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anti-national - Page 829

  • BHL à Kiev (Ukraine) : "L'Europe doit protéger l'Ukraine" de Poutine / 2 Mars 2014

  • Le ministre de la rumeur se rend à des travaux du CNRS

    Lu sur Novopress :

    "Le Centre National de la Recherche Scientifique [...] a lancé en 2012, à grand renfort d’acronymes inintelligibles, son « Défi Genre » : « L’InSHS depuis 2010 a placé le genre dans ses priorités thématiques avec des résultats : lancement du RTP Etudes Genre, coloriage [ ! ] de postes de CR ouverts au concours 2011, 2012, 2013 dans 7 sections SHS, mise en place d’un Institut du Genre (GIS) regroupant 35 UMR SHS dans 30 universités et écoles ».

    Ledit Institut du Genre organise lundi 10 mars« une journée consacrée aux “Nouvelles sciences du genre” au siège du CNRS : 3 rue Michel-Ange, 75016 Paris » – les chercheurs, subventionnés, pardon chercheur-e-s subventionné-e-s, luttent contre les « stéréotypes sociaux », mais toujours dans les beaux quartiers. Un cocktail sera offert.

    Pour « préparer » cette journée essentielle, une matinée« Intégrer la dimension du genre dans la recherche » aura lieu vendredi 7 mars, toujours rue Michel-Ange. Y seront présentées les « Perspectives de financements CNRS, nationaux et européens (Horizon 2020) » pour la recherche sur le genre. On notera la participation d’une « Sandra Boehringer, maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg », qui s’était signalée parmi les pétitionnaires alsacienspour l’enseignement du « genre » à l’école maternelle. Elle ne viendra évidemment pas à ses frais.

    La matinée sera conclue par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement."

    Michel Janva

  • Le régime maçonnique veut garder la main

    Le Figaro Magazine relaie l'angoisse des prêtres de l'église de la République. Le fait que des militants dénoncent l'alliance des loges et de l'Etat met mal à l'aise les franc-maçons, qui font jouer leurs réseaux. Le grand maître du GOF, José Gulino, s'est plaint auprès du ministère de l'Intérieur de l'absence de mesure de protection du bâtiment, rue Cadet à Paris. 

    Les responsables des neuf principales obédiences françaises - à l'exception de la Grande Loge nationale française (GLNF) - se sont réunis discrètement le 3 janvier pour fédérer leurs positions, notamment sur l'antiracisme et la laïcité. «Vu la montée des extrêmes, nous voulons faire des propositions concrètes d'ici à la fin 2014». Il faut dire qu'à la dénonciation externe s'ajoute la crise interne. La GLNF a perdu environ la moitié de ses 43 000 membres. Des obédiences dissidentes se sont multipliées, morcelant encore davantage un paysage maçonnique déjà émietté. 

    En mai 2012, le GODF a vu d'un bon œil la victoire de François Hollande et l'arrivée de frères au gouvernement, qu'il s'agisse de ManuelValls, qui a fréquenté les loges durant huit ans, de Jean-Yves Le Drian, Victorin Lurel, Frédéric Cuvillier ou Jérôme Cahuzac. De plus, la charte de la laïcité et les projets d'enseignement de «morale laïque» mis en avant par Vincent Peillon ont séduit les frères du GODF.

    Promu en septembre 2012, le grand maître José Gulino, un socialiste du Pas-de-Calais, ne cachait pas sa volonté de peser sur le gouvernement et le Parlement. Le GODF a aussi repris fin 2012 le contrôle de la Fraternelle parlementaire (Frapar), en faisant élire l'un des siens, le député socialiste du Nord Christian Bataille à la tête de cette amicale des francs-maçons de l'Assemblée nationale et du Sénat. Celle-ci compte plus de 400 membres, dont 150 élus, soit 15 % du total des parlementaires

    Le Cercle Ramadier, qui réunit quelque 1 200 élus francs-maçons de gauche, sous la houlette de l'ancien ministre socialiste Jean Le Garrec, a organisé le 18 novembre un colloque avec les grands maîtres de quatre obédiences maçonniques au sein même des locaux de l'Assemblée nationale. Thème de la soirée: «Comment combattre les extrêmes droites?» Pour les municipales, les francs-maçons soutiennent François Rebsamen, à Dijon, Gérard Collomb, à Lyon. 

