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économie et finance - Page 355

  • L’État paniquerait-il devant le blocage national du 17 novembre ?

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    Face à cette montée du ras-le-bol, l'État s'agite et cela se ressent à travers trois faits marquants…

    Impossible, aujourd’hui, de ne pas sentir monter la grogne de nos compatriotes, en premier lieu celle qui concerne le prix de l’essence et qui doit aboutir à un blocage du pays le 17 novembre. Mais ce qui est piquant c’est d’observer l’inquiétude du gouvernement et son affolement face à ce phénomène. Car, pour la première fois, une démonstration d’ampleur nationale, opérée par les classes populaires rurales et citadines confondues, se met en place sur l’ensemble du territoire national.

    Face à cette montée du ras-le-bol de la majorité, jusque-là silencieuse, l’État s’agite et cela se ressent à travers trois faits marquants.

    Le premier est la demande de renseignements concernant les rassemblements formulée par le gouvernement. Ainsi peut-on affirmer que, comme toujours en pareilles circonstances, la direction de la gendarmerie, sur ordre du gouvernement, a mobilisé ses 3.500 brigades départementales (communautés de brigades et brigades autonomes) qui couvrent la totalité du pays pour en apprendre un maximum sur la future manifestation du 17 novembre et ses 500 points de rencontre prévus. Autre demande de la hiérarchie à ces petites unités de terrain : profiter de sa proximité avec les habitants pour analyser l’état d’esprit actuel de nos concitoyens, leur ressenti et leur niveau potentiel de mobilisation. Ce que les gendarmes traduisent dans des fiches de renseignements.

    Le deuxième est la montée au créneau de très nombreux membres du gouvernement, mais aussi du chef de l’État. Il ne se passe pas un jour sans que les ministres martèlent leurs arguments sur le prix de l’essence (« le prix du brut est le grand responsable » et « respect de la transition écologique »). De manière identique, notre Président manie le froid et le chaud à la télévision, à la radio et dans la presse régionale. Cela faisait longtemps que l’on ne l’avait pas autant vu dans les médias – un hasard, certainement. De plus, tout en assumant la hausse des carburants, il n’écarte plus la possibilité de prendre des mesures pour atténuer l’augmentation des taxes.

    Le troisième est l’apparition d’un projet d’action violente contre Emmanuel Macron. Six personnes liées à l’ultra-droite ont été interpellées et une enquête criminelle a été diligentée par le parquet de Paris. Cette enquête « vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente contre le président de la République », selon une source proche du dossier.

    J’ai été enquêteur et j’avoue que je suis surpris de la manière dont ont été décidées ces arrestations. Car si, comme l’indique la source, le projet criminel est imprécis et mal défini c’est qu’il n’y a pas de début d’exécution, et s’il n’y a pas de début d’exécution, il ne peut y avoir d’infraction. De plus, pourquoi la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’a pas poursuivi la surveillance de ces cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans (vous noterez les différences d’âge et de territoire géographique : Moselle, Ille-et-Vilaine et Isère) pour les prendre sur le fait et non les stopper alors qu’ils n’en étaient qu’à élaborer leurs projets. Enfin, M. Castaner, pourquoi parlez-vous de « menaces concrètes qui nous ont inquiétés » alors que les sources proches du dossier citées par Le Figaro parlent de flou et d’imprécision ?

    Comment, M. le Ministre de l’Intérieur, des menaces peuvent-elles être, en même temps, concrètes, tout en étant floues et mal définies ?

    Avouez qu’il n’y a pas loin à se demander si ces arrestations ne sont pas un écran de fumée pour désorienter l’opinion et contrecarrer la mobilisation du 17 novembre.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/letat-paniquerait-t-il-devant-le-blocage-national-du-17-novembre/

  • Monsieur Macron, le 17 novembre, je serai dans la rue pour dénoncer votre politique

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    Non, Monsieur le Président, je n’exhibe pas mon gilet de sécurité jaune derrière le pare-brise et je ne manifesterai pas le 17 en bloquant la France, simplement parce que vous avez osé mettre le gazole au prix de l’essence, tout en promettant une prime pour ceux qui travaillent à plus de 30 km de leur domicile. Ça, c’est votre « en même temps ». Prendre d’une main et redonner de l’autre !

    Non, je manifesterai aux côtés de centaines de milliers de vos sujets parce qu’en dix-huit mois, vous avez tué tout espoir de sortir la France du marasme et que vous êtes en train de l’éloigner de ses valeurs les plus fondamentales. Et vous n’avez pas eu tort, mardi matin, au micro d’Europe 1, de dénoncer ceux qui appellent à manifester « car on trouve souvent derrière beaucoup de choses qui n’ont rien à voir ensemble des gens qui veulent mettre le pays à l’arrêt ». Sauf que ces « colères légitimes », comme vous les décrivez, sont déclenchées par votre mauvaise gouvernance.

