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écologie et environnement - Page 165

  • Fermer les frontières… juste pour la Cop21

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    Dans un premier mouvement, Bernard Cazeneuve avait annoncé que la France allait « fermer ses frontières pendant quelques semaines », mais, aussitôt après, un communiqué du ministère de l’Intérieur à l’AFP précisait qu’il ne s’agit « en aucun cas » d’une « fermeture » de ces frontières ! Cazeneuve dans le même mouvement de rétropédalage s’est défendu de vouloir « suspendre Schengen. Ça n’est pas du tout ça ».
    Il ne s’agit que du rétablissement de simples « contrôles » du 13 novembre au 13 décembre pendant le grand show écolo-présidentiel, la Cop21. Et cela, souligne le ministre de l’Intérieur, « Dans un contexte de menace terroriste – ou de risque de trouble à l’ordre public – qui pourrait venir entacher cette grande manifestation internationale qui porte un grand message pour l’humanité ». Il contrôle les frontières pas seulement pour la France, mais aussi pour l’avenir de l’humanité réchauffée !
    S’il refuse le terme « fermeture » au profit de celui de « contrôle » c’est afin que l’on n’amalgame pas la France à ces méchants pays qui ferment leurs frontières aux « migrants », nous restons dans le camp du Bien, nos frontières et nos cœurs ouverts. Il est vrai qu’il y a une différence importante entre notre gouvernement et ceux de l’Est de l’Europe : chez nous, on « contrôle » nos frontières pour protéger les grands de ce monde ; chez eux, on les ferme pour préserver tous les habitants de la ruée des « réfugiés ». Ce que l’on fait pendant un mois pour les chefs d’État étrangers doit l’être pour tous les Français. Rien à voir avec la suspension de Schengen, dit Cazeneuve ? Force est pourtant de constater que, pour défendre l’ordre public, il faut rétablir les contrôles aux frontières que Schengen fait disparaître.

    Qui menace cet ordre pendant la Conférence ? Ces commandos d’anarchistes, gauchistes, casseurs, connus sous le nom de Black Block qui se déplacent en bandes organisées sur le théâtre de manifestations internationales. Notre ministre est bien présomptueux en annonçant pouvoir les contrôler ! Comment, en étant incapable d’arrêter des gens du voyage qui brûlent des voitures et barrent les routes, pourrait-il maîtriser des individus rompus à la guérilla urbaine, bottés, casqués, armés de cocktails Molotov ? Et s’il en a la volonté et les moyens que ne les a-t-il mis en œuvre contre les gens du voyage et autres casseurs impunis !

    Pendant le contrôle aux frontières pour empêcher les anarchistes de venir chez nous, elles restent ouvertes au tout-venant, notamment aux « migrants ». Croit-on que les nervis du Black Block vont se présenter au pont de Kehl en tenue de combat, cagoulés, une barre de fer à la main ? Ils se faufileront dans les files parmi les touristes, les vrais et les faux, les « migrants » et les « réfugiés ». Va-t-on les interroger ? On leur demandera s’ils viennent pour tout casser, auquel cas on les expulsera, s’ils viennent pour s’installer chez nous, on leur dira, bienvenue ? Il ne faut donc pas uniquement contrôler les frontières, mais les fermer, les demi-mesures ne sont qu’à moitié efficaces et être efficace à moitié, c’est ne pas l’être du tout…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/194740/fermer-les-frontieres-juste-cop21/

