Ce n'est pas à l'islam qu'il faut s'en prendre, ou à l'animisme, ni aux Africains, musulmans, animistes, chrétiens ou autres. Il est faux de dire qu'il s'agit là de religions, de traditions dangereuses, incompatibles avec la laïcité, les lois de la République française. Les Africains ont, comme tous les peuples, le droit légitime de préserver leurs traditions immémoriales et de pratiquer le cultes de leurs ancêtres, de continuer à parler leur langue arabe, kabyle, peule, bambara, persanne, etc.
Ce n'est pas le prétendu "racisme" des français qu'il faut rendre responsable de la non assimilation de groupes d'étrangers (ou Français de papier de souche africaine) de plus en plus nombreux, de plus en plus réticents à devenir de "bons Français", de plus en plus concentrés dans des "ghettos" où ils se rassemblent dans la rue, dans des mosquées, dans des écoles musulmanes où ils peuvent tant ben que mal renouer avec leurs traditions, leurs façons de vivre et de s'adapter plus ou moins bien à la société qui les héberge, avec ou sans les dieux qui leur sont propres.
Alors, quel est le problème ? D'abord, y a-t-il un problème ? De gauche à droite nos politiciens, nos journalistes, nos élites bourgeoises et nos intellectuels médiatiques prétendent qu'il n'y en a pas puisque qu'il faut bien s'adapter au monde moderne, celui de la globalisation qui brasse les économies, les sociétés et les populations. Autrement dit, il est normal que l'on vienne d'Afrique et d'Asie se "délocaliser" chez nous —et nous "délocaliser" par la même occasion—puisque depuis fort longtemps nos colons, nos entrepreneurs, nos institutions internationales ont "délocalisé" l'Europe à travers le monde...
Eh bien non ! Rien de tout cela n'est normal.
Il a bien fallu que les Européens renoncent à une colonisation qui était une implantation maligne en terre étrangère. La greffe n'a pas pris. La France et les autres nations impériales d'Europe qui s'étaient partagé l'Afrique et une partie de l'Asie en 1885 (congrés de Berlin) ont dû renoncer à leurs empires en quelques décennies. La bien-pensance décolonisatrice, établissant un bilan à charge, ne s'est pas privée de leur faire savoir les dommages que cette présence étrangères avait causé aux populations indigènes qui n'avaient rien demandé.
Lors d'un ultime retrait précipité des milliers de Français d'Algérie et 50 000 harkis sont disparus, massacrés pour la plupart parce qu'on ne voulait plus d'eux, 130 ans après leur arrivée sur cette terre étrangère.
Alors pourquoi les Français, et plus généralement, tous les Européens, devraient-ils accepter passivement de voir s'installer à demeure chez eux des populations dont les mœurs, les traditions, la religion diffèrent radicalement des leurs ?
S'ils n'ont pas réagi de manière significative depuis quarante ans contre cette immigration de plus en plus massive (200 à 250 000 nouveaux arrivants par an actuellement tous comptes faits, y compris celui des clandestins) c'est parce qu'ils ont tardé à en réaliser les conséquences qui se font brutalement sentir aujourd'hui, notamment dans les immenses banlieues sur le pourtour de nos grandes villes. C'est aussi parce que des politiques irresponsables ont accompagné et atténué ce phénomène en nous expliquant qu'il s'inscrit dans une logique économique incontournable, et qu'avec le temps, intégration aidant, tout rentrerait dans l'ordre. Or, ces vœux pieux ont perdu toute crédibilité aujourd'hui pour une majorité de nos compatriotes face à une réalité qui se déteriore d'année en année. La France est de moins en moins la France, l'Europe ne ressemble plus à elle-même sur une partie croissante de son territoire.
Y a-t-il une solution ? Oui, bien sûr, mais pas sans un changement radical des façons de voir et de penser. Il est encore possible, dans l'intérêt des Européens, comme des Africains et des Asiatiques d'inverser les flux migratoire. Il est possible et nécessaire de redresser la natalité en berne des Européens. Mais cela ne se fera pas sans l'apparition d'une volonté politique, absente aujourd'hui, qui ne peut naître que sur la base d'une nouvelle prise de conscience populaire.
Nous en voyons tout juste les prémices balbutiantes avec l'émergences de nouveaux mouvements populistes à travers l'Europe. Ceux-ci n'ont cependant encore ni la force ni l'imagination ni l'appui populaire massif permettant à l'Europe de sortir de l'ornière où elle s'est mise malgré elle.
On peut sans doute compter sur une intensification de la crise économique, sociale et politique actuelle pour préparer le terrain sur lequel une telle révolution pourra s'accomplir... Car la crise, c'est précisément l'échec des politiques économiques, sociales, politiques, démographiques et culturelles qui nous ont menés à la catastrophe actuelle. De toute évidence, il ne s'agit pas d'un essouflement conjoncturel. De grandes économies, après les petites, sont au bord de la faillite. La bulle de la dette états-unienne éclatera le jour où Chinois, Japonais et Européens se seront donnés les moyens, en favorisant leur marché intérieur, de cesser d'acheter de la dette usaméricaine qui les enfonce un peu plus. Ce jour-là, que personne ne peut encore prédire, mais qui se rapproche selon de nombreux connaisseurs, ce jour-là le monde pivotera sur lui-même et ouvrira un immense champ de possibilités à nos vieilles nations fatiguées qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs chaînes (économiques, télévisuelles et autres).
