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anti-national - Page 829

  • Harcèlement LGBT contre Marie-Claude Bompard

    En août 2013, Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, avait refuser de célébrer le "mariage"  entre deux femmes car cela lui posait un douloureux problème de conscience, laissant une de ses adjointes accomplir cette parodie.  Alors qu'une enquête préliminaire pour « discrimination dans l’application de la loi en raison de l’orientation sexuelle » avait été  classée sans suite par le parquet, une association LGBT pompeusement baptisée "Mousse : les justiciers LGBT" relance cette affaire devant le tribunal correctionnel dans le but précis de s'en prendre à la liberté de conscience des maires : 

    "Aujourd’hui, l’association Mousse (qui se donne comme surnom « Les justiciers LGBT ») décide d’exercer les droits de la partie civile à l’encontre de la maire de Bollène. L’avocat de Mousse, Etienne Deshoulières, nous explique :

    On dispose de trois ans pour agir en justice. Il fallait agir avant le 23 août, autrement Marie-Claude Bompard n’aurait plus pu être jugée. Elle devait sans doute compter les jours.

    La voilà donc citée devant le Tribunal correctionnel de Carpentras « du fait de son refus de marier un couple homosexuel et de sa déclaration indiquant qu’elle ne marierait aucun couple homosexuel en sa qualité d’officier d’état civil ». L’enjeu du procès repose d’ailleurs en grande partie sur ce second point. Selon Etienne Deshoulières, « il va pousser les autres maires qui brandissent leur liberté de conscience à se demander s’ils ne commettent pas un délit qui relève du pénal ».

    Marie Claude Bompard avait justifié ses choix à l'époque via un communiqué de presse :
    "Je leur ai donc affirmé que j’étais moi-même dans l’impossibilité de procéder à cette cérémonie, et qu’il m’est également impossible de déléguer mon pouvoir et ma responsabilité à un conseiller municipal.

    Je leur ai réaffirmé mon attachement au mariage, union d’un homme et d’une femme, qui a pour première finalité l’accueil et l’éducation d’enfants, dont la conception relève, naturellement de l’altérité sexuelle des époux.

    Avec la loi Taubira, les maires réfractaires sont aujourd’hui sous la menace de sanctions lourdes, disproportionnées et illégitimes. Pourtant, la liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que François Hollande avait déclaré « il y a toujours la liberté de conscience », lors du congrès des maires, à l’automne 2012, porte de Versailles. C’est en ce sens que j’ai écrit, ce matin, à Manuel Valls, ministre de l’intérieur.

    Aujourd’hui, le respect de mon droit constitutionnel est bafoué. Depuis samedi dernier, les pressions se succèdent : pression médiatique, pression politique (notamment de la part du parti au pouvoir), pression administrative, pression judiciaire, puisque j’ai appris qu’une enquête préliminaire avait été ouverte, à la demande de la Chancellerie. Des gendarmes se sont d’ailleurs présentés en mairie de Bollène cette après-midi, exigeant une copie du dossier de mariage.

    Ne pouvant m’opposer à l’application de la loi sur le territoire de ma commune, j’ai, par ailleurs, demandé à monsieur le Préfet de Vaucluse, en tant que représentant de l’État, de procéder lui-même à cette cérémonie ou de désigner une personne de son choix, comme le prévoit l’article L2122-34 du Code Général des Collectivités Territoriales.

    Cette proposition a été refusée, montrant ainsi que l’État préfère que les cérémonies n’aient pas lieu, afin de mieux trainer les maires réfractaires devant les tribunaux ! Outre la destruction du mariage et de la famille, un des objectifs de la loi Taubira est clairement d’écarter les maires libres, réfractaires au Système. Nous en avons un exemple flagrant aujourd’hui, à Bollène (...)

    Pour ma part, et avec les nombreuses personnes qui m’ont soutenue, avec de nombreux élus, je continuerai à prendre une part active aux actions organisées afin que la liberté de conscience soit reconnue et mise en œuvre."