  • Du Sentiment de la nature dans les sociétés modernes, par Elisée Reclus

    Il se manifeste depuis quelque temps une véritable ferveur dans les sentiments d’amour qui rattachent les hommes d’art et de science à la nature. Les voyageurs se répandent en essaims dans toutes les contrées d’un accès facile, remarquables par la beauté de leurs sites ou le charme de leur climat. Des légions de peintres, de dessinateurs, de photographes, parcourent le monde des bords du Yang-Tse Kiang à ceux du fleuve des Amazones ; ils étudient la terre, la mer, les forêts sous leurs aspects les plus variés ; ils nous révèlent toutes les magnificences de la planète que nous habitons, et grâce à leur fréquentation de plus en plus intime avec la nature, grâce aux œuvres d’art rapportées de ces innombrables voyages, tous les hommes cultivés peuvent maintenant se rendre compte des traits et de la physionomie des diverses contrées du globe. 
    Moins nombreux que les artistes, mais plus utiles encore dans leur travail d’exploration, les savants se sont aussi faits nomades, et la terre entière leur sert de cabinet d’étude : c’est en voyageant des Andes à l’Altaï que Humboldt a composé ses admirables Tableaux de la nature, dédiées, comme il le dit lui-même, à "ceux qui, par amour de la liberté, ont pu s’arracher aux vagues tempétueuses de la vie". 
    La foule des artistes, des savants et de tous ceux qui, sans prétendre à l’art ni à la science, veulent simplement se restaurer dans la libre nature, se dirige surtout vers les régions de montagnes. Chaque année, dès que la saison permet aux voyageurs de visiter les hautes vallées et de s’aventurer sur les pics, des milliers et des milliers d’habitants des plaines accourent vers les parties des Pyrénées et des Alpes les plus célèbres par leur beauté ; la plupart viennent, il est vrai, pour obéir à la mode, par désœuvrement ou par vanité, mais les initiateurs du mouvement sont ceux qu’attire l’amour des montagnes elles-mêmes, et pour qui l’escalade des rochers est une véritable volupté. La vue des hautes cimes exerce sur un grand nombre d’hommes une sorte de fascination ; c’est par un instinct physique, et souvent sans mélange de réflexion, qu’ils se sentent portés vers les monts pour en gravir les escarpements. Par la majesté de leur forme et la hardiesse de leur profil dessiné en plein ciel, par la ceinture de nuées qui s’enroule à leurs flancs, par les variations incessantes de l’ombre et de la lumière qui se produisent dans les ravins et sur les contreforts, les montagnes deviennent pour ainsi dire des êtres doués de vie, et c’est afin de surprendre le secret de leur existence qu’on cherche à les conquérir. En outre on se sent attiré vers elles par le contraste qu’offre la beauté virginale de leurs pentes incultes avec la monotonie des plaines cultivées et souvent enlaidies par le travail de l’homme. Et puis les monts ne comprennent-ils pas, dans un petit espace, un résumé de toutes les splendeurs de la terre ? Les climats et les zones de végétation s’étagent sur leur pourtour : on peut y embrasser d’un seul regard les cultures, les forêts, les prairies, les rochers, les glaces, les neiges, et chaque soir la lumière mourante du soleil donne aux sommets un merveilleux aspect de transparence, comme si l’énorme masse n’était qu’une légère draperie rose flottant dans les cieux. 
    Jadis les peuples adoraient les montagnes ou du moins les révéraient comme le siège de leurs divinités. A l’ouest et au nord du mont Mérou, ce trône superbe des dieux de l’Inde, chaque étape de la civilisation peut se mesurer par d’autres monts sacrés où s’assemblaient les maîtres du ciel, où se passaient les grands événements mythologiques de la vie des nations. Plus de cinquante montagnes, depuis l’Ararat jusqu’au mont Athos, ont été désignées comme les cimes sur lesquelles serait descendue l’arche contenant dans ses flancs l’humanité naissante et les germes de tout ce qui vit à la surface de la terre. Dans les pays sémitiques, tous les sommets étaient des autels consacrés soit à Jéhovah, soit à Moloch ou à d’autres dieux : c’était le Sinaï, où les tables de la Loi juive apparurent au milieu des éclairs ; c’était le mont Nébo, où une main mystérieuse ensevelit Moïse ; c’était le Morija portant le temple de Jérusalem, le Garizim où montait le grand-prêtre pour bénir son peuple, le Carmel, le mont Thabor et le Liban couronné de cèdres. C’est vers ces "hauts lieux", où se trouvaient leurs autels, que Juifs ou Chananéens se rendaient en foule pour aller égorger leurs victimes et brûler leurs holocaustes. De même pour les Grecs chaque montagne était une citadelle de titans ou la cour d’un dieu : un pic du Caucase servait de pilori à Prométhée, le père et le type de l’humanité ; le triple dôme de l’Olympe était le magnifique séjour de Jupiter, et quant un poète invoquait Apollon, c’était les yeux tournés vers le sommet du Parnasse. 