En attendant cet événement majeur de l'histoire contemporaine, voici un gros plan sur cette défrancisation de la France, cette déseuropéisation de l'Europe vue par la télévision russe, comme aucune de nos télévision locale n'oserait nous le faire voir.
Dans le même registre, nous publions ci-dessous l'évaluation concordante d'une Française de souche nord-africaine, Malika Sorel, interrogée à propos de son récent ouvrage sur l'échec de l'intégration, qui montre sans mâcher ses mots pourquoi les Français font fausse route en se morfondant dans un sentiment de culpabilité et en bradant par inconscience tout ce qui a fait leur grandeur passée.
Notons au passage que les Russes, en contemplant le désolant spectacle d'une aliénation subie passivement par leurs voisins français, se donnent à eux-mêmes l'exemple que leur toute jeune économie capitaliste doit éviter à tout prix pour ne pas conduire le pays à sa ruine.
Patrick Keridan http://www.esprit-europeen.fr
Cliquez ci-dessous pour voir
1) une vidéo de l'émission russe (5 minutes, sous-titres français) :
L'islamisation de la France vue par la télévision russe
2) la vidéo d'un reportage états-unien sur le même sujet (4'43, sous-titres français)
Multiculturalisme et islam en France : reportage de CBN
anti-national - Page 976
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L'AFRICANISATION ET L'ISLAMISATION DE LA FRANCE
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Le lobby gay avance ses pions
Un bijou de novlangue :
N° 786
SÉNAT
SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2012-2013
Enregistré à la Présidence du Sénat le 19 juillet 2013
PROPOSITION DE LOI
modifiant l'article L. 2141-2 du code de la santé publique relatif à l'assistance médicale à la procréation,
PRÉSENTÉE
Par MM. Jean-Pierre GODEFROY, Roland COURTEAU, Bernard CAZEAU, Daniel RAOUL et Roger MADEC
Sénateurs
(Envoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Les avancées de la recherche et de la médecine ont permis ces dernières décennies à des couples infertiles d'avoir des enfants grâce à la technique de l'assistance médicale à la procréation.
Selon la loi en vigueur, celle-ci est réservée aux couples formés d'un homme et d'une femme, pour pallier leur infertilité ou pour éviter la transmission à l'enfant ou à l'un des membres du couple d'une maladie d'une particulière gravité. Ainsi, les couples de même sexe se trouvent exclus de cette possibilité. La présente proposition de loi a pour objet d'ouvrir l'assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu'il s'agisse d'une infertilité médicale ou « sociale ».
Par la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, nous avons dépassé un ordre du droit qui se fondait sur une norme sociale majoritaire, un modèle familial ignorant la pluralité des modes de parentalité qui existent. Ce modèle familial, comme tous les autres, ne relève ni de l'évidence ni de la nature. Il n'est qu'une construction sociale et a donc, par son principe même, vocation à évoluer. Mais le droit, entravé par diverses réticences et conservatismes, a tendance à se transformer moins promptement que la société sur les questions qui la concernent.
En ouvrant le droit pour les personnes de même sexe d'adopter, la loi a affirmé que les couples homosexuels peuvent former une famille, être parents et élever des enfants. Cette proposition de loi y fait naturellement suite en élargissant la possibilité pour ces couples d'accéder à la parentalité.
Les questions relatives à l'intérêt primordial de l'enfant ont été débattues lors du débat sur la loi précitée. L'expérience désormais acquise comme les recherches réalisées montrent qu'il n'y a pas d'impact majeur de l'homoparentalité sur le bien-être et le devenir psychologique des enfants. Aussi, ceux qui douteraient de la consistance du projet parental des couples prêts à recourir à l'assistance médicale à la procréation feraient preuve d'une grande méconnaissance du long et difficile parcours qu'elle requiert. Le projet parental des couples - hétérosexuels ou homosexuels - qui demandent l'assistance médicale à la procréation est de façon générale particulièrement solide, abouti et sérieux.
Parce que nous défendons tout ce qui peut contribuer à permettre aux couples de personnes de même sexe de vivre comme les autres, nous voulons leur donner accès à ce que notre société permet dans un souci d'égalité. C'est ainsi que l'intégration des personnes homosexuelles progressera et que les diverses formes de stigmatisation qu'elles subissent disparaitront.
Le Comité consultatif national d'éthique a été chargé de remettre un avis sur l'assistance médicale à la procréation. Si cet avis pourra nourrir un débat, quelles qu'en soient les conclusions, il ne demeurera qu'un avis soumis à l'appréciation du législateur. D'autant que le Sénat s'est déjà prononcé sur cette question le 7 avril 2011 lors de l'examen en première lecture du projet de loi relatif à la bioéthique par l'adoption d'un amendement qui autorisait l'assistance médicale à la procréation pour les couples de même sexe. Si l'amendement avait été supprimé ultérieurement au cours de la navette parlementaire, nous nous étions réjouis de son adoption car elle montrait la capacité d'initiative du Sénat sur ce sujet.
