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culture et histoire - Page 1832

  • Ordre Nouveau‏, d’Alain Renault

    Ordre+Nouveau+d’Alain+Renault.jpg« La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »

    À l’heure où l’actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir, il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre Nouveau… il y a quarante ans ce mois-ci !
    Ancien dirigeant d’Ordre Nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective… (voir aussi l’article du Gaulois « Ordre Nouveau au Palais des Sports en 1971, par Marc Noé »)
     
    Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre Nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?
    La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »…
    Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune Nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934.
    Qu’Ordre Nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.
    Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?
    La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque.
    Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre Nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.
    Certes, « l’Ordre Nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.
    À contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre Nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?
    Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos.
    On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter…
    Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital. Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire.
    Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler.
    Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »¢
    Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros.
  • Ordre Nouveau au Palais des Sports en 1971, par Marc Noé

    Ordre Nouveau: une génération de jeunes fiers de leurs Aînés

    En souvenir des Camarades morts, blessés ou estropiés et pour servir d'exemple aux jeunes d’aujourd’hui. Il y a 40 ans, le ministre de l’Intérieur prononçait la dissolution d’Ordre Nouveau (le 28/06/73).

    Aux élections municipales de 1971 à Paris, Ordre Nouveau présente ses listes. Pour clore la campagne, un grand meeting est prévu le 9 mars au Palais des Sports de la Porte de Versailles. Tous les mouvements gauchistes ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils s’y opposeraient par la force, Ligue communiste de Krivine en tête. Et on sait ce que cela veut dire.
    Par précaution donc, la veille, le Service d’Ordre d’O.N. prend possession des lieux : 500 «Casques Noirs» articulés en 10 sections, dont deux groupes de choc de 50, les «voltigeurs», se positionnent alors aux abords et dans la salle, sous le commandement de Christian Lefèvre… un ancien Para d’Algérie à qui les gauchistes ont récemment cassé les deux bras au sortir d’une réunion, rue du Renard. Le lendemain, au moment du meeting, les effectifs auront doublé par l’afflux de volontaires.
    Le soir du 9 mars, dès l’ouverture du meeting, les incidents sont d’une extrême violence. Au sortir de Mai 68, le climat est toujours clairement à la guerre civile. (voir aussi l’article du Gaulois « Ordre Nouveau, d’Alain Renault »)
     