  • Zoom : Jean Louis Butré : "La COP21 est basée sur un mensonge général" (05-11-2015)

  • Le Réseau des Solutions pour le Développement Durable : un programme de gouvernement mondial

    Soit, la Théorie du Complot est un mythe imaginé par des cerveaux malades d'extrême droite et, tous les gens intelligents le savent, cela n'existe pas. M Jeffrey Sachs, par exemple, n'appartient à aucune cabale et sans doute est-il un personnage fictif inventé pour les besoins de la cause. En tout cas, cette espèce de Henry Kissinger, qui appartient d'ailleurs à la même confrérie, que l'on voit glisser depuis des années dans toutes les lignes de fracture d'un monde incertain et se mêler de toutes les situations troubles de la planète, de tous les forums, de tous les conclaves, de toutes les conférences, ombre discrète que très peu soupçonnent, est à la fois un des personnages les plus mystérieux et un des plus importants de la planète onusienne. Au point de mériter enfin qu'on braque sur lui les projecteurs qu'il abhorre.

    Voici ce qu'en août 2012 il disait du réseau des Solutions pour le Développement Durable dont Ban Ki Moon venait de le charger dans le cadre de sa fonction de directeur du Programme de Développement du Millenium : « Depuis 1992, date à laquelle s'était tenu le Sommet de la Terre à Rio, le monde n'a pas réussi à répondre à certains des problèmes sociaux et environnementaux les plus pressants auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. » Ce qui n'était pas pour lui plaire, l'incitant à ajouter : « On ne peut continuer à ignorer cette situation. Nous devons faire participer la communauté scientifique et technique et tirer parti de l’expertise technologique du secteur privé et de la société civile afin de trouver et de mettre en œuvre des solutions pratiques. »

    A la suite de quoi il allait publier les 17 chapitres qui composent cet incroyable agenda de domination bureaucratique et autocratique mondiale en cours d'exécution à travers le monde, sans que nous en ayons la moindre idée. Le 25 septembre 2015, les dirigeants des 193 Etats membres, dans l'ignorance absolue de leurs citoyens, ont ainsi adopté ce qui est présenté par ses auteurs eux-mêmes comme « un agenda véritablement universel de développement global transformatif ». Un agenda « qui va s'étendre sur 15 ans et a pour but de guider la communauté internationale et les gouvernements nationaux sur un chemin menant vers un développement durable qui ne laissera personne à la traîne ».

    Voici les 17 règles auxquelles l'ONU entend soumettre au cours des quinze prochaines années tous les peuples de la terre.

    1. Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et en tous lieux.

    2. En finir avec la faim, réaliser la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable.

    3. Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous et à tous les âges.

    4. Assurer une éducation de qualité et achevée.

    5. Compléter l'égalité des sexes et donner du pouvoir à toutes les femmes et toutes les filles.

    6. Assurer l'approvisionnement et l'administration durable de l'eau et de l'assainissement pour tous.

    7. Assurer l'accès pour tous à une énergie abordable, sûre, durable et moderne.

    8. Promouvoir une croissance économique soutenue, complète, durable, un plein emploi productif et un travail décent pour chacun.

    9. Construire une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation complète et durable et favoriser l'innovation.

    10. Réduire l'inégalité dans et entre les pays.

    11. Rendre les villes et les agglomérations humaines auto-suffisantes sécurisées, résilientes et durables.

    12. Assurer des schémas de consommation et de production durables.

    13. S’engager dans une action urgente pour combattre le changement climatique et ses impacts. (« Note : étant admis que la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique est le premier forum international et intergouvernemental pour la négociation de la réponse globale au Changement Climatique ». Ne pas oublier par conséquent que tout cela relève d'une globalisation autoritaire placée sous le diktat de l'ONU).

    14. Protéger et utiliser de façon soutenable les océans, les mers et les ressources maritimes pour un développement durable.

    15. Protéger, restaurer et utiliser de façon durable les éco-systèmes terrestres, administrer les forêts de façon durable, combattre la désertification, arrêter et inverser la dégradation des terres et stopper les pertes de biodiversité.

    16. Promouvoir des sociétés pacifiques et autonomes dans le cadre du développement durable Donner à tous un accès à la justice. Et construire à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et indépendantes.