    Daniel Keller a profité de son intronisation comme grand maître du GODF, début septembre, pour être reçu au plus haut niveau dans les palais de la République. Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, très à l'aise dans les milieux maçonniques, a invité Daniel Keller dans son hôtel de Lassay, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui fut naguère initié, a fait de même en son hôtel de ville. Manuel Valls a ensuite convié à déjeuner une brochette de grands maîtres, dont celui du GODF, place Beauvau, le 28 novembre. Daniel Keller a été reçu successivement à l'Elysée par François Hollande, le 5 décembre, et à Matignon par Jean-Marc Ayrault, le 20 décembre. 

    Les 14 000 sœurs de la GLFF sont, de leur côté, très remontées pour protéger la loi sur l'avortement, récemment amendée. Les obédiences sont également prêtes à se mobiliser sur la future loi sur la «fin de vie».

    Le GODF réclame toujours la constitutionnalisation de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Plusieurs représentants d'obédiences ont été auditionnés en décembre par le sénateur centriste de l'Eure Hervé Maurey, en charge d'un rapport sur le financement des lieux de culte par les collectivités locales. 

    Regroupant près de 2000 maçons de tous horizons, le club Dialogue & Démocratie française(D & DF), initié par Pierre Chastanier, un médecin retraité, et Patrice Hernu, fils de l'ancien ministre socialiste de la Défense, sollicite des personnalités politiques. Dernier invité en date du club, début février: Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel. Bernard Cazeneuve, ministre en charge du Budget, et Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, sont également attendus. 

    Michel Janva

  • Qui est derrière le coup d’État en Ukraine ?