    Il est environ 19h30. Une Compagnie de CRS chargée de barrer l’accès d’une avenue vient d’être littéralement «éclatée» et submergée par une première vague de plusieurs centaines de gauchistes casqués et bien équipés : barres de fer, boucliers, cocktails Molotov, acide, boulons, pavés, grenades de fortune… la routine, quoi !
    Ces gauchistes-là ne sont pas des fillettes...
    Côté O.N., tout aussi équipé, casque noir à Croix Celtique sur la tête, ça chante… ça hurle même: «Les Lansquenets», «La rue appartient», «Les Dragons de Noailles»… On se croirait revenu aux batailles d’autrefois ! Phalange contre phalange, le bal est maintenant ouvert.
    La fête va commencer: les longues perches prennent position.
    Après être passée sur le ventre de la Cie de CRS, la vague gauchiste poursuit son élan et fonce vers le Palais des Sports. Là, la 1ère ligne du S.O. d’O.N., qui occupe les marches de l’entrée, reçoit le choc, abaisse brusquement ses longues perches «à la japonaise» et la stoppe net. Profitant du désordre et de la confusion, les deux «groupes de choc», les «voltigeurs à barres courtes», sortent alors de derrière la ligne et taillent dans le vif la cohue gauchiste qui reflue sous les coups. Quelques moments de répit sont ainsi gagnés.
    Ouverture du bal: les "Casques Noirs" en ligne.
    Pas pour longtemps car, peu après 21h, le gros des forces gauchistes -nous disions "les Bolches"- déboule par le boulevard Lefebvre et se joint aux restes de la 1ère vague. Ils sont maintenant près de 4 000 ! Tout le monde s’attend à un choc énorme… qui a lieu très rapidement.
    Les gauchistes se ruent sur La 1ère ligne d’O.N. qui est sauvagement assaillie mais qui résiste en bon ordre pendant que les «voltigeurs» font le ménage sur les flancs. Très vite, c’est une mêlée indescriptible : vacarme, hurlements, explosions de cocktails, fumées aveuglantes et étouffantes, débuts d’incendies… la fête bat son plein.
    Les "voltigeurs" à barres courtes: trouvez "Le Gaulois"
    et vous pourrez revenir en deuxième semaine
    Puis, brusquement, des renforts importants de CRS interviennent et prennent les gauchistes à revers. Qui a donné l’ordre ?... 42 ans après, on ne sait toujours pas. S’agit-il de l’initiative personnelle d’un Officier voulant venger la Cie «éclatée» ?... Mystère.
    Toujours est-il que la bataille rangée devient générale. Le S.O. d’O.N. lance alors toutes ses réserves dans la mêlée et seule la ligne de «longues perches» reste sur les marches de l’entrée, continuant d’en verrouiller l’accès. Partout ce n’est plus que pagaille et désordre. Les lignes gauchistes sont enfoncées. Les nôtres et celles des CRS se confondent. Pour ne pas se retrouver isolés, on voit même des «Casques Noirs» charger avec les CRS et des CRS se mêler aux lignes nationalistes.
    Les CRS chargent, mais les gauchistes ne reculent pas facilement...
    Les médias feront leurs choux blancs avec toutes les images prises lors de ces sanglants affrontements.
    En tout cas, l’affaire tourne à la curée : les gauchistes sont cul-par-dessus-tête et leurs débris poursuivis jusque dans les couloirs du métro par les CRS et les «Casques Noirs»… ce qui donne lieu à de joyeux règlements de compte. Mais les pertes sont sévères pour tout le monde.
    Ce gauchiste-là va passer un sale moment avant d'être remis aux CRS...
    Néanmoins, le meeting a été tenu comme prévu et les milliers de sympathisants venus écouter les orateurs sont demeurés en sécurité dans la salle. Là est l’essentiel. Les «bolches», eux, sont écrasés et en déroute !
    Encore une belle page qu’il faut faire connaître aux plus jeunes !... Ils vont en avoir besoin.
    Les gauchistes de l’époque se battaient dur et, 42 ans après ce qui ne fut qu'un épisode, idées politiques mises à part, on peut saluer le courage de beaucoup d’entre eux. Ils ne venaient pas chialer sur leur sort… pas comme les «anti-fa» d’aujourd’hui.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • [Vidéo] Lorsque notre démocratie devient une maison de redressement

    Une révolution culturelle est en marche qui est en train de transformer notre démocratie en maison de redressement des vivants et des morts" : le gender est un vrai bouleversement, mais cette apocalypse n’annonce rien, ne prépare rien, sinon la volonté d’ignorer la nature quoi qu’il en coûte.


    Le Printemps français

  • 13 juin 313 Constantin promulgue l'édit de Milan

    Le 13 juin 313, l'empereur Constantin, fort de sa victoire du pont Milvius sur son rival Maxence, promulgue l'édit de tolérance de Milan par lequel il légalise le christianisme. C'est un retournement inattendu après la «Grande Persécution» inaugurée dix ans plus tôt par les tétrarques Dioclétien et Galère.

    Le christianisme rassemble à cette date un dixième à peine de la population de l'empire romain (cinquante millions d'habitants environ). Il est surtout présent en Asie mineure (actuelle Turquie) et en Afrique du Nord. 

    Né dans les classes populaires, il gagne de plus en plus la faveur des classes supérieures et des élites intellectuelles et urbaines. Fort de la protection impériale, il va prendre son essor et s'imposer en quelques décennies comme la seule religion officielle de l'empire.

    Jean-François Zilberman

    La «Grande Persécution»

    La question religieuse est apparue dans l'empire romain à l'issue de la crise du milieu du IIIe siècle. Des soldats de modeste extraction issus d'Illyrie ou des régions danubiennes se succèdent à la tête de l'empire. Ils repoussent les premières invasions barbares et répriment les révoltes paysannes.

    Soucieux de remettre de l'ordre dans les institutions et de rétablir l'unité morale de l'empire, ils favorisent  le culte du Soleil au détriment du polythéisme traditionnel.

