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écologie et environnement - Page 165

  • Les rigolos du réchauffement

    40 chefs d'État et environ 2500 chefs d'entreprise convergent vers Davos pour le Forum économique mondial qui se tient depuis mercredi et jusqu'à dimanche dans la très chic station de ski. Ces invités seront responsables d'un trafic aérien intense, avec 1 700 trajets en jet privé au-dessus de la région.

    Le forum est cette année consacré au climat et aux moyens d'enrayer le réchauffement climatique.

    Le prix du billet d'entrée est fixé à 19 000 dollars. Mais il faut ajouter 52 000 dollars pour la cotisation annuelle à la fondation organisatrice.

    Enfin, les pays émergents sont sous-représentés par rapport aux pays riches, Européens de l'Ouest (1 037) et Nord-Américains (833) en tête. Seuls 56 Chinois sont invités.

    C'est un peu comme si on invitait Bernard Madoff pour parler des règles bancaires.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La culture des OGM facilitée dans l’Union européenne

    L’Europe a mis fin à des années de blocage sur le dossier OGM. Mardi 13 janvier, les eurodéputés ont adopté à une large majorité (480 voix contre 159), en deuxième lecture, un amendement à une directive datant de 2001, permettant à un pays de l’Union de s’opposer aux cultures d’organismes génétiquement modifiés sur son territoire, même si une autorisation a été délivrée au niveau de Bruxelles. Dans le même temps, cette législation, qui entrera en vigueur au printemps, devrait faciliter la culture de semences transgéniques sur un Vieux Continent hostile aux biotechnologies.

    Jusqu’à présent, la Commission autorisait les OGM après avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais se retrouvait systématiquement confrontée à l’hostilité des Etats anti-OGM lors des conseils européens et ne parvenait pas à obtenir de majorité qualifiée lors des votes. De leur côté, les Etats « anti-OGM » (ils sont 19, dont la France, à s’opposer à ces cultures) ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu’en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d’urgence pour des motifs environnementaux et sanitaires. Une procédure très fragile juridiquement.

    Désormais, les capitales pourront évoquer également des motifs de politique agricole, d’aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques. Dans le détail, les Etats qui souhaitent bannir des OGM devront négocier avec les semenciers, sous la houlette de la Commission, pour leur demander d’être retirés du périmètre de culture proposé par les entreprises. Si la firme refuse, l’Etat membre pourra néanmoins interdire de manière unilatérale l’OGM. Ce qui devrait, en toute logique, empêcher les firmes des biotechnologies (Monsanto, etc.) de contester leurs décisions devant la Cour de justice de l’Union européenne.

    DISTORSION DE CONCURRENCE

    Pourtant, beaucoup d’eurodéputés, à part la famille sociale-démocrate, restent sur leur faim, ou alors franchement insatisfaits. Les anti, comme les pro-OGM. Côté conservateurs – majoritaires dans l’hémicycle –, on dénonce, à l’instar du député UMP Alain Lamassoure, un« recul de l’Europe qui va laisser les pays décider comme ils l’entendent ». Le texte voté mardi prévoit ainsi des garde-fous, pour éviter la dissémination des OGM d’un pays qui en aurait autorisé la culture à un voisin. Mais la nature des « zones tampons » à mettre en place, leur surface, etc., tout cela sera à la discrétion des capitales.

    Autre crainte des députés conservateurs : « Ce texte risque d’introduire une distorsion de concurrence entre agriculteurs, entre ceux des pays qui ont autorisé les cultures et les autres. Ce serait redoutable », relève l’eurodéputée UMP Françoise Grossetête. Les Verts, qui ont voté contre le texte, soulignent aussi ce risque de distorsion de concurrence, mais à l’inverse pour les agriculteurs n’utilisant pas d’OGM.