    Nicolas Bourgoin est démographe, maître de conférences à l’Université de Franche-Comté, membre du Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Franche-Comté (LASA-UFC). Il est l’auteur de trois ouvrages : La révolution sécuritaire aux Éditions Champ Social (2013), Le suicide en prison (Paris, L’Harmattan, 1994) et Les chiffres du crime. Statistiques criminelles et contrôle social (Paris, L’Harmattan, 2008)
    Les impérialistes occidentaux ne renoncent jamais. Après avoir tenté en vain de faire tomber le régime de Bachar al-Assad à grands renforts de campagnes médiatiques mensongères et de livraisons d’armes aux rebelles (1), ils ont réussi à écarter l’Iran de la conférence de Genève 2 destinée à trouver une issue politique à la guerre en Syrie (2). Au Venezuela, la tentative de coup d’État orchestrée par la CIA se poursuit dans un silence diplomatique assourdissant (3). Autre front : l’Ukraine, pivot géostratégique entre l’Ouest et l’Est, repassée depuis 3 ans dans le giron russe après la période calamiteuse de la gouvernance « orange ». La tactique est la même – aide financière à une opposition factice et diffusion massive de contrevérités médiatiques à propos de la répression menée par le pouvoir -, le but également : affaiblir la Russie en la privant de ses partenaires commerciaux et en l’isolant diplomatiquement. Révolution orange, le retour.
    Acte 1
    On se souvient sans doute de la « Révolution orange », largement médiatisée à l’Ouest. Viktor Ianoukovitch, le candidat proche de Vladimir Poutine, est élu président de l’Ukraine le 21 novembre 2004. Une série de manifestations suivent la proclamation des résultats. Organisées par le candidat malheureux, Viktor Iouchtchenko, financées par des milliardaires ukrainiens et des organisations américaines (4), soutenues par de nombreux pays occidentaux dont les Etats-Unis (elles ont été financées à hauteur de 65 millions de dollars par l’administration Bush), elles prennent rapidement de l’ampleur et forcent le gouvernement à organiser un nouveau scrutin un mois plus tard. Entaché de nombreuses fraudes, il verra la victoire de Viktor Iouchtchenko et ouvre une période marquée par un rapprochement avec le camps occidental et l’OTAN mais aussi par une gouvernance calamiteuse gangrenée par la corruption. Les multiples malversations du « clan orange » (délits financiers, détournements de fonds, évasion fiscale, favoritisme) conduiront notamment Ioulia Timochenko, l’ex-Première ministre ukrainienne, derrière les barreaux. Le président sortant ne recueillera que 5,45 % des voix lors du scrutin de 2010. Rideau sur le premier acte de la « Révolution orange ».
    Acte 2
    Des milliers d’opposants pro-européens manifestent violemment suite au refus du président ukrainien en novembre dernier de signer un accord d’intégration avec l’UE, décision motivée par la lourdeur des "réformes structurelles" exigées en contrepartie par les européens (privatisations massives, réduction drastique des dépenses de l’État et de l’emploi public, remise en cause de la protection sociale et du droit du travail) alors que le pays est économiquement affaibli, ainsi que par le souhait de donner la priorité aux relations économiques avec la Russie. Rappelons que c’est aussi sur la base de ce rapprochement avec la Russie que le président ukrainien a été élu. Loin d’être pacifiques, ces manifestations apparaissent comme des tentatives de déstabiliser le gouvernement, voire de le renverser (5), des snipers israéliens sont même présents (6). Elles sont soutenues par Ioulia Timochenko, égérie de la révolution orange, et par la quasi-totalité des classes politiques occidentales. Certains manifestants sont affiliés à l’organisation d’extrême-droite Svoboda, violemment anti-russe, dont la plupart des membres sont armés (7). Des saccages, de nombreuses déprédations sont commis dont la destruction d’une statue de Lénine (8 la déclaration à ce sujet du Parti Communiste d’Ukraine). Des catapultes géantes sont même montées pour l’occasion et utilisées contre les forces de l’ordre qui comptent déjà de nombreuses victimes dans leurs rangs (9). L’opposition, qui n’a pas la majorité au parlement, ne peut en effet compter que sur la « pression » de la rue, autrement dit la violence, pour faire plier le gouvernement et tenter remettre sur les rails l’accord avec l’UE, d’autant plus que les ukrainiens dans leur majorité ne soutiennent pas les pro-européens, comme le montre un récent sondage (10).
    Cette stratégie de la tension semble être jusqu’ici payante puisque Viktor Ianoukovitch s’est entretenu une nouvelle fois avec les chefs de file des opposants et a demandé que le Parlement se réunisse en urgence pour discuter de la démission du gouvernement réclamée par l’opposition, et tenter de mettre un terme à la crise politique… sans succès toutefois, l’opposition exigeant purement et simplement la démission du Président, pourtant légitimement élu. Après cet échec de l’ultimatum fixé au Président (11), les violences on repris de plus belle : nouvelles barricades, Ministère de l’Agriculture pris d’assaut par les manifestants en armes … (12). Ce 19 février, les forces de sécurité ukrainiennes ont repris une partie de la place de l’Indépendance à Kiev après une nuit d’affrontements avec les manifestants antigouvernementaux (13). Les États-Unis et l’Union Européenne, qui appuient les revendications de l’opposition, continuent de maintenir la pression et envisagent des sanctions contre Kiev en réponse à la répression des manifestations. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a brandi la menace de représailles contre les dirigeants ukrainiens, pourtant totalement légitimes. Le vice-président Joe Biden, pour sa part, a eu un entretien téléphonique avec le Président ukrainien et l’a averti que si les autorités ne calmaient pas la situation, cela aurait des "conséquences".
