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économie et finance - Page 237

  • Une autre crise dans la crise économique qui suivra la crise sanitaire.

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    Pieter KERSTENS

    Les gouvernements occidentaux, particulièrement en Europe, ont imposé l’assignation à résidence à leurs populations, contrairement à certains pays asiatiques qui, eux en première ligne, ont permis une liberté de circulation à leurs concitoyens, forts de leurs expériences passées face à diverses épidémies.
    En effet, la « grippe de Hong Kong » en 1968 avait entrepris le tour du monde et tué 31.226 personnes en France en décembre 1969 et janvier 1970 (soit 2 fois plus de morts que la canicule en 2003). L’Asie avait affronté le SRAS en 2003, et la grippe H1N1 en 2009. La Chine, le Japon, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud ou la République de Taïwan conseillent le port d’un masque pour tous, le dépistage massif, une hygiène stricte et disposent par ailleurs d’une infrastructure hospitalière adéquate et rapidement mobilisable pour une épidémie mortelle.

    Le Monde est « un village » ?

    C’est avec cette affirmation chère aux laquais du mondialisme, que les Eurocrates de Bruxelles ont facilité les échanges et la circulation incontrôlée des biens, des hommes et des finances, avec la bénédiction de Pascal Lamy, ancien commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004 et directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMS) de 2005 à 2013. Ce sont eux, les Romano Prodi, les Jacques Delors, les Pascal Lamy, les principaux responsables du chaos social, économique, culturel, financier et sanitaire que nous vivons depuis des décennies. Car les mêmes nous ont imposé leurs dogmes socialauds-humanistes et leur credo d’une mondialisation « heureuse », pour le plus grand bénéfice de l’Empire du Milieu.

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  • Charles Gave : « Il faut sortir Bruxelles de l’Europe le plus vite possible »

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    Comment éviter la faillite des entrepreneurs ?

    En bon élève des Jésuites, je vais répondre par une autre question : qu’est ce qu’un entrepreneur, et là, la réponse est toute simple. C’est quelqu’un qui, dans un monde où tout le monde veut de la certitude, accepte de vivre dans l’incertitude la plus totale. Tout ce qu’il doit payer est certain – salaires, charges sociales, coût de l’énergie et des fournitures, impôts – et tout ce qu’il va toucher est incertain – ses ventes, en particulier, qui dépendent du bon vouloir de ses clients. La différence entre ses coûts certains et ses recettes incertaines s’appelle soit un profit soit une perte. Dans le cas de profits, l’État qui n’a pris aucun risque lui en prend une partie alors que, dans le cas de pertes, il doit tout seul remettre au pot. À l’évidence, en tout cas en France, l’entrepreneur est un masochiste qui prend tous les risques que la communauté ne veut pas prendre et qui se retrouve avec une marge brute d’exploitation qui est la moitié de ce qu’elle est en Grande-Bretagne ou en , ce qui amène les entrepreneurs français à aller s’installer ailleurs. En 2001, quand je suis arrivé à Hong Kong, il y avait cinq mille Français et quand j’ai été m’inscrire au consulat, le consul m’a dit que jamais un entrepreneur français ne s’inscrivait tant il était effrayé d’avoir un contrôle fiscal en France. Deux ans après, d’ailleurs, j’en avais un. De façon générale, tous les entrepreneurs français considèrent que l’État et les administrations sont leurs ennemis et ils ont bien raison. Aujourd’hui, il y a 25.000 Français à Hong Kong, plus qu’il n’y a de Britanniques, la grande majorité étant des entrepreneurs, et la même chose se passe à New York, à Londres, à Miami, à San Francisco, à Moscou. Partout où je vais, je rencontre des Gaulois. La spécialité des élites françaises a toujours été de virer ses élites en commençant par les protestants sous Louis XIV, en suivant avec la Révolution où intellectuels et hommes d’affaires furent massacrés et les universités fermées, en continuant avec le personnel éducatif sous la Troisième République parce que catholique, en continuant avec les Juifs en 1940 et maintenant en condamnant à l’exil tous ceux qui ne veulent pas être fonctionnaires. Ce qu’il faut faire est pourtant tout simple et fort bien compris par Pompidou, qui disait à ses ministres : « Mais cessez d’emmerder les Français. » Que voilà un beau programme politique pour celui qui devra redresser la France dans les années qui viennent !

