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culture et histoire - Page 810

  • Le commando d'Extrême-Orient (Dam Sam) dans le conflit algérien

    L'histoire du commando Dam San, le Commando d'Extrême-Orient, débarqué à Oran le 6 avril 1956, est celle d'Indochinois en guerre, loin de leur pays, au service de la France. Ils étaient paysans, montagnards des plateaux du Centre-Vietnam, Nungs, Thos, Thais, Cambodgiens, Vienamiens du Nord, du Centre, du Sud. Tous étaient des volontaires, animés de l'espoir de mériter par leur sang, la qualité de Français. C'est la chanson d'une geste moderne, racontée par leur chef. L'amertume que l'on y trouve correspond aux difficultés rencontrées, non pour mourir, mais pour devenir Français.


    13 janvier 1959 : Le Commando présentant les armes au général Raoul Salan 
    Incorporé au 22e RIC en 1956, le Commando mena des embuscades et patrouilles près de la frontière marocaine et effectua des contrôles de villages.
    Devenu réserve opérationnelle aux ordres du colonel commandant le secteur de Marnia, il connut une grande variété de missions et prit part à de nombreux combats. Parmi les opérations les plus spectaculaires de cette période, il faut citer les assauts suivants, qui valurent à l'unité un élogieux témoignage de satisfaction du général commandant la 12e DI :
    - djebel Fillaoussene , le 15 juillet 1956 et le 17 avril 1957,
    djebel Kroun, le 22 juillet 1956,
    le Kef, le 8 octobre 1956,
    Taffessera, le 25 mai 1957,
    djebel Aimar, le 5 juillet 1957,
    Du 4 janvier au 14 mai 1958, le Commando fut affecté au secteur de Guelma, tenu par le 151e RIM, puis intégré au groupement mobile du 1er REP aux ordres du colonel Jeanpierre. Il se distingua tout particulièrement :
    le 21 janvier 1958, au combat d'Hammam Ouled Ali,
    le 24 janvier 1958, à l'assaut de Kef Fernane, où la prise de quinze armes dont une mitrailleuse, lui valut les félicitations du général de corps d'armée de Constantine.
    le 18 mars 1958, au djebel Marjoum, avec la prise de quatre armes
    le 29 mars 1958, au Chabet Ben Saïd, avec la prise de seize armes dont trois mitrailleuses
    les 29 et 30 avril 1958 au douar Hanencha, avec la prise de vingt huit armes, dont trois fusils mitrailleurs sans compter diverses actions contre les bandes locales.

    1959 : Les sergents-chefs Man et Bick en opération
    Du 19 septembre 1958 au 1er juin 1960, affrontée à la guérilla parcellaire, l'unité fut affectée au secteur de Tenès et ses montagnes côtières, où elle adopta la doctrine des commandos de chasse. Elle y livra plusieurs combats :
    9 mars 1959, au Bissa, prise de cinq armes
    1er avril 1959, dans l'Oued Dalia, prise de cinq armes dont un fusil mitrailleur
    14 mars 1960, au djebel Nador, prise de quatre armes
    le 1er avril 1960, sur le djebel Rregoun, prise de quatre armes, dont un fusil mitrailleur
    le 13 avril 1960, au djebel Tabedouret, prise d'une arme.
    Au terme de quatre années de guerre, le Commando Dam San fut dissous à Alger, à l'issue d'une émouvante prise d'armes qui se déroula au camp de Beni Messous le 12 juin 1960. Il comptait vingt quatre tués. Les corps de vingt d'entre eux furent regroupés au cimetière militaire d'El Alia, deux furent inhumés en France et deux furent réclamés par leur famille en Indochine. Ses membres d'origine indochinoise rejoignirent le 1er RPIMa de Bayonne. Les cadres européens furent mutés en France et en Algérie.
    L'histoire de ce Commando, phalange de vaillants tirailleurs indochinois embarqués pour la France en 1956, est celle d'une véritable expérience d'intégration. Elle reflète l'enthousiasme des anciens colonisés pour un certain visage de la Mère-Patrie, l'inquiétude des derniers représentants de la France avant l'évacuation, le désespoir des volontaires trop vite placés au contact des difficultés de l'assimilation, le renouveau de leur équilibre mental au fur et à mesure qu'ils sentirent recréer autour d'eux le cadre franco-indochinois nécessaire à leur évolution.
    Les pages de gloire de cette unité, qui figura parmi les plus célèbres d'Algérie, ne feront pas oublier son drame profond, et les perspectives d'avenir de ces jeunes gens, qui ont voulu dévorer deux mille ans et douze mille kilomètres dans une seule existrence d'homme. Extrait du livre "Le Commando d'Extrême-Orient" écrit par le général Guy SIMON en mars 1963. PC FNCV

