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écologie et environnement - Page 161

  • Catholiques et écologie : en France, les lignes bougent !

    Quatre exemples : Grenoble, Taulignan, Nantes, Paris, Périgueux...

    Ce n'est qu'un début : 

    Les lignes bougent dans les milieux catholiques français sous l'impulsion du pape François. Un peu partout, des mouvements, des communautés, des paroisses s'ouvrent à la responsabilité sociale, économique et écologique indiquée par Laudato si et le discours de Santa Cruz. 

    Nous sommes nombreux à prendre la route pour en faire l'expérience. C'est mon cas (parmi d'autres) depuis deux mois et dans les semaines qui viennent... Dans quelques jours, à Nantes, les AFC organisent une soirée-débat* avec Guillaume de Prémare et moi sur le thème Cathos, écolos, résister au meilleur des mondes. Trois jours après, à Paris, la paroisse Notre-Dame des Champs organise avec les jeunes un après-midi de travail et de témoignage, auquel elle m'invite à dire comment la parole de saint Jean-Paul II fut à l'origine de ma conversion et de ma découverte de la responsabilité écologique. Puis l'abbaye de Chancelade, dans son nouveau cycle Gardiens de la terre, m'invite à parler à Périgueux* sur le thème :Pour une croissance d'une autre nature, en écho à l'encyclique 'Laudato si'. Etc...  

    J'étais à Grenoble le 23 septembre, pour donner la conférence de rentrée du Centre théologique de Meylan ; et à Taulignan le 26 (chez les dominicaines de la Clarté Notre-Dame), pour donner la conférence de la journée de rentrée de l'association Oeko-Logia. Deux moments de bonheur catholique. 

    A Grenoble, la grande salle du Centre théologique était pleine à craquer (il a fallu ouvrir la salle voisine avec un relais sono) :

    http://www.christophedelaigue.fr/2015/09/le-pape-francois...

    Toutes les sensibilités du monde catho  grenoblois se côtoyaient : c'était l'effet François, ce vent de renouveau qui abat les vieilles cloisons ! La veille, Mgr de Kerimel nous avait reçus à dîner en compagnie d'Eric Piolle, l'atypique maire écolo, et de cinq jeunes couples catholiques grenoblois : occasion d'échanger sur des sujets brûlants, et d'entendre l'un des jeunes couples témoigner de sa volonté de « faire l'effort » de s'ajuster au cap économique et social indiqué par le Magistère – alors que ce cap, disaient-ils, « bouscule ce que nous pensions jusque là dans ces domaines »...Bel exemple de loyauté, loin des sophismes de ceux qui s'évertuent à démontrer que le pape n'a pas dit ce qu'il a dit (et qu'on n'a donc pas à le suivre) !  

    A Taulignan, le si maternel monastère des dominicaines contemplatives accueillait la journée de l'association Oeko-Logia, proche de la chaire Jean-Bastaire de l'Université catholique de Lyon tenue par Fabien Revol. Là aussi, beaucoup de monde et très divers... La matinée était consacrée à une « prière itinérante dans la nature », marche de deux heures entre les vignes, les lavandes, les bosquets de chênes et l'horizon bleu des petites montagnes, ponctuée de chants et de lectures bibliques. Plusieurs prêtres y participaient, dont le vicaire général du diocèse de Valence ; étaient là aussi, venus en voisins (l'écologie est oecuménique) un pasteur réformé et une moniale orthodoxe. L'après-midi : conférence et débat, très vivant, sur l'enracinement de la responsabilité écologique dans la foi au Christ, l'Ecriture et l'eschatologie, et sur les perspectives d'action dans la vie quotidienne et autour de la COP 21 – au sens de la« saine pression sur les responsables économiques et politiques » que préconise François.

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  • Ce que les vrais écologistes découvrent

    Les écolos curieux et critiques constatent que la Commission européenne ment totalement à la population. Ils constatent que toutes les initiatives de l’Europe de promotion d’énergies « propres » renouvelables correspondent à une violente accélération de la production de CO2 ! Elles correspondent, aussi, à une destruction systématique des pays tropicaux pour satisfaire à ses exigences… La pollution cachée par la Commission et Greenpeace ne compte pas.

