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culture et histoire - Page 1807

  • Les conspirationnistes plus sains d’esprit que leurs opposants!

    Une étude conduite par des psychologues américains et britanniques révèle que les « conspirationnistes » sont plus sains d’esprit que leurs opposants qui font preuve de suivisme étriqué et  de fanatisme dans leur fidélité aux versions officielles. « Bref, cette nouvelle étude par Wood et Douglas suggère que le stéréotype négatif du conspirationniste – un fanatique hostile scotché à la vérité de sa propre théorie personnelle marginale – décrit avec précision les gens qui défendent la version officielle du 11 septembre, pas ceux qui la contestent. » précise un article qui fait état de cette étude. On y apprend également que le terme de conspirationnisme a été inventé par la Cia pour dénigrer ceux qui n’acceptaient pas la version officielle de l’assassinat de Kenedy. « En d’autres mots, les gens qui se servent des termes « théorie de la conspiration » et « conspirationniste » comme insulte le font comme résultante d’une conspiration réelle, largement documentée et incontestée par la CIA pour étouffer l’enquête sur l’assassinat de JFK. Cette campagne, au fait, était totalement illégale, et les agents de la CIA impliqués sont des criminels; la CIA n’a pas le droit de mener des opérations domestiques, mais enfreint régulièrement la loi pour ce faire dans des opérations domestiques allant de la propagande aux assassinats. »

    Le terme de conspiarationniste sert donc la même logique disqualifiante que celui d’intégriste. Tout comme pour le terme d’intégriste il a été inventé, par ceux qui avaient quelque chose à cacher,  pour embrouiller les esprits. Il n’est donc pas étonnant que ceux qui cèdent à leur emprise ont l’esprit plus malléable – et par voie de conséquence plus déréglé – que celui des conspirationnistes.

    http://www.eschaton.ch

  • 17 novembre 1869 Inauguration du canal de Suez

     

    Le 17 novembre 1869, le canal de Suez est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Sont également présents l'empereur d'Autriche François-Joseph, les princes Frédéric-Guillaume de Prusse et Hendrik des Pays-Bas ainsi que l'émir Abd el-Kader. L'impératrice est la première à remonter le canal sur le yacht impérial.

    Cette réalisation pharaonique manifeste avec éclat l'entrée de l'Égypte dans la modernité. Elle endette aussi le pays et va ruiner ses habitants, au point que, douze ans plus tard, le souverain devra accepter le protectorat britannique.

    Joseph Savès

    L'ouverture du canal intervient à un moment où l'Occident se prend de passion pour l'Égypte. Il apprécie autant la civilisation pharaonique redécouverte par Champollion que l'Égypte moderne, réformée par le vice-roi Méhémet-Ali et ses successeurs.

    En prévision de l'inauguration d'un nouvel Opéra au Caire, le compositeur Giuseppe Verdi écrit Aïda sur une suggestion de l'égyptologue français Auguste Mariette. Les décors ayant été bloqués à Paris du fait de la guerre franco-prussienne de 1870, la première représentation a finalement lieu le 23 décembre 1871.

    Le canal des pharaons

    L'idée d'une liaison entre Méditerranée et mer Rouge remonte à la plus haute Antiquité. Un bas-relief égyptien montre Séthi 1er, pharaon de la XIXe dynastie (vers 1300 av. J.-C.), qui revient de la guerre et longe ce qui devait être un embryon de canal entre le Nil et la mer Rouge. Ce canal s'interrompait au lac Amer, au milieu de l'isthme de Suez.

    Vers 600 av. J.-C., le pharaon Nechao II (XXVIe dynastie) tente de prolonger le canal jusqu'à la mer Rouge mais il doit y renoncer (le même pharaon, plein d'imagination, avait aussi financé une expédition de marins phéniciens autour de l'Afrique).

    Le canal est désensablé et remis en état un siècle plus tard par le roi des Perses, Darius 1er. Son fils Xerxès ouvre un modeste chenal jusqu'à la mer Rouge. Le canal est enfin élargi et même doté d'une écluse par le roi d'Égypte Ptolémée 1er (285 à 247 av. J.-C.).

    L'empereur romain Trajan, un siècle après Jésus-Christ, le remet à nouveau en état et le canal prend son nom : «fleuve de Trajan». Les conquérants arabes, à leur tour, le réhabilitent. Il est définitivement fermé en 776 par le calife al-Mansour, qui craignait peut-être qu'il ne servît à des opposants ou des infidèles. D'éminents voyageurs de l'Antiquité (Diodore, Strabon, Pline l'Ancien) ont laissé des descriptions de cette infrastructure d'avant-garde.

    Une difficile gestation

    En 1798, les Français débarquent en Égypte sous le commandement de Napoléon Bonaparte et reprennent l'idée d'un percement de l'isthme de Suez. Bonaparte commande un relevé à Gratien Lepère mais celui-ci conclut à l'impossibilité du projet en raison d'une trop grande différence de niveau entre la Méditerranée et la mer Rouge... Il a fait une erreur de 10 mètres !

