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culture et histoire - Page 1625

  • Les Présocratiques

    Si la philosophie n'a sans doute pas commencé avec les grecs, les traces qui nous restent sont celles des présocratiques. Le berceau de la philosophie occidentale s'est trouvé en Asie mineure (Ionie) pour ensuite s'établir en Italie du sud.
    Toutes les questions essentielles sont abordées comme l'origine du monde, la vérité, l'être, la morale ou l'éthique.... La philosophie grecque n'est donc pas née à Athènes avec Socrate, mais elle y convergera. La philosophie première a donc parlé grec bien avant que Heidegger ne dise qu'elle parle allemand.
    Les philosophes comme Hegel, Nietzsche (avec Heraclite) et Heidegger (avec Parménide) se réfèreront aux présocratiques. Si les présocratiques ne se coupent pas complètement des mythes, il y a chez eux une recherche d'explication du monde qui veut sortir de la mythologie. Le discours se veut de plus en plus rationnel. S'il ne reste parfois que des fragments de textes, ils seront source d'inspiration pour les futures philosophes d'Athènes et même de tout l'Occident.
    Les philosophes d'Ionie
    Les philosophes d'Ionie sont les premiers à avoir pratiqué la philosophie naturelle, c'est-à-dire ce qu'on appelle maintenant la physique. Auparavant, les seuls qui donnaient sens étaient les poètes et les théologiens. Pour les philosophes milésiens (c'est-à-dire de Milet), il y a un principe originaire commun (arche) parmi la diversité des choses.
    Thalès de Milet
    Il est considéré comme le premier philosophe (Vlème siècle avant J.C.). Il fut de ceux qui étudièrent la nature en dehors du mystère des mythes. Thalès a donc un regard de physicien qu'on dirait de nos jours qualitatif.
    L'arche (le principe originaire) est l'eau.
    « Et l'eau est le principe de la nature humide, qui comprend en soi toutes les choses » (Simplicius).
    Si Thalès a eu une explication rationnelle des choses, il reste croyant aux dieux.
    « Thalès a pensé que toutes choses étaient remplies de dieux » (Aristote)
    Le savoir n'étant pas divisé comme de nos jours, Thalès était aussi mathématicien et astronome (il avait prévu l'éclipsé de 585 avant J.C.).
    Anaximandre
    Il fut le disciple de Thalès. Ce présocratique a défini le principe originaire comme étant l'infini, l'illimité (a-peiron : le non limite).
    « Illimité est le principe des choses qui sont. Ce dont la génération procède pour les choses qui sont, est aussi ce vers quoi elles retournent sous l'effet de la corruption, selon la nécessité ».
    Le monde chez Anaximandre est organisé de façon harmonieuse. Il est le résultat de forces contraires.
    Anaximène
    L'arche pour ce philosophe est l'air. Il pénètre tout élément.
    « Notre âme, parce qu'elle est de l'air, est en chacun de nous un principe d'union ; de même le souffle ou l'air contient le monde dans son ensemble ».
    L'air est un principe infini. Anaximène reprend en cela Anaximandre.
    Les Pythagoriciens
    L'école a été fondée par Pythagore. Les membres vivent à Crotone en Italie du sud. L'essence de la réalité est contenue dans les nombres. « Tout est nombre ».
    « Or, à cet égard, il apparaît que les pythagoriciens estiment que le nombre est principe, à la fois comme matière des êtres, et comme constituant leurs modifications et leurs états » (Aristote, La Métaphysique).
    On a donc chez les pythagoriciens une interprétation mathématique du réel avant Galilée et Descartes.
    Le pythagorisme a eu des ressemblances sur d'autres points avec l'orphisme. La mort délivre l'homme de l'état de prisonnier de son corps. La vie est faite pour expier nos fautes. Le corps est une déchéance de l'âme.
    Les pythagoriciens seront aussi des stoïciens avant l'heure puisqu'ils prônent une vie ascétique et la maîtrise de soi.
    Heraclite
    Le philosophe inspira Hegel et Nietzsche. C'est le penseur du devenir et de l'écoulement ininterrompu du temps.
    « Car on ne peut entrer deux fois dans le même fleuve » « Tout passe et rien ne demeure »
    « Les choses froides se réchauffent, le chaud se refroidit, l'humide s'assèche et le desséché se mouille »
    Tout a son contraire. Le conflit (la guerre) est père de toutes choses. Une réconciliation serait la fin du monde. Heraclite fut le premier dialecticien. D'une façon que reprendra Platon, Heraclite distingue entre ce qui est évident pour les sens et ce qui est accessible à la pensée.
    « Nature aime à se cacher. La plupart n'ont pas conscience de ce que sont les choses qu'ils rencontrent. Ils ne comprennent pas, quand ils apprennent mais ils se figurent »
    Les Eléates
    Xénophane est considéré comme le premier penseur de l’École des Eléates, fondée à Elée (Italie du sud). Il a une attitude critique vis-à-vis des religions et superstitions. Il combat aussi la contradiction dans le raisonnement.
    Xénophane est très sceptique sur la faculté de connaissance de l'homme. On ne connaît que ce qu'on est capable de percevoir, c'est-à-dire pas grand-chose.
    « La connaissance claire, aucun homme ne l'a eue et il n'y aura personne qui la possédera au sujet des dieux et pour toutes choses dont je parle » (Xénophane).
