Cette semaine, l’euro a atteint le cours le plus bas depuis avril 2017, à 1,08 dollar pour un euro. Avril 2017, ça ne vous dit rien ? Ce sont les débuts de Trump à la Maison-Blanche, et rappelez-vous, tous les experts nous avaient prédit l’écroulement de l’économie américaine si son programme était appliqué. En fait, la hausse du dollar, depuis trois ans, traduit la confiance des marchés dans la politique suivie aux États-Unis et, a contrario, une défiance envers l’économie européenne engluée dans la stagnation. Depuis 2017, Trump applique fidèlement ses engagements et l’économie américaine se porte comme un charme : croissance à 3 %, chômage à 3 % correspondant en réalité au plein-emploi, hausse spectaculaire des salaires et du pouvoir d’achat, et la balance commerciale commence à se redresser.
économie et finance - Page 237
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L’euro au plus bas, signe de la relégation de l’économie européenne face à Trump
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Les illusions de Trump sur l’état réel de l’économie américaine
Marc Rousset
Lors de son discours du 4 février sur l’état de l’Union au Congrès, Donald Trump aurait mieux fait d’être un peu moins sûr de lui et triomphant, d’en rabattre un peu sur « tout ce qu’[il a] créé », sur « les réussites les plus palpitantes à venir devant nous », sur l’état réel de l’économie américaine, qui est en fait portée par une croissance malsaine et artificielle.
Trump n’est pas à l’abri d’un retour de boomerang en pleine figure, d’un krach soudain à Wall Street, même s’il va tout faire dans les mois qui viennent, bien évidemment, pour ouvrir encore plus les vannes de la Fed, poursuivre sa politique de fuite en avant des dépenses publiques afin de passer au moins le cap des élections présidentielles en novembre 2020.
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Mondialisation, Hayek et Freidman furent ses prophètes
Hayek et Frieidman furent ses prophètes : La mondialisation expliquée à mon cheval
Dans les années cinquante, on croyait le libéralisme économique pur et dur renvoyé à jamais dans le passé. On se trompait d'époque. Renvoyé dans le futur, il a fini par soumettre les sociétés qui l'avaient rejeté après 1929. Dans l'intervalle, on l'a rebaptisé. Le libéralisme étant, selon les mots de Valéry Giscard d'Estaing, « une théorie très avancée et nouvelle », on lui a donné « un nom moderne : néolibéralisme ».
La mondialisation n'a pas attendu les années 1980 pour pousser ses pions et ses capitaux. Partie d'Europe, avec les premières grandes expéditions des navigateurs portugais et la découverte de l'Amérique, elle a progressivement conquis le globe, obéissant vraisemblablement à un dessein de l'espèce conduisant les hommes à coloniser l'ensemble des terres émergées. Restait cependant à les unifier. Ça sera le rôle de la mondialisation, telle qu'elle s'est dessinée au tournant des années quatre-vingt sous la forme de l'économie-monde.
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De la viande achetée 3,8 € le kilo aux éleveurs est revendue 42,10 € en supermarché
Même en tenant compte de la chaîne de la viande, c’est difficilement justifiable.
« « On n’est pas considérés », c’est ainsi que Nicolas Mazilly résume la situation.
L’éleveur, installé à La Rochepot, en Côte-d’Or, a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois. Il est d’autant plus amer qu’il voit les bénéfices que d’autres font sur son travail. Il montre la photo d’un tournedos vendu au rayon boucherie d’une grande surface de l’agglomération de Dijon.« Ils vendent ce tournedos 42,10 euros le kilo. Moi, ce morceau-là, je l’ai vendu 3,80 euros. Ca a de quoi énerver, car on se rend compte que notre produit est noble, qu’ils font une marge bénéficiaire exceptionnelle et que nous on n’est pas considérés. »
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Le libéralisme : à l’origine de toutes les gauches.
Notre ami Christian Vanneste écrivait ici, il y a quelques jours, que le libéralisme n’est pas une idéologie parce qu’il y a un grand nombre de courants en son sein. Mais il en va de même pour le socialisme, pour le nationalisme ou pour le conservatisme, ce qui n’ôte rien à leur caractère idéologique.
Les libéralismes ont un socle commun, l’individualisme ; or, c’est précisément l’individualisme, lequel est au cœur du libéralisme depuis ses origines au XVIIe siècle, qui pose problème parce qu’il affirme que les communautés (dont les communautés nationales) sont des illusions.
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Hongrie d’abord: le gouvernement d’Orbán prouve que la propriété de l’État peut être une formule gagnante
La Hongrie prouve qu’une gestion intelligente des actifs de l’État peut être une formule gagnante pour la croissance économique.
De nombreux Hongrois se souviennent encore du slogan politique de gauche libérale selon lequel «l’État est un mauvais propriétaire», mais comme le gouvernement de Viktor Orbán l’a toujours prouvé, un tel slogan ne s’applique qu’à ceux qui ne sont pas assez intelligents pour diriger un État.
