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écologie et environnement - Page 164

  • Des chrétiens s’engagent dans le combat contre le réchauffement climatique

    De plus en plus d’initiatives invitent les chrétiens à se saisir de l’enjeu climatique et de la question écologique. Partout dans le monde, les organisations appellent à la mobilisation… et en France aussi. 

    30 novembre : ouverture de la conférence de Paris sur les changements climatiques, dite COP 21. La date est depuis longtemps à l’agenda des militants environnementaux, mais aussi des Églises et organisations chrétiennes.

    Cette année, le carême est écologique

    Campagne de carême du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement des peuples), invitation à participer à la journée de jeûne de carême pour la justice climatique le 7 mars 2015… Les propositions ne manquent pas pour inciter les chrétiens à se saisir de la question climatique et faire de la crise écologique le thème sur lequel axer le carême 2015 qui a débuté mercredi 18 février – période de quarante jours durant laquelle les chrétiens tentent de vivre plus sobrement dans l’attente de Pâques.

     

    La mobilisation s’inscrit dans un mouvement mondial et le jeûne pour la justice climatique du 7 mars fait partie d’une chaîne de jeûne du jeudi 19 février (lendemain du mercredi des Cendres) au samedi saint (4 avril). Pendant les quarante jours du carême, quarante pays se relaient, un différent chaque jour, tous jeûnant le mercredi des Cendres.

    En fait, le Jeûne pour le climat a été lancé le 1er juillet 2014. L’initiative, mondiale, est portée en France par Martin Kopp et Chrétiens Unis pour la Terre. Cette association fait partie de la Coalition Climat 21, qui rassemble toutes les ONG sociales et écologiques qui se mobilisent ensemble sur le changement climatique. Chrétiens unis pour la Terre prévoit d’organiser des veillées de prières et d’être présente pour accueillir tous les chrétiens mobilisés, qu’ils arrivent à Paris en pèlerinage ou non.

    À Lyon, Chrétiens et pic de pétrole fait partie des pionniers du renouveau de l’engagement chrétien écologiste. Fondée sous l’impulsion du père Michel Durand, l’association veut interpeller les chrétiens sur les conséquences du pic annoncé de toutes les ressources naturelles. Elle réfléchit aussi au refus par la société occidentale de l’idée de limites. Des réunions de réflexion mensuelles, des laboratoires d’idées, et des colloques sont organisés régulièrement pour promouvoir un mode de vie tournant le dos à la démesure et au culte de la technique et de la croissance. Le dernier colloque a réuni à Lyon en novembre 2014 Olivier Rey, Corinne Morel-Darleux, Serge Latouche, François Brune ou le père Dominique Lang.

    Côté catholique, la mobilisation est soutenue par l’institution ecclésiale. Fin novembre 2014, la conférence des évêques de France organisait une journée d’étude sur le thème « Sauver la Création ». Le message pour l’Avent 2014 du Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF) faisait de la mobilisation pour la COP21 une priorité chrétienne pour 2015. Localement, les diocèses soutiennent des associations engagées dans la lutte écologique (Chrétiens changeons à Clermont-Ferrand, Oeko-Logia près de Valence, Paroles de chrétiens sur l‘écologie à Nantes, Chrétiens unis pour la Terre dans divers diocèses).

    Les chrétiens français, en retard à la mobilisation ?

    Les chrétiens se sont-ils engagés plus tardivement que les autres Français sur le climat ? Non, répondent en chœur les principaux acteurs de la mobilisation. « Hors des cercles engagés, il y a de grandes carences dans l’information du public, rien ne se fait dans sa direction », estime le journaliste, essayiste et blogueur Patrice de Plunkett.

    « Subitement, les Français se réveillent sur la question à cause du sommet de Paris », renchérit le père Antoine Sondag, directeur depuis 2013 du Service national de la Mission universelle de l’Église. Comment expliquer cette passivité ? Pour Guillermo Kerber, coordinateur du programme Sauvegarde de la création et justice climatique du Conseil œcuménique des Églises (un organisme mondial), l’une des réponses est que « les Européens ne subissent pas directement les pires conséquences des altérations du climat ».