    Ce culte du Sol invictus (le Soleil invaincu) rassemble sous une même identité des divinités traditionnelles (Apollon) et des divinités orientales (Mithra). Il amorce une évolution du polythéisme païen vers le monothéisme façon hébraïque ou chrétienne.

    L'empereur Aurélien, au pouvoir de 270 à 275, fait du culte solaire la religion d'État. L'empereur se présente lui-même comme l'émanation du dieu sur terre et revendique à ce titre d'être adoré tel une divinité. Ainsi l'empire évolue-t-il vers un pouvoir personnel et autocratique.

    Dioclétien, au pouvoir de 293 à 305, veut aller plus loin. Il veut renforcer la cohésion culturelle et politique de l'empire. C'est pourquoi son règne est marqué par de violentes persécutions contre les communautés chrétiennes qui refusent de sacrifier au culte impérial. Elles sont les plus dures qu'ait jamais connues l'Empire romain et obligent les chrétiens à choisir entre le reniement et le «martyre».

    La «Grande Persécution» commence en 299 avec l'exclusion de l'armée des soldats baptisés, ces derniers refusant en effet de verser le sang ! Puis, de février 303 à février 304, quatre édits impériaux inspirés à Dioclétien par Galère, lequel a plus que quiconque les chrétiens en horreur, ordonnent de brûler les livres saints et de raser les églises partout dans l'empire.

    La persécution atteint son paroxysme avec un édit qui prescrit au début de 304 un sacrifice général dans tout l'Empire, sous peine de mort ou de condamnation aux travaux forcés dans les mines.

    Les fonctionnaires locaux exécutent les édits avec un zèle relatif. Constatant l'échec de la répression et désireux de se concilier les chrétiens, l'empereur Galère, malade,  signe sur son lit de souffrance un premier édit de tolérance le 30 avril 311. Il meurt quelques jours plus tard, le 5 mai 311.

    La religion devient une affaire individuelle

    Après plusieurs années de guerres fratricides et l'élimination de son rival Maximin Daïa en avril 313, l'«Auguste» Licinius reste seul maître de la partie orientale de l'empire.  Constantin, qui tient la partie occidentale, le convainc de publier une déclaration commune en latin et en grec, les deux langues de l'empire, afin de restaurer la paix civile.  Elle est connue sous le nom d'édit de Milan, d'après la ville où elle a été promulguée.

    Cette déclaration n'est pas la première du genre. D'autres l'ont précédée dans les précédentes décennies, y compris celle de Galère, deux ans plus tôt. Mais elle se singularise par le fait qu'elle introduit un élément nouveau dans la société romaine, à savoir la liberté religieuse.

    Jusque-là, la religion était une affaire de communauté et d'identité ethnique. On suivait la religion de ses ancêtres et de son groupe. L'édit de Milan reconnaît à chaque individu la faculté de suivre la religion de son choix. C'est un changement radical de paradigme que relève Marie-Françoise Baslez, professeur d'histoire des religions à la Sorbonne (*).

    L'édit de Milan lève par ailleurs les interdits qui pèsent sur la communauté des chrétiens. Les Églises locales se voient restituer les biens qui leur ont été confisqués, même lorsqu'ils ont été vendus à des particuliers. 

    Christianisation des moeurs

    Dès lors, tout change assez vite. Constantin, discret sur ses convictions personnelles, continue de présider aux rituels païens en sa qualité de pontifex maximus (grand pontife). Il ménage aussi le Sénat qui siège à Rome et dont tous les membres sont restés fidèles au paganisme traditionnel. Il se contente d'interdire les sacrifices d'animaux, qu'il a en horreur.

    Lui-même a sans doute hérité de sa mère Hélène, voire de son père Constance Chlore, un attachement sincère à la nouvelle religion.

    Le christianisme n'en garde pas moins l'avantage. Sa doctrine séduit moins par le concept d'un dieu unique et transcendant (comme dans le judaïsme concurrent) que par ses préceptes nouveaux d'amour fraternel et d'égalité entre tous les êtres humains, par-delà les barrières ethniques, sociales ou sexuelles.

    L'Église prend ses aises. Elle devient un élément de stabilité et un point de repère dans un empire brinquebalant.