    La TICPE (anciennement TIPP) avec laquelle votre gouvernement joue si allègrement n’est, en fait, qu’un prétexte pour vous montrer que les sondages sont le reflet exact de ce que la majorité des Français pensent de vous, de vos actions, de vos bla-bla, de votre gouvernement. De votre laisser-faire. L’état de grâce dont vous avez bénéficié s’est effacé avec votre façon d’être, avec vos billevesées à répétition. Et je doute que votre pèlerinage sur les champs de bataille assaisonné de vibrantes déclarations change la donne.

    Donc, oui, M. Macron, nous allons être très, très nombreux (en tout cas, je le souhaite) à manifester notre mécontentement et à exiger l’abandon d’une politique sociétale, économique, européenne qui se révèle être désastreuse pour la France. Une politique qui divise la nation, qui nous oppose les uns aux autres. Une politique qui favorise l’immigration – pour bonne partie islamisée – et dont vous n’avez pas évalué les dangers : imposer dans dix, vingt, trente ans la charia, comme elle a commencé à le faire chez nos voisins belges et britanniques, dans de nombreux quartiers, voire des villes entières. Une politique qui, ne vous en déplaise, donne le sentiment permanent de favoriser les criminels aux dépens des victimes. Une politique qui a fait tragiquement disparaître la peur du gendarme, et ce n’est pas le couple Castaner-Nuñez qui réglera le problème des banlieues où la guerre civile couve, attendant patiemment son heure. Et que dire de votre projet d’amender la loi de 1905 au profit du seul islam, de l’adoption prochaine de la PMA, qui sera immanquablement suivie de la GPA…

    Oui, Monsieur Macron, nous serons le 17 dans la rue, sur les routes, aux péages, autour des ronds-points, pour vous faire enfin comprendre notre profonde déception. Votre entêtement, votre orgueil, votre façon d’avoir toujours raison ne peuvent pas durer encore trois ans.

    Le peuple français, dont vous voulez renier le patriotisme au profit d’une Europe technocratique, ne veut plus de votre arrogance.

    Nous envions les Hongrois d’avoir élu Viktor Orbán, qui défend son peuple malgré vos insultes.

    Puisse la raison l’emporter sur votre suffisance.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/monsieur-macron-le-17-novembre-je-serai-dans-la-rue-pour-denoncer-votre-politique/

  • Pire que la gauche : LR veut des taxes

    Pire que la gauche : LR veut des taxes

    Minute dénonce les folles idées confiscatoires de politiciens qui se croient de droite. Extrait :

    Un autre qui perd en crédibilité, si tant est qu’il lui en restait, et, plus grave, en fait perdre encore un peu plus à la « droite de gouvernement », c’est Guillaume Peltier. L’ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy – et ex-FN, et ex-MNR, et ex-MPF, et décidément bien parti pour finir dans une quelconque formation social-démocrate qui se voudra la championne de l’Etat providence – se veut désormais le héraut de la France rurale.

    Le député LR du Loir-et-Cher, qui s’est récemment défini comme « travailliste », a-t-il voulu prouver qu’il marchait sur les traces du parti britannique – avant l’ère Tony Blair – et sur celles de Jacques Chirac, qui s’était lui aussi, dans les années 1970, défini ainsi ? Il a eu l’idée de proposer un « chèque carburant »– sur le modèle des « tickets restaurant » – de 100 euros mensuels au profit des salariés qui verraient ainsi une partie de leur plein d’essence payé par leur entreprise. Il s’agit en fait d’élargir aux automobilistes la prise en charge, déjà obligatoire, de la moitié du coût de l’abonnement pour les transports en commun. Cent euros par mois pour les 13 millions de Français qui prennent leur voiture tous les matins pour aller bosser, voilà une idée qu’elle va être populaire !

    En avril dernier, un texte de même teneur avait été présenté à l’Assemblée nationale par le groupe Les Républicains, à l’initiative, déjà, de Guillaume Peltier. Il visait à instaurer un« ticket carburant » d’un montant maximum de 15 euros par jour de travail et financé par l’employeur à hauteur de 60 % ! Le raisonnement de la droite serait-il donc devenu, non plus qu’il faut alléger les charges des entreprises mais qu’il faut les alourdir à proportion que l’Etat augmente les charges pesant sur les salariés ? Etonnante évolution qui voit les entreprises appelées à remédier aux carences de l’Etat, en plus de subir les conséquences de sa politique ! Le dispositif était facultatif, laissé à libre appréciation des entreprises, mais qui d’autre que les grosses structures aurait pu l’accepter ?

