avortement et euthanasie - Page 86
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15 juin : LMPT à Montpellier
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Vincent Lambert, Manuel Valls, rapport Noichl, TAFTA… l'actualité vue par Bruno Gollnisch
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18 juin à Paris contre le commerce de bébés
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Infanticide suite à avortement raté : témoignage glaçant
Le Conseil de l'Europe a été saisi sur les droits des nouveau-nés survivant à leur avortement via une pétition lancée pétition en novembre 2014 par l’ECL. L'Assemblée parlementaire se prononcera le 23 juin. Zenit publie à cette occasion le témoignage d'une sage-femme.
"Sage-femme depuis bientôt 9 ans, je peux témoigner que les bébés nés d’avortement tardif (cas des ITG) sans foeticide, c’est-à-dire le plus souvent entre 20 et 24 semaines d’aménorrhée, peuvent naître vivants.
L’équipe médicale est alors souvent mal à l'aise et soit met le bébé dans un plateau dans une pièce à part jusqu’à ce qu'il arrête de montrer des signes de vie, soit demande au gynécologue, anesthésiste ou pédiatre de faire une injection de morphine dans le cordon ce que certains acceptent... ou non.
Pour ma part, j'ai déjà proposé à des couples concernés, si le bébé était vivant à la naissance, de le poser sur le ventre de la dame pour qu’il meure dignement. Deux couples ont accepté.
J’ai récemment décidé de ne plus participer aux IVG ou ITG et d’appliquer ma clause de conscience, ce que je peux faire car je suis titulaire. Je devrai probablement quitter les services concernés, y compris la salle d'accouchement. Les contractuelles qui voudraient appliquer leur clause de conscience sont menacées de licenciement."
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Le 5 juin avec Vincent, témoignage d’un ami
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Rebondissement dans “l’affaire Lambert”
Spectaculaire rebondissement dans l’affaire Lambert, du nom de ce jeune homme tombé dans un état pauci relationnel suite à un accident de voiture en 2008.
La Cour européenne des droits de l’homme a rendu vendredi dernier un avis sur la question par l’intermédiaire de son président Dean Spielmann, dans lequel il est précisé, « Qu’il n’y aurait pas violation de l’article 2 (de la convention européenne des droits de l’homme) en cas de mise en œuvre de la décision du conseil d’Etat autorisant l’arrêt des soins ».
Cela signifie le laisser mourir… Comment est venu ce rebondissement ?
Par une vidéo, une courte vidéo tournée par Emmanuel Guépin, ami de Vincent, et faisant partie de son « Comité de soutien ». Celle ci le montre réagissant, en clignant des yeux et en bougeant la tête, alors qu’il entend sa mère au téléphone. Celle ci lui parlant justement de la décision de la CEDH, tout en rajoutant qu’elle continuera à se battre pour lui.D’abord mise sur YouTube, cette vidéo a rapidement été reprise par de nombreux sites. Puis la machine médiatique s’est emballée : de nouveaux articles, de nouvelles questions ont été soulevées.
En quelques heures, cette vidéo a permis de relancer le débat !?
En montrant clairement que Vincent n’est absolument pas en fin de vie, mais qu’en plus il interagit avec son entourage, la supercherie est dénoncée. C’est l’occasion, pour beaucoup de Français, de découvrir le vrai débat de fond : celui de l’euthanasie.N’était ce pas là, l’origine de la CEDH ?
C’était pour ne pas reproduire les atrocités commises en Allemagne hitlérienne, que la CEDH a été fondée, notamment le programme d’”euthanasie généreuse”.
C’est pourquoi 5 juges de cette Cour ont marqué leur désaccord dans le jugement rendu. Ils vont même jusqu’à critiquer la position de la Cour et son institution avec une sévérité sans précédent, je cite : « Nous estimons non seulement que cette conclusion est effrayante mais de plus — et nous regrettons d’avoir à le dire – qu’elle équivaut à un pas en arrière dans le degré de protection que la Convention et la Cour ont jusqu’ici offerte aux personnes vulnérables ». Fin de citation.
Saluons le courage de ces 5 juges, éclairés par leur conscience. -
Pétition contre le soutien de la Région Haute Normandie et de la métropole Rouen Normandie à la "PMA et GPA pour tous"
"La Gay Pride du 6 juin 2015 à Rouen a pour mot d’ordre « PMA et GPA pour tous ». Cette manifestation a donc pour objectif d’obtenir la légalisation en France de la gestation par autrui (GPA), c’est-à-dire le recours à une mère porteuse. La GPA est, selon les mots du Premier ministre Manuel Valls, « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ».
Pourtant, la Région Haute Normandie, son président Nicolas Mayer-Rossignol, et la Métropole Rouen Normandie font partie des soutiens de cette manifestation.
Comme citoyen français, électeur et contribuable, je m’oppose fermement à l’utilisation des fonds publics pour la promotion de la gestation par autrui. Qu’elle soit gratuite ou payante, encadrée ou pas, réalisée au profit d’individus ou de couples, la pratique des mères porteuses exploite des femmes et consiste à faire du trafic d’enfants. Or la femme ne peut être réduite à son utérus et l’enfant ne peut être ni donné ni acheté : il n’appartient à personne, pas même à ses parents. De fait, considérer qu’un être humain est la propriété de quelqu’un, c’est le principe même de l’esclavage !
