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écologie et environnement - Page 110

  • De l’homo sapiens à l’homme suicidaire

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    Le billet de Patrick Parment

    Tous les scenario ont été élaborés concernant le réchauffement climatique et l’état écologique, désastreux, de notre planète. Au point que les béotiens que nous sommes pour la plupart en matière scientifique ne savent plus très bien à quel saint de vouer. En premier lieu, deux évidences : le réchauffement climatique et la destruction de notre environnement.

    Concernant le réchauffement climatique, une théorie voudrait que l’activité humaine, notamment en matière industrielle mais aussi agricole, soient en grande partie responsables. Que cela soit ou non, il n’en reste pas moins vrai qu’en matière de climat, la terre semble vivre un nouveau cycle. Pour combien de temps ? Nul ne le sait. Il faut donc s’en accommoder car cela a bien évidemment des conséquences sur nos modes de vie. L’homme ne manque cependant ni de ressources ni d’imagination, il peut y faire face.

    Reste que l’élément perturbateur majeur, c’est bel et bien la destruction de notre environnement et de ses  écosystèmes qui sont en train de s’opérer. La logique libérale ayant atteint des pays comme la Chine et le sud-est asiatique, demain l’Inde, une course effrénée aux énergies non renouvelables est engagée qui à bien des égards est mortelle. D’autant qu’on peut y ajouter les dommages collatéraux de l’ère industrielle comme le plastique qui infeste les océans et perturbe le nourrissage de nos petits poissons ! Il est bien évident que la main de l’homme sur notre bonne vieille terre, à ce niveau, est des plus néfastes.

    Et comme l’homme n’est pas par nature un animal bon et raisonnable, il y a fort à parier que malgré les nombreuses mises en garde, notre homme continue d’avoir la main trop lourde sur son environnement.

    Et pourtant des solutions existent à peu près dans tous les domaines. Nous avons déjà évoqué dans ces colonnes, le champ des possibles des énergies renouvelables (biomasse, hydrogène, géothermie, etc.) Mais, on voit mal comment faire entendre raison à un Donald Trump ou à un Xi-Jipping qui entend faire de la Chine la première puissance mondiale. L’homme, au mieux, ne s’arrêtera que les pieds au bord du gouffre.

    Car, ainsi que nous le rappelions, la terre se fout complètement de ce pillage des ressources et de leur épuisement. Elle continuera de tourner autour du soleil et effacera en une poignée de siècles toutes traces de l’homme sur cette bonne vieille terre.

    Goethe et quelques autres avant et après lui nous avaient prévenus, l’homme, c’est le Diable. C’est Méphisto, Satan et Lucifer confondus. Inutile d’inventer un Dieu bon et miséricordieux. Il ne fait pas le poids !

  • Ca sent bizarre du côté de l'icone Greta Thunberg... (II/II)

    greta thunberg en train.png

    Par ailleurs, un lecteur nous a envoyé la photo ci-dessus : emballages plastiques, bananes venues sans doute en pirogue des Caraïbes ou de Côte d'Ivoire, mal-bouffe industrielle en sachet, bref... l'écologie en mouvement, la pure, la dure, la vraie !

    Et le lien vers le Blog de Michel Onfray, qui éreinte la jeunette : c'est jubilatoire, c'est à lire et à faire lire ! :

    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/greta-la-science?mode=video&fbclid=IwAR3xY-v0gJUzFWFUtRJOh5dK3PMhLY1vBBvyFSo3EnKrcUG1XzYUrraXyf4

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/30/ca-sent-bizarre-du-cote-de-l-icone-greta-thunberg-ii-ii-6167115.html

  • Ca sent "bizarre" du côté de l'icone Greta Thunberg... (I/II)

    Simple icone de l'écologie, devant qui la terre entière est sommée de plier le genou, ou simple militante gauchiste, manipulable et manipulée à souhait, par une mère et un entourage "engagés", comme on dit dans leur jargon ?

    La jeune auto-déscolarisée a en tout cas publié un tweet (ci-après) très vite retiré, mais très éloquent !

    Pour l'instant, il s'agit de rumeur(s), de question(s) qui circulent...

    On devrait être vite fixés...

    II : la mère : "Chucky" : on sait d'où vient le teeshirt...

    greta thunberg mère chucky.png

    III : le tweet très rapidement supprimé...