    Tandis que périclitent les institutions administratives, elle affirme sa solidité, fondée sur la légitimité démocratique et une hiérarchie respectée. Les évêques sont élus par le peuple et désignent eux-mêmes des suppléants (prêtres) pour guider la communauté.

    Sous le règne de Constantin se met en place aussi une organisation religieuse du temps.

    Vers 321, le repos hebdomadaire est imposé tous les sept jours, le jour du Sol invictus ou jour du Soleil. Le souvenir s'en conserve dans l'appellation donnée par les Anglais à ce jour : Sunday (le jour du Soleil).

    Les autres langues occidentales conservent son appellation christianisée, diem dominicam (le jour du Seigneur, ou dimanche). 

    La fête annuelle du Soleil invaincu, fixée au 25 décembre par l'empereur Aurélien, vers 270, devient également la fête de la Nativité du Christ, bien que celui-ci fut plus probablement né au printemps.

    Ainsi la religion chrétienne devient-elle la référence dominante autour de la Méditerranée, au IVe siècle, ainsi que le rappelle l'historien Paul Veyne (Quand notre monde est devenu chrétien (312-394), Albin Michel, 2007).

    Le serait-elle devenue sans la volonté personnelle de l'empereur Constantin?  Sans doute mais de manière plus lente et peut-être plus tourmentée.

    http://www.herodote.net

  • Lascaux – Le ciel des premiers hommes – Par Chantal Jègues-Wolkiewiez

    Chantal Jégues-Wolkiewiez chantal jègues-wolkiewiez Chantal Jègues-Wolkiewiez

    Cliquer sur chacun des clichés

    Aujourd’hui, Chantal Jègues-Wolkiewiez, une chercheuse française indépendante, défend une hypothèse révolutionnaire est de nature à bouleverser nos conceptions sur les origines de l’art, les savoirs et des croyances des hommes préhistoriques. Pour elle, les fresques de Lascaux représentent une carte du ciel qu’observaient il y a 10 000 ans les premiers peintres de l’humanité.

    Juxtaposition des constellations et pointssaillants de la salle des taureaux bis

    Juxtaposition des constellations et points saillants de la salle des taureaux

    Peintures de Lascaux avec alignement des étoiles

    Peintures de Lascaux avec alignement des étoiles

    Peintures de Lascaux avec alignement des étoiles 

    En faisant revivre les gestes et les rites de nos ancêtres, en dévoilant des sites majeurs de l’art rupestre, ce documentaire propose une plongée captivante au cœur de la préhistoire. Donnant la parole aux meilleurs spécialistes pour débattre de cette nouvelle théorie, il convie le spectateur à une enquête passionnante, entre grottes, abris ornés, musées de préhistoire, laboratoires de recherche et planétariums astronomiques.

    Voici, en trois parties, les liens pour visionner le film :

    1/3 – https://www.facebook.com/video/video.php?v=218502581543012

    2/3 – https://www.facebook.com/video/video.php?v=218511084875495

    3/3 – https://www.facebook.com/video/video.php?v=218519471541323

    Peintures de Lascaux

    La lune vue de l'intérieur d'une grotte, sur fond de ciel étoilé.

    La lune vue de l’intérieur d’une grotte, sur fond de ciel étoilé.

     La suite ici => http://www.propagandes.info/blog/lascaux-le-ciel-des-premiers-hommes-par-chantal-jegues-wolkiewiez-videos/