    Par 64 voix contre 42, le texte avait été rejeté, mais Peltier, sûr de tenir là une vraie bonne idée, avait persévéré. Et promis d’obtenir de son ex-ami politique Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, de faire usage dans son cher Loir-et-Cher du « droit d’expérimentation » pour tester la mesure « qui s’adresse aux salariés vivant ou travaillant en dehors d’une agglomération de 100 000 habitants », avait-il expliqué, celles-ci étant réputées disposer de transports en commun suffisants.

    Le mois dernier, en sa qualité de président du « groupe de l’Union de la droite et du centre » au conseil régional du Centre-Val de Loire, Guillaume Peltier a donc proposé que la région« soit candidate à l’expérimentation de la mise en place d’un ticket carburant que proposeraient des entreprises volontaires ». Par 38 voix contre 37, la proposition a été rejetée, la gauche s’y étant opposée.

    Faute d’avoir abouti, il revient donc par la voie législative, en compagnie, cette fois, de Damien Abad, député de l’Ain et vice-président des Républicains. Avec une trentaine de députés LR, des sénateurs, une flopées de maires, conseillers départementaux ou régionaux, ils ont même lancé un « appel des territoires » :« Près de 13 millions de travailleurs ne bénéficient ni de réseaux de mobilité, ni de prise en charge de leur frais de transport. Nous proposons de créer pour les salariés des territoires un chèque carburant d’un montant de 100 euros par mois. »

    Toujours financé par les entreprises ? Pas totalement. Ou moins. Ou plus du tout. Ce n’est pas clair. Guillaume Peltier, de plateau de télévision en plateau de télévision, explique qu’il a trouvé un moyen de financer son « chèque carburant » : la création d’une taxe – on se disait bien ! – sur les bénéfices des sociétés d’autoroutes, autoroutes, qui rappelons-le, ont été privatisées… par la droite. Depuis la privatisation en 2006, explique Peltier, « elles se sont distribué près de 15 milliards de dividendes. Il s’agit donc d’un monopole et d’une rente excessive. Il est légitime que les plus fortunés et les plus puissants contribuent à l’effort collectif. […] Nous voulons récompenser la France qui travaille, celle des classes moyennes, des milieux de cordée. »

    La proposition garde cependant une faiblesse que Peltier s’est bien gardé de soulever. Les sociétés d’autoroutes – Vinci par exemple – ne sont pas connues pour être philanthropes. Si elles sont taxées sur leurs bénéfices, elles vont en répercuter le coût sur le prix des péages acquitté par les automobilistes. Tant sur ceux qui empruntent l’autoroute pour leurs loisirs, que sur ceux qui l’utilisent pour aller travailler et auront perçu le « chèque carburant » de leur entreprise. Faudra-t-il alors légiférer pour instaurer un « chèque autoroute » ?

    https://www.lesalonbeige.fr/pire-que-la-gauche-lr-veut-des-taxes/

  • Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colère

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement). J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué. En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on? Oui, sans doute, et alors? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français! Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants »: son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique. Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées. C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas: ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’ impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive. Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quelques jours d’ intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’ importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités »!) a été le théâtre des cènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère!

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle. Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute: une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    https://www.lesalonbeige.fr/que-ce-soit-inorganise-est-la-meilleure-chance-que-le-17-novembre-soit-loccasion-dune-convergence-de-toutes-les-coleres/

  • Manifestation du 17 novembre : alors, Jean-Luc, on y va ou pas ?

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    Et Clémentine, elle en dit quoi ?

    Un mouvement décidément embarrassant, que celui du 17 novembre pour protester contre l’augmentation du prix des carburants. Embarrassant, évidemment, pour le gouvernement qui aura du mal à se départir de son image de gouvernement des bobos qui roulent à trottinette et partent en vacances à l’autre bout de la Terre en avion qui, lui, ne vole pas à l’hybride…

    Embarrassant pour les centrales syndicales, nous l’avons écrit ici la semaine dernière. Par construction, c’est bien connu, les syndicats détestent être débordés par la base.

    Embarrassant, aussi, pour la gauche.

    D’abord, les socialistes, façon puzzle. Le Parti socialiste, lui, est clairement opposé à cette augmentation du prix des carburants. Ces « ténors » se relaient dans les matinales pour dénoncer l’injustice sociale que représentent ces hausses : la semaine dernière, sur RTL, Boris Vallaud, et lundi soir, sur franceinfo, la très aristocratique et parfaitement inconnue Christine Revault d’Allonnes, présidente du groupe PS au Parlement européen. « On n’empêchera pas les automobilistes qui ont besoin de se rendre à leur travail de continuer à mettre de l’essence dans leur véhicule », souligne-t-elle. Donc, injustice et inefficacité conjuguées ! Chez Benoît Hamon, patron du mouvement Génération.s, c’est à peu près du même baril.