    Lire la suite

  • Greta Thunberg : une illustration du « début de la tyrannie » selon Platon

    À 20 ans (1979), je me suis retrouvé un jour dans le cabinet d’un médecin où trônait, sur un mur, cette citation de Platon (429-347 av. J.-C.) : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
    Le temps du « Il est interdit d’interdire », né en 1968, battait son plein, et cette sentence, qui me toisait, éveilla ma conscience de jeune adulte. 
    Aujourd’hui, j’ai coutume de dire à mes amis : à vingt ans, j’étais un « con » mais je ne le savais pas. En effet, les années passant, la maturité intellectuelle venant, j’ai fini par me rendre compte que je ne savais pas grand-chose et que cette lucidité m’indique, aujourd’hui, que je le sais.
    Ma quête de connaissances et mes efforts pour comprendre le monde dans lequel je vis m’ont fait toucher du doigt combien l’expérience de ceux qui nous précèdent a de la valeur, et que le respect de ceux qui ont le savoir dans un domaine est la moindre des choses.
    Tout cela m’amène à Greta Thunberg, cette ado égérie des milieux écologistes dogmatiques, à qui le miroir de la bien-pensance renvoie l’image d’une femme adulte ayant acquis une compétence scientifique incontestable sur le réchauffement climatique. 
    L’université de Mons, qui lui décernera à la rentrée l’insigne et le diplôme de docteur honoris causa, contribue à donner à cette jeune fille une idée d’elle-même qui ne correspond à aucune réalité.
    Elle engage donc ceux qui ne la jugent pas digne d’intérêt à écouter les scientifiques (tous ?) et s’autoproclame prophète du dieu GIEC (ses propos le sous-entendent fortement), seul organisme compétent à ses yeux dans le domaine du bouleversement climatique que nous subissons.
    Voilà donc notre jeunesse, et ceux qui flattent cette dernière parce qu’ils en ont peur, soumis à l’influence d’une ado qui n’a conduit aucuns travaux scientifiques sur le climat et qui appuie ses analyses sur une seule source, sans se préoccuper des dires de nombreux chercheurs, contradicteurs sur le sujet, tels ceux, par exemple, qui ont signé l’Oregon Petition (plus de 30.000).
    Je rêve d’un débat contradictoire, en commission parlementaire, sur le sujet sensible de l’élévation des températures sur notre planète, avec des intervenants scientifiques défendant des positions différentes, afin d’éclairer nos députés pour le vote des lois à venir.
    Chacun doit bien comprendre qu’en retenant l’hypothèse selon laquelle l’homme est responsable du bouleversement climatique, notamment par des émissions trop importantes de gaz carbonique, de nombreuses entreprises et notre agriculture deviennent des cibles. 
    Et beaucoup d’emplois sont ainsi fragilisés.
    Question un brin provocatrice : pour être en phase avec notre jeune écologiste suédoise qui proclame l’état d’urgence, et ses convictions personnelles, est-ce que, par exemple, un cadre de Michelin, sensible aux problèmes environnementaux, doit démissionner de son job ? (Combien d’usines de type Seveso 2 chez notre illustre fabricant de pneumatiques ?)
    Les sujets du réchauffement de notre planète, et de l’écologie en général, sont bien trop sérieux pour que nous nous soumettions à la tyrannie d’une ado suédoise.
    Attention au syndrome de Stockholm ! 
    Michel Prade

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/greta-thunberg-une-illustration-du.html

  • Records de température : quelques précisions

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    Paris suffoque, la France suffoque, donc l’Europe doit aussi suffoquer, et pourquoi pas le monde entier ? C’est le pas allègrement franchi par les journaux télévisés du 25 juillet, celui de France 2 en particulier. Oui, il a fait très chaud en région parisienne et dans ce que l’on appelle le Bassin parisien et dans son prolongement vers le Bassin des Flandres et le nord-ouest de l’Allemagne. Mais qu’en est-il réellement ailleurs ?

    Pour le savoir, il suffit de consulter des sites météo comme le site allemand www.wetterzentrale.de. Pour la journée du 25 juillet (la plus chaude), on peut constater l’étendue de la vague de chaleur mais aussi ses limites. En Biélorussie, par exemple, il ne faisait que 18 ou 19 petits degrés à 14 h. En Irlande et en Écosse, la température n’est pas montée bien plus haut, 20 à 22 °C, et si l’on va jusqu’en Islande, il ne faisait que 12 °C. La Suède a des températures à 30 °C, mais les côtes norvégiennes sont restées froides : 15 ou 16 °C. Plus au sud, en Espagne ou en Italie, par exemple, on s’attendrait à trouver également des températures exceptionnelles. Eh bien, non, elles sont élevées, 28 à 37 °C, 40 °C ponctuellement dans le centre de l’Italie, mais rien d’exceptionnel pour ces pays. Quant au Portugal, dans le nord, il y faisait à peine assez chaud pour se baigner, 19 ou 20 °C, et 26 °C dans le sud.

