Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 325

  • Le carnage des plans de départs. Carrefour, France Télévision, Air France, Caisse des dépôts… l’hémorragie continue!

    C’est un carnage à bas « bruit », un carnage silencieux, c’est celui qui se fait sur les emplois et sur le « travail » des gens.
    Partout cela craque et partout soit les entreprises font face à des mutations majeures et forcées comme c’est le cas de la grande distribution par exemple, soit elles encaissent les gains de productivité comme dans les banques ou les chaînes de télévision.
    Jamais il n’a été techniquement aussi facile de faire de la télévision.
    Entre miniaturisation, HD et autre hauts débits, là où il fallait des poids lourds entiers de matériel de la SFP, une simple mini avec marquée BFM TV est suffisante pour retransmettre en direct de n’importe quel endroit du territoire avec deux gus.
    C’est donc le carnage annoncé sur l’emploi qui commence à se matérialiser à travers des annonces de plans de départs volontaires.
    Il faut savoir que les gens sont des agents économiques rationnels.
    Beaucoup préfèrent quitter un navire qui coule plutôt que de mourir noyer.
    Ainsi, lorsque des plans sont annoncés, que la peur gagne les salariés, nombreux sont ceux qui refont leur CV et cherchent à partir.
    Avant même les premiers effets des plans, les effets indirects des départs volontaires sont très importants et l’on peut considérer que cela fait 2 à 5% des effectifs qui partent d’eux mêmes dès qu’ils le peuvent même sans plan!
    En attendant…
    Carrefour prévoit jusqu’à 3 000 départs dans ses hypers et je vous en ai déjà parlé, chez Auchan et
    Casino ce n’est pas franchement plus brillant.
    Un plan de départ volontaire en préparation à Air France qui portrait sur 400 postes environ.
    Source Libération ici
    France Télévisions: le plan de départs rejeté par les syndicats… mais c’est un plan portant sur 2 000 postes qui reste dans les papiers et qui finira pas avoir lieu.
    Source Le Figaro ici
    Et enfin dans cette liste non exhaustive, le projet de départs volontaires de la Caisse des Dépôts qui se heurte aux syndicats mais qui là aussi ira sous une forme ou sous une autre jusqu’au bout avec la proposition d’une RCC les ruptures conventionnelles collectives permettant à la Caisse des Dépôts et Consignations de se passer de plan de sauvegarde de l’emploi…. à savoir un plan de licenciement!!
    Source Les Echos ici 
    Chaque jour dans notre pays, nous détruisons des emplois qualifiés, plutôt convenablement payés pour les remplacer par des contrats très précaires, mal rémunérés avec une augmentation considérable des contrats courts et évidemment de l’autoentrepreneuriat et le grand retour du paiement à la tâche et des « journaliers » modernes.
    Lorsque je dis qu’il faut se former, investir en soi, se préparer en réduisant ses charges, en changeant parfois son lieu de vie pour mobiliser et utiliser son patrimoine pour plus d’autonomie et d’indépendance, je le dis pour tous et chacun.
    Plus les mois vont passer et plus raisonner PEL (patrimoine, emploi, et localisation) sera important!!
    Bon courage à tous.
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-carnage-des-plans-de-departs.html

  • Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!

     
    Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!
     
    Les prix de l’essence à la pompe n’ont jamais été aussi élevés depuis 2013!!!
    Et le coup de pompe va arriver… sans doute au derrière du gouvernement et aux arrières-trains mamamouchesques.
    Je rappelle, à toutes fins utiles dans le contexte tendu actuellement, que dire qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, n’est pas une incitation à mettre de vrais coup de pieds au cul (vu qu’ils se perdent hein) mais une expression populaire utilisée par les gueux d’en bas depuis des générations quand ils veulent râler sur tel ou tel sujet!!
    Bon ceci étant dit, Gil et John qui sont sortis sur les ronds-points en novembre, pourraient bien être de retour dans les prochaines semaines si les prix continuent de monter comme cela, et le coup du rachat d’Occidental par Warren Buffet ne m’incite pas à croire à une grande chute des cours dans les semaines et mois à venir.