    Août 1958 - Le Commando d'Extrême-Orient en vacances à Paris 
    "Compagnons, j'ai voulu vous parler de ces choses 
    Et dire en quatre mots pourquoi je vous aimais 
    Lorsque l'oubli se creuse au long des tombes closes, 
    Je veillerai du moins, et n'oublierai jamais. 
    Si parfois dans la jungle où le tigre vous frôle, 
    Et que n'ébranle plus le recul du canon, 
    Il vous semble qu'un doigt se pose à votre épaule, 
    Si vous croyez entendre appeler votre nom. 
    Soldats qui reposez sous la terre lointaine 
    Et dont le sang donné me laisse des remords, 
    Dites-vous simplement: "C'est notre capitaine 
    Qui se souvient de nous et qui compte ses morts"." 
    Capitaine de Borelli 
    Tuyen Quang, le 3 mars 1885

  • Dans Présent d'aujourd'hui : un article sur "le Guide sulfureux du Paris réac et facho" de Patrick Parment

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  • Les Bestofes – Livre-Libre

    TV Libertés a repris les meilleurs moments de son magazine “Livre-Libre”, animé par Gilbert Collard. L’avocat et homme politique reçoit célébrités et inconnus du grand public pour mettre en lumière leur ouvrage.

    Pour revoir les épisodes de livre libre, cliquez ici

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/07/24616/bestofes-livre-libre

  • La nation française, mais aussi la civilisation européenne

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle 

    La nation est en danger et la droite nouvelle doit se positionner clairement comme son défenseur. Mais, dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, les nations européennes ne peuvent pas faire face seules aux dangers qui les menacent. Ce n’est qu’en constituant un pôle de puissance qu’elles pourront défendre leur civilisation et s’assurer un avenir digne de leur histoire. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que la droite nouvelle se positionne comme une force attachée non seulement à la nation française mais aussi à l’Europe et à sa civilisation.

    La droite nouvelle doit défendre la nation

    La droite nouvelle doit en effet défendre notre nation d’abord. Mise en cause par les entreprises idéologiques du Système, la nation est attaquée de toutes parts. Elle est mise en cause par l’Europe bruxelloise qui ne construit pas une souveraineté européenne mais cherche à la fondre dans un grand melting pot mondial. La nation est également menacée par une immigration massive et incontrôlée qui s’apparente de plus en plus à une colonisation à rebours détruisant notre identité et déracinant notre peuple sur sa propre terre. Aussi, la droite nouvelle doit-elle se positionner clairement comme le défenseur de la nation. La nation qui demeure, au-delà de la famille, la communauté fondamentale, celle qui donne aux hommes leur place dans l’espace et dans le temps.

    Le monde, devenu multipolaire, est soumis au choc des civilisations

    Pour autant, dans le monde d’aujourd’hui, ce positionnement national, aussi important soit-il, n’est pas suffisant. Car nous ne sommes plus au siècle dernier, encore moins au XIXe siècle, lorsque les nations européennes se querellaient pour la domination de la planète. Nous vivons dans un monde différent, caractérisé par l’émergence de nouvelles puissances et soumis au choc des civilisations. En effet, les grandes nations, telles la Chine ou l’Inde, fortes de leur assise continentale, de leur population innombrable et du dynamisme de leur économie, s’imposent désormais sur la scène mondiale. Or, toutes ces entités émergentes, y compris le monde musulman solidaire dans le cadre de l’Oumma islamique, affirment avec assurance leur propre civilisation.

    Les nations européennes n’ont un avenir que toutes ensemble

    Dans ce monde nouveau, les vieilles nations d’Europe ne font plus le poids prises isolément. Leurs dimensions, tant territoriale, démographique que militaire et même économique, ne sont plus à la hauteur des enjeux actuels. En revanche, prises toutes ensemble, elles représentent une force considérable capable de rivaliser avec les plus grandes des puissances émergentes.

    De surcroît, les peuples européens partagent une même civilisation dont ils ne ressentent pas toujours la réalité mais qui constitue pourtant l’essentiel de leur univers. Car les Européens se distinguent des autres pôles de puissance par une identité commune qui est beaucoup plus forte que les différences culturelles qui peuvent les séparer les uns des autres. Aussi, pour rester fidèles à leur génie propre, les nations européennes doivent-elles se rassembler autour de leur héritage commun. Ce faisant, elles pourront retrouver collectivement la puissance qui garantit l’indépendance, la souveraineté et l’identité.

