vue, puisque ce type remède achèvera le malade…à moins que cela ne soit le but poursuivi.
    Nous citions dernièrement Jean-Yves Le Gallou sur les vraies raisons de la diabolisation de l’opposition nationale. A la lumière de ce que nous venons d’exposer, et dans la perspectives des joutes électorales présentes et à venir, il n’est pas inutile de rappeler ses propos: «contrairement à ce que pense l’immense majorité des commentateurs, la diabolisation est moins la conséquence d’erreurs, d’imprudences ou de maladresses que la volonté systématique du Système. »
    «Quiconque veut lutter contre l’immigration est qualifié d’extrême droite et diabolisé partout en Europe. D’ailleurs le premier homme politique qui ait subi ce traitement médiatique et politique n’est pas Jean-Marie Le Pen. C’est un Anglais, Enoch Powell, ancien d’Oxford, helléniste, qui n’a jamais commis le moindre dérapage, mais qui a dénoncé dès 1968, dans un discours à Birmingham, les dangers de l’immigration. De sa part, ce n’était pas une erreur, encore moins une faute. C’était un acte de courage qui lui a coûté sa réputation et sa carrière politique. La question de l’immigration est bien le nœud de la diabolisation ». Et la réponse à celle-ci la condition de notre avenir.
    http://gollnisch.com/2015/11/04/totem-et-tabou/

  • Toute sa vie, Christiane Taubira a détesté la nation, l'Etat et l'autorité

    Henri Guaino à propos de Christiane Taubira :

    "Elle a le droit d'avoir son idéologie, mais pour venir me donner des leçons après sur les institutions de la République et sur le sens de l'Etat, c'est un peu fort (...)

    Toute sa vie, elle a détesté la nation, détesté l'Etat, détesté l'autorité. Regardez sa vie de militante, elle ne s'en est jamais cachée. Elle a un passé, elle a une idéologie. Elle a d'ailleurs milité pour l'indépendance de la Guyane, pardonnez-moi, ce n'était pas un amour immodéré pour la France"

    Au moins, c'est dit!

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Que de mensonges sur les destinataires des armements us en Syrie !

    Entre les mains de qui donc ont atterri la cinquantaine de tonnes d’armes et de munitions américaines larguées par avion, et les centaines d’antichar TOW dépêchés par d’autres voies. 

    Une question légitime sachant que la plupart des milices en Syrie combattent soit avec Daesh, soit avec le front al-Nosra, toutes deux émanation de la nébuleuse wahhabite takfiriste Al-Qaïda.

    Une question dont la réponse peut paraitre difficile car les protagonistes concernés, les envoyeurs, lui donnent des réponses contradictoires, voire mensongères.

    FSD ou Coalaition arabe

    Curieusement, depuis la nouvelle du largage, de nouvelles milices ont vu le jour. Celle qui revient le plus souvent est la coalition des Forces de la Syrie démocratique (FSD).

    La chaine satellitaire pro saoudienne al-Arabiyyat a fait état qu’elle était la destinataire des armements américains largués dimanche dernier.

    Justement, ce jour-là, les dirigeants militaires de cette pseudo-coalition se sont manifestés. 

    Elle serait formée de quelque 13 factions, kurdes, syriaques et arabes.

    Une source informée a assuré pour al-Akhbar que ce sont les unités kurdes qui en constituent la colonne vertébrale, et qu’elles ont décidé de faire participer dans ses rangs des groupuscules arabes pour lui donner un caractère syrien et alléger les pressions que les Turcs pourraient exercer sur les USA.

    Déclaration qui va dans le même sens que les propos du porte-parole du Pentagone Peter Cook qui a supposé qu'une partie des munitions larguées dans la province syrienne d'Hassaké aurait pu tomber entre les mains des Kurdes combattant Daesh.

    Un peu de tout

    Dans les noms de ces milices publiés par le journal libanais al-Akhbar, elle comporte un peu de tout : la milice kurde Unités de protection du peuple (kurde), celle du Conseil militaire syriaque et de la Brigade des Seljukides. Elles semblent être destinées à représenter les minorités syriennes. Et il y a aussi celle baptisée Unités de la protection de la femme, censée représenter les femmes syriennes (faut-il supposer).

    Sont également cités Chams al-Chamal (soleil du nord), Souwwar Raqqa (les révolutionnaires de Raqqa), Brigade de la libération, Bataillon-99. Des milices inconnues ou sans assise et qui devraient a fortiori servir à remplir la liste.