    Tarif des carburants début mai

    Le litre d’essence sans plomb 95 est à 1,5802 euro.
    Le sans-plomb 98 est à 1,6402 euro le litre.
    Le Diesel est à 1,4818 euros le litre.
    Sur le graphique ci-dessous, le dernier centimètre en vert montre le mouvement haussier actuellement en cours qui devrait nous amener à tester au moins la résistance des 85 dollars qui si elle était dépassée nous conduirait vers des niveaux de cours proches des 110 dollars le baril.
    Associé à une baisse de l’euro face au dollar, il y a de quoi faire tousser plus d’un gilet jaune et remplir tous les ronds-points de France et de Navarre de mécontents.
     
     
    Source l’Union ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-sans-plomb-98-164-le-litre.html
  • «Le massacre des classes moyennes ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    C’est une étude du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) qui est l’un des laboratoires de l’Ecole d’économie de Paris, réalisée par les économistes, Ariell Reshef et Farid Toubal qui met au cœur de l’actualité économique le destin dramatique des classes moyennes.

    Leur étude de 96 pages est intitulée « La Polarisation de l’emploi en France » et démontre que la structure de l’emploi en France s’est profondément modifiée ces dernières années.

    L’effet « sablier ».

    Vous voyez bien la forme d’un sablier… de moins en moins de sable en haut (les très riches) pas de sable au milieu (les classes moyennes) et de plus en plus de sable en bas… (les pauvres bien évidemment).

    Cette étude met en chiffres ce que tout le monde, enfin tous ceux qui vivent dans la vraie vie, sentent et pressentent à savoir que les classes moyennes souffrent terriblement, et cela n’est pas seulement le cas en France, c’est un phénomène que l’on retrouve dans tous les pays occidentaux.

    Nous en connaissons parfaitement les causes.

    Mondialisation/délocalisation/immigration sans que cela ne soit un classement scientifique du poids de chaque élément, puisque ces 3 éléments contribuent à mettre chacun en concurrence avec tous, ce qui a pour effet d’exercer une pression à la baisse sur les salaires.

    Le couple « robotisation/informatisation » de la société, qui crée beaucoup d’emploi en en détruisant plein d’autres.

    La polarisation est le mot savant pour l’effet sablier !

    « La France a subi un changement structurel rapide au cours des trois dernières décennies. Elle n’est plus seulement spécialisée dans quelques domaines du secteur manufacturier mais s’est tournée vers celui des services : recherche et développement, activités de commerce ou du secteur financier. Le marché du travail, en accroissant la proportion des emplois à bas et haut salaire au détriment des emplois intermédiaires, s’est fortement polarisé – et la crise de 2008 a exacerbé ce phénomène, probablement lié à l’essor des nouvelles technologies et à l’élargissement de la mondialisation.
    Vecteur d’inégalités salariales, la polarisation de l’emploi ravive aussi les tensions sociales et les passions politiques. Pour autant, les effets négatifs de ces changements majeurs ne sont pas inévitables ».

    Evidemment si vous êtes un très fort en math que vous êtes diplômé de Polytechnique et que vous êtes tri-lingue, les choses se passent plutôt bien pour vous, mais pour tous les autres, c’est Gilets Jaunes, Brexit ou… le trumpisme.

    Ce n’est ni bien ni mal, cela matérialise le mal des classes moyennes qui disparaissent…

    D’ailleurs pour approfondir ce sujet très important vous pouvez lire ou relire ces articles.

    « Baisse dramatique de l’espérance de vie des hommes blancs de la classe moyenne américaine ! » ici.

    Alerte enlèvement. Disparition inquiétante des classes moyennes! ici.