  • Dans le cadre des élections c'est – presque – toujours l'opposition qui gagne

    Dans le cadre des élections c'est – presque – toujours l'opposition qui gagne
    Mis à part dans des configurations bien particulières comme une dissolution de l'assemblée nationale (1997 par exemple), les échéances électorales adviennent régulièrement et sont donc prévues à l'avance. C'est ainsi que les élections municipales ont lieu tous les six ans, 2014 pour les prochaines à venir. En ce qui concerne ces élections particulières, on peut constater des raz de marais, nous indiquant que les résultats des élections locales sont dans les faits, corrélés à une configuration nationale. Ainsi, l'écrasante victoire de la droite en 1983, s'explique par la volonté du corps électoral, de sanctionner le gouvernement de gauche en place à l'époque depuis 1981. On ne nous fera pas croire que les maires de gauche furent autant à être mauvais de 1977 à 1983, ce d'autant plus que lors de l'échéance suivante (1989) le résultat s'inverse.
    Si nous limitons notre analyse aux élections présidentielles de la cinquième république, la première eut lieu en 1965, gagnée par le général de Gaulle. C'est donc à partir de là, que notre analyse peut commencer. En 1969, c'est Georges Pompidou qui remporte le trophée et on pourrait donc y voir, un contre exemple à l'hypothèse initiale posée. Dans les faits, c'est le climat bien particulier de l'époque qui explique ce résultat. N'oublions pas l'exceptionnel raz de marais gaulliste de 1968, bien peu représentatif de la couleur politique du corps électoral de l'époque. La peur, bien réelle, du communisme, suite aux événements de 68, explique la victoire gaulliste. Il en va de même pour les élections présidentielles de 1969, même si d'autres raisons sont à prendre en considération (1). Autre angle, la postmodernité, n'est pas encore à cette époque: c'est la postmodernité qui explique en partie, l'origine de cet article.
    En ce qui concerne 1974, l'erreur serait de considérer, au motif que Valery est estampillé de droite, qu'il s'agit de continuité politique. Dans les faits, l'auvergnat (2), se posa comme alternative au gaullisme. S'il insista sur la nécessité de combattre le candidat de l'union de la gauche, avec tout ce que le communisme avait d'inquiétant à l'époque, c'était aussi avec l'idée de la mise en place d'un nouveau type de société. Il ne faut pas oublier que la plus grande valse des préfets, eut lieu en 1974 et pas en 1981 comme on pourrait le croire de prime abord. Ce n'est d'ailleurs pas non plus le fait du hasard s'il n'y eut que si peu de gaullistes dans le premier gouvernement aux ordre de Giscard (3). Idem pour la politique étrangère où se trouve prôné l'engagement occidental par opposition au splendide isolement gaulliste. N'omettons pas non plus que Giscard fut le responsable de la défaite gaulliste lors du referendum de 1969, générant le départ du général de Gaulle. Giscard en 1974, fut donc bien un candidat d'opposition.
    Est-il nécessaire de rappeler que 1981 fut une victoire de l'opposition, tant c'est flagrant ? François Mitterrand se posa alors comme opposant vigoureux au pouvoir en place. Et s'il fut élu, c'est en grande partie grâce à l'appui dans les urnes de nombreux gaullistes, soucieux de faire payer à Giscard, aussi bien les multiples vexations subies que la politique menée pendant 7 ans. Si ces gaullistes n'étaient nullement mitterrandistes, ils votèrent pour la candidat de la gauche, parce qu'eux aussi, étaient d'opposition à Giscard. La victoire de François Mitterrand en 1981 ne fut donc pas celle de la gauche.
    Considérant 1988, la configuration de l'époque est bien particulière. C'est la première élection présidentielle de la cinquième république faisant suite à une période cohabitation. L'erreur serait, au motif que François Mitterrand en 1988 se succède à lui même après la victoire de 1981, de croire qu'il y a continuité. En effet, le pouvoir de 1986 à 1988, est de droite, et par voie de conséquence, la victoire de François Mitterrand en 1988 est, encore une fois, une victoire de l'opposition.
    En 1995, on pourrait croire, au motif qu 'Edouard Balladur et Jacques Chirac sont issus du même terroir (4), que la victoire du second marque une continuité. Or, la continuité, se serait traduite, si elle avait existé, par une victoire d'Edouard Balladur. A l'époque, durant la campagne électorale, Jacques Chirac tint à faire entendre aux Français, une musique bien spécifique, montrant qu'en cas de victoire, une politique alternative à celle d'Edouard Balladur serait menée: encore une fois, c'est en se présentant comme d'opposition au pouvoir en place, que Jacques Chirac est élu.
    Concernant 2002, là encore, c'est encore un cas bien particulier puisque Jean Marie le Pen se trouve présent. La continuité eut imposé de voter Lionel Jospin, aux commandes depuis 1997. Non seulement le premier ministre ne fut pas même présent au second tour, mais on sait la raclée qu'il prit, lors du premier tour. Même s'il y a d'autres raisons expliquant son score anormalement bas (5), le corps électoral décida de porter au pouvoir l'opposition (6).
    Tout comme pour l'élection 1995, il serait erroné de considérer que l'élection de 2008 marque une continuité, au motif que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sont issus du même terroir (7). Même s'il fut plusieurs fois ministre de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy tint à placer sa candidature dans le cadre de l'opposition au gouvernement précédent, ce au point de fustiger son immobilisme. C'est en tant que candidat de rupture, donc d'opposition, que Nicolas Sarkozy se fait élire.
    La dernière élection présidentielle fut celle de 2012. Cette fois ci, la candidature de François Hollande s'inscrivait bel et bien, c'est à dire de façon classique dans le cadre classique de l'opposition. L'erreur serait cette fois ci que c'est la gauche qui a gagné: c'est parce qu'il était d'opposition et pas du tout de gauche que François Hollande a été élu.
    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com
    Notes :
    (1) A titre d'exemple, le parti communiste, non sans raisons, refuse de faire perdre Georges Pompidou alors qu'il en a les moyens.
    (2) A l'évidence, ce n'est certainement pas à Giscard que l'on peut penser lorsqu'on lit ou écoute, les paroles de « l'auvergnat » de Georges Brassens. http://www.paroles-musique.com/paroles-Georges_Brassens-Chanson_Pour_LAuvergnat-lyrics,p7884
    (3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Jacques_Chirac_(1)
    (4) Le Rpr en l'occurrence.
    (5) A l'époque de « la société du spectacle », un candidat ne doit pas être un « triste ». C'est d'ailleurs parce qu'il en est aussi un, que François Hollande passe durant la campagne de 2012, de 60% d'intentions de vote au début de la campagne, pour finir à 51% lors des résultats. La chute fut constante durant toute cette période.
    (6) Le lecteur pensera peut être, et nous sommes bien d'accord, qu'il ne s'agit pas d'opposition parce qu'il s'agit toujours du Système. Il ne faut pour autant pas oublier que le corps électoral considère que droite et gauche, c'est viscéralement différent. D'où la nécessité de dénoncer qu'il s'agit toujours, droite ou gauche, du Système : le système Umps.
    (7) A nouveau le Rpr.