    Dans les coulisses
    Comme au temps de la Révolution orange, les media occidentaux présentent unanimement les manifestations anti-russes comme un mouvement spontané regroupant des « combattants de la liberté » épris d’Europe, en butte à un pouvoir autocratique (14). L’inénarrable Bernard-Henri Lévy, de tous les mauvais coups contre les pouvoirs hostiles à l’atlantisme, n’a évidemment pas fait défection en appelant même l’UE à suspendre sa participation aux jeux de Sotchi (15). En réalité, il s’agit d’une manipulation bien rodée et qui a déjà fait ses preuves lors de la Révolution orange dont la logistique avait été assurée par les organisations pro-occidentales Pora et Znayuliées au mouvement Otpor. Celui-ci avait déjà joué un rôle actif dans la chute de l’ex-président Slobodan Milosevic en juillet 2000, dans la « Révolution des roses » georgienne de décembre 2002 ainsi que dans les tentatives de putsch contre le président biélorusse en 2001 et 2004. Toutes ces organisations sont généreusement financées par des officines occidentales : le Konrad Adenauer Institute, proche de la CDU, l’Open Society Institute de Georges Soros, leNational Democratic Institute et la Freedom House, proches du gouvernement américain, entre autres.
    Les manifestants actuels semblent bénéficier à nouveau des mêmes largesses dans le financement de mouvements dont l’objectif est in fine de déstabiliser des pays souverains afin de les soumettre aux intérêts occidentaux (16). En réalité, cela fait déjà longtemps que les USA s’intéressent à l’Ukraine (17). La volonté des américains de renverser le gouvernement ukrainien, pourtant totalement légitime, répond à trois objectifs, de nature économique et géostratégique : renforcer l’OTAN par l’intégration d’un nouveau pays (le plus grand d’Europe), affaiblir la Russie en l’isolant diplomatiquement et s’approprier un marché jugé trop protectionniste en créant un « climat d’investissement favorable aux entreprises étrangères» – en clair : en privatisant ce qui ne l’est pas encore et en faisant prévaloir les intérêts des investisseurs étrangers sur ceux de la population nationale. Ils justifient les financements faramineux investis dans l’aide logistique aux groupes anti-russes ainsi que l’effort déployé par les media occidentaux pour tenter de faire passer pour une révolution populaire et pacifique ce qui n’est ni plus ni moins qu’un coup d’État.
    Nicolas Bourgoin http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAFuEAEukeDOVQkGF.shtml
    Source : http://www.lesobservateurs.ch/2014/02/21/qui-derriere-le-coup-detat-en-ukraine/ : http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/02/19/qui-est-derriere-le-coup-detat-en-ukraine/
    notes :
    (1) http://bourgoinblog.wordpress.com/2013/09/05/bruits-de-bottes-en-syrie-apres-lennemi-interieur-lennemi-exterieur-2/
    (2) http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140120-conference-geneve-2-onu-retire-invitation-iran-opposition-syrienne-confirme-participation/
    (3) http://www.legrandsoir.info/venezuela-la-tentative-de-coup-d-etat-se-poursuit.html
    (4) http://www.russie.net/article1963.html
    (5) http://fr.starafrica.com/actualites/ukraine-le-premier-ministre-denonce-un-coup-detat.html
    (6) http://strategika51.wordpress.com/2014/02/20/kiev-des-snipers-israeliens-au-milieux-des-neonazis/
    (7) http://www.france24.com/fr/20131202-opposition-ukraine-kiev-violence-extreme-droite-ue/
    (8) http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-apres-la-demolition-de-la-statue-de-lenine-a-kiev-le-neo-fascisme-ne-passera-pas-pour-le-pc-121523378-comments.html
    (9) http://www.youtube.com/embed/mXcFhvEhQTc
    (10) http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Les-ukrainiens-ne-soutiennent-pas-EuroMaidan-Sondage_a7298.html
    (11) http://www.dailymotion.com/video/x1a71w2_bfm-story-ukraine-les-manifestants-posent-un-ultimatum-au-president-viktor-ianoukovitch-23-01_news
    (12) https://twitter.com/LeNouvelObs/status/426504792597610497/photo/1/large?utm_source=fb&utm_medium=fb&utm_campaign=Henri_Pignatel&utm_content=426505647954624512
    (13) http://fr.news.yahoo.com/affrontements-meurtriers-à-kiev-ianoukovitch-menace-063341844.html
    (14) http://www.rtl.fr/blog/aphatie/manifestations-en-ukraine-une-lecon-d-amour-a-l-europe-7767571031
    (15) http://www.bernard-henri-levy.com/
    (16) http://french.ruvr.ru/2013_11_25/Ukraine-combien-coutent-les-actions-de-protestation-8223/
    (17) http://www.michelcollon.info/Les-enjeux-de-la-bataille-pour-l.html