    Pouvoir d’achat : le grand blues des classes moyennes! ici.

    « Les taux négatifs provoqueront la ruine des épargnants et des classes moyennes » ici.

    Le problème majeur c’est qu’un pays évolué, n’est évolué que parce qu’il dispose d’une classe moyenne suffisante.

    Le principal critère pour faire la différence entre un pays émergent et un pays développé, ce n’est pas le PIB ou le PIB par tête, c’est la présence d’une véritable classe moyenne, éduquée, et financièrement prospère en termes de pouvoir d’achat.

    Cela veut dire que pendant que des pays émergent, nous, nous nous immergeons… et ce n’est pas une bonne nouvelle pour notre futur.

    Ce phénomène où la France compte de moins en moins d’employés de bureau et d’ouvriers qualifiés s’est accéléré depuis la faillite de Lehman Brothers, autrement dit depuis la crise de 2008.

    Pour les deux chercheurs d’ailleurs « la technologie exerce un impact omniprésent sur la répartition des emplois, tandis que l’effet direct du commerce international est plus nuancé » ou encore « la mondialisation et le progrès technologique ont joué plus fortement en France ces vingt dernières années que dans les autres pays de l’OCDE ».

    Que faire pour lutter contre la disparition des classes moyennes ?

    Pour eux la réponse est « simple ». Il faut investir dans la formation !

    « Il est important de disposer d’un système de formation professionnelle flexible et réactif, visant à aider les personnes qui perdent leur emploi à acquérir rapidement les compétences nécessaires pour un prochain poste, qui pourra relever d’une profession différente ».

    Bien évidemment qu’il faut former, et dans un monde de plus en plus technique et complexe, il doit y avoir une énorme ambition éducative pour nos enfants alors que nous assistons plutôt à l’inverse. Nous sommes entrés dans le siècle de la connaissance et nous n’avons jamais autant réuni les conditions de la médiocrité.

    La formation n’est que l’un des piliers, il faut aider à créer les conditions économiques favorables à l’entrepreneuriat, il faut également revoir la fiscalité pour inciter à la production locale et aux circuits courts, il faut intégrer l’économie circulaire, il faut aussi prendre en compte la nécessité d’une forme de protectionnisme doux permettant de tendre vers une concurrence libre et non faussée ce qui signifie de refuser les distorsions manifestes en faisant jouer les clauses de sauvegarde systématiquement.

    On peut aussi envisager de retrouver notre souveraineté monétaire et budgétaire pour se doter de leviers d’actions plus nombreux et plus efficaces.

    Bref, le massacre des classes moyennes est la conséquence du système économique tel qu’il est pensé.

    Favoriser les classes moyennes c’est rompre définitivement avec l’idéologie maastrichtienne et mondialiste qui entraîne notre paupérisation massive…

    C’est exactement d’ailleurs la politique que tente de mener Trump. On peut ne pas être « trumpiste » sans pour autant nier qu’il pose les bonnes questions sur les bons sujets!

    Il est insulté et vilipendé pour cela.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles SANNAT

    https://insolentiae.com/le-massacre-des-classes-moyennes-ledito-de-charles-sannat/

  • Lors de sa conférence de presse, Macron dévoile son funeste projet pour la France

    macron170419v2 (1).png

    Après Notre-Dame, ce sont bien les illusions de très nombreux Français qui sont parties en fumée en écoutant Macron, ce jeudi soir, lors de son show télévisé. Tout y était. Le décor rénové à 500.000 euros de la salle des fêtes de l’Élysée, un parterre de journalistes en guise de faire-valoir et, surtout, une estrade sur laquelle Jupiter a pu faire rayonner ses talents de saltimbanque. Pour le reste, « circulez, y a rien à voir ».