    Et dans le reste du monde, l’hémisphère sud, en particulier, où c’est l’hiver, les glaces sont-elles en train de fondre ? Eh bien, non. Le sud de l’Australie a enregistré des records de froid durant la précédente canicule du mois de juin : -3,8 °C dans la région de Coonawarra, du jamais-vu depuis 37 ans, ou -2,9 °C à St. George (record de 12 ans battu), selon le Bureau de météorologie de la Nouvelle-Galles du Sud. Fin juin, le Brésil a aussi enregistré des records de froid. En Bolivie, six de ses neuf départements ont été placés en alerte orange grand froid et de grosses chutes de neige ont provoqué la fermeture temporaire de plusieurs axes, selon le journal suisse Le Nouvelliste du 23 juillet. Si l’on regarde la carte mondiale des températures du 25 juillet sur le site de l’université du Maine (Climate Change Institute), on peut constater qu’une anomalie froide touche le centre du Canada et les côtes de la Sibérie. On peut voir, aussi, que les étendues cumulées de ces zones de froid sont bien plus importantes que l’étendue de la vague de chaleur que nous avons connue.

    Alors non, quand Paris suffoque, le monde entier ne suffoque pas et les records qui y ont été battus trouvent des explications avec, en particulier, le phénomène connu de dépression thermique sous dôme anticyclonique, et surtout ce qui est appelé « l’effet d’îlot de chaleur urbain » : le béton, la pierre et le bitume emmagasinent de la chaleur, qu’ils restituent, ce qui est sensible la nuit en particulier, amplifiant par rayonnement les températures mesurées. Cet effet participe aussi de l’augmentation globale des températures depuis le début du XXe siècle.

    Évidemment, tout cela n’empêchera pas de dire ce que tout le monde sait déjà : quand il fait froid, c’est de la météo, et quand il fait chaud, c’est le climat qui se dérègle. Froid en hiver, chaud en été, vraiment, rien ne va plus !

    Marc Le Menn

    https://www.bvoltaire.fr/records-de-temperature-quelques-precisions/

  • Hystérie climatique : le mensonge sur les glaciers

    www.kla.tv/14600       
    20.07.2019                            

    Opinion sans fard, aujourd’hui avec Manfred Petritsch, opérateur de la plateforme internet allemande « Tout n’est que bruit et fumée »
    L’ancien vice-président Américain Al Gore, dans son film primé de 2007 « An Inconvenient Truth » (« Une vérité qui dérange »), a prédit plusieurs scénarios d’horreur.
    Cependant les plus graves d’entre eux n’ont pas eu lieu.
    La glace de l’Antarctique n’a pas disparu, elle s’est même multipliée.
    Les calottes polaires existent toujours.
    En moyenne le nombre d’ouragans dans le monde n’a pas augmenté mais diminue constamment depuis des décennies.
    Les métropoles côtières, Londres, New York, Amsterdam etc., ne sont en aucun cas sous les eaux.
    Et le Kilimandjaro (en Afrique) est encore couvert de neige aujourd’hui.
    Le point de chaleur absolu, à partir duquel aucune inversion n’est possible, comme Gore l’avait prédit pour 2016, n’a pas été atteint.
    Mais pendant que de tels scénarios d’horreur sur le climat sont constamment repris et diffusés par certains médias, tous de connivence entre eux, d’autre part un silence absolu, pour ne pas dire embarrassant, prédomine.
    Manfred Petritsch, par exemple, a repris un de ces scénarios dans son article du 10 juin 2019 : Jusqu’à l’automne 2018, les visiteurs du centre du parc national de Glacier aux Etats-Unis étaient confrontés à un panneau portant l’inscription suivante : « Adieu Glacier : En raison du changement climatique dû à l’homme, les simulations numériques montrent que les glaciers « disparaîtront » tous d’ici 2020. »
    Cette « disparition d’ici 2020 » a été largement rapportée dans le New York Times, le National Geographic et de nombreux autres médias internationaux. Sur Wikipedia, on peut lire tout un essai sur le recul des glaciers du parc national.
    Mais maintenant les équipes de recherche de l’Université Lysander Spooner, qui visitent le parc tous les mois de septembre et mesurent les glaciers, ont révélé ce qui suit : Les glaciers les plus célèbres du parc, comme les glaciers Grinnell et Jackson, se sont même développés depuis 2010 et n’ont en aucun cas diminué !
    Tous les autres glaciers sont encore là.
    Donc ce qui s’est réellement passé est exactement le contraire de ce qui avait été si horriblement prédit.
    Manfred Petritsch écrit : « Au lieu d’informer les visiteurs que les glaciers n’avaient pas disparu, contrairement à leur pronostic, mais qu’ils s’étaient même développés, l’administration du parc n’a rien communiqué mais a simplement retiré le panneau.
    Les médias n’ont pas été informés non plus.
    L’administration du parc n’admet pas son erreur. »
    Écoutez maintenant, ce que Petritsch a à dire au sujet de l’affirmation selon laquelle les glaciers disparaîtraient : « Ceux qui sont sérieux à propos du climat et des glaciers, et ne sont non seulement des alarmistes, savent que les glaciers se sont formés au cours du Petit Âge glaciaire, il y a 500 ans, et nous sortons de cette période plus froide.
    C’est pourquoi les glaciers diminuent depuis 1850.
    Cela n’a rien à voir avec les émissions de CO2.
    Le petit âge glaciaire a été une période de climat relativement frais du début du 15e siècle jusqu’au 19e siècle.
    Cela signifie que le climat change constamment, a toujours changé et changera toujours.
    Il y a un changement naturel entre les périodes froides et chaudes, qui est contrôlé par le soleil ; et les glaciers croissent et diminuent donc régulièrement avec un certain décalage.
    Comme les températures moyennes mondiales n’ont pas augmenté depuis plus de 10 ans, certains glaciers croissent à nouveau, comme dans le parc national de Glacier (…)
    Les changements climatiques et l’alternance entre périodes chaudes et périodes froides sont tout à fait naturels (…)
    La disparition totale des glaciers a-t-elle nui à la civilisation de l’époque en Europe ? Non.
    C’est pourquoi l’affirmation de l’hystérie climatique selon laquelle la récession glaciaire détruirait notre société est une idiotie totale et un mensonge. »