    Philippe Carhon

  • Revue de presse, un entretien avec Jean-Louis- Harouel : Pour combattre l'islamisme,en finir avec la religion des droits de l'homme

    Par Alexandre Devecchio

    FIGAROVOX

    1er aout 2016 

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Faut-il adapter l'Etat de droit pour vaincre la menace terroriste ? Dans un entretien fleuve, l'historien du droit et auteur de Les droits de l'homme contre le peuple, Jean-Louis Harouel (*) répond aux questions du FigaroVox.

    Après l'attentat de Nice qui a fait plus de 80 morts et l'assassinat sauvage d'un prêtre en pleine messe de Saint-Etienne-du-Rouvray par des islamistes, le débat politique porte désormais sur la question de l'Etat de droit. C'est justement le thème de votre livre: Les droits de l'homme contre le peuple …

    De fait, alors que les droits de l'homme sont la seule identité que nos gouvernants veuillent bien aujourd'hui revendiquer pour la France, ils sont devenus depuis quelques décennies une véritable religion séculière obsédée de non-discrimination et destructrice des nations, qui handicape mortellement notre pays dans sa confrontation avec l'islam de masse installé sur son sol. Longtemps niée par les responsables politiques au pouvoir, cette situation catastrophique est enfin reconnue sous l'effet brutal des récents massacres commis au nom de l'islam.

    Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy affirme : « Si les démocratie ne défendent pas les citoyens, les citoyens se défendront de la démocratie ». L'Etat de droit est supposé protéger les Français. Aujourd'hui paradoxalement les met-il en danger ?

    N'en déplaise à Nicolas Sarkozy, ce qui est en cause ici, ce n'est pas la démocratie, mais au contraire un déficit de démocratie, dont il est d'ailleurs lui-même largement responsable. La démocratie libérale consiste dans la souveraineté du peuple combinée avec les libertés publiques garantissant les citoyens contre d'éventuels excès d'autorité des gouvernants. Or, aujourd'hui, ce n'est plus le peuple qui est souverain, ce sont les dogmes de la religion des droits de l'homme, mortifère pour les peuples européens.

    La fonction de la démocratie est d'assurer à un peuple la maîtrise de son destin, de son territoire, de son identité, de son contenu humain, de ses grands choix de société. Or, sur tous ces points, si l'ont met à part la Grande-Bretagne, il y a belle lurette que les peuples d'Europe occidentale ne sont plus en démocratie, à la notable exception du peuple helvétique.

    De manière fallacieuse, ce que l'on baptise maintenant démocratie, c'est le règne de la religion séculière des droits de l'homme dont les diktats souvent délirants sont imposés aux peuples européens — via leurs élus et leurs gouvernants sans consistance — par la bureaucratie de Bruxelles et par les divers juges nationaux et supranationaux auto-investis d'une fonction prophétique leur permettant de «découvrir» sans cesse de nouveaux «droits fondamentaux» aux effets pro-catégoriels, destructeurs de ce qui reste de cohésion, de sécurité des personnes et des biens, et de valeurs de durée dans les sociétés européennes.

    C'est parce qu'on a traité les peuples européens en mineurs sous tutelle incapables de savoir ce qui est bon pour eux que l'on a laissé se développer une présence islamiste aussi massive, que notre arsenal juridique est aussi inadapté à la réalité et que les autorités françaises sont aujourd'hui si désemparées face au déchaînement de la violence djihadiste. En conséquence, le retour à la protection des citoyens passe par le retour à une démocratie véritable.

    Dans votre livre, vous sous-entendez que les islamistes se servent des droits de l'homme pour mieux accroître leur influence en Europe et singulièrement en France. Comment ?

    Longtemps, les droits de l'homme se sont confondus dans la pratique avec les libertés publiques des citoyens au sein des États-nations démocratiques. Avec le passage à la religion séculière des droits de l'homme, il y a eu à partir du milieu du siècle dernier un véritable changement de nature qui se marque dans la langue anglaise par l'antithèse rights of man/human rights, dont le second terme a correspondu en France à ce qu'on appelle les «droits fondamentaux», notion introduite dans les années 1970 et dont les grands bénéficiaires sont les étrangers. L'islam en a profité à plein pour installer en France, au nom des droits de l'homme et sous leur protection, la civilisation musulmane, ses mosquées et ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, voire ses règles juridiques en violation du droit français: mariage religieux sans mariage civil, polygamie, répudiation unilatérale d'une épouse par le mari, etc.