    Comme il fallait s’y attendre, le président de la République est resté sur ses positions. Il continue d’assurer, en cela, la poursuite d’une feuille de route déterminée depuis son élection en mai 2017 et de rassurer, ainsi, ceux qui l’ont placé au pouvoir. Les tenants de la haute finance internationale et l’élite mondialiste qui gouvernent le monde peuvent donc continuer de dormir sur leurs deux oreilles, la France rentrera comme prévu dans le rang.

    Pourtant, dans les jours à venir, les médias dans leur immense majorité ne manqueront pas de commenter avec complaisance les propos et les annonces de celui qui voulait changer le monde. Et ils trouveront sans doute quelques arguments pour tenter de faire croire aux Français que la seconde partie du quinquennat qui arrive à grands pas sera celle du renouveau et de l’espoir.

    En vérité, par ses maigres annonces Macron, n’a fait que désigner ses adversaires. Tout d’abord, les gilets jaunes. À celles et ceux qui, dès novembre dernier, manifestaient sur les ronds-points de France pour leur survie, il n’apporte aucune amélioration à leurs conditions de vie. Certes, il annonce moins d’impôts pour les années à venir, oubliant de préciser que ces diminutions seront rapidement rattrapées par l’augmentation inexorable et plus rapide que jamais du coût de la vie. Quant à leurs grandes revendications (Retour de l’ISF, RIC, prise en compte du vote blanc, 80 km/h…), elles sont balayées d’un revers de main par celui qui n’a jamais eu la moindre intention de céder quoi que ce soit.

    Aux retraités, sur qui il compte pour aller voter le 26 mai, tout en misant sur leur frilosité politique, il octroie un abandon de la hausse de la CSG pour quelques-uns et une réindexation progressive des retraites sur l’inflation. Mais tout cela sous condition de mise à l’épreuve. Votez bien et je vous rendrai ce que je vous ai pris. Enfin, pour ce qui est des classes moyennes, celles qui font vivre le pays depuis des décennies, c’est bien leur disparition à court terme qui est confirmée. Ainsi, pour ces ménages qui sont riches dès lors qu’ils gagnent 2.000 euros par mois, il faut qu’ils se préparent à assumer les conséquences d’une politique dont le seul objectif est de les faire disparaître. Trop coûteuse pour celui qui a décidé d’inféoder les Français à une Union européenne des nantis et des puissants, et dont le nivellement se fera par le bas, elle rejoindra plus vite qu’elle ne le pense les « sans-dents » et « ceux qui ne sont rien ».

    À mots non dissimulés, Macron a ainsi fixé les objectifs des prochaines élections européennes. Plus que jamais, elles seront dirigées contre les peuples et pour une élite qui ne recule devant aucun moyen ni aucun subterfuge pour parvenir à ses fins et prendre le contrôle d’un continent qui se déculture à grands pas et dont les peuples ne seront bientôt plus que les esclaves d’une caste dirigeante planétaire.

    Le 26 mai prochain est sans doute la dernière occasion de s’opposer à ce funeste destin. Après, il sera trop tard. Il faut, maintenant, espérer que les électeurs qui ont souvent péché par leur naïveté ne tomberont pas, une fois encore, dans le piège grossier qui leur est tendu. Malheureusement, rien n’est moins sûr.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/lors-de-sa-conference-de-presse-macron-devoile-son-funeste-projet-pour-la-france/

  • Baisse de l’impôt sur le revenu : les Français moyens seront-ils les dindons de la farce ?