    Le philosophe dénonce l'anthropomorphisme que l'on trouve par exemple chez Homère et Hésiode qui attribuent aux dieux les caractères des hommes.
    « Les bœufs et chevaux peindraient semblables à des bœufs et à des chevaux les figures des dieux et leur façonneraient des corps semblables à l'apparence que chaque espèce a pour soi... les Ethiopiens, Leurs dieux ont le nez camus et la peau noire »
    Parménide (VI, Vème siècle avant J.C.)
    Sa philosophie est contenue dans cette phrase :
    « L'être est, le non-être n'est pas ». L'être est donc immobile. Les sens nous trompent qui nous donnent l'apparence du changement.
    Parménide s'oppose radicalement à Heraclite le philosophe du changement. Il pose le principe de non-contradiction. On ne peut pas être et ne pas être. Parménide énoncera aussi : « C'est la même chose que penser et être ». Cette phrase peut être interprétée de différentes façons. Une chose n'existerait que s'il y a conscience pour la penser. On pourrait aussi ne penser que ce qui est est. Une autre interprétation serait de donner de l'être qu'à l'être pensant.
    Le disciple de Parménide, Zenon d'Elée va inventer des paradoxes pour nier le mouvement (Paradoxes d'Achille et de la flèche). Le changement et le mouvement ne sont que des illusions.
    Empédocle
    Le philosophe veut faire une synthèse avec tous ses prédécesseurs. Le mouvement est régi par deux principes : la haine et l'amitié. Il existe quatre éléments qui constituent les choses : le feu, l'eau, la terre et l'air.
    « Car c'est des éléments que sortent toutes choses, tout ce qui a été, qui est et qui sera... Ils sont les seuls à avoir l'être, et dans leur course, par échanges mutuels, ils deviennent ceci ou cela ». Comme les pythagoriciens, Empédocle pense que les hommes sont sur terre en exil, expier une faute commise au royaume des dieux. La vie est un purgatoire.
    Anaxagore
    Le principe du mouvement est une intelligence séparée, un « intellect » (nous). L'être, pour Empédocle était quadruple. Pour Anaxagore, il y a un nombre infini d'éléments premiers. Les choses sont déterminées par une combinaison de ces éléments. Ce ne sont pas des atomes, que nous verrons ensuite car les semences d'Anaxagore sont divisibles à l'infini à la différence des atomes insécables. Les matières sont mues par le nous (esprit) qui les ordonne.
    Les Abdéritains (Vème siècle avant J.C.)
    Leucippe est le fondateur de la théorie atomiste. Atome en grec veut dire insécable (a-tomos). Les atomes se déplacent par pression et choc mutuels. Cette explication mécanique du monde exclut Dieu.
    « Nulle chose ne se produit fortuitement, mais toutes choses procèdent de la raison et de la nécessité ».
    Démocrite, l'élève de Leucippe peut être considéré comme le fondateur du matérialisme. Il exclut tout élément mythique. L'atome est inengendré et éternel. Le vide est nécessaire pour le mouvement. « Les principes de tous les corps sont les atomes et le vide, et tout le reste n'est que croyance... Tout se produit par nécessité : le tourbillon est la cause de la genèse de tous les corps » (Laërce, doxographe)
    Les Sophistes
    Ils ont été les maîtres du discours et du relativisme, ce qui a séduit Nietzsche qui ne croyait guère à l'idée de Vérité. Les sophistes pouvaient soutenir n'importe quelle thèse. Pour les philosophes comme Socrate, Platon, Aristote à la recherche de la Vérité ceci était un véritable dévergondage de la pensée. De plus, les sophistes se faisaient payer ce qui ne pouvait que révulser les philosophes, esthètes de la pensée. Leur relativisme se trouve dans tous les domaines. Les valeurs morales ne sont que des conventions selon les époques et les lieux. La religion est une invention de l'homme. Pour Prodicos par exemple, les dieux ne sont que l'expression des sentiments humains.
    Pour Protagoras : « Il y a sur tout sujet deux discours mutuellement opposés ». « L'homme est la mesure de toutes choses, pour celles qui sont, de leur existence, pour celles qui ne sont pas de leur non-existence ».
    On a donc l'homo-mesura.
    Gorgias prône un doute que l'on retrouvera chez Descartes, mais ce dernier s'en écartera pour fonder la certitude. Rien n'existe ; si quelque chose existe, on ne peut le connaître ; si on peut le connaître, on ne peut l'exprimer. L'homme est enfermé dans les opinions.
    Platon trouvera les sophistes dangereux.
    Les présocratiques présentent une très grande diversité. Mais au-delà de leur pluralisme d'écoles, il reste un discours qui se veut de plus en plus lié à la raison. Chez les philosophes de l'école de Milet comme pour les Abdéritains il y a la formation d'un discours scientifique qui se prolongera jusqu'à nos jours. Les pythagoriciens ont introduit les mathématiques comme outil de connaissance pour étudier la nature. Les grands thèmes métaphysiques furent abordés. S'il ne reste que des fragments écrits, cette pensée nous est parvenue grâce aux doxographes et aux philosophes postérieurs qui les ont commentés. Socrate et Platon ne partirent pas de rien pour constituer une nouvelle somme philosophique.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • L’hommage de Hollande aux musulmans

