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économie et finance - Page 236

  • Une facture salée pour dire adieu à ses proches – Thibault Bastide

    C’est un scandale de plus en cette période de crise sanitaire. Depuis le 3 avril dernier, un hall du marché de gros de Rungis dans le Val-de-Marne a été réquisitionné pour accueillir les cercueils. Une décision du préfet de police de Paris, Didier Lallement, pour faire face à la tension qui persiste sur l’ensemble de la chaîne funéraire. Ainsi, des dizaines de cercueils sont entreposés dans ce hall excentré et isolé des autres pavillons dans l’attente de leur crémation ou leur inhumation. Problème : les proches des défunts doivent payer 250 euros pour cette disposition. Et la facture peut très vite grimper. En effet, pour pouvoir se recueillir auprès du défunt, un espace est mis à disposition pour 55 euros de l’heure. Un prix à payer difficile à avaler pour les familles déjà privées de visites lors des derniers instants de leurs proches.

    Cependant, pour Didier Kahlouche, le co-Président de la Confédération des Pompes Funèbres et de la Marbrerie, cette facture se justifie par le coût technique de l’opération. Il a précisé, par ailleurs, que ce genre de dispositif à déjà été mis en place en 2003 lors de la canicule, avec les même dispositions.

    Suite à la colère des familles, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a réclamé un contrôle de cette morgue provisoire à propos des tarifs controversés pratiqués par l’opérateur privé qui la gère qualifiant la situation d’anormale.

    Thibault Bastide

    https://www.tvlibertes.com/actus/une-facture-salee-pour-dire-adieu-a-ses-proches-thibault-bastide

  • Autopsie du panier de la ménagère – Pierre Bergerault

    L’addition est-elle plus salée à la caisse ? Avec le confinement, les Français affirment dépenser davantage pour leurs courses de nourriture. Y a-t-il une réelle hausse des prix ou s’agit-il d’une impression ?

    Selon l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation, l’inflation est à -0,15%. Mais un certain nombre de facteurs montrent bien pourquoi l’addition est plus chargée.

    D’abord, avec l’annonce du confinement, les marques distributeurs ayant été dévalisées, le consommateur doit maintenant se rabattre sur les produits les plus chers restés en rayon. Ensuite, il n’y a plus de promotion actuellement, pour des raisons d’approvisionnement et les codes-barres des promos étant différents, cela nécessiterait un travail supplémentaire.

    Par ailleurs, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a lui-même reconnu une hausse du prix des fruits et légumes pour soutenir les producteurs face au manque à gagner depuis la fermeture des restaurants, des cantines d’écoles et des marchés. Conséquence de ces fermetures, les foyers achètent en plus grande quantité car tout le monde se nourrit chez soi. En témoigne l’explosion du  volume moyen d’un caddie : +87% fin mars alors que la fréquentation des grandes surfaces a diminué de 47%.

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  • Confinement : l’Autriche débloque un fonds de soutien de trente millions d’euros pour soutenir les familles du pays

    Vienne – Dans le cadre de la conférence de presse tenue ce matin par trois ministres du gouvernement, la ministre du Travail, de la Famille et de la Jeunesse, Christine Aschbacher (ÖVP) a annoncé des mesures de soutien aux familles touchées par la crise du coronavirus :

    « Nous sommes dans la quatrième semaine de la crise du coronavirus qui nous placés, nous tous, face à des défis massifs, que ce soit dans le domaine de la santé, le domaine économique, au travail ou dans notre vie familiale de tous les jours. La combinaison de home office et home schooling […] sont autant de défis énormes pour de nombreuses familles en Autriche. […] »

    Un fonds de soutien de 30.000 euros pour les familles

    « En plus de ces charges quotidiennes, […] il y a aussi des problèmes financiers qui se font jour. Et c’est pourquoi nous voulons à présent apporter un soutien. Nous ne laissons personne sur le bord de la route. […] Du fait de cette crise internationale du coronavirus, des familles avec des enfants se sont retrouvés [...en difficulté. […] Nous avons donc établi un fonds de soutien pour la crise du coronavirus [Corona-Härtefonds] de 30 millions d’euros [comme] cela a été décidé le week-end dernier au parlement […] pour pouvoir apporter une aide rapidement et de manière non bureaucratique ».

