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divers - Page 321

  • L'émission "Synthèse" de jeudi avec Hubert de Mesmay

    2314294014.jpgEcoutez l'émission

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  • Cinquante ans après mai 68...

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    (via: le compte vk de Claude Bourrinet)

    "50 ans après leur révolution de papier, les vieux cons baby-boomers convient leur marmaille à célébrer le cinquantenaire de Mai 68 ! Il paraît même qu’en haut lieu, on s’interroge très sérieusement sur l’opportunité de commémorer cette mascarade montée de fil en aiguille par des fils de fourreurs de la rue d’ Aboukir et un rouquin pédophile plus connu sous le nom de Cohn Bendit. 
    A vrai dire l’éventualité de cette célébration en grandes pompes sous le règne d’un pur produit de Mai 68 n’aurait rien d’incongru si l’on considère en effet que, sous le brouillard des fumigènes de la rue Gay Lussac et les pantomimes « révolutionnaires » de la Sorbonne, les « idéaux » de Mai ont, depuis ses lendemains, bouleversé notre société traditionnelle jusqu’à la transformer en une mosaïque de revendications permanentes, de minorités atomisées et d’individus sans autre foi ni loi que leurs pauvres désirs. Exactement comme les émeutes de Berkeley en 1964 – répétition générale version californienne – bouleverseraient bientôt la société américaine.

    Daniel Cohn Bendit qui organisait, en mars 68, la première contestation sur le campus de Nanterre pour revendiquer le droit des garçons à accéder au dortoir des filles, symbolise assez clairement une des matrices idéologique de Mai 68. Même si l’on se saurait résumer l’acmé des Trente Glorieuses et de la société de consommation aux seules hormones de ce puceau joufflu qui, plus tard, dans un livre dont il fera l’exégèse chez Pivot, confiait sans complexe son goût pour les petites filles et la « sexualité des enfants », « Dany le Rouge » demeure, très fièrement, l’incarnation d’une des entreprises de démolition de la morale traditionnelle portée par 68. 
    Car, Mai 68, loin d’avoir porté au pouvoir des revendications sociales, est surtout le précurseur du « sociétal » tel qu’on l’entend depuis des années. Il y a surtout, dès le début du mouvement, cette obsession autour du sexe qu’on ne saurait expliquer uniquement par la jeunesse ardente des protagonistes (suiveurs et leaders). Certes, quelques années après l’invention de la pilule contraceptive, on sent que le slogan « jouir sans entrave » est à prendre à plusieurs degrés ; et notamment au premier. Car la jeunesse qui a grandi sous le joug moral de l’après-guerre et de Tante Yvonne a soif de se libérer des vieux principes qui régissent sa libido. Surtout quand les filles, déshabillées par la minijupe de Mary Quant, sont un objet de désir obsessionnel de la part des mâles, jeunes et vieux. On ne saurait leur en vouloir…

    Mais, ceux qui ont posé les bases de Mai 68, ceux qui en ont inspiré les principes et les mots d’ordre, ceux qui, plus tard, l’utiliseront comme Cheval de Troie pour assouvir leurs plus viles aspirations, ne se contenteront pas de poser leurs frustrations individuelles en revendication. Ils les érigeront en « droits », en principes généraux à inscrire dans la Constitution. Les obsédés de la muqueuse, au lieu de cantonner leurs « orientations » à la sphère privée, brandiront bien haut ce que la pudeur élémentaire confine dans la chambre à coucher. Mai 68 a inventé le « droit à » pour les minorités et les cinglés.

    Ainsi, cette « obsession sexuelle » qui est à mai 68 ce que la dictature du Prolétariat fut à Octobre 1917, est à considérer d’un point de vue idéologique, un prisme permanent qui culmine aujourd’hui avec ces histoires sordides de LGBT, transgenres, bébés pour hommes homosexuels, Gestation Pour Autrui (GPA) et autres folies. 