    17. Renforcer les moyens de sa mise en œuvre et revitaliser le partenariat global pour le développement durable.

    On pourrait rire de ce charabia de bureaucratie mondialiste, railler ces lapalissades en filées comme des perles. On pourrait même ajouter quelques articles du genre « poursuivre l'émancipation des peuples colonisés dans la voie du développement durable, par une aide technique adaptée au changement climatique, dans le cadre d'une globalisation résiliente, soutenable,  inclusive  et équitable ». Eté... gardons-nous en. Tout cela est très sérieux. Derrière ce qu'on pourrait prendre pour une mauvaise plaisanterie, des forces considérables sont au travail : ils entendent imposer au monde ce programme. Peut-être pas en quinze ans, comme ils le braillent, mais ils s'y efforceront. Il faut d'ailleurs savoir qu'il ne s'agit là que des 17 têtes de chapitres. Derrière lesquelles défile ce qui est un véritable programme de gouvernement et d'administration mondiaux qu'il n'est pas question pour les pays, les nations et les peuples de contester en quoi que ce soit Pourtant il est intéressant de constater que le maître d’oeuvre de ce factum, Jeffrey Sachs, ne dit pas un mot de ce qui est au cœur de la plupart de ses interventions dans les débats, conclaves et conférences globalistes auxquels il participe : la réduction autoritaire de la natalité du Tiers Monde et le reflux draconien de la démographie mondiale qu' il tient avec ses amis socialistes internationaux comme une des causes majeures de la pollution planétaire et du changement climatique anthropique.

    Un discours pour les élites, un autre pour la populace. Ainsi parle le Jiminy Cricket de Bergoglio. Celui qui depuis quelques mois lui souffle le programme Climat, anti-capitaliste et escrologique qui surprend de plus en plus de gens. Lesquels croient entendre de cette bouche de Jésuite célébrer la Théologie de la Libération si chère à don Helder Camara, l'évêque rouge de Rio.

    René BLANC. Rivarol du 22 octobre 2015

  • La reprise des travaux de l’aéroport de Notre-Dame des Landes a été annoncée vendredi dernier

    La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé vendredi l’intention de l’Etat de reprise des travaux. Le communiqué officiel annonce : « L’État a demandé aux maîtres d’ouvrage de la future plate-forme et de sa desserte routière de mettre en œuvre les démarches qui permettront de démarrer les travaux. »

    Cette annonce réjouit les partisans de ce nouvel aéroport nantais.
    Sans surprise l’association Des Ailes pour l’Ouest s’en félicite par la voix de son président Alain Mustière. Il a ainsi déclaré « La démocratie et l’Etat de droit seront respectés et l’Aéroport du Grand Ouest se fera. » Il espère également la création de 3.500 emplois, alors que l’aéroport actuel Nantes Atlantique est encore sous exploité par rapport à sa surface et par rapport à d’autres aéroports européens.

    Les opposants élèvent la voix.
    La principale organisation d’opposition Acipa rappelle que contrairement aux déclarations de la préfecture tous les recours ne sont pas épuisés. Appel a en effet été interjeté concernant la loi sur l’eau et la loi sur les espèces protégées le 17 septembre dernier. Les candidats EELV aux régionales dénoncent quant à eux un double discours alors que la COP 21 débute le mois prochain à Paris. Les zadistes, les occupants du bocage menacé, restent quant à eux plus déterminé que jamais à s’opposer à tout début des travaux et à toute expulsion.

    http://www.oragesdacier.info/2015/11/la-reprise-des-travaux-de-laeroport-de.html

  • L’Arctique au centre de la mystification « climatique »

    S'appuyant sur des informations diffusées par le NSDIC américain (Centre National de Données sur la Neige et la Glace), Météo France communiquait le 8 octobre un point de vue qui mérite au moins d'être regardé de plus près et qui dans ses attendus très contestables est susceptible de démontrer le parti-pris et les mensonges qui font partie du discours habituel de l'Agence : « L'extension minimale (de la banquise arctique) atteinte au cours de cette saison estivale est la 4e valeur la plus basse depuis le début des relevés systématiques par satellite en 1979, avec 4,41 millions de km2 mesurés le 11 septembre. Les 9 valeurs d'extension de fin d'été les plus faibles ont toutes été observées durant les 9 dernières années. Sur les trois dernières décennies, le recul de la banquise arctique en été a été probablement sans précédent, et les températures de surface de l'Océan Arctique anormalement élevées, au moins dans le contexte des 1 450 dernières années » (5e Rapport du GIEC).