  • Toulouse : une agression "antifasciste" passée sous silence

    Jeudi 30 janvier en fin d’après-midi sur la place Saint-Pierre de Toulouse, des militants Front national se sont faits agresser par une vingtaine d’antifascistes.

    Serge Laroze, tête de liste du FN à Toulouse pour les élections municipales, tenait un meeting au bar Basque en compagnie de ses colistiers et d’adhérents. Sans l’intervention des CRS, les conséquences auraient pu être graves car les agresseurs étaient venus devant le bar pour empêcher la tenue de cette assemblée, bloquant ainsi toute la circulation du quartier.

    Ce jour-là, la plupart des antifascistes avaient le visage masqué, capuche ou demi-cagoule. Deux de leurs militantes, quasiment hystériques, ont scandé des paroles de haine à l’intention des militants nationalistes. Entre deux averses, il plut un florilège d’insultes gratuites. On put distinguer derrière leur verbiage simiesque quelques expressions bien choisies : « Mais voyagez, putain ! », « Y a trop de gens de couleur en prison », « pleins d’autres qui ramassent votre merde, c’est ça votre démocratie ? ». Une sorte de Jour de colère à l’envers. De l’autre côté, le FN attendit patiemment que le crachin passe.

    Quelques étudiants ainsi qu’un jeune membre du NPA (incognito, mais reconnu par des témoins) regardaient la scène de loin, sans réaction. Symbole d’un parti à la dérive, perdu entre radicalité antifasciste et populisme démago mélenchonnien [1]…

    Cet événement sera passé complètement inaperçu dans les médias locaux, mis à part sur le blog Capitole14 [2].

    La manipulation d’un fait divers tragique, à savoir la mort accidentelle de Clément Méric le 5 juin 2013, aura suffi à redonner de la vigueur à ce combat d’arrière-garde. À force de voir le fascisme partout, comme leur ami Manuel Valls, nos amis en perdent le vrai sens du combat antifasciste de ce début de XXIe siècle : la lutte contre le pouvoir oligarchique et financier. Les vrais antifascistes aujourd’hui sont les patriotes qui luttent pour préserver leur emploi, leur qualité de vie, leur identité. La liberté d’expression, c’est savoir laisser la parole à ses adversaires et non pas la leur interdire, ce qui est un acte fasciste. Encore un point commun avec Manu, leur protecteur sioniste ; Ça fait beaucoup.

    Notes

    [1] Le NPA est en déclin : il est passé de 10 000 membres à sa création en 2009 à 2 500 en 2013.

    [2] Blog d’étudiants de l’École de journalisme de Toulouse consacré aux municipales.

  • Incitation à la débauche dans l'éducation nationale

    L'enseignement diocésain de la région Pays de la Loire s'est fendu d'un courrier à l'attention du président du Conseil Régional :

    "Les lycéens et lycéennes des établissements de l’Enseignement privé sous contrat ayant demandé par voie électronique le « Pass culture » édité par le Conseil Régional et ayant, à cette occasion, coché la case « je souhaite recevoir de l’information de la part du Conseil Régional des Pays de la Loire et de ses partenaires » ont reçu directement le message suivant sur leur boîte mail en février 2014.

    « La Saint-Valentin c’était bien ou bien ?
    Votre chéri(e) vous a offert :
    - La nouvelle version du « Kamasutra »
    - Une boîte de chocolats aphrodisiaques
    - Le 3ème tome de « 50 nuances de gris »
    Pensez au Pass -prévention contraception »
    Et la mention :
    « Partagez vous aussi votre Saint-Valentin ! sur Facebook ».

    Nous souhaitons, Monsieur le Président, vous signaler notre totale incompréhension et notre indignation pour plusieurs raisons qui interrogent la politique éducative du Conseil Régional :
    1) Quel projet éducatif régional peut justifier une telle incitation à des pratiques sexuelles explicites ?
    2) Comment se fait-il que des jeunes lycéens, s’inscrivant à un dispositif culturel initié par une collectivité publique, reçoivent des messages subversifs et intrusifs, qui transforment la Saint Valentin et la politique éducative liée à l’affectivité et à la relation en un encouragement à des expériences sexuelles et à la pornographie, alors même qu’une charte éditoriale signée entre la Région et l’URADEL, relative à l’ENT, délimitait de façon explicite le champ de communication du Conseil Régional auprès des lycéens de notre réseau ?

    Votre message, qui veut du reste s’adresser à des jeunes lycéens dès l’âge de 15 ans, est irrecevable. En effet, nous vous signalons, Monsieur le Président, que certains lycéens ou bien lycéennes qui reçoivent ce message, peuvent avoir une année d’avance dans leur scolarité et être donc âgés (es) de seulement 14 ans.

    Nous vous demandons donc, Monsieur le Président, de mettre fin à cette campagne de communication explicitement licencieuse émanant d’une collectivité publique, campagne incitant par ailleurs les lycéens à partager « leur expériences » sur les réseaux sociaux.

    3) Est-il enfin besoin de préciser que la nature de cette communication n’est pas éloignée de la notion d’incitation à la débauche pour les mineurs, visée par l'article 227-22 du Code Pénal dont nous nous permettons ici de rappeler le contenu :

    « Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d'un mineur est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Ces peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende lorsque le mineur a été mis en contact avec l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de communications électroniques ou que les faits sont commis dans les établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux abords de ces établissements ou locaux."