    Sous le règne du khédive (vice-roi) Méhémet Ali, au pouvoir de 1805 à 1849, l'ingénieur Linant de Bellefonds réétudie le projet sur une base plus réaliste. Il explore le cours du Nil et se voit nommer ingénieur en chef des travaux publics de Haute-Égypte en 1831 mais sans pouvoir faire aboutir son projet.

    L'invention des bateaux à vapeur ravive l'intérêt pour une liaison entre l'Europe et les Indes via l'Égypte car ces navires peuvent, plus facilement que les voiliers, remonter la mer Rouge et affronter ses vents contraires. En 1830 est établie une première liaison à vapeur entre Bombay et Suez. En 1836 vient la liaison Alexandrie-Londres.  

    Avec une liaison terrestre entre les deux ports égyptiens, les Anglais arrivent ainsi à réduire de cinq mois à quarante jours la durée du voyage entre l'Angleterre et les Indes. Ils occupent Socotra et Aden en 1835 et 1839, car il s'agit de ports stratégiques sur la nouvelle route. Cela leur suffit. Tout au plus aspirent-ils à un chemin de fer entre Alexandrie et Suez... Ils ne veulent pas d'un canal qui profiterait principalement à des ports de la Méditerranée, comme Marseille et Gênes. Aussi le rêve du canal de Suez est-il porté essentiellement par les Français.

    En 1833, voilà que débarquent en Égypte 80 saint-simoniens, bientôt rejoints par leur chef spirituel, Prosper Enfantin, surnommé le «Père Enfantin». Ces Français idéalistes sont des adeptes du comte de Saint-Simon, un penseur du début du siècle qui promet un avenir rayonnant grâce aux progrès des techniques et de l'industrie (parmi eux Thomas Urbain, qui inspirera plus tard la politique arabe de Napoléon III). Ils voient dans l'Égypte un terrain d'expérience idéal pour la mise en oeuvre de leurs théories.

    Prosper Enfantin est séduit par le projet de canal. Il fonde une société en vue des travaux mais n'arrive pas à emporter l'adhésion du vice-roi.

    Lesseps surmonte les obstacles

    Les réticences officielles vont finalement tomber grâce à la séduction et au don de persuasion du diplomate Ferdinand de Lesseps, né en 1805. Celui-ci représente la France en Égypte et bénéficie par ailleurs d'une bonne réputation à la cour de Napoléon III.

    Vice-consul à 27 ans à Alexandrie, Ferdinand de Lesseps donne des leçons d'équitation à Muhammad Saïd, fils préféré du khédive Méhémet Ali. 

    À Alexandrie, il rencontre par ailleurs le saint-simonien Prosper Enfantin et adhère à son projet. En 1849, il quitte la «carrière» (la diplomatie) et s'y consacre pleinement...

    Beaucoup plus tard, quand son élève devient khédive le 13 juillet 1854, il lui adresse de Paris ses félicitations.

    Invité en Égypte, Ferdinand de Lesseps profite de l'occasion pour le persuader de creuser l'isthme de Suez selon le projet de Linant de Bellefonds. Reste à convaincre l'opinion européenne, à rassurer le sultan et surtout à surmonter l'opposition du gouvernement anglais au projet. Celui-ci craint pour sa domination sur le trafic Europe-Asie et pour son propre projet d'un chemin de fer entre la Méditerranée et l'Océan Indien.

    Ferdinand de Lesseps renonce à solliciter les banquiers car ils réclament une part de la future société d'exploitation du canal en échange de leurs prêts. Foin de banquiers ! Lesseps préfère solliciter l'épargne publique et multiplie les conférences en Angleterre et en France en vue de séduire les futurs souscripteurs. Avec l'appui de la jeune impératrice des Français, Eugénie de Montijo, à laquelle sa famille est apparentée, il obtient enfin le 30 novembre 1854 une concession de 99 ans.

    On lit dans l'acte de concession du khédive : «Notre ami, M. Ferdinand de Lesseps, ayant appelé notre attention sur les avantages qui résulteraient pour l'Égypte de la jonction de la mer Méditerranée et de la mer Rouge par une voie navigable pour les grands navires, et nous ayant fait connaître la possibilité de constituer, à cet effet, une compagnie formée de capitalistes de toutes les nations, nous avons accueilli ses propositions et nous lui avons donné, par ces présentes, pouvoir exécutif de constituer et de diriger une compagnie universelle pour le percement de l'isthme et l'exploitation d'un canal entre les deux mers...»

    Ferdinand de Lesseps fonde donc le 19 mai 1855 la Compagnie universelle du canal maritime de Suez dont le nom est encore porté par un groupe industriel (Suez Lyonnaise des Eaux) en vue de creuser le canal et d'en gérer ensuite l'exploitation. Son capital est fixé à 200 millions de francs (400.000 actions de 500 francs). Ses bénéfices doivent initialement se répartir comme suit : 75% pour les actionnaires, 10% pour les fondateurs, dont Lesseps, 15% pour l'État égyptien. Mais les actionnaires se font prier et seulement la moitié du capital trouve preneur à la Bourse de Paris...