    Ce qui, pour Météo-France, signifie « une tendance marquée à la baisse d'environ 13 % par décennie sur la période 1975-2015 ». Ces données seraient donc confirmées par le fait que « à la fin de l'hiver 2015, l'extension maximale était la plus faible depuis le début des observations avec 14,54 millions de km2 atteints fin février. La banquise a donc vu son extension se réduire de plus de 10 millions de km2 entre son maximum annuel, en février, et son minimum atteint en septembre. Une différence élevée, mais observée tous les ans depuis 2007, qui s'explique notamment par la constitution hivernale d'une banquise particulièrement fine, donc fragile, qui fond alors plus facilement en été ». L'explication qui est donnée de ce phénomène abonde évidemment dans le sens matraqué depuis plusieurs années par les oracles du GIEC : « L'Arctique, peut-on lire, s'est plus réchauffé que le reste du monde depuis le milieu du XXI siècle. Ce réchauffement est lié aux activités humaines, et amplifié par la fonte accélérée des glaces, ce qui amène la région à absorber une quantité croissante de rayonnement solaire ».

    Avant d'aller plus loin, il importe de préciser les liens existant entre le NSIDC et le Système global de gouvernance climatique totalement impliqué dans l'idéologie du Réchauffement. Ce Centre National de Données sur la Glace et la Neige est en effet un des plus importants diffuseurs de statistiques polaires à l'intention des instituts météorologiques du monde. Pour les informateurs il s'agit en somme de la principale source de documentation sur la couverture nuageuse, les glaciers, les avalanches, les banquises, la glace de mer, le permafrost, la glace atmosphérique, la paléo-glaciologie et les carottes glacières.

    Le problème réside dans l'absence totale d'indépendance de cet organisme. Le NSIDC en effet dépend du NOAA, de l'Administration américaine de l'Atmosphère et des Océans, du Centre National de Données Géophysiques, de la NASA et surtout il est membre du Conseil International des Unions Scientifiques (ICSU), dont le siège est à Paris et au travers duquel il est en cheville avec le programme de Recherche Mondiale sur le Climat, composante de l'Organisation Mondiale de la Météorologie et, au même titre que le GIEC, émanation de l'ONU. Le NSDIC participe également à un grand nombre d'Instituts et de sociétés qui sont profondément impliqués dans l'idéologie climatique. Etant partie prenante et activement impliqué, c'est-à-dire juge et partie dans cet immense débat qui secoue l'opinion internationale.

    Son directeur, un géographe américain du nom de Mark Serreze, sectateur du Réchauffement Climatique, annonçait dès 2002 que l'Arctique serait libéré des glaces en 2030 et que le Réchauffement climatique anthropique les ferait totalement disparaître en été d'ici quelques décennies.

    Groenland et Auschwitz même combat !

    Il paraît qu'il y aurait consensus absolu dans le monde sur la question climatique. Ce qui n'empêche pas de plus en plus de voix de s'élever afin d'exiger des législations spéciales sanctionnant la contestation du Réchauffement dans les mêmes termes que l'est celle des jugements du tribunal de Nuremberg, de la "Shoah", de l'inexistence des races ou du racisme et de l'antisémitisme. Néanmoins le nombre de scientifiques "sceptiques" ne cesse d'enfler. Et il n'y a pas de meilleure illustration que la levée de boucliers suscitée par le livre du météorologue Philippe Verdier mettant en cause la notion même de changement climatique.

    Selon les DMI danois - Océan and Ice Services tout spécialement orientés dans l'aide aux personnes vivant dans le Grand Nord et ayant besoin d'informations météorologiques fiables - ce que l'on observe est exactement le contraire des affirmations assénées par la Pensée Dominante. La saison de fonte arctique 2015 a été la plus brève répertoriée et après une croissance record des glaces de mer en septembre, celles-ci sont actuellement au plus haut jamais relevé par le DMI. Entre le 1er septembre et le 1er octobre la glace a cru de 1 million de km2 et la saison de fontes de l'été 2015 a duré à peine plus de 5 mois contre 6 normalement. Contrairement aux allégations du NSDIC l'épaisseur de la glace a augmenté de 40 % au cours des 5 dernières années. D'ailleurs cette épaisseur de glace calculée quotidiennement montre que si en 2014 et 2015 elle était sensiblement équivalente, elle se maintenait très au-dessus des quatre années précédentes, révélant l'important refroidissement qui s'est opéré depuis 2010.