    Sans doute à court d’idées le gouvernement a voulu rendre hommage aux musulmans morts pour la France. Pourquoi ne pas rendre hommage aux protestants morts pour la France ! Dans sa stupidité électoraliste la gauche par ce geste met à part les musulmans de la communauté nationale comme s’ils n’étaient pas vraiment comme les autres. Pourquoi aussi ne pas rendre hommage aux Bretons et Corses morts pour la France (très nombreux) qui le mériteraient. On pourrait aussi rendre hommage aux corps de métiers comme les vignerons morts pour la France.
    Cet hommage comprend-t-il les musulmans engagés dans la Waffen-SS et les nord-africains de la BNA(brigade nord-africaine)au service de la gestapo française ?
    De toutes les façons les Africains musulmans enrôlés dans l’armée française se sont engagés parce qu’ils étaient nourris, habillés, logés, blanchis. Les valeurs de la république ou les droits de l’homme étaient rarement une motivation. À l’engagé on a dit : « Tire sur les boches »;
    François Hollande a-t-il voulu mettre fin à ce cocuage planétaire dont on nous a rebattu les oreilles pendant des semaines ?
    Patrice Gros-Suaudeau

  • Livre : Vérités et légendes d’une "OAS internationale"

    Olivier Dard, Vérités et légendes d’une "OAS internationale", Riveneuve, Paris, 2013, 260 p.
    Présentation de l’éditeur : Il existe différents travaux sur l’histoire intérieure de l’Organisation secrète, mouvement fondé à Madrid en février 1961 puis développé en Algérie au lendemain du putsch d’avril pour défendre jusqu’au bout l’Algérie française, y compris par le terrorisme. En revanche, très peu de recherches ont été conduites sur les liaisons internationales de cette dernière ; de même, sur l’impact de l’OAS quant aux relations internationales si on excepte le dossier retentissant de l’enlèvement d’Antoine Argoud à Munich, opération qui a assombri pour un temps les relations franco-allemandes.
    Assurément, différentes « enquêtes » journalistiques ont mis en avant l’existence d’une « OAS européenne » et insisté sur l’importance de sa contribution à un « orchestre noir » ou aux « escadrons de la mort » latino-américains dans le cadre de l’opération Condor. Pour spectaculaires que soient ces « révélations », elles ne sauraient être prises au pied de la lettre et surtout être considérées comme historiographiquement recevables.
    Le travail historique reste largement à faire sur cette question et l’objectif premier de cet ouvrage est d’offrir des résultats les plus précis possibles sur ce qu’il en est des vérités et des légendes autour de cette relation de l’OAS à l’international.
    Ainsi, à partir d’études originales conduites sur différents pays (Suisse, Argentine, Belgique, Espagne, Italie, Portugal), il s’agit de mesurer la réalité et l’étendue des réseaux internationaux ressortant de la nébuleuse OAS et l’impact de cette dernière sur les relations diplomatiques entre la France et les différents Etats concernés.
    Olivier Dard, http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAFEuZuZERQvszUnm.shtml
    Vérités et légendes d’une "OAS internationale", Riveneuve, Paris, 2013, 260 p.
    Source : Fragments sur les temps présents : http://tempspresents.com/2014/02/10/olivier-dard-parution-verites-et-legendes-dune-oas-internationale/

  • Farida Belghoul a pu parler à Marseille malgré les tentatives de censure du Mrap

    JRE-Marseille-MPI

    Les tentatives du Mrap d’obtenir auprès du Préfet de Marseille l’interdiction de la conférence de Farida Belghoul dans la cité phocéenne n’auront pas abouti. Dimanche, c’est devant près de 200 personnes que Farida Belghoul a pris la parole pour mettre en garde les parents quant à cette théorie du genre qui se propage insidieusement dans les écoles.

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  • AF Les Dijonnais en action !!

    En cette fin de soirée, les manifestants de Dijon se sont rendus sur la fac pour lutter contre la dépolitisation, avant les élections étudiantes de l’université de bourgogne. Il est temps de reprendre cette ville trop longtemps laissée à l’abandon de l’embourgeoisement.

    Pour que Vive la France, Vive le Roi !!

    La doctrine, la réfflexion, l’action !!

  • Vers un renouveau du néo-paganisme en Europe ?