    RECOURS D’UNE FIRME OGM

    Mais surtout, José Bové, pour la délégation française, s’inquiète qu’en voulant corriger une incertitude juridique la nouvelle directive en introduise d’autres, peut-être plus graves, selon lui. « On n’est pas à l’abri d’un recours d’une firme des biotechnologies contre un Etat européen qui déciderait de s’opposer à une semence génétiquement modifiée, en utilisant des mécanismes d’arbitrage privé [prévus dans de nombreux traités bilatéraux entre Etats],au motif que leur investissement dans ce pays en pâtira », assure l’eurodéputé français.« D’autres pourraient être tentées de faire un recours devant l’Organisation mondiale du commerce [OMC], pour entrave au commerce, en instrumentalisant un petit pays extra-européen [seuls des pays peuvent faire des recours devant cette instance] », ajoute M. Bové. Or, l’OMC peut sanctionner des décisions politiques basées sur des arguments socio-économiques et non scientifiques.

    « Certains Etats anti-OGM vont se retrouver dans une position schizophrénique, prévient en outre Eric Meunier, chargé de mission pour l’association Inf’OGM. Ils pourront interdire un OGM sur leur territoire mais, en échange, la Commission européenne attend qu’ils ne s’opposent pas à l’autorisation de cet OGM dans le reste de l’Europe. »

    HUIT OGM EN ATTENTE D’AUTORISATION

    Une chose est sûre, la nouvelle législation va accélérer la mise en culture de semences transgéniques sur le sol européen. Conséquence des années de blocage, un seul OGM est actuellement cultivé en Europe : le maïs MON810 du groupe américain Monsanto. Cette semence, plantée presque exclusivement en Espagne et au Portugal, fait l’objet d’un moratoire dans huit pays, tandis que la France a voté une loi en mai 2014 pour interdire la culture des maïs transgéniques. Trois autres semences génétiquement modifiées ont été autorisées mais abandonnées par les entreprises qui les commercialisaient, faute de débouchés : le maïs Bt176 de Syngenta, le maïs T25 de Bayer et la pomme de terre Amflora de BASF.

    Or, huit dossiers d’OGM attendent une autorisation européenne de culture, selon Inf’OGM : le MON810 (demande de renouvellement), le TC1507 de l’Américain Pioneer, proposé à la culture par la Commission en novembre 2013 sous la pression d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, ainsi que six autres maïs de Pioneer, Dow AgroSciences et Syngenta. Les premières mises en culture ne devraient pas intervenir avant 2016, au vu des délais pour la mise en œuvre de la nouvelle législation.

    D’ici là, la situation pourrait même encore avoir changé. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a ainsi inscrit dans ses priorités de 2015 la révision de la procédure d’autorisation des OGM. La controverse n’est peut-être pas close.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/371757-la-culture-des-ogm-facilitee-dans-lunion-europeenne

  • Quelles politiques du travail et de l’emploi au service de la transition écologique ?

    Dominique Meda, professeure à Paris IX-Dauphine.

  • L’écologie politique fait l’impasse sur la question animale

    Comment ne pas constater avec peine que l’écologie politique fait l’impasse sur la question animale ? Comment expliquer que la radicalité écologique, tant sur le plan intellectuel que sur le plan politique, à travers l’action militante de personnalités écologistes incontestables, repose sur une dénégation de la question animale et tout spécialement de la souffrance qu’implique l’élevage industriel pour les animaux ? C’est ce mystère qu’il faut mettre à jour. C’est ce grave problème que l’écologie actuelle se doit de résoudre. 

    S’il est vrai que certains députés écologistes, dont Laurence Abeille dont le travail législatif est tout simplement remarquable, ont pris des décisions favorables aux intérêts des animaux, il n’en reste pas moins, que ces mêmes députés ne se distinguent pas fondamentalement d’autres députés, de droite comme de gauche, également préoccupés par la question animale.

    C’est donc ce qu’on appellera  ici l’écologie radicale qui est profondément marquée par un oubli de cette question. Alors même que les écologistes devraient naturellement être porteurs d’une vision critique d’ensemble prenant en compte une véritable défense des animaux comme membres à part entière d’une société qui les exploite et dont l’exploitation produit des effets des plus graves tant en terme de pollution qu’en terme de santé publique. Sans même parler des conditions d’élevage qui font souffrir des millions d’animaux. L’écologie se tait sur cet immense problème plus prioritaire probablement que la question environnementale.