    Sur l’engagement écologique, les principaux responsables chrétiens reconnaissent en revanche le retard de la France. En conclusion du colloque « Sauvons la création », les évêques organisateurs incitaient les chrétiens français à l’humilité, rappelant qu’ils avaient en France vingt à trente ans de retard sur la prise de conscience et l’action écologique, et que c’était à eux d’aller vers les milieux écologiques militants et non l’inverse. « En Allemagne et en Suisse », rappelle le père Antoine Sondag, « il y a un responsable écologique dans chaque paroisse ou chaque diocèse. »

    Continuer après Pâques

    Si les responsables chrétiens font du souci écologique un thème central du carême 2015, tous rappellent que la mobilisation doit se poursuivre après le jour de Pâques. « Faire un jeûne au moment du carême, c’est médiatique », insiste le père Antoine Sondag, « mais il ne faut pas réduire l’action des chrétiens à ça ».

    Outre l’encyclique papale sur l’écologie attendue en juin, deux grands événements chrétiens préparatoires à la COP21 sont prévus en 2015. Les assises chrétiennes de l’écologie qui se tiendront à Saint-Étienne du 28 au 30 août 2015. Et le pèlerinage œcuménique pour la justice climatique, dont la COP21 ne sera qu’une étape. Des pèlerins de nombreux pays se relaieront pour marcher vers Paris, mener des actions lors des différentes étapes, et arriver à Paris au début du sommet.

    L’idée a germé en Allemagne, puis s’est étendue au Danemark, à toute la Scandinavie, à l’Italie, au Royaume-Uni et à la France. Une coordination franco-allemande travaille actuellement à l’organisation matérielle et un pèlerinage semblable traversera l’Afrique, du sud au nord et de l’ouest à l’est, pour rallier Nairobi.

    Les responsables des mobilisations pensent aussi déjà à l’après-COP21. Martin Kopp, chargé de plaidoyer pour la justice climatique de la Fédération luthérienne mondiale, voit dans les préparatifs de la COP21 une occasion de « mettre les gens en route pour les années, voire les décennies à venir ».

    Changer le système : la prise de conscience d’une nécessité

    Reste une interrogation-clé. Les chrétiens se reconnaissent-ils dans le slogan « changeons le système, pas le climat » ? Les acteurs de l’écologie chrétienne sont divers. Une partie d’entre eux a évolué dans le culte du progrès et de la croissance. Mais tous les acteurs de la cause écologique le disent : l’analyse systémique de la crise écologique et du dérèglement climatique ne fait plus fuir.

    « Il est plus de plus en plus facile d’être anticapitaliste chez les catholiques », constate Pierre Blanchard, militant actif au CCFD qui rappelle cependant que « la critique du capitalisme ne s’accompagne pas toujours d’un projet politique de réduction des inégalités ». « Le pape François fait très bien le lien entre perversion du système capitaliste et crise écologique » (NDLR : par exemple dans un message du 7 février 2015), ajoute le jeune homme, « et le propos est plus audible, même si Benoît XVI avait déjà fait ce lien ».

    Martin Kopp, qui est aussi théologien et travaille sur la décroissance, témoigne quant à lui que l’auditoire de ses conférences « passe très rapidement de la question ‘pourquoi la décroissance’ à ‘comment doit-on agir maintenant ?’  ».

    La critique systémique est aussi portée au plus haut niveau. « Le mode de vie des pays les plus riches représente pour beaucoup un idéal. Or il est fondé sur l’exploitation de ressources naturelles non renouvelables et bon marché. Le généraliser à l’ensemble de la planète conduirait à des niveaux de pollution insoutenables », s’alarmait le message de l’Avent du CECEF.

    Deux jours avant le début du carême, un collectif d’associations et de mouvement catholiques (dont plusieurs services officiels de la Conférence des Évêques de France) a publié un appel aux catholiques de France mettant directement en cause le système économique. « À l’heure de la prise de conscience des déséquilibres écologiques qu’entraîne notre modèle de développement occidental, il y a urgence à changer nos modes de vie et à pratiquer une heureuse sobriété », écrit ce collectif.