Aussi, rappelons que le 28 juin 1978, le Sénat votait la dépénalisation de l'homosexualité par un amendement du gouvernement reprenant une proposition de loi d'Henri Caillavet. Il a pourtant fallu attendre le 4 août 1982 pour que les dispositions discriminatoires soient enfin abrogées. Le Sénat avait été précurseur. Soyons-le de nouveau, pour que cette avancée nous apparaisse le plus rapidement possible comme une évidence.
Il n'existe aucun droit à l'enfant. Mais notre société ne pourra sortir que grandie d'avoir permis à ceux qui le désirent de devenir parents, au-delà de tous préjugés qui doivent être dépassés.
PROPOSITION DE LOI
Article unique
L'article L. 2141-2 du code de la santé publique est ainsi modifié :
1° La deuxième phrase du premier alinéa est supprimée.
2° À la première phrase du deuxième alinéa, les mots : « L'homme et la femme formant le couple doivent être vivants » sont remplacés par les mots : « Les personnes formant le couple doivent être vivantes ».
3° À la dernière phrase du deuxième alinéa, les mots « par l'homme ou la femme » sont remplacés par les mots : « par l'un des membres du couple ».
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Les semences de variétés traditionnelles ne peuvent plus être commercialisées
La Cour de Justice de l’Union Européenne a confirmé le 12 juillet dernier l’interdiction de commercialiser les semences de variétés traditionnelles et diversifiées qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel européen. Ecolo propose une réforme de la réglementation, qualifiée d’"absurde".
Des associations comme Kokopelli ou Semailles se retrouvent dans l’illégalité : elles préservent et distribuent ces semences.
Pourtant, il suffirait d’inclure ces variétés anciennes au catalogue officiel pour les commercialiser en toute légalité. Seulement voilà, elles se trouvent dans le domaine public et après 20 ans, si personne ne les a réinscrit au catalogue, elles en sortent. Il faut pour cela payer assez cher, explique Catherine Andrianne de Semailles. "A cause de cette réglementation, il y a plus de 80% de la biodiversité qui a disparu", dit-elle. [...]
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Argenteuil, Trappes… des futurs Kosovo ?
« Dans vingt ans, Trappes, c’est la Tchétchénie ! » (déclaration d’un habitant de Trappes). Plutôt le Kosovo. La « masse critique » des musulmans y est suffisante pour qu’ils imposent leur loi. Pas d’amalgame, dit-on, entre une majorité de musulmans et quelques centaines d’islamistes. Sauf qu’on n’a pas vu les gentils musulmans défiler. Jamais.
Les Frères musulmans et les salafistes multiplient les prétextes pour défier la France. Jusqu’à la faire plier.En mars 2004, les pogroms anti- Serbes au Kosovo avaient été déclenchés par la rumeur de la noyade de trois jeunes garçons albanais par des nationalistes serbes. Un rapport de l’ONG Human Rights Watch établit un bilan: « 33 émeutes au minimum ont éclaté au Kosovo sur une période de 48 heures […] Dix-neuf personnes ont perdu la vie au cours des violences. Au moins 550 maisons et 27 églises et monastères orthodoxes ont été incendiés. » Le rapport avec les événements d’Argenteuil (1) et ceux de Trappes ? Ils concernent des musulmans, avec des islamistes à la manœuvre, et semblent prendre racine dans de jolis bidonnages ou – a minima – d’énormes exagérations.
Les jeunes de Trappes ont manifestement d’autres références que le Kosovo, mais tout aussi sympathiques… Ainsi, interrogé par « Le Monde », un habitant de Trappes déclare: « Ce qui va se passer ce soir n’est qu’un début. Dans vingt ans, Trappes, c’est la Tchétchénie! »
Un peu plus haut dans le même article, un autre reprochait aux « politiques » de vouloir « blanchiser » (sic) la ville. Ah, si seulement c’était le cas…
L’« affection » de Valls pour les musulmans !
Il faut dire que Trappes est une ville un peu particulière, que certains qualifient de « Roubaix de la région parisienne ». Et pour cause: en 2005, 61 % des jeunes de moins de 18 ans avaient au moins un parent immigré! Et puisqu’on est dans les chiffres, signalons que François Hollande y a recueilli l’excellent score de 77 % lors du second tour de l’élection présidentielle. Ceci expliquant sans doute cela.
C’est donc en territoire conquis qu’il était venu, entouré de trois ministres – Vincent Peillon, George Pau-Langevin et Benoît Hamon –, en septembre 2012, prononcer un discours sur l’école républicaine. Bizarrement, il y a ces jours-ci moins de monde pour se presser à Trappes. Hollande est à Tulle, et on a aperçu Valls du côté du festival d’Avignon. Les policiers auraient pourtant bien eu besoin de leur ministre, car c’est un contrôle de femme voilée ayant mal tourné qui est à l’origine des émeutes de Trappes ayant démarré vendredi dernier.