    Entretien avec Stephane Francois réalisé par Pierre Desorgues
    Vers un renouveau du néo-paganisme en Europe ?
    Comment définir le néo paganisme ? Est ce que l’on trouve un dénominateur commun à tous ces mouvements, toutes ces nouvelles spiritualités ? Qu’est ce qu’être néo paien?
    Stéphane François : Nous pouvons dire que le néopaganisme se fonde sur le refus, parfois virulent, des valeurs et des dogmes monothéistes. Il se caractérise par une conception panthéiste et/ou polythéiste de la religion. À l’origine du néopaganisme, il y a une fascination et une idéalisation des paganismes antiques et de celui des sociétés traditionnelles. Le néopaïen postule l’existence des lieux « sacrés » prédestinés, propices à la célébration des cultes et l’existence de cycles cosmiques qui forceraient les hommes à se mettre en harmonie avec le monde. Dans cette perspective, non anthropocentrique, la Terre et l’univers sont perçus comme un grand tout harmonieux auquel l’homme est associé par son être même. La caractéristique la plus importante définissant le « paganisme politique » est sans conteste l’aspect écologique.
    Nous pouvons aussi dire que ce paganisme contemporain est une création récente. Il est apparu en effet dans les milieux artistiques et occultistes du xviiie siècle, puis dans les milieux romantiques du xixe siècle. Le néopaganisme est donc une reconstruction idéalisant le paganisme antique et qui postule la persistance de cultes païens en Europe malgré la christianisation. Par sa nature, il s’oppose aux religions monothéistes, universalistes et prosélytes comme le christianisme et l’islam. La principale composante cultuelle de ce néopaganisme est une conception panthéiste et/ou polythéiste de la religion. Il se manifeste principalement par la réapparition de cultes consacrés aux divinités préchrétiennes.
    Cependant, il existe différentes formes de néopaganisme. La première fait référence à des divinités ou à une tradition cultuelle précise et a généralement un fondement ethnique, il s’agit la plupart du temps d’une reconstruction d’une religion préchrétienne fondée sur des recherches historiques ou pseudo-historiques. La seconde renvoie à un discours écolo-panthéiste de nature universaliste et à un paganisme créé de toutes pièces. La troisième, enfin, regroupe sous le terme générique de paganisme un choix philosophique et/ou artistique qui peut être le corollaire d’un « paganisme politique ».
    Est-ce que vous faites une distinction entre le néo paganisme et des formes plus anciennes comme ce que l’on peut trouver en Afrique avec l’animisme ?
    Oui. L’animisme relève des religions païennes, tout court, c’est-à-dire des religions non monothéistes, au sens biblique. En fait, toutes les religions non-monothéistes, et sans rapport avec les religions du Livre, peuvent être qualifiées de « païennes », comme l’animisme, le shintoïsme, l’hindouisme, etc.
    Est-ce que le néo-paganisme est un mouvement que l’on qualifierait d’occidental ?
    Comme il est issu soit du romantisme, soit de l’occultisme de l’Europe, des colonies britanniques des XVIIIe et XIXe siècles, nous pouvons effectivement affirmer qu’il s’agit d’un phénomène occidental. D’ailleurs, les spécialistes de la question le considèrent comme une composante de l’ésotérisme occidental.