    John Kerry, le pote de Fabius, semble être aussi bien informé que lui sur le climat. Le 16 octobre 2009 il écrivait dans une tribune parue dans le Huffington Post, cette ineptie qui ne semble pas six ans plus tard l'empêcher de se lancer dans de nouvelles envolées sur la fonte des glaces arctiques : « Du fait que le changement climatique survient plus rapidement que prévu dans les régions arctiques et dans des proportions plus importantes qu’ailleurs, l'Océan Arctique pourrait être libre de glaces pendant quelque temps dès l'été 2015. Selon le Rapport d'Evaluation sur le Transport Maritime dans l'Arctique réalisé par le Conseil des Huit Nations Arctiques ».

    D'autres, il est vrai, ont fait plus fort dans le catastrophisme chauffagiste. Seth Borenstein par exemple qui est un des plus flamboyants activistes du Réchauffement Climatique et qui sévit sur l'ensemble des gros média américains,portant la bonne parole du NOAA, de la NASA et de tous les organismes d'Etat qui entendent bien réaliser au plus tôt un monde décarbonné. Ainsi le 12 décembre 2007 signait-il un article de l’Associated Press intitulé : « La glace de mer arctique aura-t-elle disparu dans 5 ans ? ». Et de citer Jay Zwally, un des plus grands spécialistes américains du froid, glaciologue, chef du Service Cryosphérique de la NASA, auteur de dizaines de livres et d'articles, un des piliers du GIEC : « A ce rythme, l'océan Arctique, écrivait-il, pourrait être libre en 2012, beaucoup plus tôt que ne le laissaient prévoir les précédentes prévisions ». Et d'ajouter, la mine lugubre : « C'est en train de devenir pire que ne l'annonçaient les modèles ». Et ils persistent et ils signent...

    R.B. Rivarol du 22 octobre 2015

  • Quand M. Météo se fait virer de la télévision...