    Sources / Liens : KENT-DEPESCHE 09+10/2019, S.11+18 http://alles-schallundrauch.blogspot.com/2019/06/der-irrglaube-der-glaubigen-der.html

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/hysterie-climatique-le-mensonge-sur-les.html

  • Climat : de grands scientifiques italiens jettent un pavé dans la mare

    Résultat de recherche d'images pour "changement climatique"
     
    Ce texte, sous forme de pétition, a été initié par le professeur Uberto Crescenti – Professeur titulaire de géologie appliquée à l’Université G. d’Annunzio de Chieti ; Recteur de l’Université G. d’Annunzio de 1985 à 1997, président de la Société italienne de géologie de 1999 à 2005, fondateur et président de l’Association italienne de géologie appliquée et d’environnement de 1999 à 2005, fondateur et président en 2001 de l’Association italienne « géologie et tourisme ».
    Il faut lire ce texte dans son intégralité.
    Nous soussignés, citoyens et hommes de science, invitons avec force les décideurs politiques à adopter des politiques de protection de l’environnement qui soient compatibles avec les connaissances scientifiques.
    En particulier, il est urgent de lutter contre la pollution là où elle se produit, comme l’indiquent les meilleures données scientifiques. 
    A cet égard, il est regrettable que les connaissances mises à disposition par le monde de la recherche soient utilisées trop tard pour réduire les émissions anthropiques de polluants très répandus dans les systèmes environnementaux tant continentaux que marins.
    Cependant, il faut être bien conscient que le dioxyde de carbone lui-même n’est pas un polluant. Au contraire, il est indispensable à la vie sur notre planète.
    Au cours des dernières décennies, s’est répandue une hypothèse selon laquelle le réchauffement de la surface de la terre d’environ 0,9°C observé depuis 1850 serait anormal et dû aux activités humaines, en particulier à l’émission dans l’atmosphère de CO2 venant de l’utilisation des combustibles fossiles.
    C’est là la thèse du réchauffement climatique anthropique promue par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies, dont les conséquences seraient des changements environnementaux si graves qu’ils feraient craindre des dommages énormes dans un avenir proche, à moins que des mesures drastiques et très coûteuses soient adoptées immédiatement. 
    De nombreuses nations du monde ont adhéré à des programmes de réduction des émissions de dioxyde de carbone et une propagande de plus en plus virulente les invite à adopter des programmes toujours plus exigeants dont la mise en œuvre, très onéreuse pour les économies de ces Etats, serait, prétend-on, nécessaire à la maîtrise du climat et au « salut » de la planète.