    La droite nouvelle doit s’affirmer européenne et civilisationnelle

    La droite nouvelle doit donc se positionner clairement comme européenne, non pas au sens où l’entendent les européistes, mais dans l’esprit d’une Europe puissance.  Il ne s’agit en aucun cas de cautionner l’organisation bruxelloise qui n’assume ni ne défend la civilisation dont les États qui la composent sont les héritiers. Il s’agit en réalité d’œuvrer, comme le propose par ailleurs Ligne droite, à l’émergence d’un pôle de puissance européen sous la forme d’une confédération libérée de la bureaucratie européiste et dirigée par les États ( lire un texte à ce sujet ). Une démarche qui doit s’appuyer sur la dimension européenne de notre identité pour faire face à la réalité civilisationnelle des défis d’aujourd’hui. Tant il est vrai que la plupart des menaces que subissent les nations européennes, qu’il s’agisse de l’immigration, du terrorisme, de la concurrence économique sauvage ou de l’américanisation de notre société, relèvent toutes d’un antagonisme civilisationnel.

    Un positionnement national et européen

    Ce positionnement national et européen de la droite nouvelle est donc stratégique et doit innerver l’ensemble de son projet de redressement. Ainsi, par exemple, l’impératif de préférence nationale doit-il être étendu à la notion de préférence civilisationnelle. De même, le renouveau du patriotisme doit-il se traduire par l’émergence d’un authentique patriotisme européen. C’est en effet à travers cette vision civilisationnelle que la droite nouvelle sera crédible dans son projet. C’est grâce à ce positionnement qu’elle apparaîtra comme seule capable de défendre les valeurs et les idées de la droite tout en prenant en compte le monde d’aujourd’hui. Une démarche qui assure la synthèse entre tradition et modernité.

    Ligne droite considère que son positionnement national et européen constitue pour la droite nouvelle le gage le plus important de l’efficacité et de la pertinence de son projet.

    Ligne droite 06/08/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/nation-francaise-civilisation-europeenne-ligne-droite/

  • Un cas d’école de la stupidité antifa : l’attaque contre les Brigandes du 4 août à La Salvetat

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    Source cliquez ici

    Ce samedi 4 août 2018 à La Salvetat sur Agoût, une trentaine d’antifas et autres gauchistes en manque d’identité se sont rassemblés pour protester contre Les Brigandes, qui devraient disparaître ou être envoyées au goulag.

    Ces bêtes de foire tentèrent de nous provoquer alors que nous étions devant notre local au cœur du village, et qu’une vingtaine de gendarmes en ordre surveillaient la scène à quelques mètres de là. Comme d’habitude, nous avons observé une attitude pacifique sans tomber dans le piège, laissant les gauchos faire leur numéro sur la voie publique avant de retourner à la finalisation de notre 7ealbum prévu pour la mi-septembre. (Rappelons que, contrairement à ce qu’affirment les antifas, aucun gaucho n’a jamais subi de violences physiques de notre part.)

    Bref, cette manifestation assez pitoyable mérite néanmoins d’être signalée pour deux raisons :

    - Sans aucune intelligence politique, les antifas ont réussi à faire peur à la moitié du village avec leur allure de casseurs zadistes (derrière laquelle se cachent des ados sortis de la cour de récréation), et à se mettre à dos l’autre moitié en tentant de prendre d’assaut non seulement la mairie mais aussi la charcuterie locale. Un habitant témoigne : « Le soir même dans les jardins de La Salvetat, tout le monde parlait avec exaspération de ces intrus venus emmerder le village. Ils collent leurs autocollants sur les maisons, laissent leurs tracts sur les voitures, mais on s’en fout de leurs idées. Ils ne se sont pas faits des amis… » En ce qui concerne l’opération « retourner la population contre les Brigandes », c’est zéro pointé, et le résultat est plutôt inverse… Probablement comptaient-ils sur notre prétendue « agressivité » pour que l’on réagisse et prenne le rôle des « méchants ».

    - Les antifas tentèrent ensuite de se diriger vers le Gazel, notre centre communautaire où se trouvaient les femmes et les enfants. Heureusement pour eux, les gendarmes arrivèrent suffisamment tôt, car s’approcher des familles leur aurait valu quelques hospitalisations que nous aurions accepté de payer sans broncher.