    Michel Janva

  • Expulsés de Matignon, veillée devant le Grand Orient : une soirée avec les Sentinelles

  • L’inquiétant rétrécissement des libertés publiques

    Petit tour d’horizon de ces dangereux reculs...

    Quand il commença « son droit », l’auteur de ces lignes était tout à la fois étonné et fasciné que le génie juridique français ait pu, d’une part, édifier un socle granitique de droits et libertés que l’on aurait espéré indestructible

    ...d’autre part, que cette œuvre colossale reposât sur une fragile mais non moins habile construction jurisprudentielle. En l’occurrence celle du Conseil d’Etat contribuant au double mouvement simultané, tant d’émancipation du juge administratif de l’emprise du Prince que d’autonomisation d’une discipline, le droit administratif, occupant désormais une place à part à côté des traditionnels droit civil et droit criminel.

    C’était il y a vingt ans…

    Aujourd’hui, on ne peut qu’être frappé d’un inquiétant rétrécissement des libertés publiques en France, celle-ci semblant subir la néfaste influence outre-Atlantique du Patriot Act et de ses codicilles, édictés au lendemain du 11-Septembre. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-inquietant-retrecissement-des

  • Inauguration d’une rue Mouloud Aounit, dans Aubervilliers occupée

    En hommage à Mouloud Aounit, la municipalité d’Aubervilliers a décidé de donner son nom à la voie reliant les rues Schæffer et Crèvecoeur. Cette inauguration a eu lieu le 15 février 2014 en présence de la famille de Mouloud Aounit, du maire Jacques Salvator (PS), de la 1ère adjointe Evelyne Yonnet, et de personnalités dont « Monseigneur » Gaillot.

    Aubervilliers est un bon symbole de la colonisation de la France, à laquelle a travaillé Aounit.

    Pour rappel, ce dernier a dirigé pendant 20 ans le MRAP (« Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples »), une officine « antiraciste » et crypto-communiste qui a pour but d’éradiquer toute forme de résistance à la destruction de la France française, en multipliant les procès. Comme « SOS-Racisme ».

    Communiste, Aounit n’a jamais vraiment travaillé : ayant poursuivi des études jusqu’à tard, il est devenu permanent associatif du MRAP et se payait avec l’argent extorqué aux Français résistants, dans les tribunaux, ou grâce aux subventions.

    Victime – contre toute attente – d’une tumeur au cerveau, il a passé l’arme à gauche en août 2012 et les médias avaient sorti les mouchoirs pour cette belle figure de citoyen républicain.
    Naturellement, il avait été promu chevalier de l’ordre national du Mérite (sic) puis chevalier de la Légion d’honneur (sic).

    http://www.contre-info.com/inauguration-dune-rue-mouloud-aounit-dans-aubervilliers-occupee