    À travers une foule de revendications identitaires téléguidées par eux, les milieux islamistes et notamment l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) ont instrumentalisé les droits de l'homme pour appesantir leur contrôle sur les populations originaires du nord de l'Afrique et les contraindre au respect de l'ordre islamique, faisant en particulier tout leur possible pour empêcher les jeunes nés en France — auxquels nous avions commis l'erreur d'attribuer massivement la nationalité française — de devenir sociologiquement des Français.

    Dans un communiqué transmis au journal Corse Matin, le mouvement clandestin nationaliste, FLNC, menace les islamistes radicaux d' « une réponse déterminée» et estime que l'État français aurait «si un drame devait se produire chez nous (...), une part importante de responsabilité ». Que cela vous inspire-t-il ?

    Une certaine inquiétude, car des représailles privées n'arrangeraient sans doute rien, bien au contraire. En même temps, cette mise en garde montre que la force du sentiment identitaire donne à un groupe une combativité indispensable pour gagner une guerre. Or, de manière tragique pour la France, tout a été fait depuis un demi-siècle pour y détruire le sentiment identitaire, pour y interdire tout amour du pays, toute fierté d'être français. Les jeune générations n'ont entendu parler que de culpabilité de la France, de repentance, d'amour de l'autre jusqu'au mépris de soi. Notre Éducation nationale est non seulement médiocre et déculturée: elle impose sur le mode de la propagande une éducation anti-nationale.

    Tous les jeunes Français devraient savoir que l'élément fondateur de l'identité européenne a été historiquement son ancrage dans la chrétienté et son refus obstiné de basculer dans le monde islamique. L'Europe n'a pu exister et avoir le destin brillant qui fut le sien durant des siècles que grâce à son rejet farouche de l'islam. C'est ainsi qu'elle a pu s'arracher aux conceptions théocratiques — dont relève l'islam — et construire non sans peine cette disjonction du politique et du religieux qu'on appelle en France laïcité, dont l'origine se trouve dans la célèbre parole christique : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

    L'ancien président de la République propose d'adapter l'Etat de droit. Le risque n'est-il pas d'aller trop loin ? Comment placer le curseur entre préservation des droits individuels et nécessité de nous défendre collectivement ?

    Le problème est que nous ne sommes plus dans le cas d'un État-Nation culturellement homogène, qui est l'organisation politique d'un peuple. Il y a eu pour une part importante changement de peuple. Si bien que la «communauté nationale» dont on nous rebat les oreilles n'est plus qu'une fiction. La vérité est que trop souvent, sur le territoire de la France, nous sommes deux peuples, deux civilisations face à face. Et il est légitime que le peuple autochtone préserve sa survie en restant maître de son pays.

    Certains proposent la mise en place d'un «Guantanamo à la française». On ne peut pas dire que cela a été une réussite pour les Etats-Unis, même d'un strict point de vue sécuritaire…

    Une chose est sûre: un groupe humain ne peut pas se battre efficacement contre un ennemi implacable en tolérant dans son sein la présence d'éléments par lesquels il est en droit de craindre d'être combattu de l'intérieur. Pendant la Seconde guerre mondiale, à la suite de Pearl Harbour, les États-Unis avaient enfermés dans des camps leurs ressortissants d'origine japonaise. La chose est aujourd'hui très critiquée au nom des droits de l'homme, mais dans le contexte de l'époque, elle a paru indispensable et légitime.