    Même les écolos s’y mettent aussi. À quelques mois des élections européennes, faut savoir ce qu’on veut : sauver la maison EELV ou la planète ! Avec 7 % d’intentions de vote dans les sondages (8,95 % des voix en 2014)… Ainsi, le 12 octobre, Yannick Jadot déclarait, sur franceinfo : « Le gouvernement prend les automobilistes pour des vaches à lait. » Et, lui aussi, de dénoncer l’utilisation de l’enjeu écologique pour renflouer les caisses de l’État.

    Du côté de La France insoumise, Mélenchon, alors qu’il faisait son cinéma sur une scène de théâtre lillois le week-end dernier, déclarait que cette colère qui monte est juste, et sa fidèle lieutenante, Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, s’est fendue d’un long post, dimanche, sur sa page Facebook, dans lequel elle explique se battre « pour une politique globale qui ne prendra pas les habitants des petites et moyennes villes, de la campagne et de la banlieue pour des gogos ».

    Au final, des arguments que l’on retrouve à droite de l’échiquier politique : LR, DLF et RN. Rarement, donc, un gouvernement n’aura fait autant consensus !

    En revanche, l’embarras est perceptible à gauche quant à la position à prendre par rapport à ce mouvement du 17 novembre. Comme le Rassemblement national et Debout la France ont apporté leur soutien, le chien de Pavlov sort de sa niche, la truffe à l’air mais la queue entre les jambes.

    Mélenchon, qui semble avoir fait un stage accéléré chez les jésuites, expliquait ainsi à Lille : « Des fachos se sont mis dedans, ce n’est pas bon pour la lutte. Parmi nos amis certains veulent y aller. Je vais leur dire quoi ? De ne pas y aller ? Ils vont me répondre : “Mais on est fâchés, pas fachos !” D’autres ne veulent pas mettre un pied là où il y a des fachos. Les deux positions se valent en dignité. » Des fachos ? C’est-à-dire ? Clémentine, elle, est plus explicite : « Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen. »

    Intéressantes, certaines réactions sur la page Facebook de la députée : « Il faudrait quand même que tous les mouvements politiques cessent de tout ramener à eux… citoyens avant tout. » Ou encore : « Il doit rigoler le monarque en lisant vos coms. » Ceci n’est pas mal aussi : « Ce mouvement citoyen n’est pas né de la droite ou de l’“extrême droite” et leur présence est légitime en tant que citoyen français. » Ceci encore : « Je trouve le discours des Insoumis sur cette journée un peu compliqué. » Pas faux. Et une dernière, pour la route, si j’ose dire : « Une bonne analyse, mais une conclusion déplorable. + une faute politique. Le peuple n’est ni de droite, ni de gauche, vous le savez Clémentine, il est juste en colère… »

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-du-17-novembre-alors-jean-luc-on-y-va-ou-pas/

  • Petite médiocrité cathophobe de l’UE contre l’Italie

    Petite médiocrité cathophobe de l’UE contre l’Italie

    La justice européenne a enjoint mardi l’Etat italien de recouvrer la taxe municipale sur les biens immobiliers due par l’Eglise pour ses immeubles utilisés pour l’enseignement et l’hébergement.

    Les juges de la Cour de Justice de l’Union européenne (dépendante de l’UE) ont jugé recevable un recours formé par l’établissement d’enseignement privé Montessori et le propriétaire d’un bed and breakfast contre l’exonération accordée à l’Eglise et ont annulé une décision de la Commission européenne considérant “impossible” le recouvrement des taxes dues par l’Eglise.

    Les sommes en jeu sont évaluées à plusieurs milliards d’euros.

    La Commission européenne avait jugé en décembre 2012 que l’exonération de l’ICI, la taxe municipale sur les biens immobiliers, accordée par l’Etat aux institutions religieuses pour des activités scolaires ou l’hébergement dans les immeubles leur appartenant constituait une aide d’Etat illégale. L’exécutif n’avait pas ordonné la récupération de cette taxe, jugeant l’entreprise impossible.