    Soyons précis : les écologistes qui s’informent apprennent que la biomasse fournit l’essentiel de l’énergie « renouvelable ». Pour produire cette énergie « verte et renouvelable », les fermiers allemands ont été privés d’énormément de terres cultivables : on y cultive du maïs alimentant des digesteurs ! Incroyable mais vrai : à l’origine, ces digesteurs devaient être alimentés avec des déchets agricoles, et certainement pas avec des aliments… Mais ces aliments transformés en « énergie verte » rapportent des subsides – les industries de la digestion sont subventionnées à 90 % – et ces industries vont jusqu’à importer leur maïs du Brésil, où l’on détruit pour eux les forêts, où l’on ruine les populations… Et pour mettre une couronne sur ce désastre, nous apprenons que les cuves de biogaz fuient et crachent leur méthane. Aucun contrôle officiel !

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  • Bardot à Ségo : « Comment pouvez-vous être une telle catastrophe écologique ? »

    Victime de la maltraitance des hommes, cette biche sait se comporter en véritable tigresse lorsque les chasseurs/prédateurs de la bonne société se conduisent comme des hyènes.

    Dans les années 50-60, les puritains de droite clouaient au pilori Brigitte Bardot parce qu’elle représentait la beauté, la féminité et la liberté. De nos jours, elle est considérée comme « réac » et « facho » par les néo-puritains de la gauche bobo parce qu’elle vilipende la décadence morale, le relâchement généralisé et la branchitude cosmopolite. Libre, toujours libre, BB ! Toujours en porte-à-faux avec son temps et ses modes dominantes. Entière, droite et de la droite la plus décomplexée ! Toute une vie marquée par la fierté solaire, le courage et l’indépendance d’esprit en honorant la France, au service des animaux et de la nature.

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  • Vous cherchez les climatosceptiques ? Nous voilà !

    Lettre ouverte au journal Les Échos.

    par Benoît Rittaud (membre du Collectif des climato-réalistes).

     

    Dans le numéro du 11 septembre des Échos, Yann Verdo se demande « où sont passés les climatosceptiques. » Curieusement, alors qu’il évoque les noms de Claude Allègre, Vincent Courtillot et François Gervais, il n’a pas jugé bon d’interroger l’une ou l’autre de ces personnes, et a choisi de ne donner la parole qu’à Hervé Le Treut, qui est aux climatosceptiques ce que le pape est aux athées.

    Vous ne voyez pas les climatosceptiques dans les médias ? Rien de plus normal, puisqu’on ne les y invite pas ! Il y a peu, je devais participer à une émission sur une radio de Radio France pour parler d’un livre que j’ai fait paraître cette année. Horreur : en le lisant, le journaliste y a trouvé un ou deux passages climatosceptiques. Le climat est loin d’être au cœur de cet ouvrage, pourtant le verdict est tombé : désinvitation immédiate.

    Ce n’est hélas pas le seul exemple du genre. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que Yann Verdo ne trouve pas les climatosceptiques. Mais qu’il se rassure : malgré le matraquage médiatique incessant qui conduit tant de journalistes à se muer en militants assumés de la Grande Cause Climatique, les climatosceptiques français existent bel et bien. Mieux : ils agissent ! Qu’il sache donc qu’un Collectif des climato-réalistes a été lancé le premier septembre, qui engrange chaque jour de nouveaux soutiens. Ce Collectif se fera un plaisir de présenter ses arguments aux Échos, ce qui permettra enfin aux lecteurs d’en connaître autre chose que des caricatures — la vieille ficelle du rapprochement avec le créationnisme étant l’une des plus grossières.

    Scientifiques, ingénieurs, chefs d’entreprises, consultants, médecins, enseignants… oui, aujourd’hui des personnes de tous horizons en ont assez du bourrage de crâne climatique et commencent à y afficher leur opposition. Oui, des citoyens choisissent de ne plus avoir peur de l’omerta régnante qui tente de faire passer ceux qui doutent pour des criminels négationnistes. Oui, ô surprise, il existe des gens qui pensent par eux-mêmes, tout en se fichant pas mal de l’argent du pétrole, et qui estiment que d’autres sons de cloche seraient les bienvenus dans un débat qui a la prétention d’orienter l’avenir de notre civilisation.

