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culture et histoire - Page 1775

  • Vincent Peillon veut idéologiser encore plus l’école

    Une charte de la laïcité sera affichée « dans tous les établissements » scolaires publics d’ici à la « fin septembre », annonce le ministre de l’Éducation (sic) nationale (sic) Vincent Peillon, dans un entretien paru le 26 dans les quotidiens du groupe Ebra.

    « La charte rappellera les principes. Elle sera affichée dans tous les établissements fin septembre », explique le ministre qui l’avait annoncée fin 2012 et a instauré à compter de 2015 l’enseignement d’une heure de « morale laïque » (sic) pour les écoliers et collégiens.

    « Chacun est libre de ses opinions (sic). Mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours » au nom notamment de préceptes religieux, poursuit-il.

    C’est le discours typique des libéraux issus de la Révolution française : liberté d’opinion, sauf pour ceux qui ne sont pas d’accord avec le libéralisme philosophique…

    Vincent Peillon précise que « la question de la laïcité ne (tourne pas) à l’obsession de l’islam. La très grande majorité de nos compatriotes musulmans est convaincue des bienfaits de la laïcité. »

    En effet, la principale cible de Vincet Peillon, franc-maçon fanatique, est le catholicisme, même si celui-ci a presque disparu de la France.

    Une petite compilation de ses élucubrations d’illuminé républicain :

    http://www.contre-info.com/

  • Les chutes du Niagara et les datations bibliques

    Les chutes du Niagara sont-elles la conséquence du Déluge et démontrent-elles l’existence d’une terre "jeune" comme donne à penser une appréhension littérale de la Genèse ?

    Telle est la question étrange mais sérieuse que s’est posée le physicien John D. Morris.

    Le cours d’eau des chutes du Niagara est l’aboutissement du déversoir du Lac Erie. Ce canal naturel chemine paisiblement d’abord sur 24 kilomètres vers le nord. Sur cette première partie, il descend en moyenne de 20 centimètres par kilomètre. Sur un peu moins de deux kilomètres ensuite, il accélère et devient agité puis les eaux du fleuve se scindent partiellement en deux parties. Une du côté Canada où son lit atteint 330 mètres, l’autre du coté Etats-Unis où son lit a une largeur de plus de 450 mètres. Finalement, il forme une chute de 60 mètres puis reprend son cours dans un canyon de 200 à 400 mètres de large entre des parois rocheuses qui le dominent de 70 à 100 mètres de haut. Sur 11 km, le fleuve reste tumultueux. Il connaît plusieurs variations de débits rapides jusqu’à la ville de Queenston où, traversant une vaste plaine, son cours devient très calme sur 13 km avec une déclinaison de 1,3 mètre par kilomètre avant de se verser dans le lac Ontario.

    A Queenston, de l’autre côté du fleuve, une falaise marque la fin du ravin et donne l’impression que les chutes occupaient originellement ce lieu et qu’elles ont reculé vers l’amont à force d’éroder le ravin jusqu’à leur position actuelle, onze kilomètres plus haut. Les chutes continuent cependant leur travail d’érosion et atteindront dans un lointain avenir les rives du Lac Erie.

    La paroi rocheuse est constituée par les dolomites de Lockport, dures et peu érosives sous lesquelles se trouve une paroi plus fragile appelée la Rochester Shale. L’eau érode cette paroi et en transporte les parties les plus friables. Les cycles de gel et de dégel facilitent également l’éclatement de la roche jusqu’à ce que d’importants blocs de dolomites se détachent de la paroi, malgré les efforts réalisés par des ingénieurs pour la stabiliser et la fixer.

    Ce sont les travaux de ces ingénieurs et surtout les relevés effectués depuis les années 1850 qui ont permis d’établir qu’en moyenne, la vitesse de l’érosion est de 1,3 à 1,7 mètres par an. La distance entre Queenston et les chutes d’eau étant de 11 667 mètres, un simple calcul fondé sur l’hypothèse raisonnable que la vitesse d’érosion est restée constante permet de déduire que le canyon a commencé à se former il y a au plus neuf mille ans.

    Mais ce commencement peut être beaucoup plus tardif encore.

    La supposition d’un taux, d’une vitesse constants dans un passé inconnu s’attache au principe de l’uniformité : "le présent est la clé du passé". Or, concernant les chutes du Niagara, nous disposons d’une source insoupçonnée : la Bible.