    Jadis, au temps de la IIIe République, il fallait être bon républicain pour espérer monter dans l'échelle des carrières militaires ou judiciaires, exception faite des périodes de guerre où d'autres valeurs, moins « politiques », reprenaient leur antique place... Cette même République, dans les années 1880, n'avait pas hésité à suspendre l'inamovibilité des juges durant plusieurs mois pour républicaniser la Justice, c'est-à-dire l'épurer des éléments connus pour leur fidélité monarchique ou impériale ! Aujourd'hui, plus besoin de lois d'exception ou de soupçon de dissidence politique pour être mis à la porte d'une chaîne de télévision publique : il suffit juste de ne pas être dans la « ligne » de l'idéologie dominante, y compris sur le plan... climatique ! 
    Ainsi, un présentateur de bulletins météorologiques, dont on aurait pu penser qu'il n'était pas d'un grand danger pour l'ordre établi et la République hollandiste, est licencié pour avoir commis un livre de tendance « climatosceptique » et connaître un certain succès de librairie. Pourtant, ce monsieur n'a rien d'un Zemmour ou d'un Onfray, têtes de Turcs favorites des milieux de la bien-pensance, et il n'a rien écrit sur l'identité, la nation ou le déclin. De plus, il était jadis apprécié par ceux qui le condamnent aujourd'hui pour avoir été la première personnalité de la télévision à avoir annoncé publiquement son mariage avec son compagnon, juste après le vote de la loi Taubira ! Jusqu'à cet été, tout allait bien, et, diplômé d'un master II en Développement Durable (oxymore...) à l'université de Paris-Dauphine, il avait ainsi couvert pour des chaînes de télévision de grandes conférences sur le climat, de Bali à Copenhague, entre autres, sans susciter de critiques particulières.
    Mais il a failli gâcher la fête, cette fameuse COP 21 dont M. Hollande veut faire un moment fort de son quinquennat, à la veille des élections régionales, et le symbole de son « activisme politique sur l'Environnement » (sic!) : en publiant ce livre intitulé « Climat investigation », qui reprend des antiennes déjà entendues ailleurs et qui développe des thèses qui me semblent, personnellement, peu convaincantes, M. Philippe Verdier a fait usage de sa liberté d'expression et a apporté sa pierre aux nécessaires débat et prise de conscience sur les enjeux climatiques, même si la sienne était plus brute que polie. Son licenciement par la direction de la chaîne sur laquelle il officiait jusqu'à ses derniers mois est un véritable camouflet pour ceux qui, comme moi, sont attachés à cette liberté d'expression qui, pour choquante qu'elle puisse être parfois, me semble indispensable à la respiration d'une nation.
    Je le répète : je ne suis pas d'accord avec les propos de M. Verdier et je crois y déceler quelques lourdes erreurs sur la question climatique. Je combats ses thèses et je milite pour une écologie véritable et politique, mais je dénonce son licenciement qui m'apparaît comme une redoutable mise en garde à l'égard de tous ceux qui ne penseraient pas comme le veulent ce gouvernement et ce président. Car ce que l'on reproche à ce journaliste, c'est de ne pas penser « climatiquement correct », c'est d'avoir une autre opinion que celle qui prévaut aujourd'hui en haut lieu, de façon d'ailleurs assez hypocrite : qui croit que ce gouvernement se préoccupe vraiment de l'avenir du climat et des conséquences environnementales de la société de consommation qu'il continue de défendre à travers sa politique économique ?
    M. Verdier paye pour les autres, diraient certains, et ce n'est sans doute pas faux : c'est aussi, au-delà même de la motivation première (même pas assumée par la direction de France Télévisions) de sa mise à l'écart, un avertissement sans frais à ceux qui oseraient douter de la volonté de M. Hollande, ou à ceux qui verraient dans ses déclarations quelques ruses d'abord politiciennes. La tête de M. Verdier est jetée comme un os à ronger à quelques institutions ou partis qui se proclament écologistes sans l'être autrement que médiatiquement et électoralement... Dans le même temps, ce même gouvernement fait savoir, par la voix de son préfet en Loire-Atlantique, que vont bientôt reprendre les travaux en vue de la construction de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes : de qui se moque-t-on ? La promotion du bitume et du kérozène au détriment d'une des dernières zones humides de l'Ouest alors que la COP 21 se veut la promotion d'un modèle énergétique moins polluant : n'y a-t-il pas là une terrible contradiction ou une fâcheuse hypocrisie, ou les deux à la fois ?
    Dans l'affaire Verdier, il y a deux victimes, au-delà de l'intéressé lui-même : la liberté d'expression et l'écologie véritable. Décidément, de cette République-là, il n'y a rien à croire ni à espérer...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1271:quand-m-meteo-se-fait-virer-de-la-television&catid=49:2015&Itemid=60

  • Comment la météo truque ses températures

    Même si les bouffons qui ânonnent leurs prévisions météorologiques bidons jour après jour et heure après heure sur nos radios et télévisions ne vous en ont guère parlé, trop occupés à détecter où ils pouvaient entre-apercevoir un de ces rayons de soleil leur permettant de gonfler leurs maxima diurnes, depuis le début du mois d'octobre une vague de froid s'est abattue sur l'Europe centrale et a couvert de gel la plupart des régions. Le plus intéressant est cependant l'observation faite par notre ami Pierre Gosselin du site allemand No Trick Zone. Il s'agit des relevés effectués le 3 octobre au matin dans différents endroits de la ville de Berlin :

    Berlin (Hughafen Shonefeld) : 1,2°.

    Berlin (Flughaven Tegel) : 2,4°.

    Berlin-Kaniswall : -2,3°.

    Berlin-Marzhan : 3,2°.

    Berlin-Buch : 1,2°

    Berlin/Dahlen:1,9°.

    Berlin/Tenipelhof: 3,1°.

    Gosselin a porté ces températures sur une carte de la région berlinoise et le résultat est spectaculaire. Les plus froides sont celles des relevés périphériques de la ville. Les plus élevées, celles qui sont enregistrées au centre de l'ancienne capitale du Reich. On observera surtout le spectaculaire 3,1 de Tempelhof. En plein cœur de Berlin, l'ancien aéroport transformé en aire d'attraction est devenu la troisième plus importante surface bétonnée au monde. Marzhan (3,2). l'aéroport de Tegel (2,4), et Dahlem (1,9) sont tous à l'intérieur de la ville. Les trois derniers sites, Shonefeld (1,2), Kaniswall (-2,3) et Buch (1,2), sont à la périphérie. Si l'on met de côté les statistiques météo de plus en plus truquées démasquées aux Etats-Unis ou en Australie, on ne pourra indéfiniment éluder le scandale représenté par les lieux dans lesquels sont installées les stations des météorologies nationales. La plupart du temps elles sont à l'intérieur des mégapoles et bien souvent sur des aérodromes alors qu'autrefois elles avaient été placées dans les cimetières et dans les vergers. Il est par conséquent choquant que l'on continue à comparer, dans le cadre du Réchauffement Climatique, des relevés météos effectués dans des conditions aussi dissemblables.