    La crise écologique est aussi une occasion de renouer le dialogue entre les chrétiens français que les débats sociétaux récents ont divisés. De fait, les écologistes chrétiens insistent plus sur la cause commune qui les rassemble que sur ce qui a pu les diviser. L’urgence climatique et écologique les a poussés à unir leurs forces. Le samedi 7 mars, jour où la France prendra son relais de la chaîne mondiale de jeûne de carême pour le climat, un collectif lancera un Appel de carême 2015 pour la conversion écologique. L’idée de l’appel a germé au sein d’un groupe issu des Chrétiens indignés après le colloque « Sauver la Création ».

    Les rédacteurs et signataires ont mis de côté leurs différends passés pour s’unir autour de la cause écologique. Parmi les premiers signataires annoncés, deux évêques, Mgr Marc Stenger (Troyes) et Mgr Dominique Rey (Fréjus-Toulon) ; le botaniste Jean-Marie Pelt ; le père Dominique Lang, journaliste à Pèlerin ; les journalistes Patrice de Plunkett et Jean-Claude Guillebaud ; Guillaume de Prémare, ancien président de la Manif pour Tous ; le philosophe Fabrice Hadjadj ; le philosophe et mathématicien Olivier Rey ; le père Michel Durand ; Philippe de Roux, co-fondateurs des Poissons Roses. Objectif : toucher tous les types de publics chrétiens pour former, encore et toujours, aux raisons qui font de l’engagement écologiste une urgence vitale.

    Reporterre

    http://fortune.fdesouche.com/376247-des-chretiens-sengagent-dans-le-combat-contre-le-rechauffement-climatique#more-376247

  • L' »APPEL DE MANILLE » OU L’ESCROQUERIE ECOLOGISTE (par Maurice D.)

    Le président s’est rendu à Manille, aux Philippines, pour y faire la promo de la grande conférence sur le climat sur le succès de laquelle il compte pour remonter une fois de plus une cote de popularité redevenu aussi plate qu’une banane écrasée et raccrocher les Verts qu’il voit flirter dangereusement avec Méluche-la-terreur.

    Il a pris avec lui Laurent Fabius que l’on aperçoit à peine sur une photo ; son bureau n°1, comme disent les Ivoiriens, c’est-à-dire la première sur la liste officielle de ses maîtresses, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal toute vêtue de vert ; Annick Girardin qui est parait-il ministre elle aussi ; le producteur de films sur la nature Nicolas Hulot et deux actrices de cinéma, Mesdames Cotillard et Laurent, très proches dit-on de Greenpeace. Hollande n’a pas emmené ces dames seulement pour le repos du guerrier, puisque l’une des deux sait lire, Madame Cotillard qui a lu pour François Hollande « L’appel de Manille« .

    Vous voyez le sous-entendu : un appel aussi important que celui du 18 juin, nous entrons en guerre contre le réchauffement climatique et c’est la France qui mène la résistance avec son grand chef de guerre. Un combat qui n’intéresse pas une grande partie de l’Humanité, celle qui habite des pays où l’on attend au contraire ce réchauffement avec l’espoir qu’il va permettre des économies d’énergie, une extension de la production agricole et de nouvelles activités : Russie, Canada, Chine…

    Hors son aspect purement publicitaire pour vendre la conférence de Paris à la fin de l’année, on ne voit pas très bien à quoi a servi ce déplacement en l’absence de vrais spécialistes du climat.

    Hulot ? Il fait de belles photos mais n’y connaît pas grand-chose. Et de plus, il serait crédible s’il ne circulait pas en gros 4×4 quand il est dans ses propriétés de Corse ou de Bretagne et en hélicoptère entre les deux et Paris.

    Quant à « l’Appel de Manille », il peut-être résumé en peu de mots : « Nous appelons la communauté internationale à conclure un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat … un accord général et contraignant, pays par pays» pour que le réchauffement climatique reste en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle.

    Notez le « contraignant » qui va rebuter bon nombre de pays qui vont dire que si c’est contraignant, il faut les indemniser pour le coût que cela va leur coûter. Qui va payer ?

    Le président du GIEC se débat dans un procès strauss-kahnien de coucheries avec des enfants, le vice-président Jean Juzel est salarié d’Areva, les rapports du GIEC, organisme dont les membres sont très majoritairement des fonctionnaires, contestés pour leur manque de rigueur scientifique. Alors Hollande a trouvé quelques fonctionnaires de l’ONU pour l’accompagner et donner un semblant de caution internationale à sa démarche, et quelques industriels pour illustrer que la présidence de la France, c’est aussi une affaire commerciale.