    La quasi-totalité des chercheurs sérieux admet l’authenticité historique du déluge rapporté par la Bible. Un tel cataclysme a forcément entraîné de grandes érosions et transporté d’importantes couches de sédiments contenant d’innombrables fossiles d’organismes marins. S’agissant des chutes du Niagara, ces couches sédimentaires sont probablement celles des Dolomites de Lockport et de Rochester-Shale. Pendant des siècles des catastrophes moindres ont vraisemblablement succédé au Déluge alors que la Terre recouvrait un nouvel équilibre. Il est raisonnable de supposer que d’épaisses couches de glace couvraient la partie septentrionale du continent américain aujourd’hui occupée par le Canada. En se déplaçant, ces couches ont creusé des gorges et des dépressions dans les dépôts sédimentaires encore frais.

    La fonte des couches glaciaires a en outre provoqué la formation de nombreux lacs, comme Erie et Ontario. Enfin, le gonflement des rivières résultant de la fonte des eaux de l’âge de Glace et des précipitations coulant sur les couches sédimentaires encore meubles a encore accéléré l’érosion.

    Il est donc probable que le rythme d’érosion de 1,3 à 1,7 mètres par an est une hypothèse basse et que les choses sont allées beaucoup plus vite. Dans ce cas, l’âge du canyon pourrait être bien inférieur à neuf mille ans, et coïncider avec la période du Déluge qu’Ussher situe en 2348 av. J.C.(1).

    Sir Charles Lyell, considéré comme le père de l’uniformité, est le premier a populariser cette technique de datation. Il visite les chutes du Niagara en 1841 et 1842. Son livre Principles of Geology, publié en 1833, explique ses recherches sur l’application de l’uniformité dans toutes les situations géologiques. Les années suivantes, il parcourt le monde à la recherche d’arguments qui démontreraient le bien fondé de sa théorie. Notons que les chutes du Niagara semblent bien loin de toutes ces préoccupations scientifiques. Peut-être parce que les évolutionnistes savent par avance qu’ils n’y trouveront pas en matière de datation de la terre, d’explications, de confirmations des catastrophes comme le déluge.

    Néanmoins, même si Lyell n’a aucune formation pratique de la géologie, il agit avec toute sa rigueur de juriste.

    Il relève dans un autre ouvrage intitulé Principles(2) les témoignages des résidents de la région des chutes du Niagara : « M. Bakewell, fils de l’éminent géologue qui visita les chutes en 1829, a été le premier à établir des datations à partir des observations d’une personne qui fut la première à habiter et vécut pendant quarante ans à proximité des chutes. Elle témoigne qu’en ces temps la paroi rocheuse recule d’un mètre par an à cause de l’érosion. Mais après plusieurs enquêtes soigneusement menées, j’ai pu établir pendant ma visite en 1841-42 que la vitesse d’érosion était en moyenne de 33 cm par an. Par ailleurs, si cette vitesse avait toujours été constante, il aurait fallu 35 000 ans pour que les chutes arrivent de Queenston jusqu’au présent site ».

    Lyell n’a jamais expliqué pourquoi il a rejeté l’observation témoignant d’une érosion d’un mètre par an et comment en revanche il a calculé 33 cm par an.

    Nous avons vu d’une part que la précision des calculs de Lyell avait permis aujourd’hui une évaluation du taux d’érosion de 1,3 à 1,7 mètres par an et que cette érosion était certainement bien plus élevée pendant la formation des chutes du Niagara. Mais d’autre part, l’erreur d’évaluation de Lyell a influencé la pratique de la géologie à travers une mauvaise interprétation et application de l’uniformité qui connaît un nouveau regain. Les travaux de Lyell ont influencé les idées de Darwin, notamment dans la remise en question des Saintes Ecritures. La datation de 35 000 ans est en contradiction avec l’échelle temporelle de la bible et plus particulièrement de la Genèse qui explique la création du monde en six jours. Par interprétation, la terre aurait entre 6 000 et 10 000 ans au lieu de l’explication fantasmagorique des évolutionnistes qui hasardent une datation "officielle" de 4,5 milliards d’années. Or l’apôtre Pierre le dit : Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. (II Pierre III,8).

    Le cas des chutes du Niagara montre que l’uniformité commet la grave erreur de ne pas tenir compte des supposés variations naturelles. Elle renie le point essentiel : Dieu créateur. Voilà pourquoi cette hypothèse a tant séduit Darwin et les évolutionnistes.

    Les Saintes Ecritures, pourtant, ont mis en garde contre les fausses philosophies qui deviendront courantes à la fin des temps : Sachez avant tout que dans les derniers temps, il viendra des moqueurs pleins de railleries, vivant au gré de leurs convoitises, et disant : "Où est la promesse de son avènement ?