    Pour pouvoir recevoir cette aide non renouvelable compensant une partie du manque à gagner engendré par la crise du coronavirus, il faut que « l’un des deux parents [au moins ait eu] un emploi au moins jusqu’au 28 février et est désormais au chômage ou au chômage partiel en vertu de la crise du coronavirus [et que la famille] touche des allocations familiales ». Les demandes pourront être adressées à partir du 15 avril directement au ministère du Travail, de la Famille et de la Jeunesse. Il y aura un formulaire avec de plus amples informations pour ce faire.

    Autriche Matin

    https://www.tvlibertes.com/actus/confinement-lautriche-debloque-un-fonds-de-soutien-de-trente-millions-deuros-pour-soutenir-les-familles-du-pays

  • Manifestement, le confinement n’embête pas tout le monde…

    Manifestement, le confinement n’embête pas tout le monde…

    Nous avions évoqué les avantages que la Chine pouvait tirer de la crise sanitaire. Cette vidéo s’interroge sur le fait que la bourse monte alors que l’économie s’effondre: et si cette pandémie était une “belle” occasion de mettre la main sur l’économie réelle à prix cassés pour la haute finance? En tout cas, les questions posées dans cette vidéo méritent d’être posées (même si, naturellement, la presse “bien-pensante” les passera sous silence au nom de la lutte contre le “complotisme”!).

    C’est peut-être aussi une bonne occasion de rappeler que, selon la doctrine sociale de l’Eglise, le droit de propriété est légitime et bon (c’est un droit naturel de la personne humaine), mais doit être encadré par deux principes fondamentaux: la destination universelle des biens et la responsabilité. Ce que viole régulièrement, non seulement le communisme, mais aussi la financiarisation à outrance de l’économie. C’est en tout cas pourquoi nous autres, catholiques sociaux, sommes favorables à la “diffusion de la propriété”, comme disait le grand économiste Louis Salleron : une société reposant sur la famille et la propriété à taille humaine est bien plus saine, juste et tout simplement vivable qu’une société reposant sur la mainmise de l’Etat ou du marché.

    https://www.lesalonbeige.fr/manifestement-le-confinement-nembete-pas-tout-le-monde/

  • Scandale dans le scandale : le gouvernement a privé la France de tout et va donner 1,2 milliard à l'Afrique...

    Tous ont relayé l'info (Le Figaro, Le Point, Ouest France, France TV, C News, La Tribune etc...) :

    "Covid-19 en Afrique : la France met 1,2 milliard d'euros sur la table. C'est le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian qui en a fait l'annonce ce mercredi 8 avril. L'Union européenne a aussi pris des mesures fortes."

    Nous ne sommes pas des charognards; nous ne sommes pas opposés, bien au contraire, à la solidarité, à la générosité, à l'entraide mutuelle.

    Cependant, nous sommes dans un temps, où le monde des soignants - en particulier - et le peuple français - en général - manquent de tout ce qui est indispensable pour lutter efficacement contre la pandémie, et cela par la seule faute, exclusive, du gouvernement.

    Un gouvernement d'incompétents et d'incapables qui envoient nos soignants au casse-pipe, et accessoirement nous avec... La sécurité sanitaire du peuple français est "assurée" (?) à minima par le Pays légal. Heureusement, le sursaut admirable du Pays réel nous permet - et lui seul - de résister et tenir bon.

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  • Dis, c'est quoi une « Amap » ?

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    Les « Amap » - association pour le maintien d’une agriculture paysanne - sont un mode de production et de consommation alternatif. Le producteur vend directement ses fruits et légumes au consommateur, en général un citadin, sans recourir à la grande distribution. C'est meilleur moins cher plus sûr et contribue au maintien de agriculture familiale.

    Des obstétriciens français ont détecté plus de vingt traces de pesticides distincts dans le cor don ombilical de nouveau-nés tandis qu'un rapport de l'OMS « Stratégie mondiale pour l'alimentation, l'exercice physique et la santé » estime que 60 % des 56 millions de décès annuels viennent de maladies chroniques (cardio-vasculaires, diabètes, cancers, hypertension…) engendrées plus ou moins directement par une alimentation dégradée.

    C'est peut-être en ayant le pressentiment de ces effroyables catastrophes sanitaires, que, dès les années 60, au moment du basculement de l'agriculture traditionnelle dans la course folle au productivisme pétrochimique, des mères de familles japonaises, soucieuses de la santé de leurs enfants, se sont regroupées pour initier une relation directe et solidaire avec des fermiers locaux.