    L’origine anthropique du réchauffement de la planète est cependant une conjecture non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques, c’est-à-dire de programmes informatiques complexes, appelés modèles de circulation générale.
    Au contraire, la littérature scientifique a, mis en évidence l’existence d’une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire, variabilité naturelle de mieux en mieux vérifiée.
    Cette variabilité naturelle explique une part importante du réchauffement climatique observé depuis 1850.
    La responsabilité anthropique du changement climatique observée au siècle dernier est donc exagérée de façon injustifiée et les prévisions catastrophiques sont irréalistes.
    Le climat est le système le plus complexe sur notre planète : nous devons donc l’aborder avec des méthodes appropriées et adaptées à son niveau de complexité.
    Les modèles de simulation climatique ne reproduisent pas la variabilité naturelle observée du climat et, en particulier, ne reconstituent pas les périodes chaudes des 10 000 dernières années.
    Celles-ci se sont répétées environ tous les mille ans : on y trouve la période médiévale chaude, bien connue, la période romaine chaude, et généralement de grandes périodes chaudes pendant l’Optimum holocène [Il y a 8000 ans].
    Ces périodes passées étaient plus chaudes que la période actuelle, bien que la concentration de CO2 y ait alors été inférieure à la concentration actuelle ; elles sont liées aux cycles millénaires de l’activité solaire. Ces effets ne sont pas reproduits par les modèles.
    Rappelons que le réchauffement observé de 1900 à nos jours a, en fait, commencé en 1700, c’est-à-dire au minimum du Petit Âge glaciaire, qui est la période la plus froide des 10 000 dernières années, et qu’il correspond à un minimum millénaire de l’activité solaire que les astrophysiciens appellent minimum solaire de Maunder
    Depuis, l’activité solaire, suivant son cycle millénaire, a augmenté et réchauffé la surface de la Terre.
    De plus, les modèles ne parviennent pas à reproduire les oscillations climatiques bien connues de période 60 ans environ. 
    Celles-ci ont été responsables, d’une période de réchauffement (1850-1880) suivie d’une période de refroidissement (1880-1910), puis d’une période de réchauffement (1910-1940), d’une période de refroidissement (1940-70) et d’une nouvelle période de réchauffement (1970-2000) semblable à celle observée 60 ans auparavant.
    Les années suivantes (2000-2019) ont vu non pas l’augmentation prévue par les modèles, d’environ 0,2°C par décennie, mais une nette stabilité climatique sporadiquement interrompue par les oscillations naturelles rapides de l’océan Pacifique équatorial, appelées El Niño Southern Oscillation (ENSO), telles que celle qui a amené un réchauffement temporaire en 2015 et 2016.
    Les médias affirment également que les événements extrêmes, tels qu’ouragans et cyclones, ont augmenté de façon inquiétante. 
    Non ! Ces événements, sont , comme de nombreux systèmes climatiques, modulés par le cycle de 60 ans que l’on vient de signaler. 
    Voyons, par exemple, les données officielles depuis 1880 sur les cyclones tropicaux atlantiques qui ont frappé l’Amérique du Nord : elles montrent une forte oscillation de 60 ans, corrélée à l’oscillation thermique de l’océan Atlantique appelée Atlantic Multi-decadal Oscillation (AMO). Les pics observés pendant dix ans sont comparables pour les années 1880-90, 1940-50 et 1995-2005. De 2005 à 2015, le nombre de cyclones a diminué, suivant le cycle susmentionné.
    Ainsi, sur la période 1880-2015, il n’y a pas de corrélation entre le nombre de cyclones, qui oscille et le CO2 qui augmente de façon monotone.
    Le système climatique n’est pas encore suffisamment bien compris. 
    S’il est vrai que le COest un gaz à effet de serre, la sensibilité du climat à son augmentation dans l’atmosphère est, selon le GIEC lui-même, encore extrêmement incertaine. 
    Un doublement de la concentration atmosphérique de CO2, d’environ 300 ppm avant l’ère industrielle à 600 ppm, pourrait, dit-on, faire monter la température moyenne de la planète d’au moins 1°C à au plus 5°C.
    Cette incertitude est énorme. 
    Cependant, de nombreuses études récentes fondées sur des données expérimentales estiment que la sensibilité du climat au COest nettement moindre que celle estimée par les modèles du GIEC.
    Il est donc scientifiquement irréaliste d’attribuer à l’homme la responsabilité du réchauffement observé de 1900 à nos jours.
    Les prédictions alarmistes ne sont donc pas crédibles, puisqu’elles sont basées sur des modèles dont les résultats sont en contradiction avec les données observées.
    Tout porte à croire que ces modèles surestiment la contribution anthropique et sous-estiment la variabilité climatique naturelle, en particulier celle induite par le soleil, la Lune et les oscillations océaniques.
    Enfin, les médias ont fait passer le message qu’ il y aurait un consensus quasi unanime parmi les scientifiques sur la cause anthropique de l’actuel changement climatique et que le débat scientifique serait donc clos. 
    Et pourtant, nous devons tout d’abord être bien conscients que la méthode scientifique exige que ce soient les faits, et non le nombre de croyants qui d’une conjecture font une théorie scientifique consolidée.
    Quoi qu’il en soit, même ce supposé consensus n’existe pas. 
    Les opinions des spécialistes – climatologues, météorologues, géologues, géophysiciens, astrophysiciens – sont très variables et nombre d’entre eux reconnaissent l’importance de la contribution naturelle au réchauffement planétaire observée depuis la période préindustrielle et même au réchauffement de l’après-guerre à aujourd’hui.
    Il y a également eu des pétitions signées par des milliers de scientifiques qui ont exprimé leur désaccord avec l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique. 
    Notamment celle lancée en 2007 par le physicien F. Seitz, ancien président de l’American National Academy of Sciences, et celle lancée par le Groupe d’experts International Non Gouvernemental sur l’évolution du climat (NIPCC), dont le rapport 2009 conclut que  » la nature, et non l’activité humaine, gouverne le climat « .
    En conclusion, vu l’importance cruciale des combustibles fossiles pour l’approvisionnement énergétique de l’humanité, nous suggérons de refuser d’adhérer à des politiques de réduction des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sous le prétexte illusoire de gouverner le climat.
    COMITÉ DE LANCEMENT