La pratique des mères porteuses est illégale en France. Cet interdit essentiel ne saurait être remis en cause et doit, au contraire, être respecté et même renforcé.
Je demande que la Région Haute Normandie, son président Nicolas Mayer-Rossignol et la Métropole Rouen Normandie :
- affirment leur refus clair et sans ambigüité de l’utilisation de la femme et du trafic d’enfants par la GPA ;
- condamnent la revendication de « PMA et GPA pour tous » de la Gay Pride de Rouen et retirent leur soutien ;
- renoncent à tout financement de cet événement et des associations qui portent de telles revendications.
Je demande que Monsieur Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du Parti socialiste, s’assure que la Fédération PS de Seine Maritime retire son soutien à la Gay Pride 2015 de Rouen et renonce à tout soutien financier des associations concernées.
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Un Collectif lyonnais contre la GPA descend dans la rue le 8 juin prochain
A quelques jours d’une décision décisive de la Cour de cassation, un collectif lyonnais, dont La Manif pour tous 69, appelle tous les citoyens à manifester pour dire NON à la gestation pour autrui.
En effet, le 19 juin prochain, la Cour de cassation examine à nouveau le cas des gestations pour autrui pratiquées à l’étranger au mépris de la loi française. Ce sont les premières décisions attendues depuis la condamnation de la France par la cour européenne des droits de l’homme le 26 juin dernier, décisives quant à l’avenir de l’interdiction de la GPA en France.
La manifestation aura lieu lundi 8 juin à 19 heures devant les 24 colonnes du Palais de Justice, Quai Romain Rolland à Lyon 5ème. Lyon dit NON au nouvel esclavage de la gestation pour autrui ! NON aux femmes esclaves ! NON au marché des enfants commandés, fabriqués, facturés, livrés, payés pour satisfaire le désir d'autrui et enrichir des médecins complices !
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Marches pour la Vie à Varsovie et dans 140 villes de Pologne
Ce dimanche 31 mai, à Varsovie s’est déroulée la 10 ème édition de la Marche pour Vie et la Famille rassemblant plus de 5000 personnes. L’événement est organisé simultanément dans plus de 140 villes polonaises rassemblent plusieurs centaines de milliers des participants ! Ceci malgré le fait que la législation polonaise compte parmi les plus restrictives en matière d’avortement.
Les organisateurs ont mis en évidence la détermination des dizaines de milliers de personnes qui se sont unies dans la diversité afin de défendre les valeurs familiales et le respect de la Vie, de la conception à la mort naturelle.
Les organisateurs ont fait la part belle aux femmes enceintes et aux familles venues avec leurs enfants dans une ambiance joyeuse et festive. Toutes les catégories sociales étaient représentées, y compris les élus.
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Il est important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement
Comme Le Salon Beige l'a indiqué, le député Jacques Bompard a déposé une proposition de loi mettant en avant des alternatives à l’avortement. Il explique à Présent :
"[...] Cette proposition de loi est cohérente avec celles que j’ai faites précédemment. Avec le mariage gay, les tentatives de légalisation de l’euthanasie, les attaques répétées contre la famille, il est clair que tous les fondamentaux de notre civilisation sont attaqués. Il nous a donc paru important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement. Or aujourd’hui, l’avortement est présenté comme la seule solution possible face à des grossesses considérées comme gênantes.
Vos détracteurs insinuent qu’en proposant de faire entendre le cœur de l’enfant à la mère, avant qu’elle ne prenne la décision d’avorter, est une façon de culpabiliser les femmes…
Au contraire ! Cette loi n’est pas faite pour les culpabiliser mais pour les responsabiliser. Le système répète que l’avortement est un acte normal, bénin. Bientôt il le conseillera et il finira peut-être un jour par devenir obligatoire. Il est essentiel que les femmes se rendent compte de ce qu’elles vont faire si elles avortent : supprimer une vie.
[...] Le problème est que ceux qui sont d’accord avec moi n’osent pas le dire, tellement la pression est grande. Même Madame Veil, en son temps, avait dit qu’elle regrettait d’avoir fait voter la loi… Mais les médias ne se sont pas empressés de reprendre ses paroles. Ce qui était alors une exception est devenu la règle. Je dirais même plus qu’il s’agit d’une mode et que ceux qui n’en ont pas fait l’expérience sont regardés de travers.
Justement, vu le climat actuel, proposer une telle loi n’est-ce pas, quelque part, comme donner un coup d’épée dans l’eau ?
Je crois que cela établit clairement que nous ne sommes plus en démocratie. On a jeté l’anathème sur cette proposition, mais finalement tout s’est fait assez discrètement. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos adversaires se sentent sur un terrain glissant et n’ont pas le courage de nous affronter. Le prêt-à-penser interdit le débat.
Pourquoi la proposer alors, si elle ne doit pas être votée ?
Oui il est évident qu’elle ne sera pas votée, du moins avant longtemps. Mais cette proposition de loi, comme toutes celles que j’ai pu présenter, fait partie d’un tout. Chacune d’entre elles est une pierre destinée à bâtir une France du bon sens. [...]
Quelle est la prochaine étape pour votre loi ?
La première étape tout d’abord est de la faire connaître. Car un travail qui n’est pas connu est comme un travail qui n’est pas fait. La première arme du prêt-à-penser est le silence. Car le débat enrichit mais le silence tue."