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  • Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

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    Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

    Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

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  • Crise du coronavirus: la France en récession, le PIB chute de 6%

    Le produit intérieur brut (PIB) français a plongé d’environ 6% au premier trimestre 2020, lourdement impacté par la pandémie de coronavirus qui a mis une grande partie de l’économie à l’arrêt, selon une estimation publiée ce 8 avril par la Banque de France.

    Il s’agit de la plus mauvaise performance trimestrielle de l’économie française depuis la fin de la seconde guerre mondiale (1945). L’activité économique a notamment été inférieure d’environ un tiers (-32%) à la normale sur les quinze derniers jours de mars.

    «Il faut remonter au 2e trimestre 1968, marqué par les événements du mois de mai, pour retrouver une baisse trimestrielle de l’activité du même ordre de grandeur», précise la Banque de France. Le PIB s’étant déjà replié de 0,1% au quatrième trimestre, selon les dernières données de l’institut national des statistiques Insee, la France est donc techniquement en récession.

    Libération / RT / L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/crise-du-coronavirus-la-france-est-entree-en-recession-ce-mercredi-le-pib-chute-de-6

  • Résister au libéralisme ?

    Heidegger ou Spiegel ? Non, Alain de Benoist au Figaro Magazine 1.jpeg

    Face à l'hégémonie intellectuelle du libéralisme, François Huguenin en appelle aux communautariens américains et à leurs compagnons de route néo-orthodoxes.

    Les conservateurs européens n'ont plus aujourd'hui grand-chose à opposer au libéralisme triomphant. Partout sur le continent, l'Etat a perdu pied face au travail de sape de la mondialisation, partout, les grandes orthodoxies religieuses ont renoncé à leurs prétentions au magistère universel partout ou presque la société civile a achevé de se déliter dans un individualisme navrant, et n'a plus de valeurs alternatives à opposer à l'utilitarisme consumériste érigé en vertu cardinale par les nouveaux maîtres du monde.

    Sur le plan intellectuel, le constat est plus accablant encore à l'exception de quelques combattants d'arrière-garde désespérément marginalisés - on pense à Michéa, Debray, Legendre ou Le Goff - il n'existe plus de voix dissonante dans le concert ronronnant de la doxa progressiste. Alors même que la conjoncture économique et sociale ouvre de multiples fenêtres de tir aux attaques d'un antilibéralisme renouvelé, jamais la contestation de l'idéologie dominante n'a semblé aussi tiède et aussi stéréotypée.

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  • Comment l'Europe réinvente le bio... chimique

    1.jpegIl est prouvé depuis longtemps maintenant que, si toutes les terres cultivées du monde étaient en agriculture biologique, cela suffirait à nourrir la population mondiale. C'est bien ce qui ennuie l'industrie agroalimentaire (ainsi que ces Messieurs de l’industrie phytosanitaire et pharmaceutique), qui a besoin du mode de culture conventionnel (intensif chimique, etc.) pour continuer à faire des bénéfices. Avec le blanc-seing de Bruxelles.

    On sait combien l'Union européenne, au moins depuis les accords de Marrakech en 2004 (qui vinrent clore le cycle de l'Uruguay et instituèrent l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce), cultive un laxisme qui va bien dans le sens des intérêts américains. Pour preuve, la lassitude de certains députés européens - pourtant très endurants - face à l’ultralibéralisme forcené de la Commission européenne. Des observateurs, rompus aux subtilités du « machin » européen, tel Robert Tinlot (juriste spécialisé dans le droit de la vigne et du vin), s'attendent même à « une probable atténuation des effets pervers d'un libéralisme sauvage ». Selon ce dernier, « il apparaît dans la position du Parlement [européen] que l'on va amortir les effets abusifs de l'accord OTC » (accord sur les Obstacles techniques au commerce), pour la raison que, « les problèmes d'environnement [étant] devenus incontournables », on devrait voir « les contraintes environnementales [peser] sur les importations européennes ». Autrement dit, certains eurodéputés seraient tentés de rétablir des règles contraignantes pour bloquer (ou limiter) les importations de produits à l'impact environnemental excessif. Tout le monde convenant que « l'agriculture bio devient une nécessité ». Il n'est jamais trop tard…

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