    Cohn Bendit et ses émules sont devenus les nouveaux prêtres de la nouvelle Morale. Quand les curés de jadis te soupçonnaient des plus mauvaises « pensées », et tripotaient à l’envi leurs jeunes ouailles, les nouveaux clercs de mai 68, eux, imposeront bientôt à l’Education Nationale qu’elle instaure des cours d’Education sexuelle pour les enfants. Et, pour avoir vécu cette période en tant que jeune écolier, j’ai le souvenir de cette révolte intime devant ces profs de sciences-naturelles qui, en disséquant leurs pauvres grenouilles, maniaient maladroitement leurs allégories autour des organes reproducteurs pour nous expliquer – à 10 ans ! – que notre quéquette servait à autre chose qu’à faire pipi. 
    Cela dit, ma génération s’en tire pas trop mal quand on sait que, désormais, on explique aux petits garçons qu’ils sont peut-être des fillettes qui s’ignorent. 
    Merci Dany !" 
    Christian Rol, Mai 68, Sous les pavés, les larves ( première partie )

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  • Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [1]

    Fabrice Hadjadj publie un recueil de chroniques où il mêle des réflexions inspirées de la vie quotidienne sur le sexe, la religion, la technique et le travail. Entre Houellebecq et Chesterton, il nous livre une profonde critique de l'époque ... Ces réflexions sont importantes et ne sont pas à prendre à la légère. Elle traitent de l'essentiel, de l'avenir de notre société et des personnes qui leur appartiennent par la naissance et par la tradition. Nous publierons ces réponses de Fabrice Hadjadj à Eugénie Bastié [Figarovox, 21.12.2017] comme une suite, en plusieurs journées. Lafautearousseau

    2043368945.jpgDans votre livre, Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi), vous chroniquez le devenir de notre humanité, menacée par l'emprise grandissante de la technique. Seriez-vous technophobe, ou pire « décliniste » ?

    En vérité, je suis absolument technophile. L'enjeu, à mes yeux, est même de sauver la technique. Car la technique n'a jamais été autant en recul qu'aujourd'hui.

    Un personnage de Houellebecq dans Les Particules élémentaires en fait l'aveu : « Mes compétences techniques sont largement inférieures à celle d'un homme de Neandertal.» Jusqu'à une époque récente, l'homme a eu des mains, organes très spirituels, de réceptivité plus que de préhension, sortes de fleurs animées capables de faire fleurir le monde, d'étoiles de chair pouvant saluer, bâtir, offrir, rayonner sur les choses. Mais l'organisation technologico-marchande a fait de nous des manchots. Le progrès technologique est le plus souvent une régression technique.

    Au lieu de jouer d'un instrument de musique, on clique sur une playlist. Au lieu de faire des choses, on les achète, grâce au salaire gagné à gérer des tableaux Excel et des présentations PowerPoint. L'innovation n'a pas besoin de moi pour être critiquée : elle suppose l'obsolescence de ses merveilles ; pour mieux nous tenir en haleine dans l'oubli de nos mains, elle ne cesse de se détruire d'elle-même.

    Supposez que j'adhère pleinement à l'idée que l'iPhone X est vraiment le gadget ultime, avec son application Face ID, qui permet de convertir votre visage en moyen de paiement: Apple m'interdira de le faire, parce qu'il y aura l'iPhone XI puis le XII, et que je dois mettre une croix sur le X. Bref, un marteau a plus d'avenir que n'importe quel smartphone. J'ai d'ailleurs un marteau et une guitare qui appartenaient à mon père (il ne m'a pas légué son Blackberry 5790). C'est donc l'hégémonie technologique qui tend à favoriser le déclin de l'humain.

    Rien n'est plus décliniste même que les espoirs du transhumanisme : son projet n'est-il pas de nous désincarner, de remplacer le logos par le logiciel, et les savoir-faire par l'imprimante 3D ? Il s'agit donc moins de tracer une limite entre bonne et mauvaise technologie que de comprendre que la technologie n'est bonne que si elle se met au service de la technique. Il est bon, par exemple, de regarder une vidéo YouTube pour redécouvrir la cuisine de grand-mère, faire un potager, coudre un vêtement ou menuiser un meuble…    A suivre ...

    Directeur de l'université Philantropos. Il publie « Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi) », Taillandier, 352 p., 18,90 €.

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    Eugénie Bastié

    Journaliste Débats et opinions

    Twitter : @EugenieBastie

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/01/10/fabrice-hadjadj-questions-reponses-essentielles-et-critiques-6015937.html

  • Bistro Libertés avec le colonel Jacques Hogard (état major/ forces spéciales)

  • PHILIPPE MILLIAU : « TV LIBERTÉS CONNAÎT UN SUCCÈS CROISSANT CHAQUE ANNÉE, NOTAMMENT CHEZ LES JEUNES ! »

    Philippe Milliau revient sur la fondation de TV Libertés et livre des statistiques précises sur le succès croissant du canal Youtube qui monte : nombres de vues, âge médian des téléspectateurs. Il aborde aussi les questions de l’information dissidente, de la concurrence avec RT et des projets de mise au pas de la presse alternative par le pouvoir : « C’est un leurre, cela ne fera qu’accroître le marché ! Et c’est à nous de nous y adapter. »

    TV Libertés fête ses quatre ans d’existence. Que retenez-vous de ces premières années ?

