Lobbying pharmaceutique, guerre d'influences entre Remdesivir et hydroxychloroquine, plainte visant le Pr Raoult, course au vaccin, Fabrice Di Vizio est au micro d'André Bercoff, ce 23 novembre 2020
économie et finance - Page 220
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Maître Di Vizio - "Le gouvernement ne décide de rien, il y a des intérêts financiers derrière !"
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Si, maintenant, Monoprix s’y met…
« Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir », disait Rivarol. Mais avant de désobéir, ils passent par une phase de contestation dont l’humour est un élément très important. Cela commence dans le cercle intime, s’enhardit au comptoir des bistrots, se poursuit chez les humoristes professionnels avant de gagner les médias non inféodés.
Le monde du commerce, lui, s’était toujours bien gardé d’afficher toute opinion politique, et encore moins factieuse, vis-à-vis du pouvoir, préférant surfer sur les vagues à la mode : il ne faut rebuter aucun client potentiel. Alors, aujourd’hui, on vend équitable, on vend bio, on vend sans C02, on vend métissé… un art de la flagornerie dont Decathlon est le nouveau Léonard de Vinci.
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La junte sanitaire à l’action pour les « petits commerces ». Assemblée nationale, le 17 novembre
Il faut savoir que le gouvernement Castex comporte un ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, ayant lui-même une expérience d’entrepreneur. C’est formidable.
Il faut savoir que le 17 novembre était un mardi et donc jour de questions/réponses au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Pour juger de l’audace et de la force avec lesquels la junte sanitaire traite le cas des commerces dits « petits », voilà la question posée par le député Mme Isabelle Valentin (LR) et la réponse de Monsieur le ministre :
Mme Isabelle Valentin. Monsieur le Premier ministre, lors de son discours du 28 octobre dernier, le Président Macron a dit : « Je ne crois pas à l’opposition entre santé et économie. »… Si vous ne réagissez pas rapidement, vous pourrez investir des millions d’euros dans des programmes de revitalisation et faire tous les grands discours que vous voulez sur la cohésion des territoires, quand vous aurez tué la plupart de nos commerces, vous aurez tué l’âme et la dynamique de tous nos territoires. Monsieur le Premier ministre, avez-vous décidé de rouvrir les commerces le 26 novembre ?
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Budget français Paris ou Bruxelles, qui commande ? (texte de 2014)
Le match entre le gouvernement français et la Commission européenne menace de se prolonger, aucun des protagonistes ne voulant céder sur la question délicate du budget 2015. D'un côté, Manuel Valls et ses ministres n'entendent pas provoquer davantage une base qui menace, au point de voir se rétrécir dangereusement l'horizon 2017; de l'autre, Bruxelles, que ces considérations laissent de marbre, rappelle Paris à ses engagements d’État-membre. Qui est le patron ?
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Le libéralisme, voilà l'ennemi ! (texte de 2014)
Charles Robin vient de publier aux éditions Krisis La Gauche du Capital, un livre qui fait la somme de ses travaux sur l'idéologie libérale. Venant d'un autre bord, comme autrefois Philippe Muray ou comme son maître à Montpellier Jean-Claude Michéa, il retrouve sans le vouloir et sans le savoir le vieux diagnostic social et politique des papes antilibéraux de la fin du XIXe siècle... Un prodigieux raccourci !
Vous ne vous cachez pas d'être un ancien du Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot, mais vous montrez dans votre livre que les vieilles catégories de « droite » et de « gauche » sont périmées par le lent avènement d'une idéologie globale partagée peu ou prou par l'ensemble de la classe politique - idéologie du Marché que vous appelez le libéralisme. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?
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Pourquoi, à défaut de pouvoir l'interdire, il faut réglementer sévèrement le "Vendredi noir"...
Idéalement, il en est du "Vendredi noir" comme de cette moche fête (?) d'Halloween.
C'est une importation récente, imposée d'en haut par des gens qui veulent nous faire dépenser de l'argent et/ou nous faire oublier nos moeurs, coutumes, traditions, fêtes etc... pour nous anglo-saxonniser chaque jour un peu plus. Et le mieux serait de les interdire, purement et simplement...
Mais le plus grave, en fait, est qu'il s'agit tout simplement, pour une très grande partie de cette opération, d'une arnaque pure et simple, de très grande ampleur...