    On peut néanmoins supposer que si un accord est trouvé en décembre, il sera comme les précédents, a minima, que plusieurs grands pays refuseront de le signer considérant qu’ils n’ont d’ordres à recevoir de personne et que la nocivité du réchauffement n’est pas démontrée. Par exemple, si les cyclones sont de plus en plus meurtriers, ce n’est pas qu’ils soient plus nombreux ou plus violents, mais que de plus en plus de monde habite en bord de mer dans des zones inondables que les anciens évitaient soigneusement.

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  • Jean-Vincent Placé admet avoir « raconté n’importe quoi » sur Leonarda !

    Jean-Vincent Placé a avoué, les autres le feront-ils ?

    Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et membre d’Europe Écologie Les Verts, est plutôt connu pour son honnêteté et sa franchise. Il n’avait par exemple pas hésité à quitter le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal+ après avoir lancé un tonitruant « Je me tire ! ».

    Jean-Vincent Placé est aussi un homme pressé d’être reconnu, pressé d’obtenir un poste de ministre qui se refuse pour l’instant à lui. Il est l’inlassable promoteur d’un néo-UMPS qu’il appelle de ses vœux et qui réunirait du centre jusqu’à la gauche de la gauche, le tout évidemment afin de cadrer avec le programme commun de la classe politique médiatique : « combattre » le Front national. Dans cette optique, ses prises de position tranchées lors de l’affaire « Leonarda » apparaissent gênantes et montreraient que l’homme n’est pas un politicien respectable soumis à la discipline collective de la gauche plurielle, mais bien un « perturbateur » ou un « frondeur » en puissance. À l’époque, Stéphane Le Foll, alors porte-parole du gouvernement, avait vu rouge et déclaré : « Annoncer qu’il faut descendre dans la rue, quand on appartient à une majorité, il y a des choses qui étonnent et qu’on ne devrait pas entendre… »

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  • États-Unis : La révolution du gaz de schiste

    Focus sur la ville américaine de Williston, dans le Dakota du Nord, auprès des travailleurs du pétrole. Le boom pétrolier profite à tout le pays, aux dépens de l’environnement, menacé par les rejets sauvages.

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  • La terre, bien commun

    Partant du constat que chaque semaine, en France, des centaines de fermes agricoles disparaissent, le mouvement «Terre de Liens» agit pour préserver une certaine conception du monde rural.

    Il rachète des fermes avant de les mettre en location, cherchant à promouvoir une agriculture biologique et respectueuse de l’environnement.

    Plusieurs acteurs de ce mouvement, fermiers, administrateurs ou bénévoles, racontent pourquoi ils ont décidé de retourner cultiver la terre. Leurs témoignages éclairent une démarche qui vise à rapprocher les producteurs des consommateurs et à tisser entre eux des relations privilégiées.

    Réalisé par Luba Vink et Aurélien Levêque (Chronique d’une France rurale – France3 23/02/2015)

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  • L'autisme favorisé par les pesticides, Monsanto pointé du doigt