    fi1sc_maxnewsworldthree488791.jpg

    Le gouvernement ne présentera qu’en juin le mécanisme retenu pour baisser l’impôt sur le revenu. 
    Il dispose de plusieurs leviers : réintroduire la tranche à 5,5 % supprimée par François Hollande, jouer sur la décote ou abaisser les taux des tranches de 14 % et de 30 % en augmentant les deux autres pour que les « plus aisés » n’obtiennent rien.
    Pourtant, cette dernière catégorie (500.000 contribuables) est à 90 % constituée de Français moyens (quelqu’un qui gagne 8.000 euros par mois peut-il être qualifié de riche ?). Malheureusement, ils risquent d’être encore plus taxés et d’être les grands perdants de cette réforme, les super riches ayant eu de véritables cadeaux fiscaux en 2018.
    Le ministre de l’Économie, M. Le Maire, a esquissé la réforme qu’il compte présenter au Président, le seul décideur en la matière : avec ce qu’il propose, le gain serait de 350 euros pour ceux qui ne dépassent pas la tranche de 14 % (12 millions de contribuables), soit une baisse comprise entre 7 % et 14 % de l’IR (tout dépendra du mécanisme choisi). Le gain serait de 180 euros pour ceux qui atteignent la tranche de 30 % (4,5 millions de contribuables), soit, en moyenne, une baisse ridicule comprise entre 0,6 % et 2 %. Un pur gadget ! Mais, bien entendu, tout dépendra du mécanisme mis en place. L’État peut choisir de privilégier le premier tiers de la tranche à 30 % mais, dans ce cas, une grande part des Français moyens sera écartée de ce prétendu cadeau fiscal.
    Les gouvernements se suivent et se ressemblent. Ils concentrent de plus en plus l’impôt sur le revenu sur les plus hautes tranches, rendant celui-ci insupportable aux malheureux qui le subissent : la tranche à 0 % coûte 1,5 milliard d’euros avec la prime d’activité, celle qui est à 14 % rapporte 16,4 milliards, à 30 % 30 milliards, à 41 % 11,5 milliards et à 45 % 9,2 milliards. 18 % des contribuables paient 77 % de l’impôt sur le revenu ! Bruno Le Maire souhaite accentuer ce phénomène. On est loin de la baisse générale de 10 % pour tous proposée, avec raison, par LR.
    Mais il y a pire ! Ce prétendu cadeau coûtera 5 milliards à l’État. Or, celui-ci est désargenté. Il ne peut plus laisser filer le déficit, qui est déjà trop important. Le pouvoir est incapable de trancher dans les dépenses de fonctionnement et de dégager une marge de 10 milliards d’économies, comme la France pourrait le faire si elle était bien gouvernée. On parle donc, pour combler le déficit, d’abolir certaines niches fiscales. Le gouvernement prétend qu’on ne touchera pas à celles des particuliers : il ne veut pas être accusé de reprendre d’une main ce qu’il donne de l’autre. Il souhaite donc supprimer des niches pour les entreprises. Mais le patronat veille. On ne touchera ni aux baisses de charges pour les bas emplois ni au crédit recherche. Du coup, on parle d’augmenter les taux de TVA qui s’appliquent à la restauration ou aux travaux chez les particuliers.
    Il n’y aura pas de miracle : les classes moyennes paieront l’addition, pour finir. Si la TVA sur la restauration monte à 20 %, un couple qui va deux fois par mois au restaurant avec une note moyenne de 50 euros aura, en un an, une facture de 1.310 euros de restaurant, contre 1.200 euros actuellement. Déjà 110 euros de repris sur les 180 euros ! Et que dire si, en plus, la TVA sur les travaux chez les particuliers repasse à 20 % ?
    Christian de Moliner pour bvoltaire.fr
  • Éric Zemmour : Le fondateur de la Ve République, précurseur des démocraties « illibérales » ?

    En introduction à cet intéressant article, Le Figaro écrit :Il y a cinquante ans, le Général de Gaulle quittait ses fonctions de président de la République. Aujourd’hui, il serait accusé de ne pas respecter le sacro-saint État de droit. (Figaro Magazine du 26.04). C'est du moins ce que pense Éric Zemmour et c'est à lire.  LFAR 

    « De Gaulle serait aujourd’hui jeté dans le même sac d’infamie que les apôtres de la démocratie illibérale chère à Viktor Orbán. » 

    C’était il y a cinquante ans. C’était il y a un siècle. C’était il y a mille ans. Le président de la République française quittait ses fonctions. Du jour au lendemain. Pour un référendum perdu. Sans tergiversation ni récrimination contre les insuffisances du suffrage universel, la qualité, l’âge, le niveau de diplôme des électeurs. Cincinnatus retournait à sa charrue. Il s’appelait Charles de Gaulle.