Le 17 juillet, Manuel Valls se rendait à la Grande Mosquée de Pa ris pour rompre le jeûne du ramadan et adresser « un signe d’affection à l’ensemble des musulmans », avant de dénoncer une « montée des violences à l’égard des musulmans de France ». Aux auteurs de ces actes « islamophobes », Valls a affirmé qu’il ferait preuve de la plus grande ferme té, cela sous le regard satisfait d’Abdallah Zekri, président de l’Observatoire contre l’islamophobie.
Ce qui permet à Valls d’affirmer une telle recrudescence hormis les chiffres des associations islamiques? On ne le sait pas. Nous sommes de toute façon ici face à une déclaration politique et non réellement judiciaire. On l’a vu dans son traitement des opposants au « mariage pour tous », on l’a vu dans son traitement de faits divers impliquant des jeunes « d’extrême droite »: Valls est en croisade contre le Mal.
Héritant d’un précédent ministre de l’intérieur ayant connu une certaine réussite par la suite le goût de la sur-communication, Valls en oublie peut-être que ses paroles peuvent avoir des conséquences. En parlant d’une montée de l’islamophobie (alors que tout laisse à penser que c’est à une montée de l’islamisme qu’il faudrait s’attaquer!), Valls a accrédité les thèses portées par plusieurs associations islamiques qui se cachent derrière la lutte contre une prétendue islamophobie pour couvrir leur prosélytisme.
Un jour seulement après la visite de Manuel Valls à la Grande Mosquée de Paris, à Trappes, le contrôle par des policiers d’une femme portant le voile intégral dégénérait. L’accrochage se terminant par l’interpellation et le placement en garde à vue du mari ayant empêché le contrôle et étranglé l’un d’eux!
De tels incidents deviennent récurrents, et sont montés en épingle et récupérés par des associations musulmanes (et carrément islamistes pour certaines, ne cachant pas leurs liens notamment avec les Frères musulmans ou le salafisme), qui n’ont jamais accepté la loi contre le port du voile de 2004 et celle contre le voile dit « intégral » de 2010. Les tensions aux abords des mosquées sont de plus en plus fréquentes (comme mercredi dernier à Toulouse, où la seule présence d’une voiture de police a été perçue comme une provocation et a donné lieu à des violences et dégradations pendant une soirée) et d’étranges histoires d’agressions de femmes voilées se répandent sur les réseaux sociaux. Sans heureusement avoir pour le moment les mêmes conséquences dramatiques qu’au Kosovo. Jusqu’à quand ?
A Trappes – comme ce fut le cas à Argenteuil avec cette fameuse jeune fille voilée qui aurait été agressée par de bien mystérieux « skins » –, les incidents ne sont pas survenus après l’événement originel (c’est-à-dire, dans les deux cas, un jeudi) mais le lendemain, vendredi. Ce qui semble laisser à penser que l’information, puis la mobilisation, ont eu lieu pendant ou après la salât à la mosquée. « Les frères qui sont à la mosquée, ils sont rentrés avec nous, la police a dit il faut sortir. […] Après ils sont revenus pour faire ce qu’ils ont fait. » a déclaré sur iTélé la mère de la femme voilée, tandis que sur son site le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) écrivait: « Les personnes qui se sont rendues au commissariat, y compris l’imam de la mosquée de Trappes qui a tenté d’apaiser la situation, ont été congédiées sans ménagement. »
« Islamistes racaillisés et racailles islamisées »
De l’entretien avec la mère de la femme voilée contrôlée, on retiendra aussi qu’il s’agit manifestement d’une famille de convertis originaires des Antilles. Le mari interpellé est lui aussi un jeune converti. Le phénomène de conversion chez des Français originaires d’outre-mer devient de plus en plus important; c’était aussi le cas de l’islamiste ayant tenté d’égorger un militaire à la Défense ou encore d’une partie du groupe djihadiste de Cannes (et singulièrement de son leader Jérémie Sidney). Une conversion virulente comme en témoigne cette autre phrase de la mère de la femme voilée de Trappes: « On peut attaquer une autre personne, on peut attaquer un chrétien, mais on peut pas attaquer un frère musulman. »
C’est, donc bien un groupe de musulmans rassemblés à la fin de la prière, mené par un imam, qui est allé demander des comptes et réclamer la libération d’un homme arrêté pour avoir tenté d’étrangler un policier. Et quand ceux-ci se font dégager du commissariat, c’est aussi de l’islamophobie? Suite à cet te première visite (pas franchement de courtoisie), un second rassemblement devant le commissariat – à 20h30 – s’est organisé via les réseaux sociaux. Et ce sont ainsi 250 à 400 personnes (selon l’AFP, évoquant un commissariat assiégé) qui se sont présentées au rendez-vous. Comme quoi Twitter et Facebook, ça ne fonctionne pas que pour la mobilisation contre la loi Taubira…
Même le rappeur « La Fouine », issu de Trappes tout comme Jamel Debbouze ou Omar Sy, a relayé l’appel (orthographe et ponctuation d’origine): « Suite à l’agression d’une femme voilée lors d’un contrôle de police à Trappes ayant refusé de retirer son voile elle s’est vu se le faire arracher par un agent. Son mari qui tenta de lui venir en aide s’est lui aussi vu interpeller! Ayant pris connaissance de cet acte les fréro de Trappes se sont réunis devant le commissariat pour manifester. Je les soutiens!!! »
Des porteurs de casquettes, des cagoulés, des barbus… tout le mon de était au rendez-vous. Le vice-président du FN, Florian Philippot – qui semble muscler sa ligne actuellement –, a livré une description assez juste des émeutiers en évoquant « un mélange entre des islamistes racaillisés et des racailles islamisées ». Voitures brûlées, jets de pierre et d’engins incendiaires, et même des tirs d’armes à feu en l’air (d’après iTélé et plusieurs témoignages d’habitants) ont ainsi rythmé toute la nuit de vendredi, dans ce que plusieurs médias – abusant d’euphémismes – ont qualifié « d’échauffourées ».