    Les juges ont désavoué la Commission européenne.

    https://www.lesalonbeige.fr/petite-mediocrite-cathophobe-de-lue-contre-litalie/

  • Des bonnets rouges aux gilets jaunes, cette sécession qui vient

    le-peuple-pays-reel-300x292.jpgSe déroulent aujourd’hui les élections de mi-mandat aux États-Unis dans lesquelles les adversaires de Donald Trump, et les médias Français ne sont pas en reste, espèrent voir un changement de majorité dans les deux chambres du Congrès, un coup d’arrêt porté à la politique isolationniste, protectionniste, anti-migrants initiée par le président américain. Si Donald Trump a beaucoup mouillé la chemise ces dernières semaines pour mobiliser ses partisans, multipliant les réunions publiques dans tout le pays, Emmanuel Macron  sera également toute la semaine sur les routes dans le cadre des diverses commémorations officielles du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Une périple rebaptisé sous le vocable d’« itinérance mémorielle » par les tristes cuistres progressistes de la Mission du centenaire,  confiée au socialiste strauss-kahnien Joseph Zimet. Emmanuel Macron s’est en tout cas pour l’instant employé à éviter les bains de foule, conscient de la chute brutale de sa popularité. La colère qui ne cesse de monter contre la baisse pouvoir d’achat et la flambée  du prix des carburants ne devraient pas arranger son cas. Une hausse du prix à la pompe  (qui s’explique aussi par le fait que 60% du coût d’un litre d’essence correspond à des  taxes)  qui est légitimé au nom de la mise en place d’une fiscalité écologique. Pour autant, seule une faible partie (19% contre 21% en 2017…) des profits supplémentaires engrangés par l’Etat sur le dos des contribuables sera imputée en faveur de la transition écologique…

    « J’assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l’essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail »a déclaré M. Macron… qui feint de ne pas voir que l’utilisation de la voiture par nos compatriotes est le plus souvent indispensable pour se rendre au travail et/ ou exercer son activité professionnelle. Assistera-t-on à la naissance d’un mouvement comparable à celui des Bonnets rouges en Bretagne en 2013 contre l’écotaxe voulue par le gouvernement Ayrault ? Un ras-le-bol populaire aux relents factieux présumait à l’époque la sous-direction de l’information générale (SDIG) de Rennes au ministère de l’Intérieur. le SDIG  expliquait alors que cette fronde bretonne « (prenait) des allures de jacquerie généralisée. » La manifestation organisée en décembre 2013 sous l’égide des Bonnets rouges, soutenue par le FN, avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes, ouvriers, paysans, chefs d’entreprise, employés au coude-à-coude. Il faut aussi s’en souvenir, ce symbole de la résistance au fiscalisme confiscatoire avait fait bouillir de rage Jean-Luc Mélenchon. Il avait  fustigé « des gens qui défendent des intérêts particuliers, (qui) occupent tout le terrain », « les esclaves (qui) manifestent pour les droits de leurs maîtres(…). Le patronat et les cléricaux vont faire manifester les nigauds »!

    Cinq ans après, des appels à manifester un peu partout en France le samedi 17 novembre ont été lancés par le mouvement dit des gilets jaunes –les automobilistes sont invités à arborer sur leur tableau de bord ledit gilet. Une réaction qui a cette fois le soutien de l’ensemble des partis d’opposition.  Là aussi il s’agit pour les Français de clamer leur  ras-le-bol contre le fiscalisme confiscatoire, la hausse des prix du carburant.

    Dans l’état de sourde colère qui gagne le pays,  ce mouvement est en tout cas un sujet d’inquiétude pour les autorités.  Le site du magazine Challenges rapporte que « la mèche a été allumée par une pétition, en passe de recueillir un million de signatures. Elle a été lancée par Priscilla Ludosky, 32 ans, vendeuse de cosmétiques à distance et habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Selon Le Parisien, qui s’est procuré les données de la plateforme Change.org, le texte séduit surtout les habitants de territoires peu couverts par les transports en commun, comme la Haute-Loire, la Haute-Saône et les Ardennes. A l’inverse, les habitants de Paris sont proportionnellement moins engagés dans le mouvement. »

    On l’aura compris,  c’est au sein de cette France des oubliés constate Bruno Gollnisch que la colère et le sentiment d’être matraqué, d’avoir été abandonné et trahi par la classe politicienne est le plus fort. Une France bien analysée par les ouvrages du géographe Christophe Guilluy qui mettent en lumière cette fracture entre la France des centre-villes , celle des gagnants de la mondialisation qui roulent en trottinette, en vélo ou  en Uber et la  France périphérique qui a un besoin vital de la voiture pour se déplacer. Français qui   représentent 60% de la population,  boutés hors des grandes villes –et fuyant quand ils le peuvent les banlieues et les communes plurielles- qui n’ont pas été protégés des ravages économiques sociaux, identitaires générés par l’idéologie  sans-frontiériste.

    Un peuple français non seulement abandonné mais qui subit aussi l’hostilité des élites, expliquait M. Guilluy au Point il y a quatre ans : «  Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L’idée qu’il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l’obstacle qui empêche la mondialisation d’avancer. On considère qu’elles votent mal, qu’elles s’égarent dans la religion – surtout quand il s’agit d‘islam – et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation.»