    Les travaux débutent le 25 avril 1859, avec le concours de vingt mille fellahs égyptiens mis à disposition par Saïd Pacha, mais Lesseps n'est pas au bout de ses peines. Voilà que le khédive se rétracte. Craignant de s'attirer la colère du sultan de Constantinople, allié des Anglais, il interdit l'emploi de main-d'oeuvre égyptienne sur le chantier. Ferdinand de Lesseps fait appel à l'intercession de Napoléon III.

    Le 18 janvier 1863, la mort de Saïd Pacha et l'avènement de son neveu Ismaïl, fervent modernisateur, lèvent définitivement tous les obstacles. Ferdinand de Lesseps convainc son nouvel ami de souscrire au capital de sa compagnie pour le montant restant dû. C'est ainsi que l'Égypte se retrouve en possession de 44% des actions avec la promesse de toucher 48% des bénéfices jusqu'en… 1968 !

    Enfin, en 1866, le sultan de Constantinople reconnaît officiellement la concession du canal. Plus rien ne s'oppose à l'achèvement des travaux, d'autant que le khédive, bien imprudemment, va mettre le crédit de son État au service du canal.

    Comme le capital de la Compagnie de Suez est loin de suffire aux besoins de financement, il emprunte huit millions de livres, soit l'équivalent du capital de la Compagnie, en contrepartie desquels il ne doit recevoir que 15% des bénéfices futurs !

    Une voie prometteuse

    Au terme des travaux, le canal, d'une longueur de 162 kilomètres, sur 54 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur, traverse l'isthme de part en part.

    Des villes nouvelles naissent dans le désert : Port-Saïd sur la Méditerranée (ainsi nommée en l'honneur de l'ancien khédive) et Suez sur la mer Rouge, ainsi qu'Ismaïla, entre les deux. La jonction des eaux a lieu le 15 août 1869. Lesseps proclame à cette occasion : « Au nom de son Altesse Mohammed Saïd, je commande que les eaux de la Méditerranée soient introduites dans le lac de Timsah, par la grâce de Dieu !»

    Hélas, le héros du jour, Ferdinand de Lesseps, tentera dix ans plus tard de renouveler son exploit en ouvrant l'isthme de Panama mais il n'aboutira qu'à un désastre financier et politique.

    L'Angleterre rafle la mise

    Le canal de Suez permet d'abréger de 8000 kilomètres la navigation entre Londres et Bombay en évitant de contourner le continent africain. Désireuse de protéger cette nouvelle route maritime qui mène à sa principale colonie, l'Angleterre s'installe en 1878 à Chypre, avec l'accord du sultan. Dans le même temps, elle grignote l'influence française en Égypte.

    L'exploitation du canal connaît des débuts laborieux. Les bénéfices escomptés ne sont pas au rendez-vous de sorte qu'en 1871, les actions ne valent plus que 208 francs au lieu de 500. C'est un coup terrible pour Ismaïl Pacha. En 1875, le souverain, en quasi-banqueroute, est obligé de vendre ses actions du canal de Suez pour combler une partie de ses dettes. Le Premier ministre Benjamin Disraeli se porte immédiatement preneur au nom de l'Angleterre pour quatre millions de livres. Sur le long terme, son investissement se révèlera extrêmement juteux avec une rentabilité de 8 à 9% par an jusqu'à la nationalisation du canal en 1956.

    Quelques mois plus tard, le 8 avril 1876, l'État égyptien se déclare en faillite, ruiné par les investissements dispendieux d'Ismaïl Pacha et la voracité des créanciers occidentaux. Il doit se placer sous la tutelle d'une commission franco-anglaise en attendant que l'armée britannique occupe le pays.

    http://www.herodote.net

  • Les vacances dont tu ne veux pas…

    Partir en vacances coûte cher, tout le monde le sait et de nombreuses personnes ne peuvent s’offrir ce luxe. Ceux qui partent ne sont pas tous à mettre sur la même échelle et, malheureusement, les destinations qu’ils choisissent en disent souvent beaucoup sur leur mode de vie et leur condition sociale. Les riches se retrouvent entre eux à Saint-Tropez ou au Touquet tandis que les gens plus modestes choisissent plutôt Berck ou le Grau-du-roi. Ce n’est donc pas durant les congés au soleil que l’on sort de son milieu, ou très rarement tout du moins.

    C’est malheureux à dire mais les beaufs restent entre beaufs pour passer des vacances de beaufs. Ils sont ceux qui ont toujours été dédaignés par les plus aisés qui leur laissent les miettes tant au niveau des destinations que des activités. Seulement, on conviendra que le fait de se complaire de miettes n’est pas une option de rêve et que la condition sociale d’un individu n’est pas une finalité et qu’elle ne devrait pas, à priori, guider tous ses choix. Or, si l’on regarde les choses telles qu’elles sont, on ne peut que se désoler du contraire et constater que la classe des prolétaires dépeinte par Orwell dans 1984 existe belle et bien… et se complait dans son existence de pacotille.