    1. Uberto Crescenti, Professeur émérite de géologie appliquée, Université G. D’Annunzio, Chieti-Pescara, ancien Recteur magnifique et Président de la Société italienne de géologie.
    2. Giuliano Panza, Professeur de sismologie, Université de Trieste, Académicien du Lincei et de l’Académie Nationale des Sciences, connu comme le XL, Prix International 2018 de l’Union Géophysique Américaine.
    3. Alberto Prestininzi, professeur de géologie appliquée, Université La Sapienza, Rome, ancien rédacteur scientifique en chef de la revue internationale IJEGE et directeur du Centre de recherche sur la prévision et le contrôle des risques géologiques.
    4. Franco Prodi, professeur de physique atmosphérique, Université de Ferrare.
    5. Franco Battaglia, professeur de chimie physique, Université de Modène ; Movimento Galileo 2001.
    6. Mario Giaccio, professeur de technologie et d’économie des sources d’énergie, Université G. D’Annunzio, Chieti-Pescara, ancien doyen de la faculté d’économie.
    7. Enrico Miccadei, Professeur de Géographie, Physique et Géomorphologie, Université G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    8. Nicola Scafetta, professeur de physique atmosphérique et d’océanographie, Université Frédérico II de Naples

    SIGNATAIRES 

    1. Antonino Zichichi, Professore Emerito di Fisica, Università di Bologna, Fondatore e Presidente del Centro di Cultura Scientifica Ettore Majorana di Erice.
    2. Renato Angelo Ricci, Professore Emerito di Fisica, Università di Padova, già Presidente della Società Italiana di Fisica e della Società Europea di Fisica; Movimento Galileo 2001.
    3. Aurelio Misiti, Professore di Ingegneria Sanitaria-Ambientale, Università la Sapienza, Roma.
    4. Antonio Brambati, Professore di Sedimentologia, Università di Trieste, Responsabile Progetto Paleoclima-mare del PNRA, già Presidente Commissione Nazionale di Oceanografia.
    5. Cesare Barbieri, Professore Emerito di Astronomia, Università di Padova.
    6. Sergio Bartalucci, Fisico, Presidente Associazione Scienziati e Tecnologi per la Ricerca Italiana.
    7. Antonio Bianchini, Professore di Astronomia, Università di Padova.
    8. Paolo Bonifazi, già Direttore Istituto di Fisica dello Spazio Interplanetario, Istituto Nazionale Astrofisica.
    9. Francesca Bozzano, Professore di Geologia Applicata, Università Sapienza di Roma, Direttore del Centro di Ricerca CERI.
    10. Marcello Buccolini, Professore di Geomorfologia, Università Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    11. Paolo Budetta, Professore di Geologia Applicata, Università di Napoli.
    12. Monia Calista, Ricercatore di Geologia Applicata, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    13. Giovanni Carboni, Professore di Fisica, Università Tor Vergata, Roma; Movimento Galileo 2001.
    14. Franco Casali, Professore di Fisica, Università di Bologna e Accademia delle Scienze di Bologna.
    15. Giuliano Ceradelli, Ingegnere e climatologo, ALDAI.
    16. Domenico Corradini, Professore di Geologia Storica, Università di Modena.
    17. Fulvio Crisciani, Professore di Fluidodinamica Geofisica, Università di Trieste e Istituto Scienze Marine, Cnr, Trieste.
    18. Carlo Esposito, Professore di Telerilevamento, Università La Sapienza, Roma.
    19. Mario Floris, Professore di Telerilevamento, Università di Padova.
    20. Gianni Fochi, Chimico, Scuola Normale Superiore di Pisa; giornalista scientifico.
    21. Mario Gaeta, Professore di Vulcanologia, Università La Sapienza, Roma.
    22. Giuseppe Gambolati, Fellow della American Geophysica Union, Professore di Metodi Numerici, Università di Padova.
    23. Rinaldo Genevois, Professore di Geologia Applicata, Università di Padova.
    24. Carlo Lombardi, Professore di Impianti nucleari, Politecnico di Milano.
    25. Luigi Marino, Geologo, Centro Ricerca Previsione e Controllo Rischi Geologici, Università La Sapienza, Roma.
    26. Salvatore Martino, Professore di Microzonazione sismica, Università La Sapienza, Roma.
    27. Paolo Mazzanti, Professore di Interferometria satellitare, Università La Sapienza, Roma.
    28. Adriano Mazzarella, Professore di Meteorologia e Climatologia, Università di Napoli.
    29. Carlo Merli, Professore di Tecnologie Ambientali, Università La Sapienza, Roma.
    30. Alberto Mirandola, Professore di Energetica Applicata e Presidente Dottorato di Ricerca in Energetica, Università di Padova.
