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divers - Page 321

  • Changement de nom du FN, un pari très risqué pour Marine le Pen

    Dans cet article, le publicitaire François Belley  livre son analyse :

    "Il y a un co-branding entre FN et Le Pen. La marque Le Pen est aussi forte que celle du FN et elles se cannibalisent. Or, pour réussir, il faut changer le nom mais aussi un changement de leadershipOù serait la nouveauté si la présidence reste occupée par une Le Pen"

    L’enseignant-chercheur Alexandre Eyries ajoute :

    "Marine Le Pen aura beaucoup de mal d’incarner cette nouveauté, puisque son nom est indissociable du FN, et qu’elle a un statut d’héritière et d’apparatchik. Comme dans d’autres partis, on change le ‘packaging’ au lieu de s’attacher aux problèmes de fond, au fonctionnement et à la direction de ce parti en crise (...)

    Il y a aujourd’hui une forte concurrence entre des droites qui se disent souverainistes ou encore conservatrices. Laurent Wauquiez (LR) chasse clairement l’électorat du FN, comme Nicolas Dupont-Aignan (DLF) ou encore Florian Philippot (LP). La proposition du nouveau de nom va s’accompagner de nouveaux défis : « raconter une nouvelle histoire, créer de nouvelles évocations même s’il perd ses électeurs radicaux, être bien identifié comme produit sur le marché, construire une notoriété. Et il y a de la concurrence"

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/changement-de-nom-du-fn-un-pari-tr%C3%A8s-risqu%C3%A9-pour-marine-le-pen.html

  • Les Français n’ont (déjà) plus confiance dans le gouvernement

    Aujourd’hui, par le biais de son compte Tweeter, le site internet The Spectator Insider spécialisé dans les sondages internationaux donne le niveau de confiance des peuples en leur gouvernement pour le mois de janvier 2018.

    Les Chinois ont confiance dans leur gouvernement à 84 %, les Indiens à 70 % et les Turcs à 51 %. Viennent ensuite les Canadiens à 46 %, les Sud-Coréens à 45 %, les Russes à 44 % et les Allemands à 43 % (rappelons que l’Allemagne n’a plus de gouvernement depuis 4 mois, il s’agit probablement de la confiance en la Chancelière Angela Merkel).

    Les Japonais ne sont que 37 % à avoir confiance dans leurs dirigeants, 36 % pour les Britanniques, 34 % pour les Espagnols. Quant aux Français, ils sont les plus sceptiques avec les Américains, taux de confiance de 33 %. Visiblement, l’effet Macron n’est pas si fort que cela sur la durée…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-francais-nont-deja-plus-confiance-dans-le-gouvernement/86758/

  • Les maisons de retraite à l’agonie - Journal du Mardi 30 janvier 2018

  • Jeudi prochain, 1er février, le romancier Morbraz invité de l'émission Synthèse sur Radio Libertés

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    Ecouter Radio Libertés cliquez ici

    Les précédentes émissions cliquez là

  • Je continue à préférer Brigitte Bardot…, par Philippe Bilger

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    Il y a quelques années, invité dans les Grandes Gueules à la suite de la publication d’un livre, j’avais eu droit, de la part des excellents Marschall et Truchot, à un questionnaire auquel j’avais répondu avec un mélange de sincérité et de provocation. Notamment, interrogé sur ma préférence entre Soeur Emmanuelle ou Emmanuelle Béart, j’avais penché en faveur de la première parce que j’éprouvais plus de respect pour elle et que je tenais à échapper à l’artistiquement convenu.

    J’ai un peu éprouvé le même sentiment en lisant le long entretien avec Brigitte Bardot (BB) dans Le Monde et en prenant connaissance de la réaction de Marlène Schiappa dont je ne raffole pas en dépit du fait qu’elle est devenue, comme on dit incontournable, en cette période où à tout bout de champ il est de bon ton d’envisager un projet de loi pour réprimer toutes les attitudes viriles discutables où que ce soit – être homme n’est pas encore une infraction !

    Cette Secrétaire d’Etat chargée de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes est médiatiquement célébrée. Tout ce qu’elle touche et décrète est marqué du sceau du progressisme qu’il convient d’afficher. Rien de ce qui est le féminin ne lui est étranger. Récemment un portrait lui a été consacré dans Le Figaro par Anne Fulda dont on sentait à chaque ligne l’envie qu’elle avait d’en dire du bien.

    Marlène Schiappa a déclaré au sujet de BB que “c’est triste venant d’une icône féminine et qu’elle ferait mieux de se concentrer sur la cause des animaux”.

    C’est d’ailleurs ce qu’a fait BB dans le dialogue auquel j’ai fait référence et qui pour une très large part concerne les animaux, leur sort, leurs souffrances et sa mobilisation absolue et politique en faveur de leur condition. Je ne ferais pas de mal à la moindre bête mais j’avoue que je suis davantage passionné par le destin des humains même si on me rétorque souvent que le traitement des animaux doit aller de pair.

    Qu’a donc proféré BB de si intolérable par rapport aux pensées correctes et bienséantes concernant le féminisme, de quelle abstention quasiment criminelle s’est-elle rendue coupable ?

    Elle a bien précisé que son propos ne se rapportait pas à toutes les femmes mais seulement aux actrices. On peut la créditer d’une certaine connaissance de ce milieu.