    Faire un tour dans les stations balnéaires prisées par les beaufs est le meilleur moyen de s’en rendre compte. Les zombies (qui sont les mêmes que ceux du centre commercial dont nous avons parlé ici) réagissent de manière similaire, mécanique, programmée. Ils sont accoutrés de la même manière, ont les mêmes expressions bovines sur leurs visages aux yeux las et sans flamme. Ils ont les mêmes activités : la plage, les salles de jeux, la pétanque et, le soir venu, la balade dans des rues remplies d’échoppes minables proposant camelote estampillée « été », sucreries diverses et babioles soi-disant régionales. La vulgarité y est omniprésente. Les filles maquillées comme des voitures volées ne font, après tout, que suivre l’exemple de génitrices tentant encore de mettre en valeur autant que faire se peut leurs formes grasses et fatiguées à l’aide d’ignobles vêtements moulants aux coloris fluos. Même les petites filles ne sont pas épargnées dans cette course à la féminité bon marché dictée par la pub’ et les concours de petites miss qu’elles fréquentent parfois durant l’année. Quant aux hommes, ils ne dépareillent pas : short de plage, marcel et bedaine ; les fils préférant tenter de singer les rappeurs noirs qui sont leurs seules idoles…

    Dans cette atmosphère se nouent les rencontres entre zombies, amicales ou amoureuses. Elles n’influeront en rien sur la vie des uns et des autres car tous sont conditionnés par un Système qui ne leur a laissé que la médiocrité tant dans leur existence que dans leurs vacances. D’ailleurs, ils ne veulent pas vivre autre chose. Alors que les congés devraient être l’occasion de voir du pays, de se cultiver différemment et de prendre du bon temps autrement, ils ne sont souvent que la partie estivale d’une vie sans objectif et régulée par des modèles mortifères qui ne relèguent les individus qu’à être des moutons doublés de consommateurs de pacotille. L’esclavage a quand même évolué, il a 5 semaines de congés par an aujourd’hui.

    Rüdiger http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • « L'Inquisition médiatique » de Francis Puyalte

    De minimis non curat praetor, dit l’adage latin, mais il n’est pas de sujet, si subalterne soit-il en apparence, qui échappe aux champions de la désinformation. On ne s’étonnera donc pas de voir ceux-ci à l’œuvre dans le traitement des faits divers, ce qui est logique dans la mesure où ces derniers passionnent un public trop souvent, hélas, indifférent à la politique.

    Au lendemain du premier tour de la présidentielle, Valeurs actuelles révélait le résultat des votes internes organisés au Centre de formation des journalistes et à l’Ecole supérieure des journalistes de Lille : soit 100% des voix pour la gauche dans le premier, et 87% dans la seconde, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen n’obtenant pas un seul suffrage de la part des étudiants qui, demain, seront nos « dealers d’opinion » !

    On sait depuis longtemps à quoi s’en tenir sur la désinformation journalistique en matière politique. Dans L’Inquisition médiatique, Francis Puyalte, ancien de Paris-jour, de L’Aurore puis du Figaro, démontre que l’esprit partisan est également de règle, et donc le public est tout aussi fourvoyé en matière de faits divers. Et de citer en exemple le scandale d’Outreau, le « naufrage » des Kurdes (pseudo-irakiens et soi-disant persécutés) du cargo East Sea échoué près de Fréjus en 2001 et surtout l’affaire Kamal, dont l’opportune relecture par Puyalte occupe la moitié du livre. Rappelons pour ceux, sans doute nombreux, qui l’auraient oublié que, pour justifier l’enlèvement de sa petite fille Lauriane et sa fuite aux Etats-Unis, le Franco-Marocain Karim Kamal avait accusé son ex-femme Marie-Pierre Guyot, fille d’un haut magistrat, d’avoir violé et fait violer la gamine lors d’orgies titanesques auxquelles aurait participé le gratin de la justice et de la police niçoises, en particulier le doyen des juges d’instruction Jean Pierre Renard et le procureur général Paul-Louis Auméras (*).

    Pendant des lustres, ces accusations gravissimes, mais qui n’ont jamais reçu l’ombre d’un début de preuve malgré de nombreuses enquêtes, ont fait régner dans les tribunaux des Alpes-Maritimes un climat délétère, encore attisé par l’attitude équivoque du procureur Eric de Montgolfier, successeur d’Auméras et, semble-t-il, plus enclin à hurler avec les loups de presse qu’à établir la vérité et à protéger les institutions.

    A la remorque du Monde

    Or, qui avait lancé la rumeur ? Le journaliste Hervé Gattegno, alors protégé, au Monde, du fanatique Edwy Plenel – qui, aujourd’hui patron du site Mediapart, peut à bon droit se vanter d’avoir eu la peau de Nicolas Sarkozy en faisant état, peu avant le scrutin présidentiel, des allégations d’un ministre libyen affirmant que la campagne du vainqueur de 2007 avait été financée à hauteur de 50 millions d’euros par le colonel Kadhafi. En reprenant l’argumentation de Karim Kamal, il s’agissait pour le tandem Plenel-Gattegno de jeter l’opprobre sur Nice, ville restée trop « médeciniste » aux yeux de ces moralistes.