    Quatre autres milices ont également été signalées séparément ce dimanche-là : Forces Sanadid, Bourkane al-Fourat (Volcan de l’Euphrate), Rassemblement des brigades al-Jazira, et l’Armée des révolutionnaires (qui comprend le front des Kurdes, le bataillon 99, les Opérations spéciales 455, Ahrar alZawiya, Bataillon Sultan Selim, Brigade des martyr d’Atareb, ).

    Coalition arabe à composante kurde

    Or dans sa réunion de jeudi, FSD est sortie avec une autre version de la distribution de ses milices, rendant compte de la présence d’une formation qui s’appelle la Coalition arabe syrienne. Il s’avère que celle-ci rassemble les quatres milices précitées et où la composante kurde est importante: dans l’Armée des révolutionnaires, et dans les Brigades d’al-Jazira au moins.

    On ne comprend pas comment se fait il qu’elle soit arabe. 

    Le contenu du communiqué fondateur qui a indiqué comme objectif des FSD de combattre les forces qui sont l’ennemi du peuple syrien et à leur tête Daesh et de remercier la coalition internationale et à sa tête les États-Unis, n’explique pas assez les raisons de ce remaniement des milices. 

    il faut croire que les avertissements kurdes peuvent le faire. En effet, au lendemain du largage des armements us, Ankara a haussé le ton, mettant en garde aussi bien les Américains que les Russes contre toute tentative d’armer les Kurdes.

    C’est au lendemain de ces avertissements que la Coalition arabe syrienne a vu le jour, dans les déclarations des dirigeants américains .

    Mensonges us et mensonges saoudiens

    "Les munitions larguées depuis des avions cargo C-17 ont été reçues par des groupes arabes, dont les chefs ont été soigneusement vérifiés. Ces groupes font partie de la +Coalition arabe syrienne+ qui mène des combats dans le nord-est de la Syrie où se trouve le bastion de l'EI", a annoncé à RIA Novosti un représentant du service de presse du Pentagone sans mentionner les peshmergas (combattants kurdes).

    On se sait qui des reponsables américains faut-il croire.

    Concernant les TOW, on constate la même approche mensongère de la part de l’Arabie saoudite qui les envoie avec le feu vert américain.

    « Les bénéficiaires seront l’Armée de la conquête, l’Armée syrienne libre et le Front Sud, mais pas Al Nosra (= Al-Qaïda) ni l’Etat Islamique (Daesh) », a dit un responsable saoudien pour la BBC sous le couvert de l'anonymat. (Source RT)

    Or la milice du front al-Nosra combat aussi bien dans l’armée de la conquête dont l’appellation arabe est Jaïch al-Fateh que dans le front du sud.

    Alors que l'Armée syrienne libre, n'existe presque plus. la preuve, elle n'a même pas été signalée dans la coalition FSD.

    Une fois les mensonges décortiqués, il devient certes facile de deviner qui sont les destinataires des armements américains en Syrie !

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVEAEpVplOGvZZfm.shtml

     

  • Guerre en Syrie : l’autre propagande

    La majorité des commentaires journalistiques sur la guerre en Syrie s’accompagne de doigts pointés sur des cartes permettant, paraît-il, de se faire une idée précise sur la situation des combats. Des cartes faussées, selon le docteur et chercheur associé à l’université d’Aix-Marseille, Olivier Hanne.

     

    Généralement, les zones contrôlées par le régime de Damas sont en rouge, celles de Dae’ch en noir (forcément), les espaces kurdes en violet, et enfin les zones rebelles en jaune. On nous propose ainsi une géographie militaire et politique à peu près claire. Les nombreuses critiques formulées contre les frappes aériennes russes des 30 septembre et 1er octobre s’inspiraient de ces mêmes cartes montrant, de toute évidence, que les Russes avaient ciblé des zones rebelles et non les espaces de Dae’ch.

    En réalité, cette cartographie courante n’a qu’une seule source : l’Institute for the Study of War (ISW), un think tank américain fondé en 2007 visant, sous couvert d’études stratégiques objectives et argumentées, à fournir des éléments justificatifs à la diplomatie militaire américaine.