    La chercheuse américaine Stephanie Seneff établit une corrélation entre l'utilisation croissante du glyphosate (présent dans le pesticide Round Up) et le développement de l'autisme chez les enfants américains. 
    « D'ici 2025, la moitié des enfants nés aux États-Unis seront diagnostiqués autistes ». C'est le constat alarmiste que dresse le Docteur Stephanie Seneff, chercheuse au MIT (Massachussetts Institute of Technology) au laboratoire d'Informatique et intelligence artificielle. 
    La chercheuse a expliqué, lors d'une conférence à Groton (Massachusetts), qu'il y aurait une corrélation entre l'utilisation du glyphosate (le Round Up, du groupe américain Monsanto) et le nombre d'enfants autistes aux Etats-Unis. 
    Glyphosate : une utilisation croissante 
    « J'ai passé plusieurs années à faire des recherches sur l'autisme afin d'en comprendre ses caractéristiques, et j'ai remarqué que l'augmentation de l'usage du glyphosate sur les cultures de maïs et de soja correspond exactement à l'augmentation de l'autisme aux États-Unis. De plus, les effets connus du glyphosate sur le système biologique peuvent expliquer de nombreuses caractéristiques de l'autisme. », a expliqué Stephanie Seneff à Bio à la Une. 
    Sont notamment détectés chez les enfants autistes un haut taux de glyphosate, des carences en zinc et en fer ou encore des maladies mitochondriales. 90% des cultures de maïs, soja, colza et betterave à sucre de l'industrie agro-alimentaire américaine sont traitées au Roundup. Le glyphosate resterait ensuite présent dans ces aliments, même transformés (bonbons, sodas, lait ou viande - pour les animaux nourris au maïs ou au soja). 
    Son utilisation n'a cessé de croître dans les exploitations américaines depuis son lancement sur le marché en 1990. « Les achats américains de glyphosate représentent 25% du marché mondial, et nous ne représentons clairement pas 25% de la population mondiale. » De 1 pour 5000 en 1975, le nombre d'enfants autistes serait passé à 1 pour 68 aujourd'hui, tandis que la quantité de glyphosate utilisée serait passée de 10000 tonnes (pour le soja et le maïs) en 1998 à plus de 80000 en 2010. 
    Alors comment échapper au glyphosate, qui serait présent, non seulement dans la nourriture des américains, mais aussi dans l'air et dans l'eau ? La solution,Stephanie Seneff la voit dans les cultures biologiques, qui se développent de plus en plus aux États-Unis, notamment grâce à la demande croissante des consommateurs. 
    « Il y a un groupe de chercheurs qui pense que faire paître les vaches sur l'herbe peut à la fois contribuer à réparer le sol (détruit par le glyphosate et par les méthodes d'exploitation chimique) et offrir une nourriture saine à la population. », conclut-elle. 
  • Pérou : A la Pampa, les chercheurs d’or ont remplacé la forêt

    Forêts rasées, terres contaminées… Dans ce numéro d’Élément terre, nous partons au Pérou, à la Pampa. Cette zone, qui abritait autrefois des milliers d’hectares de forêts, est désormais occupée par les chercheurs d’or illégaux.
     

    Au Pérou depuis deux ans, la police et l’armée multiplient les raids dans la jungle amazonienne. Dans leur collimateur : les mineurs. Depuis 2012, l’extraction d’or sans permis est un crime. Pour extraire le métal précieux du fond du fleuve, les chercheurs utilisent du mercure, une technique ancienne et interdite, car dangereuse pour l’environnement.

    A Madre de Dios, la plupart des habitants vivent de l’extraction illégale d’or. Les mines représentent encore aujourd’hui 70% du PIB de la région. Pour inverser la tendance, la communauté de Tres Islas tente de diversifier ses activités. Parmi elles, le commerce des noix d’Amazonie et l’éco-tourisme. Les touristes sont prêts à payer cher pour découvrir la forêt amazonienne.

    Aux États-Unis, les scientifiques planchent aussi sur la question. A l’université de Standford, leurs cobayes se transforment en coupeurs d’arbres au travers d’un jeu vidéo. Objectif : créer de l’empathie et analyser l’évolution des comportements.

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  • Un jour, un texte! Les Français dans la guerre, les colonnes infernales par Reynald SEYCHER (15)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : les Français dans la guerre: Les colonnes infernales par Reynald SEYCHER(15)

    Il s’est trouvé des officiers  pour rompre avec les traditions de chevalerie. A la « guerre européenne » décrite par Joseph de Maistre dans le texte précédent, succède la guerre révolutionnaire, idéologique, inaugurée, hélas !  par  l’armée française. 
    C’est la haine qui devient le moteur du combat et déchaîne les instincts les plus bas.