    Francis Puyalte montre d’ailleurs bien le rôle moteur joué par Le Monde dans le traitement des faits divers. Il faut se souvenir, d’ailleurs, de la place extravagante réservée en 1986 par ce quotidien dit « de référence » à la mort accidentelle de l’étudiant manifestant Malik Oussekine dont le décès, attribué à la « violence policière », obligea Jacques Chirac et Alain Devaquet à remiser leur réforme des Universités… et d’une manière générale à oublier toutes les promesses faites à l’électorat droitier. Or, loin de se livrer à des investigations personnelles pour tenter de démêler le vrai du faux, presse écrite et télévisions se mettent à la remorque du Monde et en adoptent toutes les thèses. Comme si ce quotidien était leur directeur de conscience.

    Et malheur aux dissidents – fussent-ils collaborateurs du Figaro – qui tentent de faire entendre leur vérité ! Ils sont à leur tour victimes de l’Inquisition médiatique, traités de racistes ou d’ « anticommunistes primaires », tel l’auteur qui, aujourd’hui retraité, se souvient : « J’ai couvert presque toutes les grandes manifs des années 1970-1980. Elles m’ont éclairé sur le rôle de la presse, son singulier suivisme, sa propension à aller dans le sens du vent, qui soufflait souvent de l’Est […] Certes, je fus témoin, bien sûr, de quelques excès et même de bavures [policières]. Mais, en général, je constatais et j’admirais la placidité et le sang-froid des CRS et gendarmes mobiles qui supportaient pendant des heures les injures les plus abjectes […], les cailloux et les pierres, les jets d’œufs pourris et les cocktails Molotov dans l’attente d’un ordre, qui ne venait pas. » Surtout face aux « bandes ethniques », « un phénomène que je m’honore de ne pas avoir occulté », écrit Francis Puyalte en insistant sur la discipline de ces bandes allogènes « dont le seul but était le pillage ». Un but ignoré par les lecteurs du Monde

    Ecrit sans prétention par un journaliste « à l’ancienne » formé non dans quelque « prestigieuse » école mais aux chiens écrasés – et à la lecture de son « cher Céline » ! – et enrichi d’une intéressante préface de Christian Millau, ce témoignage éclaire sur la nocivité et l’omnipotence des forces de désinformation, auxquelles aucun domaine n’est étranger dès lors qu’il s’agit de culpabiliser le lecteur lambda.

    Florent Dunois http://www.polemia.com/
    8/05/2012

    Francis Puyalte, L’Inquisition médiatique, préface de Christian Millau, Dualpha éditions, Collection Vérité pour l’Histoire, octobre 2011, 338 pages.

    (*) Aux mêmes éditions et dans la même collection, Paul-Louis Auméras livre son propre témoignage dans Parcours de proc, préfacé par François Missen. 380 pages.

     

  • « Médias : la grande illusion » de Jean-Jacques Cros

    « Manipulation et mimétisme érigés en système ».
    Relayée par l’Observatoire du journalisme, la vigilance de la Fondation Polémia quant aux dérives médiatiques commence à porter ses fruits, au sein même de la profession. En témoigne, après plusieurs autres, le livre de Jean-Jacques Cros, pourtant un homme du sérail : grand reporter (à France 3 notamment), il a en effet enseigné à Sciences Po et dans de nombreuses écoles de journalisme. C.L.

    Fin juin 2013, cinq jeunes gens étaient poignardés à mort, du Val-d’Oise aux Alpes-Maritimes, lors de rixes entre bandes rivales. Qui s’en est ému parmi les journalistes qui avaient précédemment consacré force reportages lacrymatoires (1) à l’ « assassinat » du militant antifasciste Clément Méric par le skinhead Esteban lors d’une bagarre que le défunt et ses potes avaient pourtant eux-mêmes provoquée ainsi que l’ont montré les bandes vidéo et le témoignage du vigile de l’établissement où les « antifas » avaient commencé leurs provocations ?

    Manipulation et mimétisme érigés en système

    S’il fallait une preuve que l’information matraquée par les médias est une « grande illusion », cet exemple, entre mille, atteste que cette information relève trop souvent de la manipulation.

    Certes, cet « effet manipulatoire » a toujours été dans la nature du journalisme, estime Jean-Jacques Cros mais, ajoute-t-il, il s’est considérablement aggravé au cours des dernières décennies, surtout du fait de contraintes économiques. Se livrant une concurrence insensée alors que leur situation financière est fragilisée par la raréfaction de la manne publicitaire due à la crise, confrontés à l’irruption d’Internet qui les prive non seulement de public mais aussi de ressources publicitaires, la grande presse et les grands médias audiovisuels – où la concentration fait rage – n’auraient plus le temps ni les moyens de procéder à des recherches approfondies, en commençant par celles de sources fiables, ni à des approches originales de tel ou tel sujet. Le « mimétisme » règne en maître… aux dépens du plus élémentaire pluralisme.