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  • Une vieille proposition du FMI refait surface : confisquer 10 % de nos économies

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    La dette française, qui est déjà à 100 % du PIB, risque de grimper à 116 % en 2024, si on en croit Le Figaro. Et que dire de l’Italie, où on envisage d’atteindre 180 % du PIB ? Les États qui en arriveront à de tels taux seront asphyxiés et auront du mal à emprunter sur les marchés. Les pays du sud de l’Union européenne proposent bien qu’elle emprunte à leur place, en fait que les États du nord payent à leur place, mais ces derniers, qui ont mieux géré leurs finances, refusent et refuseront catégoriquement cette solution.

    Dans ce contexte, une vieille proposition du FMI, datant de 2013, a été évoquée à l’antenne de BFM TV par M. Emmanuel Lechypre : confisquer 10 % des économies de tous les particuliers. À se demander si le pouvoir ne lancerait pas des ballons d’essai.

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  • La crise de 2008 a profité à l'Asie (petit rappel pour comprendre 2020)

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    Le texte ci-dessous a été écrit et publié en octobre 2008, et il ne me semble pas incongru de le republier aujourd'hui, pour entretenir la mémoire et en tirer quelques leçons, au regard de la crise actuelle qui voit désormais la Chine tirer bénéfice d'une situation qu'elle n'a pas entièrement créée même si elle en porte une part de responsabilité indéniable. Après 2008, la mondialisation a continué et s'est même accélérée, et la Chine a conforté ses positions, aidée en cela par l'irresponsabilité ou la cupidité des actionnaires et de nombre de multinationales qui ne raisonnent qu'en termes « d'avantages comparatifs » : les conséquences sont là, et nous pouvons les mesurer (les masques et le matériel médical qui manquent en France, puisque désormais fabriqués en Chine, par exemple), sans être bien certain, pour mon compte, que la République et les partisans de la mondialisation libérale aient la volonté réelle d'infléchir les choses et de revenir à plus de raison et, disons le mot, de « nation »...

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  • La France devrait connaître en 2020 sa plus forte récession depuis 1945, selon Le Maire

    «Cette crise sera violente, globale et durable», a indiqué le patron de Bercy.

    La France va sans doute connaître en 2020 sa pire année de récession économique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a estimé lundi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lors d’une audition par la commission des Affaires économiques du Sénat. «Cette crise sera violente, globale et durable», a indiqué le patron de Bercy, ajoutant qu’il ne voyait pas «d’autre comparaison, en termes de choc économique» que la crise de 1929.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-france-devrait-connaitre-en-2020-sa-plus-forte-recession-depuis-1945-selon-le-maire

  • Le système est condamné mais, nonobstant l’Italie, n’explosera pas dans l’immédiat !

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    Marc Rousset

    Alors qu’en février, le taux officiel de chômage était de 3,5 % aux États-Unis, 6,65 millions de personnes se sont inscrites du 21 au 28 mars, contre 3,3 millions la semaine précédente, ce qui porte le nombre des nouveaux chômeurs à 10 millions de personnes en deux semaines : du jamais-vu dans l’histoire économique des États-Unis, puisque le record hebdomadaire de 2008 était de seulement 665.000. Il semble que l’on se rapproche des projections les plus pessimistes de la Banque de Saint-Louis, soit très rapidement 47 millions de chômeurs, c’est-à-dire un taux de chômage de 30 % pour une population américaine active d’environ 160 millions de personnes. Goldman Sachs évalue le taux de chômage à seulement 15 %, d’ici le milieu de l’année. 40 % des Américains sont déjà incapables de couvrir une dépense inattendue de 400 dollars sans emprunter. La Maison-Blanche estime les victimes de la maladie dans une fourchette entre 100.000 et 240.000 morts.

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  • Merci, M. Poutine, pour cette guerre du pétrole !

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    Depuis les années 1970, les Américains avaient pris l’habitude de régner sur le monde des hydrocarbures et le monde économique tout court, tant le pouvoir que leur conférait le pétrodollar était grand. Récemment, en revanche, le vent a tourné, l’Asie est un centre économique de premier plan et la Russie s’est reconstruite. Les cartes du jeu mondial ont changé et Donald Trump nous a montré qu’il l’avait bien compris pendant sa campagne présidentielle.