    Il y a en outre d'autres pistes telles que l'incrimination de comportements hostiles, les condamnations pour intelligence avec l'ennemi, trahison, l'interdiction de séjour sur le territoire national, la déchéance de nationalité (pas seulement pour des bi-nationaux), le retour à la mort civile, l'expulsion. Il faut pour cela passer outre aux interdits de la Cour européenne des droits de l'homme qui refuse qu'on puisse faire un apatride. À quoi on peut au demeurant rétorquer que les islamistes méprisent les nations particulières et ne se réclament que de la nation musulmane mondiale: l'oumma.

    Le succès de l'islamisme, notamment auprès de jeunes qui sont nés en France, révèle une profonde crise de civilisation. Si à court terme la réponse sécuritaire peut-être une solution, sera-t-elle suffisante à long terme ? Que faire ?

    Il y a effectivement deux problèmes distincts: d'une part l'horreur spectaculaire des massacres perpétrés par des djihadistes ; et d'autre part le processus silencieux et occulté de la conquête islamiste dont je fais état dans Les droits de l'homme contre le peuple. Il ne fait pas de doute que dans le projet islamiste, l'Europe occidentale est redevenue une terre à prendre, une proie pour l'islam. Les islamistes pensent que le moment est venu pour les musulmans de reprendre une conquête de l'Europe occidentale rejetée il y a un millénaire par la vigoureuse résistance des Européens. Professeur d'histoire du Maghreb contemporain, Pierre Vermeren observe que de nombreuses mosquées créés en France ont reçu un nom évocateur de l'idée de la conquête par l'islam.

    Face à ce processus de conquête, le premier devoir des États européens est d'y mettre enfin un coup d'arrêt. L'Europe se doit de bloquer immédiatement l'immigration et la venue de réfugiés. Le devoir des dirigeants européens est de faire savoir que l'Europe ne peut pas accueillir un seul musulman de plus, vu la dangerosité pour elle de la présence islamiste, qu'il s'agisse des attentats ou de la mécanique conquérante. Les pays européens doivent dire clairement que les réfugié musulmans ont vocation à être accueillis par des pays musulmans, que c'est à l'Arabie saoudite et autres richissimes monarchies pétrolières de les accueillir, ou à défaut de financer leur accueil par d'autres États musulmans.

    Quant aux musulmans déjà présents sur le sol européen, il faut bien qu'ils aient conscience que, malgré la liberté des cultes pratiquée en Europe, l'islam politique n'y est pas légitime. Elle n'est pas légitime car elle est un système politique et juridique qui viole la disjonction du politique et du religieux qui fonde la civilisation européenne. Et elle n'est pas légitime à cause de son refus de la liberté de pensée, de l'infériorité qu'elle inflige aux femmes et aux non-musulmans, de la caution qu'elle apporte à l'esclavage, des appels à la violence qui figurent dans ses textes saints.

    Toutes ces vérités, les dirigeants européens ne sont certes pas prêts à les dire car la religion séculière des droits de l'homme leur défend de le faire. Et pourtant, ils y seront peut-être un jour acculés par la violence djihadiste.

    Tôt ou tard, interviendra sans doute un massacre encore plus terrible commis par des islamistes. Ce sera le massacre de trop. Et alors, les dirigeants français seront bien obligés la démolition des mosquées salafistes, la dissolution des organisations de cette mouvance, l'expulsion des prédicateurs étrangers, la construction de forteresses militaires pour contrôler les quartiers dominés par l'islamisme.

    Étrangement, la monstruosité même du terrorisme dont l'islamisme flagelle aujourd'hui la France lui permettra peut-être d'inverser le processus de la conquête islamique.

    (*) Agrégé des Facultés de droit, Jean-Louis Harouel est professeur émérite d'Histoire du droit à l'Université Paris Panthéon-Assas. Il vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple (éd. Desclée de Brouwer, 2016).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La crise actuelle fraye avec la crise de régime

    Guilhem Golfin me fait part de cette réflexion :