  • Vendredi 14 juin : Opération “Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas”

    Vendredi 14 juin : Opération “Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas”

    Ce dimanche 16 juin 2013 est certainement  la dernière fête des pères. Désormais, pour empêcher toute discrimination envers les enfants de familles dont les parents 1 et 2 sont des lesbiennes, la fête des pères doit être retirée des calendriers. Ainsi, on évitera que des enfants ne puissent, ce dimanche là, offrir un cadeau à un papa… qui n’a pas d’existence. Et puis désormais le mot père est banni de l’état civil. Il en est de même concernant la fête des mères.

    En attendant, on va expliquer aux enfants qu’au nom de la théorie du « gender », de toute manière tout cela n’a pas de sens puisque « papa porte une robe ». C’est en effet le titre d’un album que l’éducation nationale de Vincent Peillon fait entrer dans le programme des CP-CE1. Pour « arracher les enfants à leurs stéréotypes familiaux » (sic).
    Si le port de la robe par les hommes n’était qu’une mode, cela ne nous dérangerait pas : après tout, les Ecossais portent le kilt, les Latins portaient la tunique, et dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique les hommes portent des robes… sans parler des prêtres catholiques avec leurs soutanes !
    Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de mode : le « papa » que Vincent Peillon propose à nos enfants ne se contente pas de porter une robe, il se maquille comme une femme, et peut-être s’épile-t-il comme elle ; passons sur le reste. L’objectif est donc bien l’indifférenciation des genres : avec le « gender », papa porte les attributs de maman, papa est une femme comme les autres.

    On se demande pourquoi Vincent Peillon n’est pas venu présenter sa réforme en robe ? Peur du ridicule ? Serait-il aussi sclérosé que la société dont il condamne les modèles ?

    Alors, nous, PAPAS EN COLERE, nous proposons de faire cela à sa place et d’aller présenter en robe le programme que Vincent Peillon destine à nos enfants, pour que les gens sachent de quoi il nous parle réellement, ce que nous propose en vérité le gouvernement.