    Elle osait avancer que des actrices “allumaient” les producteurs et qu’après pour faire bien, elles se plaignaient de harcèlement. Elle dénonçait ce qui lui apparaissait comme un jeu “ridicule, hypocrite et sans intérêt”, au regard de sujets bien plus importants, et soulignait qu’elle n’avait jamais confondu les compliments flatteurs et même osés sur sa beauté allant jusqu’à “un joli petit cul” – avec du harcèlement dont elle n’avait jamais été victime.

    Bien sûr c’est BB et on veut bien présumer que son caractère, sa personnalité et son incroyable gloire durant plusieurs années la plaçaient dans un statut privilégié, totalement à part. Il n’empêche qu’aussi radicale et globale que soit sa charge, elle fait du bien. On a besoin d’esprits libres et d’âmes bien trempées, on aspire à une résistance de la part de ceux qui peuvent se la permettre et parfois en font preuve. On a besoin d’une Brigitte Bardot qui, aussi détestable qu’elle puisse apparaître à certains, nous console pourtant de la mièvrerie humaniste chronique d’une Marlène Schiappa. Dont les injonctions doucement totalitaires donneraient presque absurdement l’envie de les fuir.

    Je prends mes risques mais si j’étais confronté à cette alternative qui vaut bien celle par laquelle j’ai commencé, je n’en démordrais pas. Je continuerais à préférer Brigitte Bardot à Marlène Schiappa – la femme dans sa nature, sa liberté et sa vérité plutôt que la femme devenue une cause politique.

    Philippe Bilger

    Texte repris du site Philippebilger.com

    https://fr.novopress.info/

  • Education • Pour un certain élitisme scolaire

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    Dans cette tribune du Journal de Montréal [25.01] Mathieu Bock-Côté pointe avec raison l'égalitarisme scolaire qui vise à couper tout ce qui dépasse, et nuit aux plus doués, abaisse dramatiquement le niveau culturel de nos sociétés, empêche la formation d'élites cultivées. Mathieu Bock-Côté a raison. Et ce qu'il dit pour le Québec vaut évidemment pour la France.    LFAR  

    Le dossier du Journal sur le mauvais sort réservé aux surdoués à l’école en dit beaucoup sur certains travers de la culture québécoise.

    On veut croire qu’ils n’ont pas de besoins particuliers. On fait presque comme si leur intelligence était un défaut : elle fracture l’illusion égalitariste à laquelle le milieu de l’éducation tient beaucoup. On refuse de croire à la diversité des talents.

    Intelligence 

    Si des enfants sont plus doués que d’autres, on l’explique seulement par leurs origines sociales. Tous les enfants seraient également intelligents : c’est seulement que certains auraient profité d’un milieu avantageux pour cultiver leurs talents, et d’autres non.

    Un certain égalitarisme pousse à couper tout ce qui dépasse. On veut bien qu’il y ait une élite sportive ou artistique, mais certainement pas une élite intellectuelle.

    On le constate au quotidien, d’ailleurs. Celui qui s’exprime avec trop d’aisance en français et qui ne s’interdit pas l’usage de mots auxquels nous ne sommes pas habitués sera accusé de snobisme.

    Celui qui se permet quelques références philosophiques ou historiques dans la vie publique sera présenté comme un pelleteur de nuages seulement bon pour inspirer les moqueries.

    Faut-il rappeler qu’à la radio comme à la télévision, on ne trouve aucune émission exigeante et de qualité consacrée aux livres et aux grands débats de société ?

    Il faudrait avoir le courage d’un certain élitisme scolaire. Non pas pour séparer les plus doués de l’ensemble de la société, mais pour leur permettre de développer leur plein potentiel.

    Pourquoi faudrait-il s’en vouloir de créer des classes de douance pour ceux qui en sont capables ?

    Les parents sont à la recherche de cette culture de l’excellence scolaire, ce qui les pousse vers l’école privée, où ils croient trouver un certain encadrement pour leurs enfants.

    Mais on se raconte des histoires quand on s’imagine que le privé est le gardien d’une définition substantielle de la culture. Lui aussi a cédé, très souvent, à la négligence culturelle qu’il croit compenser par la surdose technologique.

    À quoi pourrait ressembler une politique de l’élitisme scolaire ? Fondamentalement, elle devrait chercher à identifier les jeunes les plus doués, quel que soit leur milieu d’origine. Elle devrait même faire un effort de plus vers les milieux défavorisés pour repérer le talent brut qui n’a pas été exploité. Il s’agirait ensuite d’élaborer un programme permettant leur plein épanouissement.

    Il faut savoir aussi quelle idée de l’excellence on valorise. Elle ne devrait pas relever seulement de l’obsession mathématique et scientifique.

    Culture

    Le mauvais sort réservé à la littérature, à l’histoire et plus largement aux humanités est quasi criminel. Une élite de qualité est une élite cultivée.

    Évidemment, cela ne veut pas dire qu’il faut accorder aux surdoués un monopole sur la culture. Cela veut encore moins dire qu’ils ont le monopole de l’intelligence. Tout le monde a droit à une éducation de qualité.

    Cela veut seulement dire qu’on donne à ceux qui peuvent en faire plus l’occasion d’en faire plus.    

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/