culture et histoire - Page 800
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Le nouveau numéro de Livr'arbitres est sorti
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Les Bestofes – I-Media
Les nouveaux médias
Ils sont omniprésents sur internet, reliés à des médias traditionnels. Ces nouveaux médias ont développé des nouveaux moyens de propagande modernes. Parfaitement adaptés aux différents réseaux sociaux, ils prêchent une vérité, bien politiquement correcte. Parmi ces nouveaux médias, on peut retrouver BRUT un média relié à France Télévision, AJ+ le média internet du groupe Al Jazeera, ou encore Francetv slash, le web média de France télévision.Un an de censure et de désinformation autour des actions des identitaires
Pendant un an, les médias ont tout fait pour diaboliser le mouvement identitaire : fermeture des comptes Facebook et tweeter, fermeture d’une cagnotte leetchi, bobard de l’AFP autour de la manifestation du 25 novembre ou encore désinformation autour de l’opération Defend Europe au col de l’échelle.Doxa et censure médiatique
Tout le long de cette année, I-Média a dénoncé la doxa médiatique et les appels à la censure. Ces comportements ont été nombreux. Pour exemple, Samuel Laurent a appelé dans l’émission C à vous à la fermeture de comptes twitter pour « trolling ». Toujours dans l’émission C à vous, Anne Elisabeth Lemoine et Patrick Cohen ont tenté d’incriminer et d’isoler le journaliste Eric Zemmour. Dans l’émission Touche Pas Mon Poste, le reporter Bernard de la Villardière s’est retrouvé face au tribunal de la bien pensance. Sur France Inter, la journaliste Caroline Beccard a dressé un portrait dithyrambique de la ministre de la santé Agnès Buzin.Lien Rutube : -
Le miroir sans retour: le dernier ouvrage de l'historien Reynald Secher
Dans le dernier ouvrage de l'historien spécialiste des guerres de Vendée, l'histoire vraie de ses personnages est tellement passionnante qu'elle semble sortie tout droit d'un roman.
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Les Bestofes – Le + d’Éléments
Chers téléspectateurs, TV Libertés vous propose de découvrir les meilleurs moments de l’émission “Le Plus d’Eléments”. Autour d’Olivier François, les journalistes du magazine des idées pour la civilisation européenne, Eléments, vous proposent des coups de gueule, des chroniques littéraires et des concepts méconnus des grands médias. De quoi résister à la bien-pensance.
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L'anti-catholicisme de Clemenceau a-t-il fait prolonger inutilement la Grande Guerre?
C'est l'accusation qui est portée par certains à l'encontre du vendéen, coupable d'avoir fait capoter la proposition de paix séparée de l'empereur autrichien Charles 1er. Le biographe de Charles 1er, l'historien et journaliste Jean Sevillia répond à cette question sur RCF Vendée au micro de Thomas Cauchebrais.
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La Syrie et le retour de la Russie, de Randa Kassis
Parfaite francophone, Randa Kassis est une femme politique franco-syrienne, cultivée et compétente. Elle a été membre du Conseil national syrien, un organisme qui a été lancé en Turquie, en octobre 2011, pour coordonner les opérations contre Bachar el-Assad. Elle a été exclue de cette organisation, en août 2012, car elle dénonçait la montée en puissance des groupes islamiques en son sein. Elle a été, ensuite, coprésidente de la délégation de l’opposition laïque et démocratique syrienne aux pourparlers qui se sont tenus à Astana, la capitale du Kazakhstan. Elle préside, actuellement, la conférence de Sotchi, une réunion essentielle où le futur de son pays est en train de se jouer. Elle a co-écrit, en 2015, un livre sur le chaos Syrien en collaboration avec Alexandre del Valle, spécialiste de l’islamisme que les lecteurs de Boulevard Voltaire connaissent bien.
Mme Kassis est placée au cœur du chaos syrien et son analyse est précieuse. Elle explique les conséquences de l’intervention russe en Syrie : même si cette dernière a été limitée, elle a permis au pouvoir syrien de l’emporter sur les islamistes, d’autant plus que l’Iran et le Hezbollah ont fourni au président Assad des troupes aguerries. Mme Kassis fait, ensuite, le tour du Proche et du Moyen-Orient pour nous montrer les dessous des cartes. Elle nous parle, notamment, de la situation en Turquie et évoque la réconciliation de ce pays avec la Russie. Elle décrit les déboires de la monarchie saoudienne qui a multiplié les fronts militaires et s’enlise dans des conflits interminables. L’auteur évoque, aussi, le problème de l’islamisme dans les anciennes républiques soviétiques et en Tchétchénie et s’étonne que l’Occident, contrairement à la Russie, n’ait pas compris la nature de la rébellion syrienne et ait si longtemps soutenu des groupuscules islamiques qui vomissent pourtant les États-Unis et l’Europe.