    Car depuis que nos pères sont morts, tout continue à subsister comme depuis le commencement de la création". Ils veulent ignorer que, dès l’origine, des cieux existaient, ainsi qu’une terre que la parole de Dieu avait fait surgir du sein de l’eau, au moyen de l’eau, et que par là même le monde d’alors périt submergé. Quant aux cieux et à la terre d’à présent, la même parole de Dieu les tient en réserve et les garde pour le feu, au jour du jugement et de la ruine des hommes impies (II Pierre III,3-7).

    Laurent Blancy
    (1) Voir "Le Libre Journal" n° 340 du 22 janvier 2005.
    (2) 1859, 9th Edition ; p. 217.
  • Guerre Iran-Irak : les États-Unis coupables de complicité de crimes de guerre et de complicité de génocide

    1980 : mécontent de la tournure que prend la Révolution islamique (avec en point d’orgue la prise en otage du personnel de l’ambassade des États-Unis à Téhéran) et de ses conséquences géopolitiques, Washington rompt ses relations diplomatiques et instaure des sanctions économiques contre l’Iran.

    Le projet de conquête par Saddam Hussein des champs de pétrole du Khuzestan en territoire iranien enthousiasme les États-Unis, qui y voient de nombreux avantages. Pendant que les deux nations s’épuiseront dans une lutte implacable, elles ne s’occuperont pas des projets d’Israël et de l’Oncle Sam au Moyen-Orient... C’est aussi une opportunité de vente massive d’armes aux deux camps [1].

    En septembre 1980, Saddam Hussein donne l’ordre à son armée de pénétrer en Iran. C’est en 1983 que celle-ci procède à l’utilisation de l’arme chimique sur le front, en la combinant avec des tirs d’artillerie conventionnelle pour masquer son usage.

    Reagan et son administration sont parfaitement au courant de l’existence d’usines de fabrication de gaz moutarde ou de gaz sarin, et de l’achat d’équipement, facilitant la production d’obus pouvant contenir des agents neurotoxiques, à des fournisseurs italiens.

    « Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu’ils avaient l’intention d’utiliser un gaz neurotoxique. Ils n’avaient pas besoin de le faire. Nous savions déjà  [2].

    Déclaration du colonel de l’US Air Force en retraite Rick Francona (ayant servi pour la NSA, la DIA, la CIA au Vietnam, au Laos et au Moyen-Orient).

    L’Iran tente, en vain, d’alerter l’opinion publique sur ces attaques chimiques.

    « Au fur et à mesure que les attaques irakiennes se poursuivent et s’intensifient, les chances augmentent de voir les forces iraniennes mettre la main sur un obus au gaz moutarde non-explosé et portant des marques de fabrication irakienne. Téhéran présentera de telles preuves devant l’ONU et accusera les États-Unis de complicité de violation de lois internationales  [3].

    Rapport top secret de la CIA de novembre 1983.

    Saddam Hussein (tout comme les « combattants de la liberté » afghans qui luttent contre l’Armée rouge) est alors dans le camp du « Bien ». Les médias ne se mobiliseront que pour dénoncer l’usage de ces armes... par l’Union soviétique en Afghanistan.

    Bien que l’utilisation du gaz de combat ne permette pas de remporter une victoire décisive, elle est un moyen de contrer la stratégie iranienne, inspirée des Soviétiques, de vagues d’assauts successives de fantassins.

    En 1987, l’état-major iranien aperçoit une faille dans le dispositif militaire irakien à la hauteur de la ville de Bassorah. Le cours de la guerre risque de basculer au profit de Téhéran. Ronald Reagan informe ses collaborateurs, à la lecture du rapport de la CIA à ce sujet qu’« une victoire de l’Iran est inacceptable ».

    Fort des informations livrées par le Pentagone, l’armée irakienne déjoue le projet d’offensive décisive de l’Iran et lance quatre attaques chimiques de grande envergure pour affaiblir ses adversaires.

    Du 16 au 19 mars 1988, La dernière de ces attaques aura pour cible la ville d’Halabja, dont vient de s’emparer l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), allié de la République islamique. Le bombardement massif de la ville, sur ordre du général Ali Hassan al-Majid (dit « Ali le Chimique »), fera près de 5 000 morts, victimes d’un mélange de gaz moutarde et des neurotoxiques Tabun, Sarin et VX [4].

    Le 22 juillet 1988, un cessez-le-feu entre en vigueur entre les deux belligérants, épuisés par 8 ans de guerre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Guerre-Iran-Irak-les-Etats-Unis-coupables-de-complicite-de-crimes-de-guerre-et-de-complicite-de-19780.html

    Notes

    [1] La vente d’arme à l’Iran servira à financer la lutte contre-révolutionnaire des Contras au Nicaragua.