    Dans l'exemple pris ici la différence de température entre des lieux distants de quelques kilomètres est tout de même de 5,3° Celsius.

    J.R. Rivarol du 22 octobre 2015

  • [Revue de presse] La Décroissance n°103 -octobre 2015

    journal123_gd.jpgRéférence connue des lecteurs du Cercle Non Conforme, le mensuel La Décroissance, une fois de plus, ne mâche pas ses mots contre les tenants de la croissance, surtout quand elle est mâtinée d'écologie, et de développement durable. Et ce dès la Une, où le mensuel s'attaque au grand rassemblement mondial et médiatique qu'est la COP 21, qui doit se tenir à Paris. La Décroissance l'intitule « La COP des malfaiteurs »... Et plusieurs articles continuent cette attaque en règle. Dès les pages 2 et 3 avec l'article intitulé « L'écologie, bouée de sauvetage du système ». L'article, qui n'est vraiment pas tendre, indique que ce sont « les coupables [qui] font la morale ». « Pour cette caste qui se caractérise par l'enflure, le sauvetage de la planète constitue à cet égard une extraordinaire aubaine. La COP 21 devient une sorte de concours d'indécence mondiale des pompiers-pyromanes. » « A cette fin, un service d'ordre féroce est et sera assuré avec zèle par les grands médias et les journalistes. » La suite de l'article attaque même la politique étrangère de la France depuis Sarkozy et BHL, continué par Fabius et Hollande, vu comme des fauteurs de guerre...

    Le journal en profite pour attaquer ses habituels têtes de Turc, comme Yann Arthus-Bertrand, appellé « gremlins de l'écologie » (pages 5-6).

    Mais surtout ce numéro se singularise par une attaque en règle de la gauche, y compris de l'extrême gauche du système (Mélenchon ou le NPA). Mélenchon et le Front de Gauche subissent le feu de La Décroissance dans l'article « Pour un regroupement de groupies ? » (page 5). Article qui critique vertement l'appel aux classes moyennes que ferait selon son auteur Mélenchon et le Front de Gauche : « Mélenchon n'imagine pas que la rupture – que par ailleurs il préconise – avec la logique de la domination capitaliste, implique une autre stratégie que le rassemblement d'une classe moyenne complètement inféodée au système » Dans la suite de l'article, l'auteur reproche à Mélenchon de ne pas rendre les classes populaires « visibles ». Toujours dans l'attaque de la gauche, pages 6 et 7, à lire l'entretien « Les intellectuels de gauche ont été les instigateurs de cette défection des classes populaires » dont les termes rappellent un article d'« Eléments » expliquant comment cinéma et comiques depuis les années 70 se moquent ouvertement des classes populaires. Certains termes de l'entretien évoquent directement la « common decency » chère à Orwell et développée en France par Jean-Claude Michéa. Cette importance accordée aux classes populaires se retrouve également dans l'article « Ecologie et climat : l'enjeu des classes populaires » (page 11).

    Moment très savoureux, la bande-dessinée pages 10 et 11 « Nana la décroissante » qui tombe à bras raccourcis sur le site confusionnisme.info, site délirant de gauchistes qui jouent les flics de la pensée.

    Ensuite un débat de haute tenue est à lire et à étudier pages 14 et 15 « Vers une guerre entre bioconservateurs et bioprogressistes ? ». Avec parmi les intervenants le philosophe Fabrice Hadjadj, qui est membre de la revue « Limite » dont la sortie est évoquée avec quelques pointes d'ironie par Vincent Cheynet page 14.

    A noter pour finir que La Décroissance recommande d'acheter les hors série du journal Le Point « Eloge de la vie simple »...

    Une nouvelle fois, La Décroissance s'inscrit dans les revues indispensables.

    Arnaud /C.N.C.

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