    Je retiens d’abord les deux ans de préparation avant le lancement du projet.
    Ensuite, après quatre ans, nous avons, il me semble, une satisfaction partagée avec nos téléspectateurs.
    Chaque année, nous avons fait un peu mieux ou nettement mieux que l’année précédente. C’est vrai en nombre de vues, en nombre d’émissions comme en temps de production. J’insiste enfin sur ce qui pourrait paraître un détail, mais qui au fond est absolument central. C’est vrai aussi en taux d’écoute au sens du temps de cerveau disponible.
    En effet, lorsque les internautes vont sur un site, ils y passent en moyenne, selon les statistiques, de une à cinq minutes. Chez nous, c’est plutôt de l’ordre de 15 à 18 minutes. Le temps de cerveau disponible pour TV Libertés est plus important que dans d’autres cadres. C’est un hommage qui nous est rendu. Cela s’explique peut-être parce qu’on intéresse quelque peu.

    Au début , c’était les Manifs pour Tous et l’opposition à la gauche…
    Etes-vous parvenu à garder vos téléspectateurs historiques ?

    Notre audience est en nette croissance. Pour donner quelques chiffres, nous avons dépassé l’an passé une moyenne de 2 millions de vues mensuelle sur internet, mais nous avons également atteint sur la dernière portion de l’année plus de 5 à 7 millions de microvidéos vues sur les réseaux sociaux.
    On peut noter également l’âge. Je ne donnerai aucun contre-exemple parce que je ne veux ennuyer personne ni dans la presse écrite ni dans les radios. Mais les chiffres montrent que l’âge médian de nos auditeurs est de l’ordre de 40 ans. Nous sommes donc à cet égard très représentatifs de la population française. Sur les réseaux sociaux, l’âge médian est inférieur à 40 ans. Nous sommes plus regardés par des jeunes ou assez jeunes que par des personnes d’âge plus mûr.

    L’émergence d’autres médias sur votre créneau est une bonne chose pour TVL ?
    On pense notamment au lancement du JT des Russes de RT…

    J’ai eu un long débat à ce sujet avec Emmanuelle Ménard, grande députée d’aujourd’hui et ancienne grande fondatrice et animatrice de Boulevard Voltaire. Je ne considère pas que la concurrence soit directe entre nous et je ne considère pas non plus qu’elle soit nuisible en soi.
    Je vais vous expliquer pourquoi je pense cela.
    Ce que vous avez appelé  »réinformation », on peut aussi l’appeler  »autre information » ou  »information dissidente ». Il s’agit en fait de l’information qui ne passe pas par les fourches caudines du politiquement correct obligatoire, de la pensée unique et de la vulgate des temps modernes de cette alliance libertaire-libérale qui est censée gouverner pour toujours tous les peuples du monde. Et bien cette autre information, cette autre vision du monde représente aujourd’hui, selon les sujets et ses coups de projecteurs, entre 35 et 70 % d’adhésion.
    Quand vous présentez moins de 1 % tout confondu de part de marché alors que le marché moyen est de 45 à 55 %, parler de concurrence est absurde.

    Les récentes déclarations d’Emmanuel Macron sur les  »fake news » risqueraient-elles à terme de vous mettre en danger ?

    Dans la course éternelle du gendarme et du voleur, personne ne gagne jamais. Les instances gouvernementales, mondiales et en particulier les inféodés au système anglo-saxon dominant se disent :  »nous avons eu un petit pépin avec Trump dont l’élection n’était pas prévue parce que, par derrière, des choses nous ont échappé, alors maintenant nous allons tenter de les contrôler ».
    Je le comprends très bien. Ils ne vont évidemment pas y arriver. Plus ils le font, plus le taux de reproches qui leur est adressé monte. Alors, plus le marché s’ouvre, plus le désir croît et plus les jeunes se disent que tout cela ressort d’une sorte de complot.
    On parle beaucoup de complotisme, on peut en penser ce qu’on en veut. Mais ce qui est important, c’est ce que les gens ressentent. Et ils ressentent qu’on les bluffe, qu’on les trompe, qu’on les abuse, qu’on les emmène sur de fausses voies. Alors ils vont chercher quelques lumières à différents endroits et ils les trouvent et continueront à les trouver. C’est donc à nous à avoir l’intelligence de nous y adapter.

