Suite à l’adoption par le parlement d’une loi monstrueuse permettant l’avortement volontaire jusqu’à 9 mois de grossesse au motif bizarre de « détresse psychosociale », une jeune mère témoigne intelligemment à propos de cette notion :
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Avortement pour « détresse psychosociale » : le pertinent témoignage d’une jeune mère (video)
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Les catholiques et l’avortement
Dans la torpeur estivale et avec un hémicycle aux trois quarts vide, les députés ont voté la légalisation de l’infanticide avec des “garde-fous” si ténus que l’on peut dire que cette légalisation vaut en toute situation (je veux bien sûr parler de ce que la novlangue qualifier “d’interruption médicale de grossesse” pour “détresse psychosociale”).
Au même moment, un lecteur m’a fait découvrir un article universitaire relatif au débat sur la “dépénalisation” de l’avortement à titre expérimental (la loi Giscard-Chirac-Veil de 1974). Bien sûr, nous savons tous comment on est passé en 50 ans d’une logique de dépénalisation à une logique de “droit fondamental”, où ce sont désormais les défenseurs de la vie qui peuvent être sanctionnés par la “justice”. Mais il est fascinant – et terrifiant – de constater la responsabilité des catholiques dans le vote de la loi Veil. Alors que le vote fut serré, plusieurs théologiens de renom (et habitués, comme par hasard, des médias “bien-pensants”!) légitimèrent pas des arguties tordues une “réforme de la législation” et les évêques hésitèrent à rappeler nettement la doctrine catholique. Seule Rome parla clairement, mais elle était trop loin pour avoir une réelle influence sur le débat politique.
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« Arrêter une vie n’est pas une solution à la détresse psychosociale », par Emmanuel Sapin.
Source : https://fr.aleteia.org/
Chirurgien pédiatre et néonatalogiste, le professeur Emmanuel Sapin décrypte le mécanisme de transgression continue des lois de bioéthique. Il montre comment les principales mesures du texte adopté par les députés en seconde lecture s’inscrivent dans une logique de relativisme idéologique qui, au nom de considérations humanistes, transforme le mal d’hier en bien aujourd’hui.
PMA sans père, embryons-chimères, avortements tardifs… à chaque révision de loi de bioéthique, le législateur affronte des situations préoccupantes qu’il a créées sans en mesurer les conséquences. La loi définissant comme bien ce qui est permis, ce qui était défendu lors de la loi précédente devient permis. Les frontières sont sans cesse repoussées. Co-auteur de la première chirurgie fœtale réalisée en Europe, le pédiatre Emmanuel Sapin dénonce, en particulier dans le projet de loi voté par les députés, la fausse solution du recours à l’avortement pour libérer une mère en état de détresse psychosociale.
Aleteia : Quelle est la mesure qui vous paraît la plus discutable dans le texte voté ?
Emmanuel Sapin : En premier lieu, à cause des conséquences sur la place du père pour l’enfant, la mesure la plus discutable est l’ouverture de la PMA « pour toutes », qui conduit à une dissociation programmée de la notion et de la réalité de la paternité — biologique et éducative — si ce n’est sa disparition, et d’autre part les problèmes liés à la filiation. Il est d’ailleurs paradoxal que simultanément sont ouvertes les possibilités de demande de levée de l’anonymat. Et la prochaine fois, sous l’argument de la discrimination, s’ouvrira la voie de la GPA.
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Lâcheté ordinaire
La législation permet, d’ores et déjà, de pratiquer une « interruption médicale de grossesse » jusqu’à l’accouchement, en cas de péril pour la mère [une situation évidemment distincte de l’IVG, autorisée jusqu’à la douzième semaine de grossesse]. Entre deux vies, celle de la mère et celle de l’enfant à naître, juste avant la naissance, la loi autorise ainsi à sacrifier la seconde pour sauver la première. Toutefois, un amendement présenté par des députés socialistes et LREM, dans le cadre de la discussion actuelle autour du projet de loi bioéthique, chamboule l’équilibre ainsi défini en étendant la notion de péril à « une détresse psycho-sociale ». Cette extension soulève d’infinies questions. Qui est habilité à définir la notion de détresse psycho sociale, éminemment subjective? La menace d’un suicide de la mère, par exemple, autorise-t-elle à tuer l’enfant à naître? Oui, de toute évidence, selon ce texte. Mais quelle différence fondamentale existe-t-il entre un enfant, un quart d’heure avant la naissance et un quart d’heure après? L’être est parfaitement constitué au moment de la naissance et en interaction avec sa mère – comme le savent tous les parents. Le droit de mettre fin à son existence, pour des raisons de détresse de la mère, se justifierait-il par l’absence d’une conscience apparente? Mais alors, il en est exactement de même pour l’enfant né depuis quelques heures, voire, depuis un ou deux mois! Bref, tout en évitant les grands mots et comparaisons historiques, comment ne pas constater que le rapport à la civilisation et au respect de la vie humaine et de l’enfance est en jeu dans ce débat? Or, à quel phénomène assistons-nous jusqu’à présent? Un silence assourdissant, total, obtus, de la classe politique sur le sujet, dans son ensemble, de l’extrême gauche à l’extrême droite, des religions, autorités morales et de tous les intellectuels ou supposés tels. Pourquoi? Inconscience, désinvolture, détachement, dans la torpeur d’août? Non, ils sont parfaitement au courant, comme nous. Triomphe de la lâcheté, de la couardise: terrorisés à l’idée de passer pour des réactionnaires ou conservateurs, ils se taisent et la tête dans le sable, comme des autruches, font semblant de n’avoir rien vu. C’est la lâcheté, comme bien souvent, qui nous perdra.