    Le paradoxe était immense: l’homme à qui on avait pu reprocher les conditions de son retour au pouvoir en 1958 livrait une leçon de rigueur démocratique à tous ses contempteurs qui l’avaient comparé à Napoléon III ou à Mussolini.

    Il donnait un exemple qui ne serait pas suivi : en 1992, François Mitterrand avait annoncé qu’il ne démissionnerait pas même si le référendum sur le traité de Maastricht devait être rejeté. En 2005, Jacques Chirac n’abandonnait pas ses fonctions en dépit de l’échec de son référendum sur la Constitution européenne. Et, en 2007, Nicolas Sarkozy (soutenu par la quasi-totalité des députés de droite et de gauche) transformait le texte rejeté par le peuple en texte adopté par la représentation nationale !

    Quand on parle de crise démocratique, il faut toujours revenir aux sources. Quand on parle de Ve République à bout de souffle, il faut rappeler qu’on ne parle plus des mêmes institutions. Quand on parle du RIC (référendum d’initiative citoyenne) pour se plaindre que les électeurs ne puissent pas s’exprimer entre deux campagnes présidentielles, il faut dire que ceux-ci pouvaient, entre les législatives et les référendums, obtenir naguère un changement de majorité et même le départ du chef de l’État. Cela s’appelait la Ve République. « Giscard l’a détruite par vanité, Mitterrand par orgueil, Chirac par inadvertance », disait Marie-France Garaud avec une lucidité acerbe.

    Le sacro-saint État de droit

    Sous le général de Gaulle, le Conseil constitutionnel ne censurait pas la loi votée par les représentants du peuple au nom des « grands principes » qu’il interprète comme bon lui semble. Sous le général de Gaulle, des juges étrangers ne nous dictaient pas notre conduite au nom des « droits de l’homme ». Sous le général de Gaulle, des technocrates étrangers ne géraient pas notre monnaie ni notre politique industrielle et commerciale.

    Aujourd’hui, de Gaulle serait accusé de ne pas respecter le sacro-saint État de droit, c’est-à-dire le gouvernement des juges. Il avait sa propre hiérarchie : « D’abord la France, puis l’État, et enfin le droit. » Il serait traité de populiste par les médias, de nationaliste par Emmanuel Macron, de colbertiste par les libéraux, de ringard par les progressistes, de « représentant honni du patriarcat blanc » par les féministes bien qu’il ait donné le droit de vote aux femmes, d’islamophobe par les antiracistes parce qu’il ne voulait pas que son village devînt « Colombey-les-Deux-Mosquées ».

    De Gaulle serait aujourd’hui jeté dans le même sac d’infamie que les apôtres de la démocratie illibérale chère à Viktor Orbán. tout simplement parce qu’il considérait que la démocratie, c’est le pouvoir de la majorité, et non la tyrannie des minorités au nom des grands principes.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Économie : les fondamentaux dans le monde se rient des illusions boursières

    stock-exchange-77253_960_720-845x475.jpg

    Marc Rousset cliquez ici

    Le CAC 40 a progressé de seulement 0,21 %, le NASDAQ de 0,34 %, le Dow Jones de 0,31 %, ce vendredi 26 avril, car les Bourses sont aux aguets, conscientes que trop de fondamentaux posent problème dans le monde. En Grèce, après huit années de coupes drastiques dans les salaires et les retraites, quatre ménages sur dix sont dans l’incapacité de rembourser leurs dettes. Les créances douteuses dépassent 93 milliards d’euros, selon la Banque de Grèce.