     

    Si l’on analysait avec précision l’action des écologistes de gouvernement, passés et actuels, force est de constater qu’ils ne sont à l’origine d’aucune loi, d’aucune décision importante et par conséquent d’aucun projet politique permettant de mettre fin à l’exploitation des animaux. S’il existe quelques personnalités sensibles à la question, aucune idée importante ne vient caractériser ni définir la liste des propositions écologistes qui donnent l’impression de ne pas prendre au  sérieux les enjeux économiques, sociaux, environnementaux et donc politiques des liens entre hommes et animaux dans notre société démocratique dont les écologistes seraient le mieux placés pour y introduire la question animale.

    Nous ne voulons pas dire qu’ils ne font rien pour les animaux, seulement que la question animale ne fait pas réellement partie de leur projet politique et cette impasse éthico-politique délégitime fondamentalement leur courage et ambition politiques pour la transformation de la société qu’ils défendent.

    Quel sens y a -t-il à vouloir réformer cette même société si les intérêts des animaux ne sont pas sérieusement pris en compte ? Quel sens y a-t-il à vouloir introduire de l’éthique en politique si ces mêmes écologistes ne cherchent pas à mettre fin à l’élevage industriel pour penser de nouveaux rapports aux animaux à qui il faudrait donner des droits politiques pour les protéger de toute forme d’exploitation et en faire des partenaires voire des co-citoyens, projet analysé en détail dans un livre publié par les philosophes canadiens Kimlicka et Donaldson : Zoopolis. A political theory of animal rights. Livre quie les écologistes n’ont jamais lu et qui relancerait de fond en comble leur projet politique de manière nouvelle et originale, susceptible même de convaincre de larges parties de la population.

    Il est donc regrettable de constater le peu d’intérêt des écologistes et plus largement des la réflexion écologiste pour la question animale et cette impasse en dit long sur leur manque de courage intellectuel et politique.

    MEDIAPART

    http://fortune.fdesouche.com/369595-369595#more-369595

  • Le premier accident nucléaire de l’histoire s’est produit à Mayak dans l’Oural, le 29 septembre 1957