    En conclusion : un cas d’école parmi tant d’autres de la bêtise antifa, sur laquelle il est inutile de donner plus de détails. Nous devons aussi constater que la force publique a tendance à laisser les antifas aller très loin dans la provocation avant de s’interposer… et que les antifas semblent ne rien craindre des forces de l’ordre.

    Nous savons que le site La Horde, qui centralise toutes les actions et informations des antifas, est tenu par des professionnels du renseignement et est hébergé par le directeur artistique du quotidien Le Monde, lui-même à la solde des financiers Pigasse et Niel. Sur ce sujet, voir les très bonnes enquêtes suivantes : Nous sommes partout cliquez là et l'OJIM cliquez ici

    On sait que la mouvance antifasciste est l’idiot utile et inconscient du Capital et de son projet internationaliste, mais, plus loin encore, nous pouvons conclure qu’un service médiatico-gouvernemental soutient à l’arrière-plan cette mouvance violente.

    Nous profitons de l’occasion pour remercier le  fan-club Facebook « Les amis des Brigandes » cliquez icidont deux administrateurs étaient présents avec nous ce week-end.

    PS : Les Brigandes n’étant pas sur Facebook, ce fan-club n’est pas sous notre contrôle direct. Néanmoins, nous sommes assurés du soutien et de la droiture de son administrateur, qui tient avant tout à faire notre promotion.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Génération décervelée : réseaux sociaux et jeux vidéo provoquent la régression des enfants vers une immaturité associée à trois ans d’âge mental

    réseaux sociaux jeux vidéo régression immaturité trois ans âge mental
     
    Capacité à communiquer dans la vie réelle, à éprouver des sentiments d’empathie, à penser par soi-même : tous ces fruits de l’éducation sont contrés frontalement par l’omniprésence des écrans dans la vie des jeunes. Selon la baronne Susan Greenfield, professeur à l’université d’Oxford et ancien directeur de la Royal Institution of Great Britain, l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo par les enfants provoquent leur régression cérébrale et une immaturité associée à un âge mental de trois ans. C’est toute une génération d’enfants qui est menacée par ce nouvel outil de la déshumanisation des jeunes : nouvel épisode de la mise en place de cette « génération décervelée » sciemment privée de ses talents et de ses capacités intellectuelles.

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  • Dans le nouveau numéro du Harfang, le magazine identitaire québécois, un article sur le CHN n°13 consacré à Ramiro Ledesma Ramos

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    Le Harfang cliquez ici

    Le CHN 13 consacré à

    Ramiro Ledesma Ramos cliquez là

  • Invoquons Mars, père des Européens !