Vendre les actifs de l’État sans souci partout dans le monde était la politique des gouvernements socialistes-libéraux qui ont régné entre 2002 et 2010, et qui ont envoyé près de 200 entreprises précédemment détenues par l’État en mains privées. C’était essentiellement une continuation de ce que le gouvernement socialiste de Gyula Horn a fait entre 1994 et 1998, période pendant laquelle 65% des participations de l’État ont été privatisées.
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Olivier Piacentini - L'euro, ce poison qui tue la France et vos finances
Dans les années 90 on nous a expliqué comment l'euro nous apporterait la prospérité.Plus de deux décennies après, qu'en reste-t-il ?L'euro a de moins en moins de supporteurs et néanmoins il reste imposé au Peuple français.Dans cette vidéo, j'explique pourquoi l'euro est un poison et comment il tue la France et vos finances. -
Deux commentaires pertinents de deux lecteurs sur "la spoliation des Caisses autonomes de retraites" : merci à eux, le débat reste ouvert !...
1. De Catoneo :
Personnellement je suis contre tout régime universel. La logique systémique et paramétrique (ça fait cossu) devrait organiser un régime général à points dans lequel seraient versés tous les régimes spéciaux déficitaires.
En même temps, les cotisations de pension complémentaire devraient être défiscalisées (comme la Prefon) afin que chacun améliore son avenir selon ses choix de vie en déduction de ses revenus imposables.
On peut accepter des conditions particulières pour les agents exposés du domaine régalien stricto sensu (police, armées, ballet).Par contre on ne devrait pas toucher aux régimes autonomes qui sont à l'équilibre voire en excédent, libéraux, Agirc, Arrco...etc.
Il y a une frénésie jacobine complètement débridée à l'Elysée qui finira mal.
2. De Vautier :
Le régime général promet un nivellement par le bas du standing de vie de tous les travailleurs par le biais d'une spoliation de toutes les épargnes qui avaient été accumulées par les gestionnaires les plus prévoyants et les plus avisés, et cela, suivez mon doigt , pour le profit quasi exclusif des intérêts privés et des compagnies d'assurance.
Ces commentaires sont nés de la lecture de l'article de Jean-Philippe Chauvin, publié sur lfar ce dimanche :
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SOCIAL et ECONOMIE, de Frédéric Winkler.
Selon Edward Goldsmith : « Le commerce mondial a été multiplié par onze depuis 1950 et la croissance économique par cinq et pourtant au cours de cette période, il y a eu un accroissement sans précédent de la pauvreté, du chômage, de la désintégration sociale et de la destruction de l'environnement. Il n'y a donc pas de preuve que le commerce ou le développement économique soient d'une grande valeur pour l'humanité... » En outre, un contrôle sévère et souvent aveugle de l'Etat sur l'économie toute entière, notamment sur les prix, doublé d'une fiscalité dévorante, décourage l'expansion et le travail.
Nous voici donc, là encore, devant de dangereuses impasses : il ne faudrait pas croire que le sentiment public y soit indifférent et que les résultats concrets ne suivent pas. Si l'on tient compte des créations et des échecs, il y a chaque année des milliers d'entreprises qui disparaissent en France. Certes, les raisons sont multiples, pourtant ce nombre est trop important pour ne pas être inquiétant... Combien ce système libéral aura-t-il suscité de délocalisations, de fuites de cerveaux allant enrichir nos voisins. Nous vivons les conflits sociaux et économiques sans fins, alors que notre économie est sinistrée. Je vous laisse juge de la politique menée pour en arriver là…
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Coronavirus : peut-être l’étincelle qui déclenchera une crise mondiale
Marc Rousset
Les Bourses chinoises ont dévissé de plus de 8 %, le lundi dernier, malgré les 150 milliards d’euros injectés par les autorités pour aider une économie à l’arrêt à cause du coronavirus. Plus de 2.600 titres ont chuté de 10 %, seuil à partir duquel les échanges sont automatiquement suspendus. Quant à la Bourse de New York, elle a baissé, ce vendredi, de 0,54 % malgré de bons chiffres sur l’emploi américain, car le bilan de la crise sanitaire en Chine continue de s’aggraver, avec plus de 37.000 personnes contaminées et plus de 800 morts.
En fait, personne n’est actuellement en mesure d’évaluer la gravité de l’épidémie, et encore moins ses effets à venir sur l’économie et les Bourses mondiales. Une seule pièce chinoise manquante pour un sous-traitant quelque part dans le monde et cela peut mettre à l’arrêt une chaîne entière de production en Europe ou aux États-Unis. La seule chose de certaine, c’est que le PIB chinois représente 16 % du PIB mondial, que la croissance chinoise était l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Si elle vacille, une récession est probable, avec une onde de choc qui se propagera dans le monde entier et des banques centrales (Chine incluse) qui émettront de plus en plus de monnaie de singe pour la contrecarrer.