    Nous vous proposons donc de participer à l’opération :« Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas »

    Vendredi 14 juin, à la sortie de l’école primaire de votre quartier ou de votre village, 16h30 (sortie de classes), venez tracter contre « le gender à l’école » habillés en robe (nos épouses arriverons à coup sûr à trouver quelque chose qui nous ira !) : la robe est le point essentiel car c’est ce qui pour nous, papas, sera un attifement qui donnera son retentissement à l’opération : nous démontrerons ainsi que la question des rôles respectifs de la femme et de l’homme n’est pas une question de préjugés mais que l’apparence vestimentaire est la clef de l’identification visuelle de nos égales, inimitables et naturelles respectives dignités.

    Il n’y a pas besoin de déclaration préalable à faire aux autorités publiques pour un tractage : on y va, on le fait, on explique aux parents d’élèves, aux enfants, c’est tout.

    Auparavant, imprimez les tracts joints à ce message et photocopiez-les : deux tracts format B5 sur une même feuille A4 que vous coupez en deux permettra des économies de papier (pauvres arbres…), et limitez le nombre de tracts au nombre d’élèves de l’école. La BD en partie gauche est destinée aux enfants, la partie droite aux parents.

    Soyez au minimum deux pour un tractage : il n’est pas donné à tout le monde d’affronter, isolé, les sarcasmes inévitables ; on tient parce qu’on se soutient.

    Ne forcez pas les gens à prendre vos tracts s’ils n’en veulent pas : votre présence est en soit un témoignage et nos actions sont aussi pacifiques que transgressives.

    N’en rajoutez pas sur le ridicule : il ne s’agit pas d’une gay-pride à l’envers mais d’une opération d’information des familles de vos écoles sur les dangers de l’idéologie du gender que Vincent Peillon veut introduire dans les programmes scolaires. Maquillages outranciers et autres strings doivent rester l’apanage des provocations du lobby gay. Comme toujours nous saurons agir avec la plus grande dignité.

    Avant de quitter les lieux, ramassez les tracts que des gens auraient jetés par terre.

    L’avant-veille ou la veille, prévenez la presse locale pour que l’opération ait du retentissement.
    Pour récupérer le tract en format PDF, un modèle de communiqué de presse et un argumentaire, écrivez-nous à : papasencolere@gmail.fr

    Nous voulons notre fête des pères : ni le gouvernement, ni le lobby gay ne pourront nous en priver.

    Faites passer largement.

    Bon courage à tous les participants et en avant les PAPAS EN COLERE contre le « gender ».

    Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/papas.encolere.fr

    http://www.printempsfrancais.fr

  • Gender S.O.S. ! Pour les pervertir, l’Etat kidnappe nos enfants !

    Parents, indignez-vous !

    Enseignants, rebellez-vous !

    Educateurs : insurgez-vous !

    L’endoctrinement des enfants sur le gender est une des pires calamités qui les menace, et à long terme l’ultime coup de bélier achevant la destruction interne de nos familles [1].

    Déjà, il était imposé aux 1ères-secondes – non en philo comme une thèse à débattre, mais en SVT alors qu’elle est totalement anti-scientifique [2]. Et voici qu’en septembre, elle sera obligatoire dès le primaire  ! (et sous forme d’exercice pratique dès la maternelle et même la crèche). C’est-à-dire que cette idéologie débile va formater tous les élèves de France, sans exception de la maternelle au lycée, de leurs 5 à 18 ans et encore… vont-ils retrouver ces sornettes à la Sorbonne  ! (chaire de Gender studies — «  présage  » — à Sciences Po.). Elle risque aussi de s’infiltrer par le biais des cours d’éducation sexuelle qui vont être obligatoires dès la rentrée, à partir de 6 ans  !

    L’objectif visé est explicite  : «  Dépasser la binarité historique entre féminin et masculin  » (sic). En général, l’enseignement ne sera plus «  fondé sur le postulat de la complémentarité des sexes  ». La preuve  : les enseignants doivent s’appuyer sur la Ligne Azur 2012, dont une des dominantes est que l’identité se fonde sur le sentiment d’appartenance à un genre ou à un autre, indépendamment de toute donnée anatomique ou biologique. [...]