    Le premier accident nucléaire de l’histoire s’est produit ici, le 29 septembre 1957, à Mayak, dans l’Oural. A la suite d’une panne du système de refroidissement, des déchets hautement radioactifs conservés dans des cuves se sont échauffés. L’évaporation de différents composés a provoqué une puissante explosion chimique – et non nucléaire – d’une énergie équivalente à 75 tonnes de « TNT ». La déflagration a projeté des produits radioactifs à plus de 1 000 m d’altitude et dispersé des radioéléments dans la nature. Combien ?L’équivalent de la moitié de ce qu’a craché Tchernobyl. Au total, 81,4x10(16) becquerels sont relâchés. Au moins 200 personnes succombent à l’explosion, 23 villages (10 000 personnes) sont évacués et 470 000 personnes sont exposées aux radiations. Le panache de particules s’étale sur 1 000 km², mais en retombant, celles-ci ont contaminé 30 000 km² de territoire. En certains points, la radioactivité atteint encore 14,8x10(13) Bq au km², là où la norme devrait se situer entre 0 et 1000. Au cours des années 1960, de nombreux employés du site sont morts des suites de leur exposition aux rayonnements ionisants. 
         Les services de renseignement américains ont eu vent de l’explosion très tôt. Après avoir détecté une radioactivité anormale, ils ont envoyé un avion espion qui a été abattu sans autre forme de procès. Qu’il s’agisse de l’accident nucléaire ou de l’avion, les Américains n’ont pipé mot. Ces événements, quoique malheureux, ne devaient pas contrecarrer le développement naissant du nucléaire dans le monde. En connaître les dangers aurait probablement retardé l’éveil de l’industrie civile. Le site est donc resté secret pour le commun des mortels jusqu’à la fin des années 1980. 
         Après des années de recherche en Union soviétique, Jaurès Medvedev, un scientifique dissident, s’installe en Angleterre en 1973. « A l’époque, j’ignorais que les experts occidentaux n’avaient pas connaissance du désastre de Mayak », nous a-t-il confié lors de notre visite à Londres en 2008. En 1976, il publie dans le New Scientist un article sur la recherche en Union soviétique, dans lequel il mentionne l’explosion. Tollé dans le landernau nucléaire. Des experts de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de France démentent son récit. Sir John Hill, alors président de l’Autorité de l’énergie atomique de Grande-Bretagne (United Kingdom Atomic Energy Authority) qualifie même les allégations de Medvedev de « bêtises », « d’une invention de son imagination », dans un article du Times. Medvedev ne se démonte pas. Il épluche alors toutes les publications de ses confrères soviétiques et reconstitue, par déduction, la chronologie des événements, les travaux de nettoyage effectués, et tente d’évaluer les doses reçues par les liquidateurs. Personne ne peut confirmer ou infirmer ses estimations. « Vous ne savez pas, je ne sais pas, eux seuls savent. » D’après lui, les prisonniers du goulag nucléaire ont participé à la liquidation de l’accident. Comme à Tchernobyl, il a fallu enfouir les maisons de certains villages, décaper le sol, c’est-à-dire retourner la couche supérieure de terre pour éviter les cultures sur un sol contaminé, bref, effectuer les basses besognes. « Seulement, il n’existe pas de liste de liquidateurs, ni de cahiers consignant les doses qu’ils ont reçues », précise Medvedev. Impossible dans ces conditions de faire le bilan exact de la catastrophe. 
    Laure Noualhat, Déchets. Le cauchemar du nucléaire

  • Monsanto: Sa vie, son empire en 3 minutes

    Monsanto, probablement une des compagnies les plus critiquées dans la société actuelle. Pourtant, rien n’arrête ce géant américain qui ne cesse d’augmenter ses profits année après année.

    Monsanto, c’est cette compagnie qui offre du maïs transgénique à la population pour se nourrir et qui demande aux agriculteurs de payer chaque année pour avoir le droit de planter les graines offertes par la firme.

    Le résultat est inquiétant pour tous: les OGM sont de plus en plus utilisés un peu partout dans le monde et les petits agriculteurs ne peuvent poursuivre leurs activités, faute de fond. Et c’est ainsi que le monopole Monsanto est à nos portes.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Ecologie...

    Ainsi, M. Hollande serait, sinon devenu écologiste, en tout cas désormais plus sensible aux questions environnementales : après tout, pourquoi pas, même si je reste sceptique… N’est-ce pas lui qui, il y a à peine quelques semaines, en novembre dernier, souhaitait que la France participe à l’exploitation des énergies fossiles en Alberta, au Canada ? A l’époque, son ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho déclarait, grinçante : « (L’Alberta) est l’endroit où il y a une catastrophe écologique gigantesque, des destructions de la forêt boréale, des égouts à ciel ouvert et c’est le pétrole qui est le plus sale du monde ». Rien de très rassurant pour l’environnement, n’est-ce pas ?