    Si les valeurs républicaines ne nous sont d'aucun salut, c'est que ce sont pas des "valeurs", autrement dit, car ce mot lui-même importé de la science économique est absolument déplacé, ce ne sont pas des vertus. Elles ne peuvent pas l'être, car fondées sur l'individualisme, négateur de toute vertu au bénéfice de la seule jouissance individuelle. Mais alors, il faut aller jusqu'au bout du raisonnement : car le régime républicain, la "démocratie" est inséparable de ces "valeurs". C'est donc lui qui est touché au cœur par l'actualité - et l'on ne peut que s'étonner que des personnes aussi avisées que M. Robert Ménard (par exemple) semblent encore croire que l'on peut redresser les choses en restant dans le cadre actuel et en changeant seulement, par conséquent, la politique menée. Certes, il y a une marge de manœuvre, et l'on pourrait déjà faire beaucoup de bien, mais très vite cela atteindra ses limites. Le fait est qu'en quelques deux cent ans, le ferment individualiste a eu le temps de faire son œuvre, et croire que l'on pourrait revenir à une "république saine", c'est un peu croire que l'on pourrait réanimer un cadavre en décomposition. Cela dépasse les capacités humaines.

    C'est ici que la tribune de l'abbé Vénard intervient : à rester dans un cadre républicain, il faut reconstruire celui-ci. Je suppose que l'abbé mesure la portée de son propos : une réconciliation de la République avec le catholicisme serait un reniement complet du régime par lui-même, si vraiment celui-ci repose sur la négation de la légitimité de la religion historique et révélée. Ce pourquoi, tout en saluant haut et fort les propos de l'abbé, on ne peut hélas qu'être sceptique sur les suites que le pouvoir serait susceptible de lui donner. Le propos de l'abbé Vénard serait plus à portée de main si la question n'était qu'historique, mais elle engage trop les fondamentaux du régime. Cela étant, les miracles existent.

    Une dernière chose, concernant l'Islam. On a bien entendu eu droit au mantra "c'est pas ça l'Islam", etc. C'est pénible, mais pourquoi ne pas prendre les musulmans au mot. M. Boubakeur veut une réforme de l'Islam de France - mais il reste bien vague sur la question... En voilà une précise à faire : si ces terroristes ne sont pas des musulmans, que les autorités musulmanes trouvent un moyen de les excommunier. Aux autorités de se débrouiller pour déterminer lequel, mais il faudrait que le reniement soit officiel, public, et assorti d'une interdiction faite à tout musulman de les fréquenter sous peine d'être eux-mêmes excommuniés. Bref faire de tout djihadiste un paria. C'est bien entendu trop tard pour tous ceux qui sont passés à l'acte en France et tués par la police, mais s'appliquerait à ceux qui reviennent de Syrie ou sont interpellés dans les filières, etc.

    Je ne fais pas d'illusion sur cela non plus, mais il y a là une voix me semble-t-il, pour une communauté appelée à être sinon toujours du moins longtemps sur notre territoire.

    Ultima verba : que l'Eglise prie officiellement pour la conversion des musulmans, et de tous les païens !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/07/la-crise-actuelle-fraye-avec-la-crise-de-r%C3%A9gime.html

  • Poutine sème le chaos à la convention démocrate… disent-ils

    En attendant, Trump ne baisse pas le rythme.

    En Tim Kaine, démocrate « à la papa », Hillary Clinton avait choisi pour colistier un mâle blanc pur beurre. Il lui fallait d’urgence se prémunir contre la pénétration croissante de Trump au sein de l’électorat ouvrier des États pivots industriels en détresse.

    À juste titre : les sondages, suite à la convention républicaine de la semaine dernière, illustrent la remontée catastrophique de Trump, son hold-up sur les électeurs indépendants et la croissance inespérée de sa cote de popularité, cependant que les paramètres négatifs de madame Clinton (mensonge, honnêteté) montent en flèche. Mauvais…

    Ceci en dépit de la puissante logorrhée publicitaire qui présentait Trump en désaxé, avant la grand-messe de Philadelphie de cette semaine, convention conçue pour vendre une fausse unité, tout en confirmant la « yougoslavisation » du pays, élevant au pinacle les représentants des forces centrifuges d’une société américaine en état de déni. Les vraies urgences des démocrates : la police ennemie des Afro-Américains, les toilettes des transsexuels, les discriminations d’un autre âge, la nationalisation des immigrants illégaux. La routine, quoi…

  • Suicide français : 218 100 avortements en 2015

    La Commission sur les données et la connaissance de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) a publié son rapport. Selon cette étude, le nombre d'avortement en France métropolitaine est stable depuis une dizaine d'année.