    L’exaltation des marginaux : la preuve par les Femen

    Toutefois, « une recette marche à tous les coups pour obtenir ou conserver l’audience à son plus fort niveau : jouer sur les émotions et même les pulsions des gens qui les regardent ». Aussi, « pour séduire les “consommateurs de médias”, les rédactions utilisent (certaines consciemment, d’autres spontanément) des méthodes qui ont fait leurs preuves, même si elles sont déontologiquement contestables et provoquent un malaise perceptible dans le public ».

    « Cette attirance pour le sensationnel, déplore notre confrère, va favoriser le marginal ou le minoritaire. Pour passer dans les médias, plus besoin d’être nombreux, d’être représentatifs ou d’être légitimes. Il suffira qu’un petit groupe donne en pâture aux journalistes quelques images fortes, quelques opérations spectaculaires pour avoir une place dans les médias sans commune mesure avec sa représentativité. Avec l’effet de loupe des médias, les minorités agissantes […] acquerront une légitimité qui leur permettra de parler d’égal à égal avec les institutions. »

    Difficile de récuser ce constat désabusé à l’heure où le chef de l’Etat profite du 14-Juillet pour présenter officiellement un nouveau timbre dont la Marianne est inspirée du visage de… la Femen en chef, Inna Shevchenko, de surcroît ukrainienne !  Laquelle, dès le lendemain, remerciait le président Hollande (et les Français dont elle ignore superbement la langue bien qu’elle ait sollicité et obtenu chez nous le statut de réfugiée politique) en ces termes élégants : « Femen is on French stamp. Now all homophobes, extremists, fascists will have to lick my ass when they want to send a letter » (Femen est sur un timbre français. Maintenant, tous les homophobes, extrémistes, fascistes, devront lécher mon c… quand ils voudront envoyer une lettre – cf. le compte twitter.com/Femen_France).

    Médias en servitude

    Catastrophique en soi pour l’image de notre pays à l’étranger, l’affaire a du moins le mérite de démontrer la collusion entre les médias, sans lesquels les Femen n’existeraient pas, et le pouvoir politique, auquel ils sont financièrement soumis. M. Cros rappelle utilement qu’aujourd’hui, au nom de la fameuse « exception culturelle » française, « l’Etat verse à l’ensemble de la presse écrite plus d’un milliard d’euros par an, ce qui représente environ 20% du chiffre d’affaires de ce secteur » ; peut-être pas pour l’éternité, d’ailleurs : le jour où Bruxelles « considérera que la presse est un secteur marchand comme un autre, la presse française sera obligée de quitter son cocon protecteur et beaucoup de journaux en mourront ».

    Mais l’audiovisuel est tout aussi dépendant, qu’il soit public ou privé. Dans ce dernier cas, les groupes capitalistiques qui possèdent les grandes antennes (Bouygues, Bolloré, etc.) doivent, en effet, se concilier les bonnes grâces de l’exécutif pour obtenir les « contrats du siècle », l’augmentation de leurs fréquences… ou simplement éviter le harcèlement fiscal. Ils ont donc tout intérêt à marcher droit sur le sentier très balisé du Polit’Correkt, fût-ce au mépris de la vérité ou de l’objectivité. Et il en va d’ailleurs de même d’Internet où les sites d’information (Slate, Rue89, Mediapart…) qui se targuent d’une indépendance totale, sont eux aussi subventionnés, comme le soulignait il y a deux ans la brochure Les médias en servitude, éditée par Polémia (2).

    On aimerait parfois que Jean-Jacques Cros soit plus incisif, qu’il livre le nom des responsables quand il relate des scandales particulièrement patents, qu’il se montre plus sévère envers les nouvelles générations de journalistes auxquels une inculture crasse et le conformisme (merci l’Education nationale pour ce formatage si réussi !)  tiennent trop souvent lieu de déontologie. Il n’empêche que son essai, qui ne se veut pas un  pamphlet, aurait fait l’effet d’un pavé dans la mare dans les milieux concernés.

    Quant à savoir si ceux-ci vont tenir compte de l’avertissement et respecter davantage le public (et la simple réalité), on se gardera de toute… grande illusion. Déjà, à la suite du courageux Robert Ménard, plusieurs journalistes ont mis les pieds dans le plat. Parmi eux, Paul-François Paoli, auteur de Pour en finir avec l’idéologie antiraciste (3), Francis Puyalte, auteur de L’Inquisition médiatique (4) ou encore Jean Stern à qui l’on doit Les patrons de presse, tous mauvais (5). Mais, jusqu’à présent, ces réquisitoires n’ont guère été  couronnés de succès.

     Claude Lorne http://www.polemia.com
    19/07/2013

     Jean-Jacques Cros, Médias, la grande illusion, Jean Claude Gawsewitch Editeur, Paris 2013, 247 pages (sans index).