    La Chine ne pourra pas sauver, cette fois-ci, les économies occidentales. Des doutes sont permis sur le dernier chiffre de croissance publié (6,4 %) car les exportations vers la Chine du Japon, de Corée, Singapour, d’Indonésie et de Taïwan ont chuté respectivement de 9,4 %, 8,2 %, 8,7 %, 22 % et 27 %. La banque japonaise Nomura ne croit pas à un rebond mais à un gonflement des statistiques passées par l’État central et les gouvernements locaux. Si le PIB réel chinois n’est que de 75 % du PIB annoncé, cela signifie que le taux d’endettement global du pays est de 400 % et non plus de 300 %.

    L’augmentation des crédits de 430 milliards de dollars, en mars dernier, et les baisses d’impôts récentes de 300 milliards de dollars ne semblent plus faire effet. Selon le FMI, la Chine doit émettre maintenant 4,5 yuans de crédit pour un yuan de croissance, contre seulement 3,5 en 2015 et 2,5 en 2009. L’empire du Milieu semble se diriger plutôt vers des taux de croissance de 4,5 %, ce qui ne sera pas sans conséquences boursières.

    En France, le prix de l’immobilier va bientôt dépasser les 10.000 euros du mètre carré à Paris, soit une hausse de plus de 50 % en dix ans ; cela n’est jamais que la finalisation d’une bulle immobilière avec une multiplication des prix de 2,38, entre 1995 et 2015, dans l’ensemble des pays de l’OCDE, tandis que le coefficient d’inflation était de seulement 1,8. Selon le FMI, les prix évoluent de concert partout dans le monde, ce qui rend plus forte la possibilité d’un krach. La BCE remarquait même, fin février, lors d’un colloque au Luxembourg, que « plus des deux tiers des 46 crises bancaires systémiques ont été précédés d’épisodes de boom et de chute des prix immobiliers ». En précisant que, dans tous ces cas, les chutes de PIB ont été « trois fois plus importantes » que pour les récessions sans effondrement des prix.

    L’immobilier constitue la principale richesse des ménages, tandis que les prêts hypothécaires représentent 85 % de leurs dettes. L’immobilier n’a pas de valeur intrinsèque en soi car sa valorisation dépend des taux d’intérêt à long terme, ridiculement bas à l’heure actuelle, suite à l’action de la BCE. À Berlin, les loyers ont doublé en dix ans, tandis qu’ils progressaient fortement dans les autres grandes villes allemandes.

    Tous les programmes de « Quantitative Easing » (QE) monétaire dans le monde (BCE, Fed, Japon) sont dans une impasse, avec impossibilité de passer la marche arrière. Aux États-Unis, la masse monétaire est passée de 1.000 milliards à 4.000 milliards de dollars, entre 2008 et 2014, suite à l’achat massif, par la Fed, de bons du Trésor et de titres hypothécaires, une première dangereuse dans l’histoire économique du monde. Une économie saine doit reposer sur une épargne solide, la production réelle et non pas sur la consommation ainsi que sur une dette monétisée de façon artificielle par les banques centrales.

    L’inversion, en mars, de la courbe des taux aux États-Unis est aussi très préoccupante puisque les taux des titres du Trésor à court terme sont passés au-dessus des emprunts souverains à long terme. Cela signifie que les marchés s’inquiètent pour l’avenir immédiat plus que dans dix ans, que survivent des entreprises zombies endettées et non rentables, que l’endettement continue d’augmenter d’une façon accélérée en raison des taux bas. C’est la raison pour laquelle il y a eu ralentissement économique et krach aux USA ainsi qu’en Europe en 1990, 2000 et en 2008, lors de la dernière grande crise financière.

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Politique & Eco n°213 : L’éternelle truanderie capitaliste

    Olivier Pichon et Pierre Bergereault reçoivent Jean-François Bouchard, consultant international pour les grandes institutions financières : banques centrales, FMI, Banque Mondiale.