    Il y a cependant de "fortes disparités régionales". Le nombre de meurtres d'enfants à naître varie selon les régions "entre 11 et 34 IVG pour 1000 femmes en 2015".

    Et inévitablement, ce rapport formule des recommandations : améliorer l'information partagée entre les différents services de soins, mieux répondre aux besoins d'information sur les difficultés d'accès, les parcours et les inégalités sociales, améliorer la connaissance en matière d'attentes et de satisfaction des femmes et renforcer le respect de la confidentialité notamment.

    Michel Janva

  • Au-delà des risques terroristes.

    Certains pensent que la période délicate actuelle n’est guère propice à la réflexion « posée » et que l’urgence est d’agir, seulement agir, pour répondre aux défis du terrorisme et de ses marques les plus cruelles. Agir ou plutôt réagir est nécessaire, bien sûr : mais cela reste insuffisant et le deuil ne doit pas nous faire oublier les devoirs du politique, qui doit toujours voir loin, voir au-delà du moment pour tenter de prévoir et de prévenir… Bien sûr, il ne s’agit pas de confondre politique et divination, mais de se donner les moyens de comprendre ce qui arrive et d’y répondre dans les meilleures conditions possibles.

    L’impératif de l’unité nationale face au terrorisme islamiste ne doit pas être le paravent de la démission de l’intelligence : si les polémiques circonstancielles m’agacent (même si elles ne sont pas toutes infondées, malheureusement), des débats plus profonds devraient bien avoir lieu, n’en déplaise à ce secrétaire d’Etat socialiste, M. Le Guen, qui, à bien l’entendre, souhaiterait sans doute une « erdoganisation » de la vie politique et intellectuelle de notre pays quand il déclare que la critique du gouvernement s’apparente à une atteinte à la démocratie…

    Les grandes questions qui doivent être posées portent sur la nature des dangers et, entre autres, sur les meilleurs moyens de les dépasser, de les réduire, tant sur le plan politique que géopolitique, sans négliger le domaine des idées et celui de l’esprit (qui, parfois, peuvent se confondre ou, au moins, se mêler). Ainsi, on ne fera pas l’économie de la réflexion sur les institutions si l’on veut régler, dans la durée, la question du danger terroriste : n’est-ce pas, d’ailleurs, l’absence d’une continuité réelle à la tête de l’Etat qui empêche toute politique de long terme, à la fois solide et souple, face aux risques ?

    Le fait que la République soit entrée en campagne électorale présidentielle active risque bien de désarmer l’Etat ou de lui faire confondre son action avec celle d’un parti décidé à garder le Pouvoir tandis que d’autres, acharnés à conquérir sa magistrature suprême, n’hésiteront pas, dans le temps de leur candidature, à l’affaiblir. Dans tous les cas de figure électoraux, l’Etat et la France sont, en définitive, les proies d’un système qui risque bien de ne pas être le mieux à même de rassurer et de protéger nos concitoyens. On peut, sincèrement, le regretter : mais se contenter d’un tel regret ne peut fonder une politique ni un avenir… Il faudra aller plus loin : jusqu’à la Monarchie ? A défaut d’une réponse satisfaisante pour l’heure, il apparaît au moins possible de poser la question… Possible et, même, nécessaire !