    La bonne question n’est pas de savoir où sont les climatosceptiques. Elle est de savoir si Les Échos auront le courage de leur donner loyalement la parole ou s’ils se contenteront de relayer servilement la communication gouvernementale pré-COP21.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vous-cherchez-les-171832

  • Éthiopie : Une serre révolutionnaire contre la pénurie d’eau

    L’eau a toujours été un bien précieux. L’humanité a mis un peu de temps à s’en rendre compte mais, avec le réchauffement climatique, elle en prend subitement conscience. 

    Il faut donc apprendre à utiliser cette ressource de façon rationnelle… mais aussi savoir la récolter où elle se trouve, surtout dans les endroits où elle a toujours manqué. C’est dans ce but qu’un couple a mis au point un système de serre qui récupère l’eau présente dans l’air. Assez génial… et très simple !

    Mathilde Richelet et Bassel Jouni ont inventé une serre multifonction. Un concept élémentaire mais diablement efficace.

    « Cette serre a été imaginée pour capturer efficacement la rosée, le brouillard et l’eau de pluie ».

    Un film plastique recouvre une armature en bois, lui donnant ainsi un air de tipi translucide. La journée il agit comme une serre sur les cultures qu’il couvre mais, le soir, lorsque la température tombe, il capture la rosée qui est alors conduite dans un réservoir à l’aide de petites gouttières.
    L’eau collectée peut alors servir à l’irrigation des cultures ou à la consommation humaine.

    Non seulement, c’est simple, mais, en plus, ça ne réclame aucune technologie particulière. Résultat, ça ne coûte pas grand chose à mettre en place. La plupart des matériaux nécessaires étant disponibles où que l’on se trouve dans le monde.

    Le but de Mathilde Richelet et de Bassel Jouni est d’initier les agriculteurs à leur serre d’un nouveau genre. Ils veulent partager avec eux les quelques règles de construction à respecter et leur faire la démonstration du mode de fonctionnement

    Mais ce n’est pas tout. Ce couple ingénieux veut également dispenser quelques précieux conseils.

    « Notre enseignement porte aussi sur la culture des sols et sur les bonnes pratiques de l’usage de l’eau (compost, paillage, plantes vivaces) pour que l’eau collectée soit utilisée de la façon la plus efficace possible et pour qu’elle puisse être stockée dans le sol pour une longue période. »

    L’expérience a déjà démarré avec succès en Éthiopie mais Mathilde Richelet et Bassel Jouni entendent bien l’étendre partout où leur serre peut être utile. Pour ce faire, ils espèrent bien remporter le concours des meilleures pratiques climatiques. Si vous voulez les encourager, vous pouvez voter pour leur projet.

    Positivr.fr

    http://fortune.fdesouche.com/390627-ethiopie-une-serre-revolutionnaire-contre-la-penurie-deau#more-390627

  • Le combat d’un homme contre Monsanto

    Grâce à Paul François, céréalier charentais gravement intoxiqué en 2004 par le Lasso, herbicide commercialisé par Monsanto, la multinationale tentaculaire a enfin été condamnée en France. « C’est un combat qui me dépasse mais ça reste mon combat ! Les coups, c’est moi qui les ai pris. Je suis avant tout agriculteur », martèle cet homme de 51 ans.

    Monsanto a été reconnu « responsable » en première instance de l’intoxication de Paul François. Condamné en 2012 à « indemniser entièrement » l’agriculteur de Bernac (Charente), partiellement handicapé et souffrant d’importantes séquelles, la firme continue pourtant à répéter tranquillement, lors de l’audience d’appel en mai, que son produit « n’est pas dangereux » et que « les dommages invoqués n’existent pas ».

    L’agriculteur identifie pourtant précisément l’origine de sa maladie. C’est le 27 avril 2004, lorsqu’il vérifie une cuve ayant contenu du Lasso – « un herbicide pour le maïs que j’utilisais depuis au moins quinze ans » – que Paul François inhale des vapeurs toxiques.