Le sympathique Sofiane, sur iTélé, s’est fait porte-parole des émeutiers: « On ne peut pas accepter qu’un frère soit en garde à vue pour rien, surtout le mois du ramadan. C’est un petit avertissement. »
Si des habitants de Trappes n’hésitent pas à se réclamer des djihadistes tchétchènes, ils n’ont pas encore trouvé face à eux le Poutine français qui allait « les buter jusque dans les chiottes » (selon la célèbre phrase – moyennement poétique mais assez claire – du président russe). Le ministre de l’Intérieur s’est fourvoyé dans l’éternelle excuse sociale que le criminologue Xavier Raufer comme le géographe Christophe Guilluy ont battu en brèche depuis bien longtemps: « Je sais les difficultés que vivent nos concitoyens dans ces quartiers populaires, ce dont ils ont besoin c’est d’emploi, c’est d’un espoir, c’est d’une formation. […] Il n’y a que dans l’apaisement et dans le dialogue que l’on peut trouver des solutions aux problèmes de notre société: le chômage, le sentiment de discrimination, l’exclusion. »
Explosion des contrôles ? Des niqabs ? Ou des rébellions ?
En guise d’apaisement, le mari furieux accusé d’avoir agressé le policier a été relâché et sera convoqué devant la justice un de ces jours! On ne peut pas donner tort à Eric Ciotti, le « monsieur sécurité » de l’UMP, quand il déclare que « la libération donne raison aux émeutiers ». Un cran au-dessus, Marine Le Pen écrit dans un communiqué de presse « Il est plus que temps de taper du poing sur la table en organisant la reconquête par la loi et l’ordre de chaque mètre carré du territoire national. [...] La seule loi en France est la loi française, et non la loi islamiste ou la loi des racailles! »
Allant dans le même sens et considérant qu’au vu de la réalité ethnoculturelle de Trappes et du motif de la flambée de violences, l’explication sociale ou l’angle sécuritaire ne sauraient suffire, l’identitaire Philippe Vardon écrit pour sa part: « Ce n’est pas une “guerre civile“, une guerre civile a lieu entre personnes du même peuple. Or là… » Un petit bémol tout de même: quid des Français convertis?
Le fait étonnant reste tout de même la multiplication sensible non pas des faits d’islamophobie (sauf à considérer – comme de nombreux musulmans – la loi contre le voile intégral comme islamophobe) mais d’incidents lors de contrôles. Y aurait-il une explosion des contrôles de la part de policiers exaspérés ? Une augmentation du nombre de musulmanes arborant le niqab ou la burqa ? Ou bien une volonté délibérée de résister davantage aux contrôles pour faire monter la pression ?
Le bras de fer est désormais clairement engagé. Avec comme objectif de culpabiliser (et criminaliser si possible, comme le démontrent les plaintes du CCIF contre Ivan Rioufol ou Marine Le Pen) toute critique de l’islam – et même de l’islamisme –, et comme objectif intermédiaire de forcer à abroger (au moins dans les faits, en ne l’appliquant plus) la loi « anti-burqa ».
Qu’on ne s’y trompe pas, le bras de fer n’est pas engagé avec l’Etat, ou la République, mais bien avec la France comme vieille nation. Jaouad Alkhaliki, président de l’Union des musulmans de Trappes – proche des Frères musulmans – affirmait il y a quelques années: « Trappes est un exemple où il y a la “masse critique“ de musulmans qui permet au moins de faire réfléchir les politiques, si ce n’est de les faire plier. »
Lionel Humbert
1. Voir notre dossier dans « Minute » n° 2620 du 19 juin 2013.
Article de l’hebdomadaire “Minute” du 24 juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
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Le devoir d'inventaire (4) L'écran de fumée
Une des techniques militaire visant à passer inaperçu aux yeux de l'adversaire a pour nom «écran de fumée». Ce brouillard artificiel peut s'obtenir de multiples façons notamment par l'intermédiaire de bombes ou de grenades. La technique que l'on peut qualifier d'opposée est celle qui permet de voir dans des circonstances où cela n'est que peu possible. C'est bien sur le cas pour la nuit où les défenseurs, s'ils pensent que des ennemis s'approchent de la position gardée, envoient des grenades éclairantes, faisant ainsi toute la lumière.