    Christophe Guilluy considère que nous assistons au crépuscule de la France d’en haut,  titre de son dernier livre.  Il   soulignait de nouveau dans l’entretien qu’il avait accordé au magazine  Éléments en mai 2017  qu’ « il n’y a plus ni droite, ni gauche dans (les) catégories périphériques. » «L’ouvrier qu votait naguère à gauche et le rural qui votait à droite partagent la même perception du monde et adoptent les mêmes positions sur les médias, sur la mondialisation, sur l’immigration. C’est le modèle économique mondialisé qui a créé lui même sa propre contestation populiste. Le populisme est la traduction d’un processus de désaffiliation vieux de trente ans. Il s’est fait au rythme de la sortie de la classe moyenne: d’abord la classe ouvrière, ensuite les employés et les professions intermédiaires, autant de catégories populaires qui ne sont plus intégrées, ni politiquement, ni économiquement. La rupture est consommée. Il n’y aura pas de retour en arrière (…). La domination des partis de gouvernement est assez factice. En gros, la droite tient grâce aux retraités, la gauche grâce à la fonction publique, deux populations qui ne sont pas directement confrontées à la mondialisation. Le système se maintient grâce à ces catégories protégées de la mondialisation, et grâce aux populations qui en bénéficient, les bobos. »

    Et M. Guilluy de conclure: «Cette distorsion va s’inverser. Le système ne pourra éternellement s’arc-bouter sur des sociologies peu ou pas représentatives de la jeunesse ou de la population active. C’est ce qui me fait dire qu’on assiste au crépuscule de la France d’en haut. ». La multiplication des révoltes populaires, la sécession plus ou moins souterraine des Français vis-à-vis du  Système euromondialiste donnent du corps à l’analyse du géographe. Encore s’agit il de rappeler, encore et toujours, que le bulletin de vote RN reste l’arme la plus efficace pour amener au pouvoir cette alternative populaire, patriotique,  populiste, nationale dont nos compatriotes ressentent de plus en clairement le nécessité. Pour rendre enfin le pouvoir aux Français au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/11/06/des-bonnets-rouges-aux-gilets-jaunes-cette-secession-qui-vient/

  • Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron – Journal du mardi 6 novembre 2018

    Politique / Carburants : les contre-feux d’Emmanuel Macron
    Alors que la grogne des automobilistes se fait de plus en plus ressentir, Emmanuel Macron a enfilé son costume de pompier. Pour tenter d’éteindre l’incendie, le chef de l’Etat a mis en avant deux mesures loin de convaincre les réfractaires.

    International / Trump : des midterms en forme de référendum 
    C’est une étape cruciale pour Donald Trump. Les Américains sont appelés aux urnes pour les élections de mi mandat. Un scrutin qui s’est transformé en référendum sur le président… et dont les résultats pourraient surprendre.

    Politique / Islam : vers la fin de la loi de 1905 ? 
    Le président de la république envisage de réformer la loi de séparation de l’église et de l’Etat afin de restructurer l’islam en France.
    Des amendements qui témoignent d’un certain malaise vis à vis de la religion musulmane et ses liens avec plusieurs puissances étrangères.

    Société / Commerce : la dictature des applications de notation

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/11/06/26656/carburants-contre-feux-demmanuel-macron-journal-mardi-6-novembre-2018

  • Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric

    Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric

    Dans l’islam, le mot ḥalal (en arabe : « permis », « licite ») désigne tout ce qui est autorisé par la charia (la loi islamique). En particulier pour la nourriture. Son contraire est le « haram » (ce qui est illicite). Tout ça est bien connu.

    Essayons maintenant d’articuler ensemble quatre faits :

    • L’extension du domaine du halal est très importante: tant géographiquement (les rues, les quartiers, les villes), que par les catégories de produits concernés : la certification halal, jusqu’alors concentrée sur la viande, s’étend maintenant à d’autres produits alimentaires (bonbons, sauces, céréales, fruits secs ; en Malaisie, même l’eau peut avoir un label halal) comme à des produits non concernés jusqu’à présent, comme les produits cosmétiques.
    • Cette extension est récente. Selon Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et auteur d’un livre au titre explicite Le marché halal ou l’invention d’une tradition,« en Europe occidentale, jusqu’aux années 1980, la plupart des autorités musulmanes considéraient les nourritures des gens du Livre (juifs, chrétiens, musulmans) comme halal, à l’exception du porc. »  Hormis quelques juristes d’écoles rigoristes et des groupes islamistes originaires du continent indien, les autorités religieuses, y compris les plus radicales « considéraient que les musulmans pouvaient consommer la nourriture des pays de tradition chrétienne et juive ».