    [2] http://www.huffingtonpost.com/2013/08/26/us-gave-iraq-intel-ignored-chemical-attacks_n_3817868.html

    [3] http://www.huffingtonpost.com/2013/08/26/us-gave-iraq-intel-ignored-chemical-attacks_n_3817868.html

    [4] Une vingtaine de victimes de cette attaque ont porté plainte contre X en juin 2013 à Paris pour « génocide et crimes contre l’humanité » à l’encontre d’entreprises françaises, qui auraient une part de responsabilité dans la fourniture de matériel ayant faciliter la production de gaz de combat.

  • Samedi 14 septembre : concert de Hotel Stella à Tours

    Samedi 14 septembre : concert de Hotel Stella à Tours

     

    TOURS (NOVOPress) - Samedi 14 septembre, à Tours, rendez-vous à partir de 18h30 pour un concert d’Hotel Stella, avec en première partie Sang & Or. Plusieurs stands sur place : vêtements, musique et restauration. PAF : 10 euros. Possibilité de camper sur place.Renseignements et inscription : voxpopuliturone@gmail.com

    http://fr.novopress.info/

  • Ce chapeau de pierre qui ridiculise les évolutionnistes

     

    Il faut des millions d’années pour faire d’une roche sédimentaire meuble, comme le sable, l’argile ou le calcium, une roche dure comme le grès, l’ardoise ou le calcaire. C’est un des points fondamentaux de la vulgate évolutionniste, qui suppose donc la validité des fameuses "longues durées" fixant l’âge de la Terre à quatre milliards d’années, voire cinq... ou plus si affinités.

    Or, des chercheurs australiens(1) ont développé un nouveau procédé par lequel des roches sédimentaires meubles peuvent, en quelques jours, être transformées en roche dure(2).

    Cette découverte ne fait pas appel à des matériaux synthétiques. Elle reproduit seulement des procédés naturels, et démontre que la formation des roches dures n’est pas affaire de durée mais de circonstances.

    Les roches dures se composent de grains de sédiments. Ces grains sédimentaires peuvent être des minéraux (argile, quartz, calcite, etc.)(3) collés par un ciment minéral (calcite, quartz, fer) assurant la solidité et les couleurs de la roche.

    Ces grains peuvent être microscopiques comme pour l’argile, ce qui explique son étanchéité quand elle est humide, ou plus gros comme le sable, les grains peuvent être de même taille "well sorted" ou de différentes grosseurs "poorly sorted".

    Les roches sédimentaires sont généralement poreuses. Des cavités minuscules ou pores observées entre les grains captent les fluides comme l’eau, le pétrole ou le gaz.

    Parfois les roches sédimentaires sont si bien cimentées, compactées qu’elles forment une roche uniforme, prisée pour le bâtiment, comme le grès de Gobertange dans le Waals-Brabant ou à Hakesbury Sandstone près de Sydney. Quand le sédiment n’est pas régulièrement réparti, la couche est friable. Dans ce cas le sédiment peut être confiné dans de petites poches. Il forme alors des concrétions, des petites sphères très dures composant des formes particulières.

    La roche mal cimentée ne peut pas être utilisée pour les fondations des grandes constructions. On y infiltre alors des solutions chimiques non toxiques pour l’environnement qui pénètrent rapidement le matériau et forment à la surface de chaque grain sédimentaire des cristaux de calcite qui cimentent les grains entre eux et donnent à la roche une nature compacte et dure. Le procédé prend de 1 à 7 jours pour que la solution pénètre parfaitement le matériau.

    Cette méthode est utilisée dans la fortification de fondations et des tunnels, la stabilisation des digues. Une des premières applications fut la restauration d’un vieux tunnel connu dans l’ouest de l’Australie et qui, constituant un danger, avait été fermé au public. Trois applications seulement de la solution à base de calcite suffirent à la restauration.

    Le métro de Londres a appliqué cette méthode avec succès pour stabiliser une de ses digues. Ce procédé est également utilisé dans la restauration des monuments historiques.

    Ces pratiques contredisent la théorie évolutionniste affirmant que la formation de la roche dure nécessite des millions d’années.

    Quand l’association AiG-Australia (Answers in Genesis)(4), organisation créationniste australienne, entendit parler de cette découverte, elle écrivit au Dr. Ed Kucharski pour obtenir plus de détails sur ses expériences. Il n’y eut aucune réponse mais les membres de l’AiG furent tout surpris de lire dans la revue scientifique Construction News(5) ces lignes ahurissantes du Dr. Ed Kucharski : « Nous avons reçu des questions qui nous semblent bien étranges. En les étudiants de plus près, je me suis rendu compte quelles provenaient d’un groupe créationniste qui s’oppose à la théorie de Darwin sur l’évolution. Je n’ai pris aucun contact avec ce groupe ».