La notion « d'écran de fumée » est aussi utilisée au sens figuré afin de définir le choix effectué consistant à masquer une information dont on ne veut pas qu'elle soit connue, par une autre censée occulter la première. C'est donc bien de désinformation dont il s'agit.
Conscient des difficultés réelles qu'il éprouve, un gouvernement – c'est justement le cas aujourd'hui – peut donc détourner l'attention des Français vers une autre information qui va donc ainsi constituer une information factice. Tel fut le cas assez récemment pour l'idée du « mariage pour tous » qui ne concernait pas grand monde, à commencer par les homosexuels, ceux ci considérant que la notion de « mariage » est une caractéristique du monde hétéro. Le combat engagé dura des mois pendant lesquels le gouvernement pu respirer.
La dissolution, aussi bien du mouvement « Troisième voie » que de « l'oeuvre française » procède de la même logique. En aucun cas, ces deux structures ne constituaient un danger pour le modèle politico-économique en place. Il va de soi que la procédure de dissolution, parce que fait rarissime, fait ouvrir les yeux et les oreilles de beaucoup. Pendant ce temps, les Français sont détournés des problèmes majeurs que connaît notre pays.
En matière d'occultation, l'idéal restera toujours la guerre parce qu'elle se traduit presque toujours par l'union sacrée. Aussi parce qu'elle permet, même pour une démocratie, l'usage de la censure. Staline ne s'est pas trompé en se lançant à corps perdu dans la grande guerre patriotique, jouant le fait national contre l'agresseur allemand. Si d'aventure, il avait mobilisé au nom du communisme, le résultat eut pu être tout à fait différent.
Croire comme le font beaucoup de Français, qu'au motif que nous vivons dans une démocratie, tout ce qui est annoncé est vrai et que rien n'est occulté, est totalement faux. A la limite même, c'est surtout dans la démocratie, puisque celle-ci dépend du corps électoral, que les gouvernements ont le plus intérêt à manipuler les masses.
Ce qu'ils font très bien, avouons le.Alain Rebours
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Les états d'âme de la police politique socialiste
Retour en arrière sur les (ex)actions des forces de l'ordre sous l'ère Valls des premières manif pour tous jusqu'à ces derniers jours :
"De plus en plus de policiers sont au bord de la crise de nerfs. L’avocat de l’un d’entre eux le souligne comme un appel au secours : « Les policiers se sentent stigmatisés. » Ils s’étaient engagés dans la police pour protéger la France, la veuve et l’orphelin, les voilà de plus en plus souvent sur le trottoir obligés d’aller casser du manifestant catholique, du manifestant pas catholique ou même du passant tout court. Chez le Défenseur des Droits, le nombre de dossiers concernant les bavures policières à augmenté de 96%.
La manifestation pour tous
Pendant les manifestations des opposants au mariage homosexuel, déjà, on avait bien cru déceler un certain énervement des forces de police face à cette jeunesse qui se retrouve en masse dans la rue, souvent pour la première fois. Les consignes d’interpellation se multiplient, la police applique avec zèle les consignes, allant même jusqu’à arrêter un prêtre. (1)
Un nom défraie la chronique des arrestations mouvementées: Nicolas. Poursuivi par une demi douzaine de policiers, ce dangereux apprenti terroriste à pour principale préoccupation de scander des slogans hostiles à notre Roi, pardon à notre président. En Hollandie, comme en Sarkozie, on ne traite pas très bien les opposants. En Russie on les accuse de fraude fiscale pour mieux les écarter, ici, on les accuse d’outrage à agents ou même de violences…
Nicolas est l’un des fondateurs du mouvement des « veilleurs », ce mouvement qui organise des rassemblements qui ressemblent à des messes le soir, avec des bougies et des chants, pour protester contre la loi Taubira. Le 16 juin, après avoir participé à une manifestation près de la chaîne M6 où Hollande est en train de s’enfoncer encore un peu plus dans les profondeurs de son impopularité, Nicolas est poursuivi par des policiers. Il se réfugie dans une pizzeria d’où il sort finalement ficelé comme un saucisson par une dizaines de policiers héroïques qui risquent leur vie pour l’arrêter.
Pour cet exploit et pour l’ensemble de son œuvre, Nicolas écope de 4 mois de prison, dont 2 fermes pour dégradations volontaires et rébellion contre les forces du désordre.
Les opposants politiques
Le 29 mai 2013, Valérie Trierweiler et Manuel Valls se rendent au théatre des Champs Elysée pour assister à une représentation. Alors que madame Trierweiler descend de voiture, quelques manifestants se mettent à crier : « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ».
Il faut voir avec quelle sauvagerie, les policiers se jettent sur les manifestants, coups de poings, coups de pieds, les jeunes sont traînés par terre.
Un gamin d’une quinzaine d’années qui s’est fait plaquer au sol par 3 CRS dont 2 sont assis sur lui est paralysé par une clé de bras. Après un moment de calme, il retrouve son souffle et se remet à crier. « Hollande, ta loi, on en veut pas ».