    On a parlé d’un renouveau du néo paganisme. Est ce qu’il a été quantifié sérieusement ?
    Ce renouveau date quand même un peu : depuis la fin, voire depuis le milieu, des années 1990. Des études sérieuses se sont penchées sur le phénomène, mais elles ont été faites surtout par des spécialistes anglo-saxons des religions. En France, il y a un déficit d’études sur cette question, car ce genre de recherche n’est pas considérée comme « sérieuses », comme de « vrais sujets » malheureusement par un certain nombre d’universitaires.
    On sent poindre deux tendances idéologiques au sein de ces mouvements, l’une un peu rattachée à l’écologie, l’autre qui semble plus proche de mouvements identitaires ou d’extrême droite. Ces deux tendances progressent-elles de la même manière ?
    S’il existe des tendances différentes au sein du néopaganisme, le courant écologiste ne s’oppose pas forcément des mouvements identitaires ou d’extrême droite. Bien au contraire : les mouvements néopaïens identitaires et/ou d’extrême droite ont tous un aspect écologiste marqué. En effet, comme les néopaïens postulent l’existence de lieux prédestinés à des pratiques religieuses, il y a un fort sentiment écologiste, qui se combine avec l’idée d’un enracinement des populations. Chez eux, cependant, le discours écologiste se fait conservateur, voire réactionnaire. Pour répondre à la deuxième question, les deux progressent assez fortement, mais il est difficile de quantifier cette progression précisément car, 1/il n’y a pas d’étude comparant les deux et 2/les deux tendances, comme je viens de vous le dire, sont imbriquées.
    Comment qualifiez-vous le fait que les néo-païens progressent en Europe centrale et orientale ? Voyez-vous un lien idéologique avec le nationalisme voire le racisme et l’antisémitisme ?
    Non, pas forcément : il existe dans ces pays des formes de paganisme qui ne sont pas antisémites ou racistes. Par contre, ces formes de paganisme sont des paganismes « enracinés », c’est-à-dire qu’elles défendent des particularismes religieux et/ou ethniques. En ce sens, effectivement, on peut y voir des formes de nationalisme. La réapparition du néopaganisme dans cette région de l’Europe date de la chute du communisme. C’est une volonté de se tourner vers des pratiques locales qui faillirent être détruites par la « normalisation », l’acculturation forcée des régimes soviétiques. D’ailleurs, le néopaganisme est vivace et en essor en Russie pour les mêmes raisons.
    Il faut en outre prendre en compte le fait que le paganisme a mieux résisté à l’évangélisation dans ces régions : certaines zones géographiques des pays baltes n’ont été évangélisées qu’au XVIIIe siècle, et jusque dans les années trente, les campagnes vivaient au rythme de rites païens, notamment en Roumanie.
    Cependant, effectivement, il y a des groupes païens En Europe orientale et centrale qui sont ouvertement d’extrême droite, comme en Europe occidentale, voire en Occident.
    http://www.voxnr.com/cc/ds_alternativesr/EFAFEuVyZlZahBoCts.shtml
    Source : Fragments sur les temps présents : http://tempspresents.com/2014/01/31/stephane-francois-vers-un-renouveau-du-neo-paganisme-en-europe/#more-5414

  • Bilan de la Journée du Retrait de l'Ecole

    17924 enfants de 1542 villes ont été retirés des écoles durant une journée.