Randa Kassis place beaucoup d’espoir en Vladimir Poutine, dans le processus d’Astana, dans les rencontres de Sotchi qui ont suivi et dans le travail que le groupe qu’elle préside a accompli. En principe, quand les islamistes seront vaincus et que la paix sera revenue en Syrie, on mettra en place une constitution démocratique ; le peuple de l’ancien mandat français décidera alors, par un vote libre, de son avenir. La Russie, en effet, ne soutient pas à tout prix Assad. Elle souhaite simplement qu’il aille jusqu’au bout de son mandat en 2021. Elle semble lui préférer le héros de la reconquête, le général alaouite Souheil al-Hassan. Mais Assad se laissera-t-il marginaliser et écarter du pouvoir ? Rien n’est moins sûr, surtout qu’il dispose du soutien de l’Iran et du Hezbollah. Néanmoins, que Mme Kassis, dont le livre prouve la hauteur de vue et la compétence, joue un rôle dans le gouvernement futur de la Syrie serait une bonne chose et ses lecteurs, que j’espère nombreux, ne peuvent que le souhaiter.
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Mathieu Bock-Côté : « L'occupation touristique planétaire est une dépossession »
Le Mont Saint-Michel rongé par les masses de touristes
Mathieu Bock-Côté s'alarme des méfaits du tourisme de masse qui produit une véritable dénaturation tant du voyage lui-même que des villes et des pays visités, en réalité à la manière d'un flot invasif. [Le Figaro, 10.08]. Peut-on « espérer que le tourisme se civilise après s'être démocratisé. » Force est de constater que nous n'en prenons pas le chemin. Il faudrait, nous semble-t-il, que l'ensemble de l'édifice social se recivilise après s'être démocratisé... LFAR
D'une année à l'autre, la belle saison confirme le statut de la France comme première destination touristique mondiale. On a d'abord tendance à s'en réjouir : n'est-ce pas le plus beau compliment que le monde puisse lui adresser ? On se rue vers elle pour admirer l'incroyable travail des siècles sur un territoire modelé par l'homme, qui a su à la fois fonder villes et villages, élever des cathédrales et dessiner des paysages. Si l'Amérique fascine spontanément qui veut contempler la nature sauvage et les grands espaces, l'Europe attire ceux qui s'émeuvent à bon droit de l'empreinte humaine sur la planète. S'ajoutent à cela des considérations prosaïques élémentaires : le tourisme est une industrie extrêmement lucrative. Qui serait assez bête pour se désoler de son expansion et des milliards qui l'accompagnent ?
Mais on se désenvoûte assez rapidement de ce beau récit pour peu qu'on pense le tourisme de masse non plus seulement comme une opportunité économique mais comme un phénomène politique. D'ailleurs, dans La Carte et le territoire, Michel Houellebecq s'était déjà inquiété de ce qu'on pourrait appeler le devenir touristique de l'Europe, soit celui d'une civilisation s'offrant à l'humanité comme parc d'attractions, comme si elle n'avait plus que des vestiges monumentaux mais vidés de toute sève à présenter au monde. En se réinventant par sa promotion du tourisme de masse, elle consentirait à sa muséification définitive. Elle ne serait plus qu'un décor déshabité, témoignant d'une gloire passée qu'il ne viendrait à personne l'idée de restaurer. La gloire témoigne de temps tragiques et nous souhaitons plus que tout habiter une époque aseptisée.
La logique du circuit touristique planétaire est facile à reconstruire. Lorsque le système du tourisme mondialisé happe un lieu, celui-ci est progressivement vidé de sa population, comme s'il fallait effacer une présence humaine résiduelle, datant de l'époque où la ville était d'abord habitée avant d'être visitée. Les derniers résidents sont de trop, sauf s'ils savent se plier à la nouvelle vocation du lieu.
Globalement, les habitants seront remplacés par des employés convertis à la logique du capital mondialisé qui sont souvent d'ailleurs habitués à tourner dans son circuit. La population locale en vient même à reconnaître implicitement un statut d'extraterritorialité symbolique aux lieux sous occupation touristique. Elle devient elle-même touriste en son propre pays lorsqu'elle fréquente ces lieux.