https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/08/04/lachete-ordinaire/
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CULTURE DE MORT : AVORTEMENT L’objectif de l’amendement sur l’IMG pour détresse psychosociale est d’ouvrir une brèche pour obtenir un élargissement du délai légal de l’IVG
Analyse d’Antoine Pasquier (journaliste à Famille chrétienne) sur l’amendement au projet de loi bioéthique, élargissant le recours à l’IMG :
L’amendement sur l’IMG pour détresse psychosociale, adopté dans le cadre de la loi de bioéthique, ne vient pas de nulle part. Son idée court depuis plusieurs semaines, et son objectif est bel et bien d’ouvrir une brèche pour obtenir un élargissement du délai légal de l’IVG. Explications.
1. Mars dernier. En raison du confinement, le Planning familial s’inquiète du grand nombre d’avortements ne pouvant être pratiqués en France. Il a demandé au gouvernement la possibilité d’allonger le délai légal de deux semaines. Ce dernier s’y oppose, ne voulant pas ouvrir un débat brûlant en pleine crise sanitaire.
2. Toutefois, le 23 avril, en réponse à un courrier adressé par plusieurs parlementaires, le ministre de la santé Olivier Véran annonce dans une lettre qu’en cas de recours tardif à l’avortement, il serait désormais possible d’utiliser la notion de “détresse psychosociale” de l’interruption médicale de grossesse (IMG) pour avoir recours à une IVG par aspiration.
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Bordeaux : des militants pro-vie dénoncent l’amendement sur l’IMG ajouté à la loi de boéthique
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Loi Bioéthique : un pas de plus vers l'horreur! (Avortement)
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Guerre civile en France : presque 10 millions de morts depuis 1976
Chaque année, c'est la population d'une ville de la taille d'environ celle de Rennes (220.000 habitants) qui disparaît…
Une guerre civile, selon le dictionnaire, est un conflit armé entre groupes sociaux au sein d’un État. Ces guerres sont souvent engagées au nom de la conquête des libertés par une fraction de la population qui se considère, à tort où à raison, opprimée.
En France, depuis 1976, cette guerre oppose le groupe social des adultes appartenant au camp libertaire au camp des enfants à naître. En fait, ce sont des adultes qui se sentent opprimés par des enfants arrivés sans papiers dans leur univers intime. Ces adultes entendent donc défendre leur liberté et leurs droits contre ces « envahisseurs ».
Curieusement, ces libertaires qui s’arment contre l’arrivée des enfants sont souvent les mêmes qui, au nom des droits de l’homme, ouvrent grand les frontières de notre pays à des adultes étrangers qui l’envahissent.
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Les députés autorisent la mise à mort des bébés jusqu’à 9 mois de grossesse au prétexte de « détresse psychosociale »
Dans la nuit du vendredi 31 août au samedi 1er août, les députés ont adopté en seconde lecture le projet de loi bioéthique [sic], légalisant notamment la « PMA pour toutes » (« pour toutes » les égoïstes ou même les dépravées).
Comme le souligne l’association pro-vie Alliance Vita, l’amendement a été adopté « à la sauvette en pleine nuit à la fin de l’examen du projet de loi bioéthique ».Cet amendement, porté par plusieurs élus socialistes dont le secrétaire général du PS Olivier Faure, autorise en effet l’interruption médicale de grossesse (IMG), permis pendant neuf mois, pour cause de « détresse psychosociale ».
On imagine bien que cette notion floue et subjective sera facilement le prétexte à ce qui n’est – camouflé en acte « médical » [sic] – ni plus ni moins qu’un meurtre, et ce jusqu’à 9 mois de grossesse ! -
IVG/IMG : désinformation médiatique
Exemple avec LCI, qui revient sur le vote de la loi de bioéthique :
Titre manipulateur en forme de déni.
- Il s’agit de l’IMG et non de l’IVG, même si les deux actes sont un meurtre
- Le critère de détresse a été abandonné pour l’IVG. Considéré comme intrusif et invérifiable, il n’était jamais vérifié.
- Les débats évoquent “toute forme de détresse” pour légitimer l’IMG.
Appelons un chat un chat : en France, certains de nos députés ont voté le 1er août, l’assassinat d’enfants dans le ventre de leur mère jusqu’à 9 mois! C’est un infanticide ! N’ayons pas peur des mots !
https://www.lesalonbeige.fr/ivg-img-desinformation-mediatique/