    Le malheureux docteur était visiblement terrifié de découvrir que ce qu’il croyait une simple amélioration technique débouchait sur une remise en question du credo évolutionniste et mettait en danger son statut dans la mafia scientifique.

    Mais même si cela doit lui déplaire, les travaux du prudent docteur Kucharski prouvent que les roches peuvent se former très rapidement. Ce qui coïncide parfaitement, encore une fois, avec la lecture de la Genèse, établissant que l’âge de la Terre a entre 6 000 et 10 000 ans au lieu de plusieurs milliards d’années.

    La clé qui permet d’expliquer la relative rapidité de la formation des roches est l’existence d’une catastrophe que tous les scientifiques connaissent mais dont bien peu osent parler en public parce que cela reviendrait à accréditer l’historicité du récit biblique : le Déluge sans lequel, bien des observations de la nature, des interprétations scientifiques demeurent sans voie(6).

    C’est le Déluge qui a transporté de nombreux minéraux et déposé d’énormes quantités de sédiments dans les fonds.

    L’absurde hypothèse évolutionniste des périodicités très longues (en milliards d’années), qui est appliquée à la création des roches dures, est également développée pour expliquer la formation des stalactites et des stalagmites.

    Nous avons tous appris à l’école que les stalactites naissent de gouttes d’eau souterraine fortement minéralisées et qui apparaissant par infiltration au plafond de la cavité, y déposent une partie de ces minéraux transportés avant de tomber et de laisser le reste de leur charge sur le sol. Elles font ainsi apparaître des stalactites (avec un T comme "tomber" disait l’instituteur) et des stalagmites (avec un M comme "monter").

    Ce processus supposant des millénaires d’attente, bien entendu.

    Or, il existe en Grande Bretagne, dans le Yorkshire, à Knaresborough, une attraction touristique connue depuis 1630 sous le nom de "la caverne de la mère Simpson" où l’on trouve un puits pétrifiant. Ce Petryfing Well(7) permet d’observer la pétrification très rapide de divers objets. Un parapluie, un ours en peluche, un chapeau deviennent de pierre après une immersion de trois à cinq mois seulement. C’est l’eau extrêmement riche en minéraux qui dépose sur les objets que l’on y plonge du carbonate de calcium mélangé d’une grande quantité d’autres minéraux. La durée de pétrification dépend de la taille et de la porosité de l’objet. Les objets les plus connus, entièrement transformés par ce processus dans le Petryfing Well sont un chapeau d’époque victorienne et un bonnet. Ils furent immergés dans la cascade en 1853.

    Un autre lieu connu lui aussi est le sous-sol du mémorial Lincoln à Washington. Là des stalactites ont "poussé  de 1,50 mètre en moins de cinq ans(8).

    En maints autres lieux des Etats-Unis et en Australie depuis l’époque de la Ruée vers l’or, on montre des stalactites et des stalagmites qui ont atteint une taille importante en moins de 150 ans. Sur son site Internet(9), Pierre Danis montre ainsi une stalagmite qui a emprisonné une chauve-souris avant même que celle-ci ait le temps de se décomposer.

    Encore une fois la Bible apporte les premiers éléments d’une réflexion sérieuse. Selon le livre des origines (la Genèse), la terre a été entièrement recouverte d’eau il y a environ 4 500 ans pour punir l’humanité rebelle contre le Créateur.

    A la fin du déluge, la boue en suspension dans l’eau s’est déposée au fond, puis l’eau s’est engouffrée dans les fosses océaniques qui venaient de s’affaisser. Après le déluge, les sédiments ont séché et durci et des cavités se sont formées dans le calcaire, par endroits. Ensuite l’eau de pluie, qui est légèrement acide, a traversé le calcaire en dissolvant celui-ci, et les gouttes l’ont déposé au plafond des grottes, en formant les stalactites. Puis des stalagmites se sont formées sur le sol des grottes, et ont parfois rencontré des stalactites, formant ainsi des colonnes.

    Il n’a pas fallu pour cela des milliards d’années mais des milliards de gouttes d’eau !

    Mais pourquoi les évolutionnistes s’entêtent-ils à nier cette évidence et à soutenir que seules la loi des "longues durées  apporte une explication satisfaisante ?

    Pourquoi persistent-ils, au risque du ridicule, à dater de centaines de millions d’années l’apparition de la vie sur Terre ou à soutenir qu’il a fallu des millions d’années pour creuser le Grand Canyon ou faire naître les chutes du Niagara ?