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1329:au-dela-des-risques-terroristes&catid=50:2016&Itemid=61

  • Guerre totale

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Lundi 7 mars, attaque surprise des combattants de l’Etat islamique contre la petite ville tunisienne de Ben Guerdane, toute proche de la frontière libyenne. Pendant quelques heures, les islamistes prennent le contrôle de la circulation et de la population avant d’être tués ou mis en fuite par les forces de l’ordre. Les assaillants, c’est prouvé, savaient où ils mettaient les pieds : une majorité de Tunisiens, dont certains originaires de Ben Guerdane même et disposant de relais et de complicités sur place. L’attaque, parfaitement organisée, s’inscrivait dans un plan d’ensemble, leur objectif, selon M. Essid, Premier ministre de Tunisie, étant d’« instaurer une wilaya ». Les optimistes diront qu’après tout ils ont échoué, les réalistes que, prospérant sur un terreau démographique inépuisable, cela recommencera : « il y aura d’autres attaques de ce genre […]. Les militaires s’attendent au pire » prévient ainsi Mme Chettaoui, députée tunisienne.

    On peut tirer à chaud deux leçons de l’événement. La première relève de la géopolitique. Si, au vu de nos moyens et de nos intérêts, notre engagement militaire en Irak et en Afghanistan n’était pas souhaitable, si notre politique syrienne est un échec évident, si notre intervention en Libye aura eu les conséquences catastrophiques que l’on sait, il est vital de soutenir la Tunisie. En effet, derrière la Tunisie il y a une Algérie à l’avenir douteux et un Maroc dont le point fort reste l’institution monarchique : imagine-t-on les conséquences dramatiques d’une vague islamiste qui se répandrait au Maghreb pour le plonger dans le chaos ? Des centaines de milliers, voire des millions, de nouveaux candidats à l’immigration; une poussée énorme de la fièvre islamiste sur notre propre territoire. 

    Car, justement, la seconde leçon concerne la France elle-même. Ce qui s’est passé à Ben Guerdane pourrait bien s’y produire directement. Des gens connaissant les lieux, des armes de guerre, des individus « radicalisés », des complicités jusque dans l’armée et la police (où, si l’on en croit certaines notes pourtant étiquetées « confidentielles », le fondamentalisme progresse) : il n’est peut-être pas si lointain le jour où le drapeau noir flottera, même pour quelques heures, sur une « cité » ou un « quartier ». Ce jour-là on regrettera peut-être le traitement socio-psychologique que les bonnes âmes « humanistes » appliquent à l’engagement islamiste. Déradicaliser, même en jouant sur les mots, n’est pas éradiquer : il faudra bien finir par admettre que tout(e) « Français(e) » (quels que soient son âge et son « origine ») qui, de près ou de loin, collabore ou cherche à collaborer avec l’ennemi est un ennemi et le traiter en conséquence, c’est-à-dire d’abord l’empêcher de nuire (…). 

    Essid affirme que la Tunisie est en « guerre totale contre le terrorisme ». La France doit et conforter son propre engagement à ses côtés et se donner à elle-même des moyens plus importants et plus adaptés. Ne comptons pas pour cela sur l’Union européenne. Schengen est un fiasco et Mme Merkel, son accord avec le « Grand Turc » le prouve, ne cherche qu’à sous-traiter au prix fort un mode de fonctionnement plus « convenable » dans la gestion de la migration-invasion qui accable et islamise l’Europe.  

    Encore et toujours, le salut sera d’abord national.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/07/27/guerre-totale-5830824.html

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Si on ne protège plus les Français, ils se protégeront eux-mêmes »

    Marion Maréchal-Le Pen estime que la « menace d’une guerre civile » après les différents attentats en France est une manœuvre de « diversion du gouvernement ».

    Sur Twitter, après avoir appelé « les chrétiens en Occident comme en Orient à se lever pour résister à l’islamisme », la députée FN du Vaucluse a annoncé avoir « décidé de rejoindre la réserve militaire » et a invité « tous les jeunes patriotes à faire de même ».

    Tout cela est une guerre civile fantasmée et alimentée pour faire diversion et finalement pour ne pas à avoir à parler du problème et se justifier. Ce qui est sûr, c’est que sur le long terme, si l’État régalien ne protège plus les Français, ils finiront par se protéger eux-mêmes.


  • L’Heure la plus sombre n°45 – 25 juillet 2016 – Alain Soral, l'attentat de Nice