    http://www.bvoltaire.fr/tv-libertes-connait-succes-croissant-annee-notamment-chez-jeunes/

  • Il est urgent que la droite défende sans honte le premier maillon qui structure notre société : la famille

    Lu sur Causeur.fr :

    "En octobre 2017, un député LREM proposait un amendement visant à supprimer l’universalité des allocations familiales. Le Premier ministre lui-même, ainsi que le ministre de l’Economie – transfuges de la droite – confirmaient que la question était d’actualité. Une fois de plus sous pression, montrées du doigt par ceux qui raisonnent à petite vue, les familles sont inaudibles dans les médias, souvent caricaturées ou montrées du doigt. Pendant ce temps, la droite reste étrangement muette. Trop muette. Paradoxale et sidérée.

    Faire un enfant est un engagement d’au moins un quart de siècleL’accompagner, l’élever, le construire a un coût pour toute famille. Cet enfant devenu autonome contribuera au fonctionnement de notre système social pendant un demi-siècle. C’est ainsi qu’en l’absence d’un important système public de compensation des charges familiales, les personnes sans enfant bénéficieront d’un meilleur niveau de vie durant leur vie active et auront leurs retraites financées par les enfants que les autres auront porté, soutenu et élevés. Soutenir les familles devrait être sans équivoque une politique prioritaire et de bon sens.

    La seule prise en compte du revenu pour traiter d’une politique familiale est injuste, car les familles nombreuses sont plus pénalisées que d’autres. Il faut prendre en compte le nombre de personnes dans un ménage, ainsi que les dépenses liées à sa composition, les familles bi-actives devant engager des frais de garde, concilier vie professionnelle et familiale sont frappées de charges considérables et exponentielles en fonction du nombre d’enfants et de leur avancée dans l’âge (...)

    La paupérisation des familles est engagée et inévitable. Triste conséquence : depuis 2015, notre natalité baisse. Or tout notre modèle de répartition des retraites est fondé sur un principe majeur : une natalité dynamique qui permettra à l’avenir de continuer à financer ce système. Le vieillissement de l’Europe et le problème démographique de notre continent peuvent être réglés pour assurer la pérennité de notre système de deux manières : par l’apport migratoire ou par de vraies politiques familiales. La première solution est une charge cachée derrière une prestation de service immédiate et d’apparence salutaire (...). En revanche, une politique familiale audacieuse est un effort financier comparable à un investissement à haut rendement futur. En somme: un choix politique !

    A l’heure où nous sommes face à un enjeu civilisationnel européen, où les familles sont malmenées par leur appauvrissement économique, le délitement des liens, l’individualisme, par les séparations, il est urgent que la droite s’empare de ce sujet et parle sans honte du premier maillon qui structure notre société : la famille. C’est un sujet qui nous concerne tous, quels que soient nos choix de vie, nos opinions, notre vécu.L’universalité du droit aux allocations familiales doit être réaffirmée car elle maintient pour partie l’équilibre du niveau de vie entre ménages sans enfant et ménages ayant des enfants à charge. Le droit aux allocations familiales (non imposables et sans condition de ressources) doit être assuré dès le premier enfant. Voici le sine qua non que devrait porter a minima une droite courageuse.

    Dans une interview au Figaro, Emmanuel Macron reconnaissait la politique défavorable à la famille du gouvernement dont il avait été ministre, tout en la maintenant en dehors de ses choix budgétaires d’avenir: « Il faut reconnaître qu’on a modifié à la fois le quotient familial et les allocations familiales. Ce n’était pas l’engagement initial. Cela a été vécu comme une politique défavorable à la famille. Mon souhait est de préserver la capacité de vivre bien dans une famille, en France. C’est une priorité, même si ce n’est pas pour l’instant dans ma trajectoire budgétaire ».

    Si la priorité de l’actuel président est « de préserver la capacité de vivre bien dans une famille, en France », il sera heureux d’apprendre que cela tient souvent à des choses qui le dépassent, mais qu’en revanche il ne dépend que de lui que les familles vivent mal en France. Pendant ce temps, la droite continue de se taire. Paradoxale et sidérée."

    Philippe Carhon

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