divers - Page 314
-
ANTHOX VS MACARIO: L'AVENIR DE YOUTUBE EN QUESTION
-
Macron face à la Corse - Journal du Mercredi 7 février 2018
-
LA NEIGE EN FÉVRIER, QUEL SCANDALE !
« Il n’y a plus de saisons ! », entend-on répéter à l’envi, mais quand, d’aventure, elles pointent leur nez, c’est un scandale d’État :
Il fait chaud en juillet ? Mais que fait le gouvernement ?
Il pleut en novembre ? Mais que fait le gouvernement ?
Les rivières débordent ? Mais que fait le gouvernement ?
Il neige en février ? Mais que fait le gouvernement ?La météo est, désormais, un perpétuel sujet de scandale. Contrairement aux citoyens, la nature n’a plus aucun droit. Elle est priée de se plier à nos desiderata et, partant, alimente les commentaires et les indignations les plus débiles. Y compris de la part des politiques.
Surtout, elle occupe tout le peu de temps de cerveau encore disponible chez les Français. Je vous laisse juges : ce mercredi 7 février, le JT de 13 heures sur France 2 (la chaîne d’État) s’est ouvert sur l’épisode neigeux. Durée des multiples « reportages » sur le sujet : 28 minutes. À 13 h 29, quelques mots sur le boycott du déjeuner avec Emmanuel Macron par les nationalistes corses et questions au ministre de l’Intérieur, présent en Corse. On l’interroge sur… la neige en région parisienne ! On enchaîne durant quatre minutes avec le feuilleton de la semaine (le Jura et la neige) et c’est tout pour l’information.
La Syrie, Le Yémen, le procès Abdeslam, la dégringolade boursière ? Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ? Connais pas.
C’est consternant de nullité. Tout comme sont consternants la plupart des commentaires de nos concitoyens qui en appellent à l’État pour tout et n’importe quoi. Leur propre responsabilité ? Ils n’y songent même pas. Comment ça, le gouvernement ignorait quelle quantité de neige allait tomber ? Comment ça, il n’y a personne au bord des routes pour distribuer des pneus neige ! Mais que font-ils donc, dans les ministères ? Et que fait la police ?
Notez bien, tous ces pseudo-reportages sont riches d’enseignements. On y découvre l’incroyable inconséquence de ceux qui prennent la route sans précaution aucune, quels que soient les avertissements, persuadés que, quoi qu’il advienne, on viendra toujours les tirer d’un faux pas. Ceux qui laissent leur voiture au milieu de la chaussée et s’offusquent que les déneigeuses ne passent pas. Ceux qui, à l’instar d’un Juppé, s’avisent tout à coup que le TGV, face aux intempéries extraordinaires, n’est qu’un train à petite vitesse.
Et puis, on découvre la ville morte, Paris interdite. Les touristes qui, comme les singes au zoo, sont contraints de photographier nos parcs au travers des grilles closes. La nature ultra-domestiquée est interdite aux piétons pour cause de danger ! Quel danger ?
J’ai souvenir, moi, d’un Paris d’hiver où l’on pouvait traverser le Luxembourg dans la neige bleutée du matin, les Buttes-Chaumont pentues où les enfants faisaient de la luge et des bonshommes de neige… Aujourd’hui, ils sont contraints de ramasser la gadoue sur les capots de voiture ou même au milieu de la chaussée. Pauvres gosses ! C’est que le Paris bobo de madame Hidalgo redoute plus que tout les bobos.
Mais il faut croire que ça n’est pas assez, puisque les Français réclament encore : protégez-nous du temps ! Chassez le froid de l’hiver et la chaleur de l’été, interdisez les avalanches le temps des vacances et accrochez le soleil au-dessus des pistes ; et puis, interdisez aussi les crues qui inondent nos jardins, et la mer qui reprend ses droits sur nos villas les pieds dans le sable.
Une grosse averse de neige tous les cinq ans, voilà à peu près la fréquence. Les gens sont piégés sur la N118 ? Les bus ne roulent plus, les trains de banlieue sont à l’arrêt, les TGV roulent au pas ? Vite, il faut un coupable.
On l’a trouvé : c’est Macron.
-
CONTRE L'UE DES BANKSTERS, MONARCHIE POPULAIRE - 6 février 2018
-
Atlante - Québec : une fin de semaine active outre Atlantique
Communiqué de Atlante Québec :
La fin de semaine du 17 et 18 février aura lieu la première édition de l’évènement militant À l’abordage. Pendant ces deux jours, nous aurons droit à une journée de formation sur le survivalisme avec invité-surprise. Aussi, comme conférencier nous recevrons à Québec, bastion nationaliste, Rémi Tremblay de la Fédération des Québécois de souche qui nous parlera du chanoine Lionel Groulx. Finalement, notre compagnon Alexandre Peugeot nous formera à la pensée nationaliste révolutionnaire québécoise. Il y aura lancement de la librairie militante le Kiosque du Flibustier où vous pourrez vous procurer à prix raisonnable de la littérature orientée.
Plus d'infos sur la FQS cliquez ici -
DEBAT DISCORD ECOLOGIE
-
LA GENÈSE PHILOSOPHIQUE DU CLIVAGE GAUCHE / DROITE | QUELQUES BASES
-
Macron chez les Corses - Journal du Mardi 6 février 2018
-
Zoom - Frédéric Rouvillois et Christophe Boutin : le conservatisme est à la mode
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, entretiens et videos 0 commentaire -
“Les nationalistes corses sont en position de force”. Mais deux lignes rouges : la langue corse et l’amnistie des prisonniers politiques
Emmanuel Macron effectue mardi 6 et mercredi 7 février l’un des déplacements les plus sensibles depuis son entrée à l’Élysée en se rendant en Corse.
Les nationalistes sont en position de force sur l’île, parce qu’ils ont remporté une large victoire en décembre dernier. Ils ont obtenu la majorité absolue. Même s’il faut rappeler que la participation n’était pas au rendez-vous.
Mais ce sont eux qui sont désormais aux manettes. C’est un succès qu’ils ont construit depuis plusieurs années maintenant, dans cette île où les partis traditionnels ont failli. C’est comme cela qu’ils ont réussi à s’emparer d’abord de la ville de Bastia il y a trois ans, puis de la région, et puis trois députés ont fait leur entrée à l’Assemblée nationale en juin dernier.
Alors oui, ils sont en position de force. Ils ont d’ailleurs voulu le rappeler à Emmanuel Macron, samedi 3 février, lors de leur manifestation. C’est donc un défi pour le Président, qui n’a pas toujours été très clair sur le sujet Corse.
Sur RTL, Alba Ventura met en avant certaines lignes rouges :
Il y a évidemment des lignes rouges. Prenez la question de l’amnistie des prisonniers politiques. C’est une ligne rouge, d’autant qu’il faudrait savoir exactement de qui on parle. Est-ce qu’il s’agit de ceux qui ont du sang sur les mains (autrement dit des terroristes), ou de ceux qui sont éligibles à une libération conditionnelle ? Ce n’est pas la même chose. D’ailleurs les deux leaders nationalistes, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’onde dans ce dossier.
Une ligne rouge : la langueEt puis il y a un autre sujet extrêmement délicat : celui de la langue. Ce que veulent les nationalistes, ce sont deux langues officielles : le corse et le français. Ça pour Emmanuel Macron, ce n’est pas négociable. Qu’il y ait des langues régionales, oui ! Mais quand vous dites que le corse doit être “langue officielle”, de facto vous vous détachez de la France. Et ce qui soude la France, c’est la langue française.