    Père Daniel-Ange - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net

  • 5 novembre 1193 : la répudiation d'une reine

    Dans la tradition de la monarchie sacrée, le roi ne s'appartient pas. Il se doit de conformer, à chaque moment de sa vie, son existence quotidienne à la loi non écrite qui en fait tout à la fois le chef (la "tête") et le premier serviteur de son peuple. C'est dire que la notion de vie privée est, dans son cas, toute relative. y compris en ce qui concerne sa vie amoureuse.
    Peut-on parler de vie amoureuse lorsqu'il est question de mariage ? La question, appliquée au monde féodal, paraît saugrenue. Le mariage est en effet un contrat entre deux clans familiaux, qui y trouvent le moyen d'apaiser un conflit, de conclure ou de renforcer une alliance, de concilier des intérêts. Moins, encore qu'un autre, le roi de France ne peut échapper à cette règle. Ainsi le jeune roi Philippe, sacré et couronné quelques mois plus tôt, épouse-t-il en avril 1180 Isabelle, fille de Baudouin, comte de Hainaut, et de Marguerite, sœur du comte Philippe de Flandre. Le mariage est célébré à l'abbaye royale de Saint-Denis et le comte de Flandre porte l'épée pendant la procession. À son époux de quinze ans, la mariée, âgée elle-même de dix ans, apporte l'importante région qui prendra plus tard le nom d'Artois. Par ailleurs, cette union met en échec la puissante maison de Champagne, à laquelle appartient la mère du roi, Adèle, et son oncle l'archevêque de Reims le clan champenois rêvant de tenir sous sa tutelle le nouveau souverain.
    En 1184, le roi annonce devant une assemblée de barons son intention de se séparer de son épouse. Il ne met pas ce projet à exécution et Isabelle lui donne un fils trois ans plus tard. Une seconde grossesse lui est fatale. Inquiet de la chétivité de son premier héritier, Philippe Auguste entend se remarier pour procréer d'autres garçons et son choix se porte sur Ingeburge, sœur du roi de Danemark. La rencontre a lieu le 14 août 1193 et le mariage est célébré le jour même. Le lendemain, Philippe expédie la jeune mariée au monastère de Saint-Maur-des-Fossés ... et annonce son intention de faire annuler le mariage. Motif invoqué : les nouveaux époux auraient de trop proches liens de parenté. Personne n'est dupe. La non consommation du mariage paraît une raison plus fondée, Philippe ayant manifesté à l'égard d'Ingeburge une répulsion physique qui ne se démentira jamais. Toujours est-il qu'une assemblée, où figurent quinze évêques et dont les membres sont en majorité tout acquis au roi déclare, le 5 novembre 1193, Philippe légalement séparé de la reine.
    Séquestrée dans un monastère, la jeune répudiée en appelle au pape. Le vieux Célestin III ne se presse pas de répondre. Pendant ce temps, Philippe s'éprend d'Agnès de Méran, fille du duc Bertold, née au Tyrol. La belle Agnès ne quitte plus le roi, l'accompagnant même à la chasse où, dit-on, elle manie l'épieu avec efficacité. Elle lui donne un fils et une fille. Amant et père comblé, Philippe doit déchanter lorsqu'il reçoit l'injonction du nouveau pape Innocent III, farouchement attaché aux principes théocratiques et qui entend donc régenter toute la chrétienté, y compris en pliant les souverains à sa volonté. Ordre est donné au roi de France de reprendre Ingeburge, l'épouse délaissée. Comme il ne veut rien entendre, l'interdit est jeté sur le royaume de France, c'est-à-dire que toute activité religieuse y est suspendue. Ne pouvant faire payer par son peuple le prix de sa passion pour Agnès, qui attend un nouvel enfant, Philippe se résout, la mort dans l'âme, à l'éloigner. Retirée au château de Poissy, elle meurt en couches, donnant naissance à un fils qui ne lui survit que de quelques heures. 
    Philippe reprend Ingeburge auprès de lui en 1213. Mais il ne lui ouvrira jamais son lit.
    P V National Hebdo du 5 au 11 novembre 1998