    La réponse est de caractère préternaturel. Le but visé est l’éloignement de l’homme de son Créateur. Satan veut régner. Il y parviendra comme le prophétise la Bible parce que les hommes ne veulent pas se convertir et préfèrent essayer toutes les mauvaises solutions. Les "savants" donnent d’ailleurs eux-mêmes une assez bonne image de leur propre comportement en expliquant que statistiquement si l’on fait taper des milliers de singes sur des milliers de machines à écrire pendant une très longue durée, l’un d’entre eux finira par écrire la Bible.

    Cette prétendue science ressemble au numéro d’un prestidigitateur maladroit qui crierait très fort pour impressionner son public. On a eu un témoignage récent dans le courrier du Libre Journal avec l’excommunication fulminée par un athée totalitaire et plus récemment encore le professeur Routier, du conseil scientifique du Front national, s’est désabonné « pour ne pas financer la publication d’articles » non conformes à sa conception de la vérité scientifique.

    Ainsi, à coups de mythes historiques, d’escroqueries médicales, de trucages expérimentaux, de délires astronomiques, d’idéologies aveugles et de menaces qui terrorisent des "docteurs Kucharski" au point de leur interdire tout débat de crainte d’être "faurisonnisés" les menteurs conduisent les peuples à leur perte.

    Jamais l’intelligence et le discernement n’ont été en tel péril de mort. Le créationnisme est un révisionnisme essentiel pour une libération de l’intelligence, c’est-à-dire une approche et une connaissance profonde de Dieu Créateur à travers une observation admirative et réfléchie de la Nature et de ses Lois.

    (1) Kucharski, E., Price et Joer dans "Proceedings of the 7 th Australia New Zealand Conference on Geomechanics", pp. 102-107, 1996.
    (2) Kucharski, E., Price, G., Li, H. et Joer, H., "Engineering properties of sands cemented using the calcite in situ precipitation system (CIPS), Exploration and Mining Research News" 7:12-14, Janvier 1997.
    (3) Les cristaux de calcite (CaCO3) ont une forme prismatique. Ils peuvent être rayés avec un couteau. Le quartz (SiO2) est plus dur qu’un couteau. Le corail et les coquillages se composent de calcite comme le sont la plupart des stalactites et stalagmites dans les grottes. Habituellement le calcite est incolore ou blanc Mais plus rarement, Il peut être jaune, rose, brun ou vert.
    (4) "Réponses dans la Genèse".
    (5) Octobre 2001.
    (6) "L.L.J." n° 352 du 09 juin 2005 : "Les chutes du Niagara et les datations bibliques".
    (7) "Le puits pétrifiant". www.answersingenesis.org/creation/v24/i3/stone_bears.asp - Creation n° 24 (Juin 2002).
    (8) Dennis R. Petersen dans "Unlocking the Mysteries of Creation", p. 53 (2002).
    (9) www.aucommencement.net.
  • L’imposture du carbone-14

    Certains auront souri (d’autres auront ragé) en lisant dans "Créationnisme et géocentrisme, ces autres révisionnismes" (LLJ n° 307, du 20/11/03), qu’en 1967, sur de la lave provenant de l’éruption de 1801 du volcan Hualaleï à Hawaï, les résultats basés sur le potassium-argon donnaient 60 à 160 millions d’années, ceux basés sur l’uranium attribuaient 3 milliards d’années.

    Et pourtant, l’analyse des errements du système de datation au carbone-14 et de leurs causes est essentielle à la compréhension des origines de l’homme(1).

    Pour diverses raisons, un sujet reste cependant peu étudié dans les cercles scientifiques et créationnistes. De quoi s’agit-il ? Du mystère de la race des géants. A-t-il vraiment existé des géants avant et après le Déluge ? Comment sont-ils apparus à ces deux périodes distinctes ? Ont-ils été les fondateurs de civilisations beaucoup plus avancées que la nôtre ? Que dit la Bible à leur sujet ? Existe-t-il des preuves archéologiques ? Pourquoi ont-ils disparu ? Existerait-il une cause morale à leur disparition ?

    Quel lien peut-il y avoir entre le carbone-14 et les géants ? Le thème des géants bat en brèche le mythe de la préhistoire, dont une des clefs de voûte est précisément l’imposture du carbone-14.

    En 1947, le Dr Williard Libby propose une nouvelle technique pour dater à partir d’échantillons de plantes, d’ossements. Il s’agit du carbonc-14.

    Qu’est ce que le carbone-14 ?