Des "opérations économiques" promotionnelles sur les prix, nous en avons en France - et en Europe - et depuis toujours : les Soldes, évidemment, mais aussi toute sorte de Foires, Fêtes de ceci ou de cela. Quel besoin avons-nous que l'on vienne nous nous pousser depuis quelques temps - grâce à ce qui n'est rien d'autre qu'un matraquage et à un conditionnement des esprits - à une frénésie d'achats qui frise l'hystérie ?La sur-consommation, et les gaspillages scandaleux et anti-économiques qu'elle engendre est un fait avéré. -
L’an passé, la justice saisissait le yacht de l’héritier de l’empire Décathlon à Ajaccio : ses salariés, non déclarés, travaillaient jusqu’à 105 heures par semaine pour 3,4€/heure
11/12/2019
Les 59 mètres de l’Idol n’ont plus le droit de quitter le port d’Ajaccio. (…) Ce yacht est la propriété de Thomas Leclercq, quinquagénaire richissime, amateur de jolies voitures, est surtout l’un des fils du fondateur de Décathlon, l’enseigne préférée des Français.
Depuis la fin de l’été, le fils de la 16e fortune du pays s’est fait confisquer son Idol : la justice l’a saisi, à titre conservatoire, après que le capitaine et une partie de l’équipage ont attaqué aux prud’hommes la société propriétaire du navire. En cause ? Les horaires de galériens imposés aux marins et relevés par le capitaine.
Nous nous sommes procurés les plannings des membres d’équipage, originaires des Philippines. Voici par exemple les horaires de l’un de ces marins. Entre le 24 et le 30 juin dernier : 105h de service en une semaine ! Dans son contrat, de droit philippin, la durée de travail hebdomadaire est pourtant clairement indiquée : 48h.
Des journées à rallonge, et pas un seul jour de repos pendant tout le mois de juillet pour les six Philippins du yacht. Salaire net ? 1250 € mensuels pour un maître d’équipage. Soit 3,40 € de l’heure, même pas la moitié du Smic…
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Comment l’Union Européenne laisse mourir les petits exploitants agricoles Français (Vidéo)
C’est un nouveau coup dur pour les petits paysans. Alors que les négociations autour de la réforme de la politique agricole commune battent leur plein dans les instances européennes, le cadre de négociations voté par le Parlement européen a écarté une transformation d’ampleur du système de distribution des aides. Actuellement, les subventions profitent principalement aux céréaliers, qui possèdent les plus grandes exploitations.
Et pour cause, les aides rémunèrent les exploitations en fonction de leur taille : le calcul est basé sur une prime définie à l’hectare. Les laissés pour compte de cette distribution, ce sont les petits paysans, éleveurs ou encore les maraîchers. Nous sommes partis à la rencontre de deux agriculteurs oubliés par la PAC. Un maraîcher francilien, et un éleveur bio en Picardie .Ils racontent au Média leurs difficultés à trouver une place dans un modèle agricole qui les exclut.
Le Média via Breizh Info
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L’espoir de vaccin n’a réglé, pour l’instant, que les problèmes des Bourses
L’espoir de vaccin a permis la remontée des Bourses et d’entrevoir la fin de la crise sanitaire en 2021. À Paris, le CAC 40 a grimpé de plus de 20 % depuis le début du mois de novembre, et aux États-Unis, le FANG, index des grandes valeurs technologiques, a plus que doublé (de 2.500, en mars, à 5.560, le 20 novembre). Les espoirs de vaccins ont, pour l’instant, eu pour effet de régler les seuls problèmes boursiers, alors que de nouvelles aides vitales et immédiates sont toujours jugées nécessaires par les économistes, tant en Europe qu’aux États-Unis, où l’épidémie est en phase exponentielle, avec 200.000 nouveaux cas et 1.750 morts en 24 heures, le jeudi 19 novembre.
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Rembourser la dette : Mission impossible.
Depuis qu’il a abandonné la politique, Arnaud Montebourg a découvert la face sombre du socialisme et le tissu d’inepties dues à son idéologie. De sorte qu’il apparaît désormais comme un ovni. Sa parole est désormais frappée au coin du bon sens et mérite d’être entendue. Voici l’entretien qu’il a accordé au Parisien (22-11) sur la dette et suite à la publication de son dernier ouvrage, l’Engagement (Ed. Grasset). De gauche Montebourg ? Pas sûr. Il semble bien avoir basculé du côté "franchouillard" de la force !
Une des raisons de fond à la crise serait la priorité donnée à la réduction des déficits publics et de l’endettement ?
Une politique qui se concentre sur la réduction de la dette et des déficits fabrique du chômage, et n’a aucune chance de rembourser la moindre dette ni de réduire le moindre déficit. C’est ce qui s’est passé pendant la présidence Hollande. Nous avons eu l’austérité fiscale doublée d’une aggravation du chômage, la double peine pour les classes populaires ! Mais, de surcroît, on n’a diminué ni l’endettement ni les déficits. Dans la crise du Covid-19, nous avons tiré les leçons de la crise financière des années 2008-2010. Ce point est positif. Toutes ces règles euro- péennes relatives aux déficits et à l’endettement qu’on nous a infligées pendant dix ans, et qui ont prolongé inutilement les souffrances des peuples européens, viennent de disparaître par enchantement, démontrant leur parfaite inutilité et leur dangerosité.