    Deux indications plus précises sur cette chronologie récente : c’est en 1999 qu’a été créé le World halal food council (conseil mondial pour la nourriture halal). L’un de ses objectifs est : « Achieve worldwide standard to adhere to islamic sharia » (atteindre les normes mondiales de conformité à la sharia islamique). La grande mosquée de Paris est membre associé de cette organisation et a fait paraître un guide détaillé (en 2000 ?) intitulé « Le guide de traçabilité de la viande halal et ses dérivés ». Selon ce guide, non seulement l’aliment halal ne doit bien sûr « ni constituer ni contenir quoi que ce soit jugé illégal conformément à la loi islamique », mais en plus, « il ne doit pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l’aide d’instruments ou d’installations non conformes à la loi islamique ; et au cours de sa préparation, de sa transformation, de son transport ou de son entreposage, il ne doit pas avoir été en contact direct avec des aliments ne répondant pas aux dispositions halal ». Contribuant ainsi encore plus à l’extension du domaine du halal à des activités connexes.

    • Cette extension conduit à une séparation communautaire très nette. L’islamisation de la consommation a fait en sorte que les musulmans ne puissent plus déjeuner avec des non-musulmans. Dans certaines entreprises, on voit des salariés musulmans réclamer des cantines séparées pour ne pas avoir à toucher des couverts ou des plats que la présence de non-musulmans rend impurs.
    • Dernier fait, la citation introductive et éclairante deAnouar Kbibech, vice-président du CFCM, le 30 octobre devant la commission de l’Assemblée nationale pour la révision de la loi de bio-éthique, pour présenter le cadre général de réflexion au sein de l’islam : « Dans la religion musulmane, le principe de base c’est que tout est permis sauf ce qui est interdit.Quand il y a une interdiction, elle est justifiée, elle est expliquée. »

    Autrement dit, ce qui devrait être signalé, c’est ce qui est interdit pour les musulmans, et le reste serait donc autorisé. Or, c’est exactement le contraire qui se produit avec le signalement des produits halal. Comment tenter d’expliquer cette contradiction ?

    Deux facteurs paraissent essentiels :

    • Le halal est un instrument d’identification communautaire musulmane mondial.Jusqu’aux années 1980, les musulmans présents dans les pays occidentaux n’avaient pas besoin de cette désignation pour vivre leur foi.Mais les Frères musulmans et les salafistes en particulier ont répandu l’idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques : ils ont déclaré illicite l’alimentation des pays non musulmans et ont appelé à manger des produits définis comme licites. Plus le domaine du halal augmente, plus la communautarisation s’accroit et se rend visible. Le halal peut donc être considéré comme un des instruments de la conquête de l’occident par l’islam (cf livre de Jean-Frédéric Poisson).
    • Le halal est un marché et une pompe à fric. Un marché pour les entreprises engagées elles aussi dans un phénomène de mondialisation (on parlerait de marché de niche si la « niche » ne grossissait pas autant…) ; une pompe à fric pour le culte musulman, qui y trouve l’une de ses trois sources officielles de financement, avec les dons des fidèles et les bénéfices tirés de l’organisation des pélerinages à La Mecque.

    Comment marche cette pompe à fric ? C’est une idée géniale dans sa simplicité et qui explique aussi l’extension du domaine du halal par des intérêts financiers : comme il apparaît très mauvais pour les affaires de taxer des produits déclarés illicites puisqu’ils ne seront par définition pas achetés…,  on crée un label halal pour les produits autorisés, donc un processus de certification ;et on ajoute la notion de traçabilité(cf l’extension du domaine du halal à toutes sortes d’activités complémentaires, décrites dans le guide de traçabilité de la mosquée de Paris).

    Processus de certification : Les productions certifiées halal sont taxées, comme la plus connue, la viande. Par kilogramme de viande, la certification halal coûterait entre 10 à 15 centimes d’euro, prélevés dès l’abattage, qui rapporterait quelque 50 millions d’euros de chiffre d’affaires par an (en France) aux organismes habilités à produire cette certification (source : Wikipedia, 18/10/2018).

    Traçabilité : Maintenant, prenons l’exemple (réel) d’un établissement producteur de produits chimiques de base (chlore, soude…). L’un de ses clients est une usine agro-alimentaire qui produit, entre autres, des produits halal. Dans le cadre de la conformité aux contraintes telles que décrites dans le guide de traçabilité, ce client demande à ses fournisseurs de lui donner un certificat de conformité halal. Ledit établissement de produits chimiques reçoit donc annuellement la visite du représentant de la mosquée certificatrice. En échange d’un versement (5000€), ce représentant donne le certificat qui convient. Ce n’est pas du racket, il n’y a aucune violence. Plutôt de la soumission volontaire. Il serait intéressant de connaître le montant global des redevances halal attachées, en France, à ce processus de certification des établissements producteurs et distributeurs, en plus de celles attachées aux produits eux-mêmes.