    17924 enfants de 1542 villes ont été retirés des écoles durant une journée.

    12http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La véritable histoire de la loi salique de Micheline Peyrebonne

    Entretien réalisé par Fabrice Dutilleul d’après la présentation du livre
    La véritable histoire de la loi salique de Micheline Peyrebonne
    « La loi ne peut rendre à mon enfant son royaume, car celui qui tient son royaume tient aussi la loi… »
    (La reine Constance de Bretagne, mère d’Arthur, dans Le roi Jean)
    La véritable histoire de la loi salique de Micheline Peyrebonne, éditions Dualpha.
    1316 : cette année-là, pour la première fois, l’Ordre de primogéniture offrit la Couronne à une femme…
    C’était une princesse de 5 ans, Jeanne, fille de Louis X, petite-fille de Philippe le Bel. Il n’y avait pas, en ce temps-là, de règles successoriales propres à la France, mais par contre, dans tout l’Occident chrétien, prévalaient des usages successoraux qui voulaient que si un roi mourait, sans laisser de fils, la Couronne revint à sa fille, s’il en avait une, selon les indications du Livre des Nom­bre : « Si le fils meurt, que l’héritage revienne à sa fille… »
    Or, cette année-là, 1316, se présenta aussi en France un usurpateur, qui s’opposa à la petite princesse et manifesta clairement qu’il entendait s’emparer du Trône pour son propre compte ?
    C’était le propre oncle de Jeanne, Philippe, comte de Poitiers, un prince de 25 ans. En 1317, à force d’adresse, d’audace et de duplicité, il se fit couronner à Reims, malgré l’opposition des très nombreux partisans de Jeanne. La coutume appelée « loi salique » était née.
    En 1349, la reine de Navarre, Jeanne II, fille unique de Louis X, spoliée du trône de France par ses oncles Philippe V et Charles IV, puis par son cousin Philippe de Valois, meurt de la peste à Conflans…
    Son fils aîné, Charles, monte aussitôt sur le trône de Navarre et, à Pampelune, le jour de son couronnement, expose l’histoire de sa mère, devant ses sujets navarrais. Il se proclame le seul héritier des Capétiens et des royaumes de France et de Navarre. Hélas ! Sur le trône de France, les Valois sont déjà installés. Incapables et n’ayant pas été élevés pour régner, ils se font bientôt battre par les Anglais à Crécy et à Poitiers.
    Ce sera, entre Jean II, puis Charles V de Valois, et Charles de France et de Navarre une lutte sans merci, au cours de laquelle, le fils de l’orpheline, spoliée en 1316, 1317 et 1318, essayera de reprendre le trône de France, auquel il estime avoir plus de droits qu’Édouard d’Angleterre. Il sera bien près de réussir, mais la mort d’Étienne Marcel, son fidèle partisan, lui portera un coup fatal.
    Une lutte passionnante et mal connue, qui valut à Charles II d’être flétri, longtemps après sa mort, du surnom mensonger de « Le Mauvais ».
    Quand vous aurez lu cet ouvrage, vous ne verrez plus l’histoire de France de la même façon.
    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAFplVFyZfzoAwHSl.shtml
    notes
    La véritable histoire de la loi salique de Micheline Peyrebonne, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », 426 pages, 41 euros.
    Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com
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  • Charles Maurras : "Dictateur et Roi"

    Version intégrale et gratuite du texte de Charles Maurras (1868 – 1952), rédigé durant l’été 1899.

    Dictateuretroi Maurras

      http://la-dissidence.org/2014/02/18/charles-maurras-dictateur-et-roi/