    Mais le président, désormais engagé dans ce qui ressemble à une campagne électorale présidentielle (deux ans et demi avant le terme de son premier mandat…), cherche à se parer des couleurs de l’écologie pour mieux désarmer d’éventuels concurrents venus des milieux Verts : d’ailleurs, à entendre lundi soir M. de Rugy, député de Loire-Atlantique prêt à assumer des responsabilités ministérielles dans le gouvernement de M. Valls, les sirènes hollandaises ont quelque charme… et quelque succès ! Quand le premier ministre assure que le chantier de l’aéroport annoncé à Notre-Dame-des-Landes démarrera dès la mi-2015, le président en exercice, lui, est moins catégorique, évoquant le début des travaux au terme des recours engagés, ce qui pourrait mener jusqu’en… 2017, après le 2ème tour de l’élection présidentielle ! On l’imagine mal, d’ailleurs, prendre le risque de nouveaux affrontements sur un site désormais symbolique des luttes contre les « grands travaux inutiles » et tenu par des militants déterminés à ne rien céder, confortés par l’échec des précédentes tentatives gouvernementales pour reprendre les lieux : malgré tous les moyens mis à la disposition d’une République habituée à avoir le dernier mot au nom d’une légalité qui, de plus en plus, est contestée par un « pays réel » multiforme, celle-ci ne semble plus en mesure de s’imposer, pour l’heure, face à des révoltes environnementales encore désordonnées mais qui, remplaçant des révoltes sociales désormais (et malheureusement, sans doute…) peu mobilisatrices, pourraient bien couver de nouvelles formes politiques périlleuses pour la partitocratie traditionnelle comme pour l’idéologie dominante elle-même…

     

    En tout cas, l’écologie risque bien de devenir à la fois l’alibi et le cauchemar de M. Hollande et, au-delà, de ses concurrents/alliés Verts : il n’est pas certain que la République sorte intacte de cette configuration nouvelle de la question environnementale, moins consensuelle que les seules inquiétudes évoquées à l'égard d’un réchauffement climatique (mieux vaudrait, d’ailleurs, parler de « dérèglement climatique », ce qui serait plus exact et non moins inquiétant…) qui ne présage rien de bon pour les générations prochaines, qu’elles soient humaines, animales ou végétales. L’environnement n’est pas « un », mais « des » fronts nouveaux : la lutte contre la déforestation, celle contre la rurbanisation anarchique ou contre les grands équipements inutiles et destructeurs, celle-là encore pour la préservation des zones humides et de leurs richesses de biodiversité, la lutte contre l’artificialisation de la nature (par les OGM ou par le remembrement), celle pour une agriculture biologique et de proximité, à taille humaine et d’abord vivrière au lieu de n’être qu’industrielle, la promotion et la mise en pratique des énergies renouvelables (marines, hydraulique, éolienne, solaire, etc.), et tant d’autres contestations et propositions autour du souci environnemental… Que sur ces barricades de l’écologie réelle (qui n’est pas forcément « l’écologie légale »…), l’on y croise les royalistes n’a rien de surprenant : ils en ont parfois été les premiers bâtisseurs, de Chateaubriand à Bernanos, de Paul Bourget à Bertrand de Jouvenel ou à Gustave Thibon…

    « Sur le béton de la démesure urbaine et industrielle, nous planterons nos fleurs de lys, aux couleurs de la colère et de l’espérance ! »

     http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1191:ecologie&catid=49:2015&Itemid=60

  • Que faire en matière d’énergie ? Le contraire de ce qu’on fait actuellement…

    Au lieu de dépenser des fortunes à planter des moulins à vent, il faudrait investir massivement dans la recherche sur des moyens de stockage sûrs et concentrés.

    J’ai écrit souhaiter l’échec de la conférence climat de Paris. Est-ce à dire qu’il n’y a rien à faire ? Évidemment non. Tôt ou tard, nous devrons nous sevrer des énergies fossiles. Et tout ne peut pas marcher à l’énergie nucléaire. Que faire ?

    Le contraire de ce qu’on fait actuellement.

    Prenons l’exemple de l’énergie éolienne. L’éolien, c’est du solaire délocalisé : le soleil tape sous les tropiques, les masses d’air chaud viennent sous nos latitudes se heurter aux masses d’air polaire, le conflit crée le vent qui nous livre à domicile l’énergie reçue bien loin d’ici.

    Sous la pression des Verts, agents commerciaux des entreprises étrangères qui fabriquent et installent le matériel, et avec la complicité d’élus locaux plus ou moins intéressés à l’opération, on voit le pays se couvrir de moulins à vent.

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