    La pénétration des radiations cosmiques dans la couche supérieure de l’atmosphère entraîne une série de réactions chimiques. Le nitrogène-14 se transforme en carbone-14. Cependant, l’isotope de carbone est très instable. La moitié des atomes de carbone-14 se décompose au bout de 5 730 ans pour redevenir du nitrogène-14. Cette durée est la moitié de la vie du carbone-14. Si on la multiplie par cinq, il restera alors très peu d’isotopes de carbone-14, trop peu pour une datation précise.

    Comment expliquer ce phénomène ? Dans l’atmosphère, les deux isotopes de carbone s’assemblent avec des molécules d’oxygène pour former du dioxyde de carbone (CO2). Par photosynthèse, les plantes captent le dioxyde de carbone qui contient du carbone-14. Quand, par le cheminement de la chaîne alimentaire, les animaux mangent les plantes, ils absorbent de minuscules quantités de carbone-14. Ainsi, tous les êtres vivants possèdent du carbone-14. Quand la plante, l’arbre ou un être vivant meurt, il cesse d’assimiler de nouvelles molécules de carbone-14. Le stock précédemment constitué commence à décroître. Certains scientifiques, dont le Dr W. Libby(2), reconnaissent que la production de carbone-14 est supérieure d’environ 25 % à son taux de décomposition, ce que nie l’ensemble de la science, qui affirme qu’il existe depuis trente mille ans un équilibre entre sa formation et sa décomposition. Pourquoi ? Parce que les évolutionnistes sont convaincus que la Terre n’a connu aucun changement, aucune catastrophe majeure depuis des dizaines de milliers d’années. C’est la philosophie scientifique de l’uniformisation de Sir Charles Lyell(3).

    Ces affirmations contestables sur le carbone-14 ne sont pas les seules. Nous en recensons cinq majeures :

    1.- La formation du carbone-14 dans l’atmosphère est constante depuis au moins soixante-dix mille ans.

    2.- Sa formation est partout la même.

    3.- Sa teneur dans les objets, dans les êtres vivants, est proportionnelle à sa durée de vie.

    4.- Les anciens échantillons qui sont étudiés ne peuvent pas être contaminés par des solutions ou un environnement récents possédant du carbone-14.

    5.- La perte disproportionnée de carbone-14 est impossible, sauf par décomposition radioactive.

    Toutes ces assertions rendent cette technique de datation peu crédible. Illustrons tout d’abord notre jugement par un simple cas pratique. Dans une pièce se consume une bougie. On vous demande de calculer le temps depuis lequel cette bougie est allumée. Vous pensez y arriver en évaluant la quantité de cire fondue, ou la teneur en dioxyde de carbone et en oxygène contenu dans la pièce par rapport à leur teneur extérieure. Si toutes ces techniques de calcul sont justes, elles ne prennent pas en compte le fait qu’un plaisantin a pu, à votre insu, ouvrir la porte et les fenêtres, ou éteindre la bougie avant de la rallumer.

    Les évolutionnistes oublient que plusieurs facteurs peuvent altérer le taux de production du carbone-14. Prenons cinq cas :

    1.- La diminution du champ magnétique de la Terre. Quand celui-ci diminue, davantage de rayons cosmiques entrent dans la couche supérieure de l’atmosphère. Cela, comme nous lavons vu, conduit à un accroissement de la production de carbone-14.

    2.- La pollution atmosphérique due à l’activité volcanique, aux rejets de fumées industrielles, peut faire écran aux rayons solaires et changer les proportions gazeuses.

    3.- L’activité solaire peut entraîner une modification de ses rayonnements, causant temporairement un changement du taux de carbone-14.

    4.- Les rayonnements cosmiques qui atteignent la partie supérieure de l’atmosphère peuvent connaître des transformations brutales en raison de l’activité de la galaxie, comme l’explosion d’une supernova.

    5.- La chute sur la Terre des météores et des astéroïdes peuvent aussi avoir une incidence sur le carbone-14.