Les policiers se remettent immédiatement à l’écraser et l’un d’entre eux tente de lui casser le bras. A côté de lui, 2 jeunes filles sont tenues par 2 femmes policiers" (suite).
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Islam et République, les dangereuses insinuations de Noël Mamère
BORDEAUX (via Infos-Bordeaux) – Toujours prompt à dénoncer les « catholiques intégristes », le maire de Bègles semble beaucoup plus frileux vis-à-vis des islamistes.
Dans une tribune parue chez nos confrères de Rue 89, le député de Gironde réagit aux évènements de Trappes qui nous obligent « à réfléchir sur la vague d’islamophobie qui s’est emparée de notre pays » !
L’ancien journaliste, loin de mettre en cause la violation manifeste de la loi par des musulmans voulant provoquer la République, s’interroge : « Pourquoi interpeller en plein ramadan une jeune femme voilée, sachant que durant cette période, un tel geste peut être interprété comme une provocation à l’égard des populations musulmanes ? ».
Noel Mamère dénonce donc « un racisme d’Etat qui s’est lentement insinué dans la société française » et annonce sa proposition pour pallier aux problématiques communautaires des banlieues : « appliquer l’égalité réelle des droits, ce qui suppose un investissement sans commune mesure avec nos capacités actuelles ».
Il est vrai que céder aux revendications de musulmans souhaitant imposer leurs normes et leurs coutumes religieuses en France, éviterait le conflit. Ce type de réflexion est typique d’une certaine gauche ayant gardé un fort esprit Munichois. Comme le disait Winston Churchill, « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous aurez le déshonneur et vous aurez la guerre » !
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Lettre à un veilleur
Du fond de l'été, au coeur des vacances, au moment où certains croient et espèrent que les autres, tous les autres lâchent, nous recevons cette lettre à un Veilleur, à tous les Veilleurs, à tous ceux qui croient, à tous ceux qui veulent croire, à tous ceux qui espèrent, à tous ceux qui, si nombreux, ne lâchent rien, rien de rien.
"Je ne dirai pas mon nom. Je ne dirai rien sur moi. Rien, à part que j’ai 15 ans. Rien, à part que je ne suis pas homophobe, que je ne suis pas extrémiste, que je ne fais pas partie d’une secte, ni rien de ce genre, mais que je suis catholique, et que je fais partie, comme tous les adolescents, de la jeunesse française, et je m’intéresse à ces lois sociales qui sont discutées en ce moment, car elles vont constituer mon avenir, ton avenir, notre avenir, à nous les jeunes de France. Je ne dirai rien d’autre sur moi, rien, à part que, comme toi, ce soir, je veille.
Dès le début, je savais que la loi Taubira allait passer, et pourtant, je n’ai rien lâché, j’espérais que je me trompais, que tout allait rentrer dans l’ordre. Et aujourd’hui, la loi est bel et bien passée, mais je ne lâche toujours rien. Je reste fidèle à ma façon de penser, à ma foi et aux engagements que j’ai pris un jour. Je veille, je prie, j’espère. Car je pense que contre un gouvernement qui nous ignore et nous méprise, ce sont nos meilleures armes, bien plus puissantes que les manifestations et la violence. Même si sur le moment, on se demande à quoi ces soirées passées à veiller vont servir, on se dit que cela ne servira sûrement à rien, je crois qu’on ne pense pas assez à l’avenir. Regarde les Vendéens par exemple : ils ont combattu pour leur foi et pour leur roi, peut-être en se demandant, comme nous ce soir, à quoi cela allait servir.
Et aujourd’hui, trois siècles après, on parle encore d’eux ! On parle encore de ces paysans et de ces quelques nobles, qui ont eu le courage de se révolter contre un gouvernement qui les oppressait. J’aimerais tellement que dans trois siècles, on parle encore de notre mouvement, qu’on parle encore des veilleurs, qu’on parle encore de la Manif pour Tous… Alors, comme les Vendéens, Veilleur, je te demande de ne rien lâcher. De rester fidèle à toi-même, à ton idéal, à tes idées politiques, à tout ce qui te caractérise et fait de toi quelqu’un d’unique au monde.
Malgré trois manifestations, et à chacune plus d’un million de personnes dans la rue, la loi est passée. Mais j’ai envie de dire, de crier, « Et alors ! » A la manière de Guillaume d’Orange dis-toi « qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. ». Nous n’avons pas réussi à faire entendre notre voix. Alors ne t’arrête pas là ! N’abandonne pas ! Ne te dis pas « Après tout pourquoi pas ? » Non ! Pensons comme Tocqueville que « Ce qui met en danger la société, ce n’est pas la corruption de quelques uns, c’est le relâchement de tous. ». Veux-tu être la cause, par ton relâchement, de la perte de la société ? Non ? Alors ne lâche rien ! Je crois en toi. Ne te laisse pas influencer par les idées de la société moderne. Pense à moi, qui veille avec toi ce soir. Pense à ta famille. Pense à tous les manifestants, à tous les veilleurs, qui ont subit les violences policières, alors qu’ils n’avaient rien demandé. Pense à tous les innocents qui vont subir seuls les conséquences de cette loi. Que tu sois athée, catholique, protestant, juif, musulman, ou de je ne sais quelle autre religion encore, je ne te demande que quatre choses : prie, espère, veille, résiste. Pour la France, pour la famille, pour les manifestants et les veilleurs subissant des violences policières, pour les enfants.