    « Ce n’est que le 8 février 1794 que le Comité de Salut public envoie à Turreau son accord par l’intermédiaire de Carnot :

    « Tu te plains, citoyen général, de n’avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et pures mais, éloigné du théâtre d’opération, il attend les résultats pour se prononcer : extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir... »

    Dès le 11 février Turreau accuse réception : « J’ai reçu avec plaisir l’approbation que vous avez donnée aux mesures que j’ai prises... », et au représentant Bourbotte, il confie, le 15 février :

    « Tu sais que sans aucune autorisation j’ai pris et mis à exécution les mesures les plus rigoureuses pour terminer cette guerre affreuse. Le Comité de Salut public a bien voulu y donner sa sanction, mais j’étais tranquille, je me reposais, qu’il me soit permis de le dire, sur la pureté de mes intentions. »

    Ce même jour, le Comité écrit au représentant Dembarrère :

    « Tuez les brigands au lieu de brûler les fermes, faites punir les fuyards et les lâches et écrasez totalement cette horrible Vendée... Combine avec le général Turreau les moyens les plus assurés de tout exterminer dans cette race de brigands... »

    On peut voir à la lecture de cette proclamation à quel point la responsabilité du Comité de Salut public est entière.

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  • Produire son propre miel pour sauver les abeilles : un geste à la portée de tous

    « Si l’abeille disparaît, l’homme en a pour 4 ans. » Devant la disparition brutale et massive des abeilles au cours des derniers mois, cette citation attribuée à Albert Einstein alarme de plus en plus les écologistes. Pourtant, une solution existe : Produire son propre miel. 
     
    Le mois dernier, les apiculteurs de Pyrénées-Orientales se trouvaient confrontés à une étrange maladie décimant les essaims d’abeilles de la région. A ce jour, ils comptabilisent la perte de plus de 200 ruches. Un événement sans précédent dans l’hexagone. 
     
    Cependant, un phénomène similaire avait déjà été observé outre-atlantique au cours de ces dernières années. Des centaines de ruches sont laissées à l’abandon et leurs occupantes disparaissent sans laisser de traces. Des prélèvements sur le miel et sur leur environnement direct a mis en exergue la relation entre les pesticides utilisés sur les cultures et la disparition des butineuses. En effet, les composants chimiques ont été soupçonnés de perturber le sens de l’orientation des abeilles qui ne retrouvaient plus le chemin de la ruche. Perdues, elles finissaient par mourir loin de leur essaim. D’autre part, le pollen collecté par les abeilles sur les plants de maïs transgénique comporte des pesticides incriminés dans la mort des larves. Les États-Unis ont ainsi vu 60 à 90 % de leurs colonies anéanties. Soit environ 1,5 million de ruches sur les 2,4 millions qui occupaient le territoire. En Europe, ce phénomène baptisé phénomène d’effondrement a atteint 80 % des colonies. 
     
    Une véritable catastrophe sur le plan écologique. En effet, les abeilles sont responsables, par pollinisation, de la fécondations de 80 % des plantes, dont les fruits et les légumes destinés à l’alimentation. Leur extermination remettrait donc en question tout l’équilibre de l’écosystème et par là-même les fondements de notre alimentation. La survie des abeilles est donc devenue un sujet préoccupant. 
     
    Si Monsanto veut modifier génétiquement les abeilles pour les rendre résistantes aux pesticides, une solution naturelle existe, mais elle demande un véritable engagement de la part de chacun. De plus en plus d’associations promeuvent la protection des abeilles auprès des particuliers en proposant d’héberger une ruche. En tant que citoyen responsable, votre jardin est un lieu de vie sain qui respecte l’écosystème. Il représente donc un refuge pour les abeilles qui pourront évoluer dans un environnement débarrassé de pesticides. 
     
    Nul besoin de vivre à la campagne pour produire son miel ! Même si vous vivez en ville, vous pouvez tout à fait installer une ruche au fond de votre jardin. Pour cela, il vous suffit de vous renseigner à la mairie pour obtenir les informations concernant la législation en vigueur en matière de sécurité. 
     
    Ensuite, il vous faudra prendre contact avec un apiculteur de votre région qui viendra installer une ou plusieurs ruches sur votre terrain et vous indiquer les règles de sécurité afin d’assurer une cohabitation harmonieuse entre vos hôtesses et les membres de votre famille. C’est également lui qui viendra relever le miel et s’occuper des abeilles, à moins que vous ne manifestiez votre envie de vous impliquer dans l’aventure. Dans ce cas, vous pourrez demander à être initié. Bien évidemment, vous recevrez du miel produit sur votre terrain et dont le goût sera incontestablement supérieure à celui du miel acheté en grande surface. Il s’agit d’un échange de bons procédés et vous participez à la sauvegarde d’une espèce menacée.