  • L’UE a soutenu un putsch contre un gouvernement élu démocratiquement

    Le coup de force organisé par les États-Unis et l’Union européenne soutenant Tiagnibok (seul leader qui contrôlait les émeutiers) pendant les Jeux de Sotchi (les Russes ayant alors les mains liées) a donc fonctionné et débouché à l’effondrement du pouvoir légal la veille de la fin des Jeux (le 23 février). 
    Quelles leçons pouvons-nous tirer ? 
    1) Les récents événements dramatiques démontrent qu’il n’existe aucune solution politique viable et durable pour l’Ukraine dans les frontières actuelles car l’Ukraine est divisée géopolitiquement.
    2) Le président Ianoukovitch qui a quitté le pouvoir de lui-même, et afin que le bain de sang cesse, avait certes des torts sérieux (corruption, incapacité à agir dès le début de la crise) mais il avait été élu démocratiquement (aucune contestation de l’OSCE) et était le président légal. C’est donc un coup de force, un coup d’État même, qui l’a poussé vers la sortie et ce coup d’État a bel et bien été soutenu par l’Union européenne.
    3) Le sang a coulé parce que l’opposition a tiré la première à balles réelles sur les forces de l’ordre. Les premiers morts ont été des policiers. Qu’aurait fait un gouvernement occidental si des manifestants avaient tiré à balles réelles sur ses forces de l’ordre? On se souvient que l’autoritaire M. Valls aura quand même fait jeter en prison des petits jeunes de la Manif pour tous ou de Jour de Colère pour un simple jet de canette !
    4) Dans cette situation dramatique, l’Union européenne et les États-Unis portent une très lourde responsabilité. Ils ont encouragé la rébellion qui a débouché sur la violence ; ils ont cautionné un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu.
    5) La trame de fond de cette affaire, ne l’oublions pas, est, premièrement l’affrontement entre les États-Unis et la Russie, les premiers voulant otaniser l’Ukraine, les seconds voulant y conserver leur influence stratégique.
    C’est, deuxièmement, un affrontement historique entre l’Allemagne qui a toujours voulu contrôler (Hitler) l’ouest de l’Ukraine (ce qui explique les néo-nazis de Svoboda) et la Russie qui tente de refouler cette influence (ce qui explique les slogans anti-nazis des ouvriers de Donetsk).
    6) L’affaire ukrainienne, après la Syrie, la Libye et tant d’autres depuis 1990, apporte la démonstration que l’antifascisme et l’antisémitisme sont une posture pour les partis dominants en France et non un combat réel, posture qui ne vise qu’à diaboliser les forces politiques réellement alternatives. Ce n’est en effet pas une conviction puisque, au nom de l’Union européenne, ces partis inféodés aux oligarchies pro-américaines ont soutenu Svoboda, le fer de lance du coup de force contre le gouvernement légal d’Ukraine.
    Une fois de plus, l’Union européenne prouve qu’elle n’est rien devant les tendances lourdes de l’Histoire et les enjeux de puissance. Sa rhétorique sur la démocratie et les droits de l’Homme est instrumentalisée. Les gesticulations bellicistes de BHL en sont l’illustration pathétique.
    L’Ukraine face au réel 
    L’opposition est divisée : que peut-il y avoir de commun en effet entre Ioulia Timochenko et les néo-nazis de Svoboda ?
    Les différents clans d’opposants vont devoir faire face à la réalité économique et géopolitique :
    - banqueroute de Naftogaz, la compagnie gazière
    - plus de service public, fonctionnaires non payés, caisses vides. L’UE ne donnera pas suffisamment. Donc Iatsenouk va devoir aller mendier l’argent russe et on imagine comment il sera accueilli.
    - chaos dans l’Ouest de l’Ukraine où des bandes ont pris le contrôle.
    - qui fera partir les extrémistes qui tiennent Maïdan ?
    Le retour à la Constitution de 2004 n’arrangera rien. Bien au contraire. Leonid Kuchma sentant le vent tourner en sa défaveur pendant la Révolution orange, avait imaginé une constitution perverse qui diluait tout les pouvoirs si bien que personne ne dirigeait vraiment l’Ukraine.
    Revenir à cette Constitution sera une catastrophe quand on connaît la fragilité géopolitique intérieure de l’Ukraine et ses difficultés économiques. Selon Standard&Poors, l’Ukraine fera défaut sur sa dette (elle doit rembourser 13 milliards de dollars cette année) si la Russie arrête son aide, ce qui est désormais probable.
    Que peut-on souhaiter ? 
    Pour ramener la paix, il ne reste qu’une solution viable. Diviser l’Ukraine en deux États. Une Ukraine de l’Ouest tournée vers l’Allemagne, la Pologne et donc l’Union européenne. Ce sera l’Ukraine pauvre, nous serons perdants, sauf les Allemands qui vont y trouver une main d’oeuvre à bas coût pour continuer à maintenir leur avantage compétitif sur nous.
    Une Ukraine de l’Est, indépendante ou rattachée à la Russie (après tout les habitants y sont russes) avec la Crimée bien sûr, éminemment stratégique pour Moscou. 
    Conclusion 
    Nous ne sommes qu’au début du chaos ukrainien et l’Union européenne porte une très lourde responsabilité. Manipulée par les États-Unis, l’Union a voulu exclure la Russie, acteur essentiel dans la zone, du règlement. Rappelons qu’après le Sommet de Vilnius de novembre 2013, le Kremlin a proposé de régler la question de l’Ukraine lors d’une conférence qui aurait rassemblé les Ukrainiens, les Russes et les Occidentaux. 
    La crise ukrainienne est donc une nouvelle preuve de l’échec de l’Union européenne. L’Union européenne n’est pas un facteur de paix, elle est un facteur de guerre.

    Aymeric Chauprade

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