    Comment des météores ou des astéroïdes peuvent-ils affecter les concentrations de carbone-14 ? Dans son dossier intitulé "Riddle of the Great Siberian Explosion" (L’énigme de la grande explosion de Sibérie), la revue Reader’s Digest d’août 1977 traite des conséquences scientifiques de l’explosion sibérienne du 30 juin 1908. Quelque chose a explosé avec la puissance de mille fois la bombe Hiroshima et a dévasté plus de deux mille km2 d’arbres et de faune. Dans le monde entier, on observe alors des modifications du taux du carbone-14 prélevé sur les arbres. La déflagration est si énorme qu’on l’entend à mille cinq cents kilomètres à la ronde, jusqu’au cercle arctique. Outre des secousses sismiques qui se déclenchent par vagues partout sur notre planète, d’incroyables phénomènes lumineux se produisent. A cette date, la nuit ne se couche pas dans la région de Toungouska. Il en est de même dans presque toute l’Europe, où des nuits d’une blancheur irréelle s’installent pendant plusieurs semaines. Le lendemain à minuit, soit cinq heures après cette explosion, la Grande-Bretagne est éblouie par un coucher de soleil étincelant. Le Times relate l’événement : « La nuit est si claire que les Londoniens peuvent lire leur journal dans la rue, à minuit, sans avoir recours à l’éclairage de la ville ! » Un journaliste décrit cette nuit du 30 juin : « Le ciel était clair comme en plein jour et sillonné de nuages de lumière rose ; de ma vie, je n’ai assisté à quelque chose d’aussi stupéfiant ».

    Emettons maintenant une hypothèse : si dans les premiers temps, la production de carbone-14 est très inférieure à son taux actuel, les objets ou les ossements qui sont étudiés, paraîtront donc beaucoup plus vieux. La datation en sera d’autant plus faussée. Nous comprenons pourquoi les évolutionnistes affirment généralement qu’il n’y a pas eu d’événements catastrophiques depuis trente ou cinquante mille ans. Comment affirmer pareille chose ? Parce que le carbone-14 le révèle ! Cela serait un raisonnement en boucle, un aphorisme presque. On pourrait presque en rire ! Si les scientifiques ont déjà beaucoup de peine à se souvenir des conséquences de l’explosion pourtant produite il y a moins de cent ans, comment pourraient-ils entendre et comprendre la réalité biblique du Déluge ?

    D’autres paramètres altèrent la datation du carbone-14. Elle varie en fonction de l’emplacement de l’échantillon étudié. Certains organismes assimilent du carbone-14 en quantité différente et autrement que dans l’air. Le carbone qui provient de l’eau et du sol est plus faible en carbone-14. Dans ces cas précis, les objets et les ossements étudiés au carbone-14 paraissent bien plus vieux. Maintes erreurs confirment ces explications : des mollusques vivants ont été évalués à 2 300 ans, des plantes vivantes cueillies à proximité d’une source d’eau donnent un résultat de datation de 17 300 ans(4).

    De plus, certains endroits de l’atmosphère constituent une forte concentration en vieux carbone, c’est-à-dire en carbone-12. Cela peut être dû à la combustion d’hydrocarbures ou à l’activité volcanique. Un bel arbre qui borde un aéroport peut offrir une datation de 10 000 ans. Pourquoi ? Parce que le dioxyde de carbone rejeté par les avions dilue le carbone-14 qui se trouve dans l’atmosphère(5).

    Nous comprenons donc fort bien que les plus anciens échantillons sont sujets à toutes les formes de contamination, d’autant plus qu’ils contiennent une plus petite quantité de carbone-14. Si des échantillons de charbon de bois trouvés dans le sol peuvent gagner ou perdre du carbone-14, cela dépend de la concentration de carbone-14 du terrain ou de la source d’eau souterraine, s’il y en avait une. Il en va de même pour les échantillons qui sont conservés dans des caisses en bois. Celles-ci peuvent occasionner une modification de la teneur du carbone-14.

    Le carbone-14 peut théoriquement être utilisé dans un cadre très restreint de datation, à condition qu’on sache tenir compte de certaines limites et des différents paramètres de contamination. Mais cela est-il vraiment possible ?


    (1) Cet article sera intégré à un livre qui, si Dieu le veut, paraîtra avant la fin de l’année, aboutissement d’un an de recherche documentaire, de de travaux de traduction, de réflexion biblique et scientifique.
    (2) Dr W. Libby, "Radiocarbon Dating" (La datation au Carbone), University of Chicago Press (1955), p. 7.
    (3) Lire "Les chutes du Niagara et les datations bibliques" (LLJ n° 352 du 09/06/05).
    (4) Dennis R. Pietersen, "Unlocking the Mysteries of Creation" (Introduction aux mystères de la Création), dans le chapitre intitulé "Is carbon-14 Testing Relaible ?" (La datation au carbone-14 est-elle fiable ?) (2002) pp. 64-65. Ce livre est un véritable chef d’oeuvre. Les anglophones passionnés ou interpellés par le créationnisme peuvent le commander à : Creation Resource Publications, P.O. Box 570 El Dorado, CA 95623, USA.
    (5) Bruno Huber, "Recording Gazeous Exchange Under Field Conditions" (Enregistrement des échanges gazeux selon les conditions de l’environnement) éd. K.V Thinmann, New York (1958) p. 194.