    31. Renzo Mosetti, Professore di Oceanografia, Università di Trieste, già Direttore del Dipartimento di Oceanografia, Istituto OGS, Trieste.
    32. Daniela Novembre, Ricercatore in Georisorse Minerarie e Applicazioni Mineralogichepetrografiche, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    33. Sergio Ortolani, Professore di Astronomia e Astrofisica, Università di Padova.
    34. Antonio Pasculli, Ricercatore di Geologia Applicata, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    35. Ernesto Pedrocchi, Professore Emerito di Energetica, Politecnico di Milano.
    36. Tommaso Piacentini, Professore di Geografia Fisica e Geomorfologia, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    37. Guido Possa, Ingegnere nucleare, già Vice Ministro Miur.
    38. Mario Luigi Rainone, Professore di Geologia Applicata, Università di Chieti-Pescara.
    39. Francesca Quercia, Geologo, Dirigente di ricerca, Ispra.
    40. Giancarlo Ruocco, Professore di Struttura della Materia, Università La Sapienza, Roma.
    41. Sergio Rusi, Professore di Idrogeologia, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    42. Massimo Salleolini, Professore di Idrogeologia Applicata e Idrologia Ambientale, Università di Siena.
    43. Emanuele Scalcione, Responsabile Servizio Agrometeorologico Regionale Alsia, Basilicata.
    44. Nicola Sciarra, Professore di Geologia Applicata, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    45. Leonello Serva, Geologo, Direttore Servizi Geologici d’Italia; Movimento Galileo 2001.
    46. Luigi Stedile, Geologo, Centro Ricerca Revisione e Controllo Rischi Geologici, Università La Sapienza, Roma.
    47. Giorgio Trenta, Fisico e Medico, Presidente Emerito dell’Associazione Italiana di Radioprotezione Medica; Movimento Galileo 2001.
    48. Gianluca Valenzise, Dirigente di Ricerca, Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia, Roma.
    49. Corrado Venturini, Professore di Geologia Strutturale, Università di Bologna.
    50. Franco Zavatti, Ricercatore di Astronomia, Univesità di Bologna.
    51. Achille Balduzzi, Geologo, Agip-Eni.
    52. Claudio Borri, Professore di Scienze delle Costruzioni, Università di Firenze, Coordinatore del Dottorato Internazionale in Ingegneria Civile.
    53. Pino Cippitelli, Geologo Agip-Eni.
    54. Franco Di Cesare, Dirigente, Agip-Eni.
    55. Serena Doria, Ricercatore di Probabilità e Statistica Matematica, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    56. Enzo Siviero, Professore di Ponti, Università di Venezia, Rettore dell’Università e- Campus.
    57. Pietro Agostini, Ingegnere, Associazione Scienziati e Tecnolgi per la Ricerca Italiana.
    58. Donato Barone, Ingegnere.
    59. Roberto Bonucchi, Insegnante.
    60. Gianfranco Brignoli, Geologo.
    61. Alessandro Chiaudani, Ph.D. agronomo, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    62. Antonio Clemente, Ricercatore di Urbanistica, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    63. Luigi Fressoia, Architetto urbanista, Perugia.
    64. Sabino Gallo, Ingegnere nucleare.
    65. Daniela Giannessi, Primo Ricercatore, Ipcf-Cnr, Pisa.
    66. Roberto Grassi, Ingegnere, Amministratore G&G, Roma.
    67. Alberto Lagi, Ingegnere, Presidente di Società Ripristino Impianti Complessi Danneggiati.
    68. Luciano Lepori, Ricercatore Ipcf-Cnr, Pisa.
    69. Roberto Madrigali, Metereologo.
    70. Ludovica Manusardi, Fisico nucleare e Giornalista scientifico, Ugis.
    71. Maria Massullo, Tecnologa, Enea-Casaccia, Roma.
    72. Enrico Matteoli, Primo Ricercatore, Ipcf-Cnr, Pisa.
    73. Gabriella Mincione, Professore di Scienze e Tecniche di Medicina di Laboratorio, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
    74. Massimo Pallotta, Primo Tecnologo, Istituto Nazionale Fisica Nucleare.
    75. Enzo Pennetta, Professore di Scienze naturali e divulgatore scientifico.
    76. Nunzia Radatti, Chimico, Sogin.
    77. Vincenzo Romanello, Ingegnere nucleare, Centro Ricerca, Rez, Repubblica Ceca.
    78. Alberto Rota, Ingegnere, Ricercatore presso Cise e Enel.
    79. Massimo Sepielli, Direttore di Ricerca, Enea, Roma.
    80. Ugo Spezia, Ingegnere, Responsabile Sicurezza Industriale, Sogin; Movimento Galileo 2001.
    81. Emilio Stefani, Professore di Patologia vegetale, Università di Modena.
    82. Umberto Tirelli, Visiting Senior Scientist, Istituto Tumori d’Aviano; Movimento Galileo 2001.
    83. Roberto Vacca, Ingegnere e scrittore scientifico.