Courage ! Tout n’est pas fini ! Au contraire, tout vient à peine de commencer… Je crois en toi. Tu portes l’espérance, et moi aussi. On ne lâchera rien ! Jamais ! Jamais ! Jamais !
Une veilleuse.
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Renaud Camus : Le Changement de peuple, par Louis Montarnal *
Comment un peuple peut-il accepter de se laisser déposséder de lui-même ? Comment ses dirigeants peuvent-ils l’encourager à aller en ce sens et le persuader que toute autre direction, dont celle qui consisterait à vouloir persévérer dans son être, serait criminelle ?
Est-ce fatigue ou lassitude, volonté de disparaître, inconscience, ethno-masochisme ? Cela s’explique-t-il aussi par le cosmopolitisme desdits dirigeants pour lesquels la France, « patrie des droits de l’homme », est la terre de tous par convention, contrat et naturalisation (toutes choses abominables mais qui permettent aisément aux métèques de parvenir) ?
Quoi qu’il en soit, Renaud Camus fait partie de ces rares consciences qui sonnent le tocsin en espérant réveiller leur peuple assoupi du sortilège qui l’emprisonne. Après La Grande Déculturation (2008), Décivilisation (2011) et Le Grand Remplacement (2011), Le Changement de peuple constitue une nouvelle étape dans l’analyse lucide de notre bel aujourd’hui.
Le peuple français assiste donc passivement à son remplacement par d’autres peuples sur son propre territoire (après de très rapides car, impossibles, phases de cohabitation), avec ce que cela suppose de changement de moeurs, d’usages, de coutumes, de traditions, de façon de voir le monde et d’habiter une patrie. Pour parler plus directement, l’africanisation et l’islamisation de la France entraînent sa tiers-mondisation et son ensauvagement.
Le patronat, devenu apatride, n’est bien entendu pas pour rien dans une telle substitution tant les intérêts économiques à court terme et le profit le plus immédiat, dans un contexte de mondialisation, nécessitent la mise en concurrence la plus large possible des travailleurs afin de diminuer la masse salariale (c’est pourquoi, d’ailleurs, les nationalistes ne doivent pas négliger l’enseignement d’un certain socialisme non marxiste.) Au-delà, la fabrication en chaîne de « l’homme remplaçable », sans attaches ni assises, demeure dans la ligne de mire du capitalisme international.
Parmi les autres causes de la « contre-colonisation », même si Renaud Camus ne s’y attarde guère, figure la politique de l’Union européenne.
Les « voyous diversitaires » ne mènent pas seulement « la guerre ethnique pour le territoire » mais contraignent ou invitent les collaborateurs et les traîtres (parfois zélés) à promouvoir des politiques coûteuses dont les autochtones sont fiscalement et socialement victimes. Pourquoi construire tant de logements dits sociaux et sacrifier tant de paysages si ce n’est pour loger les nouveaux arrivants ? (Les indigènes, eux, resteront sur liste d’attente.) Pourquoi la situation des prisons est-elle si désastreuse si ce n’est parce que le nouveau peuple les a, elles aussi, colonisées ? Or, il n’y a pas de problème de logement, mais un problème d’immigration de masse ; il n’y a pas de problème de prisons, mais un problème d’immigration de masse ; il n’y a pas de problème de sécurité et de violence, il y a un problème d’immigration de masse.
Pour masquer ces faits bruts et irréfutables, la propagande sociologisante et marxisante édifie un monde Potemkine, un « règne du faux » que Renaud Camus appelle le « fauxel » ou « faussel », « double inversé du réel et le recouvrant entièrement », dont l’antiracisme constitue le dogme central. Littéralement, l’essentiel est de ne pas en croire ses yeux.
Lutter contre la tiers-mondisation et donc le déclin de la France supposerait de supprimer toutes les invitations ou incitations idéologiques et économiques à nous coloniser, de procéder à des expulsions massives et de réviser le code de la nationalité. Cela supposerait que le peuple français reprenne en main son destin, chasse les oligarques et redevienne une famille de familles avec, à sa tête, un chef de famille et non des hommes de paille interchangeables.
En attendant, des écrivains font oeuvre salutaire et Renaud Camus est de ceux-là. Nous devons soutenir celui qui a été mis au ban de la bonne société littéraire et qui a rejoint les parias et les proscrits. C’est de leur rang que partira la Reconquête !
Louis Montarnal - L’AF 2867 http://www.actionfrancaise.net
Renaud Camus, Le Changement de peuple, chez l’auteur, 114 p., 8,70 euros + frais de port, www.renaud-camus.net.
*Louis Montarnal est rédacteur à L’Action Française 2000.