    En opposition au principe de base de la religion musulmane selon lequel « tout est permis sauf ce qui est interdit », l’extension récente du domaine du halal s’explique bien par la volonté de communautarisation musulmane et l’objectif de gains maximaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-halal-marqueur-du-communautarisme-musulman-et-pompe-a-fric/

  • Augmentation des taxes sur l’essence : une mesure de bobos parisiens

    Augmentation des taxes sur l’essence : une mesure de bobos parisiens

    Lu dans Minute :

    […] En un an, le prix du diesel a bondi de 24 % ! Dans certaines stations, il dépasse le prix de l’essence sans plomb. Et ce n’est pas fini puisque, au 1er janvier prochain, les taxes sur le diesel augmenteront encore de 6,5 centimes par litre contre une hausse de 2,9 centimes par litre pour l’essence. Or ce sont bien les taxes qui sont la cause de cette flambée, et de la baisse de pouvoir d’achat que celle-ci entraîne pour l’immense majorité des Français qui ne vivent pas à Paris.

    Selon les plus récentes données de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), sur un litre de diesel à 1,44 euro, ce qui est déjà difficile à trouver, 85 centimes, soit 59 %, est dû aux taxes ! Sur un litre de SP 95, les taxes se montent à 62 % ! La part la plus importante est constituée par la TICPE, la taxe intérieur de consommation sur les produits énergétiques : 59 centimes par litre de diesel, qui seront 65 centimes en 2019 et 78 centimes en 2022 ! Qui plus est, cette taxe… est taxée ! La TICPE est soumise à la TVA ! Soit 20 % en plus d’impôt sur l’impôt ! Avec une TICPE de 59 centimes, cela fait 12 centimes de TVA. Sans compter la TVA qui est déjà appliquée au départ du calcul sur la matière brute qu’est le pétrole.

    Avec le litre de carburant qui va dépasser 1,50 euros le litre – 10 francs ! –, on vous laisse calculer le surcoût mensuel pour celui qui parcourt 80 kilomètres par jour juste pour aller à son travail et en revenir. Même s’il déclare des impôts aux frais réels, puisque la grille tarifaire n’a pas été réévaluée. Le sera-t-elle pour la déclaration 2019 ? Rien n’est moins sûr, puisque le but est de forcer les Français à réaliser la « transition énergétique ». Quelle belle formule !

    Or la « transition énergétique », c’est quoi ? Officiellement, cela consiste à passer des énergies fossiles, non renouvelables – et émettrices de gaz à effet de serre, tenues, selon la doxa officielle, pour responsables du réchauffement climatique –, à des énergies « propres » et renouvelables à l’infini. En réalité, c’est la dernière invention et, il faut le dire, l’une des plus géniales du capitalisme. Le problème principal du système capitaliste est que, quand le consommateur dispose de tout, il n’achète plus. D’où l’obsolescence programmée, qui a longtemps assuré un taux de renouvellement des objets anormal mais tout à fait profitable à leurs producteurs. Le procédé ayant été éventé, la nécessité de la « transition énergétique » est venue s’y substituer. En tirant les leçons des méthodes devenues inefficaces.

    Primo : puisqu’elle est « écologique », comprendre « morale » et « citoyenne », la « transition énergétique » bénéficie cette fois du soutien de toutes les associations et autorités morales qui, jusque-là, combattaient le capitalisme. Secundo : les Etats ayant été convaincus que tel était le seul moyen de « sauver la planète », ils prennent désormais toutes les mesures coercitives possibles et imaginables pour forcer les citoyens à acquérir de nouveaux matériels, en l’occurrence, ici, des « véhicules propres ».

    Nous n’en sommes pas encore à la situation du Danemark, où le premier ministre a annoncé vouloir « interdire la vente de nouvelles voitures essence et diesel » d’ici à 2030 mais nous y venons, puisque, déjà, les maires des principales capitales européennes, dont Paris, n’en voudront plus d’ici à 2025, et que la France songe à les bannir totalement à échéance de 2040 ! Le 17 novembre, ce n’est pas seulement contre l’exorbitant racket étatique qu’il faudra manifester, mais contre le rouleau compresseur capitalistique, qui n’a pas résolu un tout petit problème : pour qu’il puisse nous vendre des voitures électriques, encore faudrait-il qu’il nous laisse les moyens de les lui acheter.

    https://www.lesalonbeige.fr/augmentation-des-taxes-sur-lessence-une-mesure-de-bobos-parisiens/