    La Lettre Patriote

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/climat-de-grands-scientifiques-italiens.html

  • Sylvain Tesson contre la "starbuckisation" du monde

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    Le quotidien Le Monde, qui n'est pas notre tasse de thé comme chacun sait, a parfois des moments de lucidité quand il ne cherche à nous imposer sa "moraline" droit de l'hommesque. Entreprenant une série sur l'état écologique du monde (physique et intellectuel), il a donné la parole - ô stupeur ! - à ce merveilleux écrivain-voyageur et fort peu progressiste  qu'est Sylvain Tesson (dernier ouvrage, Un été avec Homère).

    Pour télécharger l'entretien, cliquez ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Le clown utile et ses manipulateurs

    Par Bernard Plouvier

    Le XXe siècle de l’ère dite chrétienne fut le grand siècle des expériences politiques.

    Après les excès d’un enthousiasme trop facilement détourné par des aventuriers, qui ont parfois dégénéré en guerres civiles ou internationales et ont constamment débouché sur un échec, les bons peuples d’Occident se sont laissé tenter par les démons de l’individualisme et de l’hédonisme, mâtinés d’altruisme à grand spectacle, dont la dernière plaisanterie est une grotesque manifestation de mégalomanie : il ne s’agit rien de moins que de « sauver la planète ».

    De leur côté, les mahométans, stimulés par le pétrodollar, se sont éveillés après un demi-millénaire de léthargie, découvrant la joie de nuire à autrui masquée par l’alibi religieux. Il faut reconnaître que la théorie puis la pratique impérialiste et guerrière du sionisme leur ont fourni l’occasion idéale d’un déchaînement de fureur destructive et de haine meurtrière.

    Notre triste présent d’Européens est fait de terrorisme, de haines raciales, d’immigration-invasion et de vaticinations pseudo-écologiques. On a les quatre Cavaliers de l’Apocalypse qu’on mérite !

    Les seuls media qui comptent de nos jours - les « réseaux sociaux » et la TV, qui ont relégué au rang d’accessoires la radio et le cinéma - ont renouvelé le mode opératoire du bourrage de crâne.

    On préfère désormais multiplier les présentateurs plutôt que d’exhiber constamment la même tête et la même voix. La diversité apparente a pour but de faire croire en une multiplicité d’opinions. Mettre en scène chaque mois, voire toutes les semaines, un nouveau pitre pour vanter la qualité d’un brouet inchangé depuis les années 1990, c’est devenu le nec plus ultra du formatage d’opinion publique.

    Puisque les adultes travaillent (du moins sont-ils censés le faire), on a de plus en plus recours aux adolescents, à la fois improductifs et gros consommateurs, mais d’un fanatisme à toute épreuve. Convaincus de l’excellence de ce qu’on leur a mis en tête, ils emportent très facilement la conviction de leurs contemporains, tandis que des adultes à-demi idiots s’extasient devant ces perroquets juvéniles.

    Il n’existe aucun consensus scientifique sur les mécanismes qui font se déplacer la glace d’un pôle à l’autre de notre planète (dislocation au Nord et accrétion au Sud, avec refroidissement de l’Atlantique Nord et de l’Antarctique & réchauffement médian).

    Alors que les grosses têtes et leurs super-ordinateurs géants multiplient en vain les modèles théoriques, on exhibe devant des parlementaires incompétents, mais avides d’esbrouffe, une dinde prétentieuse et nordique, tandis qu’en Afrique du Sud s’agite une prophétesse locale… ce ne fera jamais que deux candidates de plus au Prix Nobel de la Paix !

    Derrière les prestations à hurler de rire ou à vomir des charlots et des charlottes de l’écologie de pacotille, il est indispensable de chercher à qui profite le spectacle.

    L’Afrique est un énorme continent, aux sol et sous-sol richissimes, nanti de populations incapables de les exploiter. De nombreuses sociétés, multinationales ou non, dirigent cette exploitation depuis plus d’un siècle. Étant donnée la rapacité des dirigeants autochtones, qui est la principale activité africaine à connaître une expansion, les patrons de ces grandes entreprises aimeraient refiler aux contribuables des pays développés la facture du graissage de patte des insatiables élus du peuple et des innombrables profiteurs de leurs clans.

    Le tam-tam médiatique sur le « réchauffement climatique » et ses explications foireuses vole au secours des superbénéfices des grandes compagnies. C’est assez dire à quel point les clowneries d’adolescents, en apparence moins faisandés que les ringards du marxisme reconvertis dans l’écologie de bazar, revêtent une importance majeure dans le monde merveilleux de l’économie globale et de la mondialisation du bourrage de crânes.       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/26/le-clown-utile-et-ses-manipulateurs-6166719.html