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  • Les erreurs et les illusions idéologiques de Thomas Piketty dévoilées

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    Par Laurène Jacquerez, étudiante en Grandes Écoles ♦ Pourquoi tant d’inégalités ? L’essai de Guillaume Travers (éditions de La Nouvelle Librairie) fait trembler le sanctuaire idéologique du maître Thomas Piketty ! Les piliers de sa sacro-sainte analyse des inégalités de revenus et de patrimoine se fissurent un à un sous la plume incisive de l’auteur. Cet essai remarquable livre bataille aux anachronismes, aux contresens langagiers et historiques commis par l’écrivain du Capital au XXIe siècle, pour révéler ce qui se cache réellement derrière le phénomène des inégalités. Alors, bas les masques, c’est l’heure de vérité, signée Guillaume Travers.

    À travers ses publications, Thomas Piketty s’est fait depuis longtemps le chantre français de cette épopée des temps modernes : la guerre contre les inégalités. À bord de son cheval de Troie bardé de recherches statistiques sur le sujet, il entend influencer le capitalisme mondial. Thomas Piketty explique sans réserve que ces inégalités sont fondées par un ordre social bénéficiaire qui vise précisément à les légitimer pour se maintenir coûte que coûte. Et le champ des iniquités est vaste. Il en va des frontières qui cantonnent les peuples dans leur développement au détriment des pays les plus pauvres, des traditions et de l’éducation qui n’ont d’autre but que de maintenir les savoirs chez les bénéficiaires (nantis), en d’autres termes de reproduire des inégalités avec constance de génération en génération. En occultant la sociologie et l’anthropologie, le professeur Piketty présuppose que seule l’économie est apte à décrypter les relations complexes entre les hommes depuis… quelques décennies. Tant mieux, nous n’aurons pas à remonter à Mérovée.

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  • Le professeur Raoult concentre la haine de ceux qui entrevoient dans le coronavirus une formidable occasion de faire de l’argent, par Michel Onfray.

    Comment se passe votre confinement ?
    Bien car le travail de philosophe est avant tout une activité de sédentaire qui suppose la solitude et l’isolement. Je lis, j’écris, je travaille. Je tiens un journal de cette pandémie car elle révèle, au sens photographique du terme, l’état de notre civilisation : un chef de l’Etat incompétent, une porte-parole du gouvernement qui avoue mentir pour protéger le chef de l’Etat et qui ne se fait pas faute de beaucoup le protéger, un gouvernement en capilotade, une ministre de la santé démissionnaire qui a menti sur la gravité de l’épidémie elle aussi avant d’assurer qu’elle avait dit la vérité au Président et au Premier ministre, des conflits d’intérêt entre madame Buzyn et son mari, inféodés aux laboratoires, donc à l’argent, et le professeur Didier Raoult, un français leader mondial en matière d’infectiologie,  des annonces contradictoires qui montrent qu’Emmanuel Macron n’est pas un chef, qu’il ne sait pas trancher, décider, prévoir, et qu’il n’est en fait que l’homme de paille de l’Etat maastrichtien. Chacun a vu l’Europe de Maastricht s’effondrer et avec elle le libéralisme toucher le fond : on redécouvre les vertus des frontières, de l’interventionnisme de l’Etat, de la nécessité du service public, des nationalisations. C’est la vengeance de Colbert!

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  • La connivence inavouable Les logiques siamoises de l'extrême gauche et du néo-libéralisme

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    Beaucoup croient encore, parmi les militants séduits par la marchandise frelatée qu'on leur vend sous l'emballage de la contestation, que l'extrême gauche se bat pour un rêve de fraternité. Ils se trompent. Les libertaires travaillent bien à un autre monde, mais c'est celui des néolibéraux, Un précurseur avait montré la voie : Trotski. C'est bien le libéralisme qui, déjà en 1917, avait rempli ses poches, avant son retour d'exil.

    Combattre le capitalisme, rejeter l'ordre libéral ! Une évidence, ces préoccupations de la gauche radicale ? Tels sont en tout cas les mots d'ordre toujours mis en avant pour mobiliser les troupes. Gravés dans le paysage rhétorique de ses diverses composantes. De Bové à Besancenot, tous affichent la même volonté de lutter contre le système établi et ses effets immédiats. Licenciements, délocalisations et autres démantèlements du service public. L’opposition frontale de l'extrême gauche au néolibéralisme ne fait donc aucun doute, du moins pour ses sympathisants les plus vulnérables, ceux issus des milieux populaires.

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