Sans surprise, ce sont les plus beaux quartiers qui sont ainsi arrachés de la ville où ils ont été construits pour accueillir les touristes qu'on peut se représenter comme l'armée de la mondialisation, qui partout, impose ses codes. C'est peut-être une figure nouvelle du colonialisme. Paradoxe : d'un côté, la ville vidée de son peuple est invitée à conserver ce qui la caractérise, à la manière d'un folklore pour ceux qui sont en quête d'authenticité, mais de l'autre, elle doit offrir les mêmes facilités et les mêmes enseignes qu'on trouve partout sur la planète, du magasin de luxe au Starbucks. Il ne faudrait surtout pas que le touriste se sente trop loin de chez lui. S'il égrène fièrement les destinations où il est passé, il ne cherche la plupart du temps qu'un dépaysement soft. S'il était vraiment ailleurs, ce serait probablement pour lui l'enfer. Le moderne vante les mérites de l'autre mais ne le voit jamais qu'à la manière d'une copie du même.
C'est bien une dynamique de dépossession qui caractérise le tourisme de masse. Et ses ravages sont indéniables. Des masses humaines se jettent à un pas rythmé par les chansons mondialisées à la mode sur des destinations choisies et en viennent à les défigurer complètement. Elles n'ont souvent qu'un objectif: « immortaliser » leur passage avec un selfie destiné aux réseaux sociaux, au point même où la première chose qu'on croise aujourd'hui en voyage, ce sont d'exaspérants badauds qui se prennent en photo. Devant cette sauvagerie molle et souriante, certains en appellent à une résistance politique. On apprenait ainsi récemment que Venise, Barcelone, Dubrovnik ou Santorin cherchent activement des mesures pour contenir le flot humain qui les engloutira. Une chose est certaine : si le monde entier devient une destination touristique, plus personne ne sera chez lui et tout le monde sera chassé de chez soi.
On voit là comment le système de la mondialisation s'empare du monde. On a beaucoup parlé ces dernières années du concept de France périphérique, formulé par Christophe Guilluy, qui sert à désigner les populations laissées de côté par la mondialisation. On pourrait en élargir la signification en parlant plus simplement des populations qui sont refoulées non seulement territorialement mais symboliquement à l'extérieur du système de la performance mondialisée parce qu'elles ne sont pas suffisamment adaptables, mobiles et interchangeables. On les juge mal préparées aux règles du nouveau monde de la mobilité maximale. Ce sont des populations retardataires, attachées à un lieu, une langue et peut-être même une tradition. Un tel enracinement ne se pardonne pas. On ne saurait jamais, sous aucun prétexte, être en décalage avec les exigences de ce qui passe pour la modernité.
Ici et là, la critique du tourisme de masse se fait heureusement entendre, même si elle peut aussi devenir agaçante. On brandit facilement, en prenant la pose dandy, une éthique du voyageur qui saurait se glisser subtilement dans la ville, en laissant entendre que le voyage devrait être le privilège exclusif du petit nombre. Mais ce réflexe aristocratique porte une leçon intéressante. Le génie du voyageur authentique tient moins dans la consommation des destinations recherchées où il vivra des expériences préformatées que dans sa capacité à habiter plus d'un endroit dans le monde, en y développant ses habitudes, ce qui implique de prendre le temps de se familiariser avec les mœurs locales. Il n'est pas interdit d'espérer que le tourisme se civilise après s'être démocratisé et que les hommes se rappellent que le monde n'a pas pour vocation à se plier aux désirs de ceux qui fardent leur pulsion de conquête en sophistication cosmopolite.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf [2016].
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Marin de Viry : « Comment le tourisme de masse a tué le voyage »
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Les Bestofes – Terre de Mission
Chers téléspectateurs, TV Libertés vous propose de retrouver les meilleurs moments de l’émission “Terres de Mission” 2017-2018. Les invités de Jean-Pierre Maugendre et de Guillaume de Thieulloy vous font revivre une année catholique et cathodique riche en rebondissements.
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Les Bestofes – La France de Campagnol
TV Libertés a compilé les meilleurs moments de la chronique villageoise de Christian Combaz “La France de Campagnol”. Des sujets brefs sur des scandales ou des questions qui empoisonnent la vie de nos concitoyens.
Interview de Christian Combaz à l’occasion de la réédition de son dernier livre « Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos » aux éditions « Le Retour aux sources ».
Vous pouvez vous procurer le livre :
sur le site de l’éditeur, en cliquant iciou sur Amazon, en cliquant ici
https://www.tvlibertes.com/2018/08/14/24628/bestofes-france-de-campagnol
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Le vrai Nelson Mandela, décrit par Bernard Lugan
Excellente vidéo pour comprendre qui était véritablement Nelson Mandela, dont la bien-pensance mondialiste entretient le culte.