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    par Thomas Ferrier

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

    Il est le dieu latin de la guerre, et si son nom de Mars est connu de tous, il était également appelé Mamers et surtout Mavors, directement issu de son nom indo-européen originel *Maworts (génitif *Mawertos), désignant le dieu de l’orage et de la guerre, correspondant au dieu letton Martins et aux divinités indiennes de l’orage, les Maruts, qui font partie du cortège d’Indra. Sous d’autres noms indo-européens, Mars correspond au Thor scandinave ou au Perun slave, et bien sûr à l’Arès grec.
    C’est le dieu du « printemps sacré » (uer sacrum), lorsque toute la jeunesse d’une tribu est envoyée fonder une nouvelle cité guidée par un animal sacré associée au dieu. Les Mamertins furent guidés par le dieu en personne sous sa forme physique, comme leur nom l’indique. Les Eques furent guidés par un cheval envoyé par Mars, tandis que les Taurins avaient été guidés par un taureau, les Hirpins pas un loup, les Picéniens par un pivert, et toute la nation italique, le nom originel étant Vitalia, le pays des (troupeaux de) veaux, est en réalité associée au dieu Mars.
    Parmi tous les peuples et au sein des peuples latins, la cité de Rome est des plus éminentes. La tradition attribue sa fondation à deux jumeaux, Romulus et Rémus, fils de Mars et de la vestale Rhea Silvia, elle-même fille de Numitor, le roi d’Albe, et que son oncle Amulius avait fait enfermer. Les jumeaux furent protégés par un pivert et une louve envoyés par leur père. Et un couple de bergers les adopta, ignorant leur origine divine et royale. C’est ainsi que Mars fut qualifié de « père des Romains ». 
    Lorsque Romulus et ses hommes enlevèrent les filles sabines, les mariages furent bénis par Venus Cloacina, épouse de Mars. C’est ainsi que Rutilius Namatianus, douze siècles plus tard, dira des Romains qu’ils associent les qualités réunies de Mars et de Venus, mère d’Enée par ailleurs. C’est sous la forme d’un nuage d’orage que Mars enlèvera par la suite son fils Romulus, devenu alors le dieu Quirinus, et l’emmènera sur l’Olympe.
    Père des Romains, il s’assura toujours d’intervenir aux côtés des légions face au danger et plusieurs soldats à plusieurs époques témoigneront de la présence à leur côté d’une figure puissante galvanisant leur élan guerrier. Il est vrai que les Grecs aussi chantaient le péan afin qu’Arès soit parmi eux. Protecteur de César, qui dédaigna malgré tout ses avertissements, comme lorsque le dieu fit tinter ses lances dans la Regia la veille de son assassinat, il veilla auprès d’Octavien et d’Antoine afin que le dictateur soit vengé. C’est Mars Vengeur (Ultor) qui porta la colère des légions contre Brutus et Cassius. C’était aussi Mars Vengeur qui avait incité Brutus l’ancien à chasser les rois étrusques, Brutus qui avait dédié le poignard de Lucrèce au dieu puis offert un champ à celui-ci, le Champ de Mars (Campus Martius).
    A la tête des armées de la république, il était Mars Gradivus, qui parcourt le champ de bataille afin d’occire les ennemis de la cité. Et en temps de paix, il devenait Mars Quirinus, « rassembleur du peuple », et à l’occasion protecteur du blé contre la rouille, agissant en guerrier même sur le champ du paysan latin. 
    Par la guerre, il amenait la paix. On l’honorait comme Mars Pacifer, lorsqu’il apportait la paix, et comme Mars Pacator, quand il revenait vainqueur de la bataille. Bien avant le dieu du soleil (Sol Invictus), Mars était dit Invictus, c’est-à-dire invaincu et invincible. Il était souvent simplement vainqueur, Mars Victor, aux côtés d’une Venus Victrix l’accompagnant tout comme Nerio, Bellone et Minerve au combat.
    Au sein de la légion, Mars était devant et harcelait l’ennemi, il était Propugnator. Les cris de colère des Gaulois invoquant leur dieu champion, Camulos, lui répondaient. Et lorsque la légion était triomphante, et que l’empire s’étendait, il était honoré comme dieu Propagator. C’est ainsi que les valeurs de la Rome italique s’étendaient jusque dans les provinces orientales, sans grand succès ceci dit dans ce dernier cas.
    L’empereur Maxence, face à Constantin qui se tournait vers un dieu étranger, honora à son tour Mars Propagator et donna même à son propre fils le prénom de Romulus. Il reconstruit quatre-vingt temples à Rome comme l’empereur Auguste en son temps s’en était vanté dans ses Res Gestae. Et Julien lui-même voulut sacrifier à Mars avant sa guerre contre les Perses. Mais le dieu ayant envoyé des signes contraires, tout comme César avant lui, Julien négligea son message et trouva la mort au combat, transpercé d’une lance revendiquée par le parti chrétien. 
    Mais Mars était là en témoin silencieux lorsque l’armée européenne d’Arbogast fut écrasée par l’armée chrétienne de l’empereur Théodose. Il ne sauva pas Rome car il avait promis douze siècles, et pas un de plus, à Romulus, comme les douze vautours que ce dernier avait vus dans le ciel.
    Et aujourd’hui, alors que l’Europe est menacée comme jamais elle ne l’a été de toute son histoire, et que son existence même est en question, il est temps d’invoquer la puissance de celui qui ne fut pas seulement le père des Romains mais qui est aussi celui de tous les Européens, amis de la bravoure comme les qualifiait Hippocrate il y a 2.500 ans, de tous ces *Āryōs ancestraux dont Arès porte le nom.
    Mars, uigila !

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/08/05/invoquons-mars-pere-des-europeens-6070466.html

  • Treigny (89) : ils construisent un château fort de la même façon qu’au Moyen Âge

    A Treigny, une cinquantaine d’ouvriers ont relevé le sacré défi de construire un château fort avec les techniques et les matériaux du Moyen Âge. La construction du château de Guédelon a démarré il y a 21 ans. Tailleurs de pierres, maçons, vanniers… on compte au total une quinzaine de corps de métier sur le chantier. Et pour coordonner tout ce monde, Yohann Mateo Albaladejo veille au grain. Par ailleurs, les méthodes ancestrales attisent la curiosité des vacanciers et pour les enfants, c’est l’occasion de se glisser dans la peau d’un véritable chevalier.

     

    http://www.fdesouche.com/1050973-treigny-89-ils-construisent-un-chateau-fort-de-la-meme-facon-quau-moyen-age