    Pris de malaise, il a juste le temps d’expliquer ce qui vient de se produire à son épouse avant de finir aux urgences, crachant du sang : « tout ce qui est arrivé après, je ne m’en souviens pas ». Après cinq semaines d’arrêt, il reprend son travail mais souffre d’importants problèmes d’élocution, d’absences, de maux de tête violents. Fin novembre, il s’effondre sur le carrelage de sa maison, où ses filles le découvrent inconscient.

    S’ensuit une longue période d’hospitalisation durant laquelle les médecins craindront plus d’une fois pour sa vie, sans jamais faire le lien avec l’herbicide de Monsanto. « D’examen en examen, de coma en coma, on a fini par trouver une importante défaillance au niveau cérébral. Là, ma famille a commencé à faire son enquête sur le Lasso ». A ses frais, précise l’agriculteur. En mai 2005, son hypothèse se confirme : le monochlorobenzène, solvant répertorié comme hautement toxique et entrant à 50% dans la composition de l’herbicide fourni par Monsanto, est bel et bien à l’origine de ses problèmes.

    À peine remis, l’agriculteur voit sa lutte contre la maladie se transformer en combat juridique. D’abord, pour faire reconnaître sa rechute comme maladie professionnelle, officialisée en 2010. Puis contre la firme Monsanto, dont il est convaincu qu’elle connaissait les dangers du Lasso bien avant son interdiction en France, en novembre 2007.

    Et pour cause, l’herbicide avait été jugé dangereux et retiré du marché au Canada dès 1985 et en Belgique et au Royaume-Uni en 1992. Sa guerre contre Monsanto a été pour lui un véritable parcours du combattant qui lui a même valu de recevoir la Légion d’Honneur des mains de Nicolas Hulot.

    Avec le recul des années, il mesure combien Monsanto a profité de sa naïveté : « Jamais on ne s’était inquiété de la toxicité des produits. Pour nous, c’était le médicament des plantes ! » déclare le paysan. Paul François reconnaît faire partie de la « génération tout pesticides » qui ignorait tout de la toxicité de ces produits.

    Ayant retenu la leçon, il poursuit aujourd’hui son activité après avoir considérablement réduit son utilisation de produits phytosanitaires.

    Pour autant, alors qu’il il est en train de convertir une centaine d’hectares en agriculture biologique, il n’en est pas devenu un partisan forcené : « Il y a la place pour une agriculture alternative, de bon sens, qui appartient à ses agriculteurs et ne produit pas à n’importe quel prix. On veut en vivre, et surtout pas en crever… »

    http://fortune.fdesouche.com/390729-le-combat-dun-homme-contre-monsanto#more-390729

  • Gaz de schiste, les lobbies contre-attaquent

    Depuis des années, les lobbyistes, hommes de main des industriels, jouent dans l’ombre des parties qui sacrifient la santé publique aux intérêts financiers. Vache folle, sang contaminé, amiante : dans ces scandales sanitaires retentissants, ils ont manipulé l’opinion et les politiques en toute impunité.

    Aujourd’hui, leur nouveau terrain de jeu, c’est les gaz de schiste, dont la France a interdit l’exploitation en 2011. Depuis, les lobbyistes du secteur n’ont qu’un objectif : convaincre les politiques de faire marche arrière. Pour cela, ils noyautent les organes du pouvoir, s’appuient sur des hauts fonctionnaires, s’entourent de scientifiques complaisants, fournissent des études partisanes et bernent les médias.

    France – 2014 http://fortune.fdesouche.com/

  • France : Monsanto condamné pour intoxication

    Le groupe Monsanto, géant américain des pesticides, a été condamné jeudi en appel à Lyon pour l’intoxication d’un agriculteur français avec un herbicide pour le maïs, le Lasso.

    Le groupe avait été reconnu « responsable » en première instance en 2012 de l’intoxication de Paul François en 2004 et condamné à « indemniser entièrement » le céréalier charentais, partiellement handicapé.

    Paul François a subi de graves troubles neurologiques. Il se bat pour faire reconnaître en France la toxicité de ces produits.
    Le Lasso est interdit de vente en France depuis 2007. Son retrait du marché était intervenu précédemment dans plusieurs pays, comme le Canada, la Belgique ou la Grande-Bretagne.

    Source

    http://www.contre-info.com/