    C’est ce même institut qui, dans ses cartes d’implantation de l’État islamique (EI), présente généralement les territoires concernés sous trois appellations : “zones sous contrôle de l’EI”, réduites à de minces fils comme ceux d’une toile d’araignée ; “zones d’attaques récurrentes de l’EI” et “zones de soutien de l’EI”. Or, personne d’autre que Dae’ch n’a d’autorité sur ces deux derniers espaces. Ces “zones de soutien” sont plus qu’un réservoir de terres à conquérir, elles sont de facto les territoires de Dae’ch. Les réduire à de simples lignes le long des axes n’a aucun sens, puisque les espaces interstitiels ne relèvent ni de Bagdad ni de Damas, mais seulement du califat. Ce faisant, l’ISW minimise l’influence réelle de Dae’ch.

    Concernant la guerre en Syrie, cette cartographie fautive ignore totalement la réalité : chaque katiba (groupe combattant), chaque village et même chaque individu, obéit à plusieurs allégeances à la fois et à plusieurs intérêts. Sur le terrain, les djihadistes ferment les yeux sur leur idéologie et se font payer pour laisser passer du matériel ou des gens, même armés. Des soldats de l’armée syrienne passent d’un camp à l’autre pour protéger leur famille, sans être des fidèles du régime ni du parti Baas. Enfin, les fameuses zones “jaunes”, où les rebelles sont tous mis sous une même étiquette par l’ISW, correspondent à des nébuleuses infinies de djihadistes, de mercenaires, parfois liés à Jabhat al-Nosra, parfois à des milices formées par l’armée américaine ayant aussitôt [....]

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Guerre-en-Syrie-l-autre-propagande

  • La majorité des Allemands ne veut plus aucun réfugié supplémentaire

    La majorité des Allemands ne veut plus aucun réfugié supplémentaire

    Tendance claire dans la crise des réfugiés : deux tiers des Allemands ne croient plus à la promesse de Merkel que « Nous allons réussir ».

    Ils ne sont plus qu’un sur cinq à croire que l’Allemagne peut encore accueillir d’autres demandeurs d’asile. Les partis de l’Union perdent les faveurs des électeurs.

    Face à la hausse du nombre de réfugiés en Allemagne, la volonté de la population de les accueillir s’évanouit. Selon une enquête représentative de l’institut de sondage YouGov, 56% des citoyens allemands considèrent que le nombre de demandeurs d’asile est trop élevé. Mi-septembre, 46% des sondés étaient de cet avis. A l’inverse, ils ne sont plus que 19% à penser que l’Allemagne peut encore accueillir des demandeurs d’asile. Auparavant, ils étaient 28%.

    Selon cette enquête, un tiers seulement des citoyens (32%) partagent aujourd’hui l’opinion de la chancelière fédérale Angela Merkel (CDU), qui a affirmé à plusieurs reprises, en considérant le nombre élevé de réfugiés mais aussi leur accueil et leur soutien matériel : « Nous allons réussir ». Début septembre, ils étaient encore 43%. 64% des sondés pensent désormais que cette affirmation est infondée.

    « La perte de confiance affaiblit l’Union »

    Selon un autre sondage, les partis de l’Union perdent également les faveurs des électeurs. D’après le « Meinungstrend » de l’institut INSA, dont la Bild-Zeitung rend compte mercredi, la CDU et la CSU atteignent leur point le plus bas depuis l‘élection au Bundestag de 2013. Si l’on votait dimanche, les partis de l’Union atteindraient 38%. C’est un point de moins que la semaine précédente. Lors de l’élection, CDU et CSU avaient rassemblé ensemble 41,5% des voix. Le patron d’INSA, Hermann Bunkert, a déclaré au journal : « Avec sa politique des réfugiés, la chancelière perd la confiance. Cette perte de confiance affaiblit l’Union. »

    Le SPD, désormais à 24,5%, les Verts à 10% et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) à 6,5% gagnent chacun un point. Die Linke perd un point et atteint 9%. Le FDP stagne à 5%. Pour ce sondage « Meinungstrend » de l’institut INSA, 2190 électeurs ont été interrogés entre le 9 et le 12 octobre 2015.

    Frankfurter Allgemeine Zeitung
    14/10/2015 

    Source : Frankfurter Allgemeine Zeitung (14/10/2015)

    Titre original : Mehrheit will keine weiteren Flüchtlinge

    Traduction : F.S.

    http://www.polemia.com/la-majorite-des-allemands-ne-veut-plus-aucun-refugie-supplementaire/