    Son Livre : L’éternelle truanderie capitaliste, éditeur : Max Milo 2019

    1) Le nouveau visage de la dictature capitaliste

    – Petits et puissants
    – 1 Milliard d’hommes dans la prospérité
    – Les riches et les pauvres ceux qui profitent de la mondialisation
    – La classe moyenne à la peine
    – Absence de cadre de sanction
    – Convergence d’intérêts : revolving doors : les allers-retours pouvoir / Banques
    – Deux secrétaires d’Etat sur trois aux USA issus de Goldman Sachs
    – TINA/There is no alternative !
    – Le cas du Venezuela, de l’Argentine
    – Comment s’appauvrir par la rente
    – Afrique : les pays qui réussissent pourtant dépourvus de ressources
    – La Grèce, chargée de subventions et appauvrie par elles
    – L’économie financière domine la politique, un banquier ne défendra jamais l’intérêt général
    – Lloyd Blanfein : »Je fais le travail de DIEU »

    2) Capitalisme sans frontières

    – Lehman Brothers exécutée par Goldman Sachs
    – Rothschild et la France
    – La banque Espirito Santo au Portugal
    – BNP Paribas, première banque européenne, sa taille de bilan est supérieure au PIB français
    – Too big to fail or to save
    – UBS et la Suicce le double de son PIB
    – Jefferson, troisième président des États-Unis : les banques et le peuple américain
    – Premier créancier de l’Amérique, la Chine : on ne tue pas son créancier !
    – Monnaies et marchés, si les marchés veulent abattre un pays, il le peuvent
    – Le cas du rouble
    – Quand la finance ne va plus à l’investissement
    – Qu’est-ce que le trading à haute fréquence ?
    – Le cas Soros et la livre britannique

    3) Qui veut (et qui peut) juger et réformer le capitalisme mondial ?

    – Que peut faire la justice ?
    – Un cadre juridique qui n’existe pas, le seul juge, le marché
    – Les amendes aux banques, le cas BNP
    – Les fonds vautours l’exemple d’Elliot
    – La légende de la dette
    – Ces dettes qui ne furent jamais payées, le cas de l’Allemagne.
    – Quel est le bon niveau d’endettement ?
    – La dette japonaise
    – La dette française : no problem ?
    – Quelques figures peu sympathiques de traders de haut vol
    – Les économistes improbables prédicateurs
    – Le payeur ultime, le contribuable !
    – 10% du PIB européen en 2008 pour sauver les banques

    Conclusion : Postface la grande et belle figure de Kondratiev

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n213-leternelle-truanderie

  • La croissance économique des Etats-Unis dépasse toutes les projections

    Même la Maison Blanche n’avait pas imaginé de tels résultats : les prévisions les plus optimistes tablaient sur une croissance de la première économie mondiale autour des 2 %, mais le PIB des États Unis augmente finalement de 3,2% au premier trimestre 2019, une première depuis 2015. Et ce malgré le shutdown, le blocage partiel de l’administration pendant 35 jours en début d’année.

    « Un chiffre incroyable, a immédiatement tweeté Donald Trump. Nous avons une fantastique croissance, une inflation très très basse. Notre économie se porte très bien ».

    La nouvelle du département du Commerce est en effet excellente pour le président américain, qui a fait de la bonne santé de l’économie américaine l’un des principaux arguments pour sa réélection en 2020. D’autant que ces bons résultats s’expliquent en grande partie par le rééquilibrage de la balance commerciale américaine : l’administration Trump est en plein bras de fer avec la Chine pour trouver un accord commercial. Sur le premier trimestre 2019, les exportations ont augmenté de 3,7 % tandis que les importations ont baissé d’autant.

    (…) RFI

    http://www.fdesouche.com/1199047-la-croissance-economique-des-etats-unis-depasse-toutes-les-projections