    Notes :

    1. L’affaire Méric II : les remous d’une imposture
    2. « Les médias en servitude »
    3.« Pour en finir avec l’idéologie antiraciste » de Paul François Paoli

    4. « L’inquisition médiatique » de Francis Puyalte
    5. « Les patrons de la presse nationale / Tous mauvais » de Jean Stern

  • Trotskisme et pédophilie, quand les amis d’Olivier Besancenot aimaient les jeunes enfants…

    En 1978, parut à Paris, une brochure au titre explicite : Homosexualité et pédophilie. Publiée dans la collection Débats et documents des éditions La Commune, elle était l’œuvre de militants des Comités communistes pour l’autogestion, une organisation trotskiste issue de la fusion, en 1977, de groupes scissionnistes de la Ligue communiste révolutionnaire (l’ancêtre du NPA d’Olivier Besancenot) et du Parti socialiste unifié.
    S’agissait-il d’une dénonciation de ces perversions au nom de la pureté marxiste ? Pas le moins du monde. À cette époque, via la tendance Politique et quotidien au sein des Groupes de libération homosexuels, les trotskards draguaient les activistes gays. S’agissait-il alors d’une distanciation ? D’un texte visant à montrer qu’il ne fallait pas confondre l’un et l’autre, et que si une de ces pratiques était acceptable l’autre ne l’était pas ? Que nenni ! L’opuscule tout au contraire affirmait que l’homosexualité et la pédophilie étaient liées et que l’intérêt du texte - destiné à « éduquer les militants et sympathisants des CCA, afin de faire disparaître dans nos rangs les préjugés » - était qu’il constituait la première « réflexion théorique et politique sur la pédophilie élaborée par des pédophiles ».
    Le chapitre central de la brochure était constitué par un travail de synthèse rédigé par le Front d’action et de recherche pour une enfance différente qui dressait un bilan de « la réalité et de l’actualité des pratiques pédophiles. » On y apprenait que la situation faîte aux pédophiles dans les sociétés évoluées d’Occident s’apparentait… à l’esclavage et que « les amoureux des enfants [étaient] victimes d’un génocide, c’est-à-dire d’une destruction en masse. » La pédophilie y était considérée comme révolutionnaire car « la pratique amoureuse avec les enfants, défi permanent à l’autorité de la famille, est réellement déstabilisante » en constituant une « transgression des rapports sociaux dominants », et l’on assurait les pédophiles que leur seule solution était la révolution car « l’option révolutionnaire est un outil précieux » permettant qu’ils comprennent « leur aliénation par les mécanisme sociaux », et car « la pensée matérialiste est la seule à même d’offrir à l’amoureux des enfants les moyens de sa propre démystification ».
    On pourrait estimer que cette brochure ne porte pas à conséquence et qu’elle n’est qu’un texte délirant d’un groupuscule marginal. Mais ce serait bien mal connaître la mouvance trotskiste. Aucun texte n’y est publié s’il ne représente la position officielle de l’organisation qui l’édite et les CCA furent une structure qui eut une vie courte mais par laquelle transitèrent nombre de cadres importants du trotskismes que l’on retrouva par la suite à Libération, comme Maurice Najman, au Parti socialiste comme Gilles Casanova, à la LCR comme Robi Morber; Patrick Worms, Christophe Ramaux ou Didier Leschi. Il se peut d’ailleurs que ce soit à l’influence de ces dernier que l’on doive, en février 1981 ; la publication dans le n°114 de L'Etincelle, le bulletin intérieur de la Ligue communiste révolutionnaire, d’une motion dénonçant la répression des « désirs réciproques » des adultes et des enfants et prônant un « accord aussi bien dans le mouvement homosexuel que dans le mouvement révolutionnaire sur la suppression de toute loi réprimant une relation adulte-enfant réciproquement consentie et donc sur la suppression de la notion de majorité sexuelle. »
    A ce qu’on sait, le parti du facteur de Neuilly, issu en droite ligne de la Ligue communiste révolutionnaire, n’est jamais revenu sur cette motion ni n’a critiqué l’engagement de certains de ses anciens dans les très pro-pédophiles Comités communistes pour l’autogestion. Il a préféré oublier…
    Il est vrai que faire autrement aurait nécessité trop de reniements tant le trotskisme est étroitement lié à la promotion en France, à partir des années 1960, de toutes les perversions et inversions. L’individu qui joua alors un rôle central dans cette opération de pourrissement était un bisexuel avoué du nom Boris Fraenkel. Ayant participé à la fondation de l'Organisation communiste internationale, il rejoignit par le suite la LCR. En 1995, il connut une brève notoriété en révélant qu’il avait été « l’officier traitant » de Lionel Jospin dans la période où celui-ci était un trotskiste infiltré dans l’appareil du Parti socialiste. Dans les années 1960, Boris Fraenkel fut, en France, dans le cadre des Centres d'éducation pédagogiques, l'un des premiers militants pour l'homosexualité et la liberté sexuelle. Collaborateur de l'éditeur François Maspero, que l’on retrouvera lui aussi par la suite à la LCR, il animera la revue Partisans et traduira en français les oeuvres de Wilhelm Reich dont, en 1966, La Lutte sexuelle des jeunes. En 1967, il sera l’organisateur, à l'Université de Nanterre, d'une conférence intitulée « Jeunesse et sexualité » qui eut un fort retentissement et que l’on considère habituellement comme constituant les prémices de la révolution de Mai 1968…
    Son compère en édition, François Maspéro, ne s’arrêta pas en si bon chemin et fut aussi l’éditeur des livres d’un certain Daniel Guérin, qui avait été, à la fin des années 1930, très proche de Léon Trotski avec lequel il eut une longue et fameuse correspondance. Passé du trotskisme au communisme libertaire notre homme eut la plume féconde. Il doubla ses livres Homosexualité et révolution et Essai sur la révolution sexuelle, de multiples articles parmi lesquelles nous retiendrons, dans les colonnes du n°39 de L'Etincelle, « Le mouvement ouvrier et l'homosexualité » et surtout dans le n°4 de Marge (novembre 1974) « Pour le droit d'aimer un mineur ». Ce même Daniel Guérin fut, en 1971, un des fondateurs du Front homosexuel d’action révolutionnaire. Un des principaux faits d’armes de ce groupuscule fut la publication, en mars 1973, d’un épais numéro spécial de la revue Recherches titré « Trois milliards de pervers ? » L’ouvrage est si scandaleux que sa réédition en version numérique, effectuée en 2003, est précédée de cette mise en garde : « Vous entrez dans un espace de publication aux limites, dont la lecture est fortement déconseillée aux mineurs et aux personnes sensibles. Nous prions les adultes de tenir les enfants et adolescents à l'écart de ces pages. » et expurgée de son chapitre IV, consacré… à la pédophilie dont l’auteur principal était un certain Guy Hocquenghem. Lui aussi avait été, un temps, militant trotskiste au Jeunesses communistes révolutionnaires… Il décéda du Sida en 1988. Une maladie qui vient d’emporter, le 12 janvier dernier, Daniel Bensaïd, un autre ancien membre des Jeunesses communistes révolutionnaires et de la Ligue communiste révolutionnaire qui était devenu un théoricien de premier plan du mouvement trotskiste mondial, le stratège principal du Nouveau parti anticapitaliste et le mentor de Daniel Krivine et d’Olivier Besancenot.

