La cérémonie d’ouverture m’avait énervé pour des raisons évidentes (déjà évoquées ici) mais ces Jeux Olympiques, dont je ne suis guère les épreuves, animent les places et les terrasses de Versailles d’une sympathique manière, et rendent les gens heureux, et pas seulement les Français surpris de se prendre au jeu (c’est le cas de le dire…) de cet événement jusque-là peu motivant et sans doute considéré comme « trop lointain ». En quelques jours, l’ambiance a changé et c’est une bonne occasion pour la France de se montrer, aux yeux du monde, sous un meilleur jour que lors des mois (et années) précédents : les rues semblent propres et régulièrement nettoyées, l’insécurité (et particulièrement son sentiment) en baisse, la tranquillité assurée et la joie assumée. Tout se passe bien, dirait-on, même si des menaces subsistent : le souvenir de Munich et du massacre d’athlètes israéliens en 1972 plane encore, mais sans inquiéter outre-mesure, l’esprit de la fête surmontant les craintes et les menaces. D’ailleurs, peu de manifestations d’hostilité se font jour à l’égard des sportifs arborant le drapeau bleu et blanc frappé de l’étoile de David, et c’est tant mieux. Idem pour les athlètes palestiniens, d’ailleurs. La trêve olympique, en somme. Peut-on s’en plaindre ? Sûrement pas !
Lire la suite