    Lionel Placet http://www.voxnr.com

  • Poitiers demain ! de Philippe RANDA : un roman prophétique face au djihad

     « Si le Djihad est le problème, Poitiers demain est la solution ! » Philippe Randa, conscient très jeune des menaces islamiste et immigrationniste, a écrit ce roman d’anticipation voilà près d’un quart de siècle…
    Poitiers demain connut un succès immédiat dans la mouvance nationale française et européenne et plusieurs éditions successives. Cette nouvelle réédition témoigne qu’il n’a rien perdu de son message prophétique et de l’espoir que place l’auteur dans la détermination des Européens à s’opposer aux dangers de l’islamisme radical et d’une immigration-colonisation qui, hélas, n’ont fait qu’empirer depuis quarante ans…

     2032, ils reviennent…

    Au XXIe siècle, la Troisième Guerre mondiale embrase la Terre. Les bombes d’abord, le Sida Foudroyant ensuite, ravagent le Monde en quelques mois.
    En France, de petites communautés survivent, peureuses et désemparées dans un pays dévasté. Elles doivent se défendre contre les pillards, puis contre la menace du cheikh Akim qui veut conquérir l’ensemble du pays, réduisant en esclavage tous les « infidèles » qui lui résistent.
    Un homme va alors rassembler une poignée d’Européens, de ceux qui veulent vivre libres sur leur Terre et s’opposer à la formidable armée des envahisseurs. L’affrontement aura lieu à Poitiers en 2032 ! Bis repetita placent !
     
    Poitiers demain est une épopée de la reconquête. Un hymne à l’Europe des Seigneurs de la Guerre dont le héros emprunte ses traits aux chevaliers de le Table ronde. La Vouivre, mobilisée pour la bonne cause, entame une nouvelle carrière. Thor et Merlin font bon ménage avec les logiciels les plus perfectionnés. Quant aux Barbares, ils n’ont guère changé depuis la mort de Roland.
    Poitiers demain de Philippe Randa est paru aux Éditions Dualpha, collection « Fictions populaires », 304 pages, 23 euros.
    Votre cadeau pour toute commande :
    Le Guide de survie dans une société islamique (Cela peut toujours servir !) : Proposé par la revue Synthèse nationale, ce petit livre est destiné à informer les Français de ce que sera leur vie quotidienne en cas de victoire, un jour, de l’islamisme en Europe.
    En effet, l’implantation massive de populations musulmanes, venues en particulier du continent africain, risque de modifier de façon définitive les coutumes et les traditions sur notre continent. Lorsqu’il s’agit de « définitif », nous pensons qu’il est préférable de prévoir plutôt que de voir.
    Afin d’éviter bien des surprises et, au-delà, des déconvenues à nos compatriotes, nous avons donc décidé de publier ce « Guide de survie dans une société islamique ». Nous vous conseillons, à toutes fins utiles, de conserver précieusement ce document…