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économie et finance - Page 355

  • Après nous le déluge ? Nous y sommes.

    gilets-jaunes-champs-elysees-300x171.jpgFrance Inter dans toute sa splendeur: le sociologue et homme  de gauche Alain Touraine était l’invité hier de  l’émission Le téléphone sonne, chargé de répondre et de commenter  les questions et analyses d’auditeurs… soigneusement triés par le standard. Admirons le tour de force,   jamais pendant cette heure de débat les mots  Europe  ou immigration n’ont été prononcés ( sauf une fois par M. Touraine  pour préciser  qu’il s’agissait bien sûr de continuer à accueillir des immigrés) alors que notre soumission aux dogmes euromondialistes sont au cœur du déclin français, de la  crise sociale, économique, identitaire qui frappe la France depuis des décennies.

    Même indécence de la part des ministres et  élus macronistes  qui  manient   l’inversion accusatoire pour mettre  en garde l’opposition et les gilets jaunes les plus désespérés  sur leurs  responsabilités  supposées  dans les violences (passées et à venir), alors  qu’elles ne sont que le fruit des politiques menées par une Caste persuadée que les Français étaient des veaux taillables et corvéables à merci, que la  France en tant  que nation  libre et souveraine devait sortir de l’histoire. Certes, Emmanuel Macron paye aujourd’hui  l’addition pour tous ses prédécesseursMitterrand le Maastrichtien précipitant  après le libéralisme giscardien le déclassement de la France;  les deux septennats pour rien  du  calamiteux et petit faiseu  social-démocrate   Chirac qui avait agité  le thème de  la fracture sociale mais sans avoir le courage, la lucidité  de   la soigner;  Sarkozy l’américain  qui a imposé avec le complicité du PS  la constitution  européenne rejetée en 2005  par les Français , et qui a laissé grandes ouvertes les vannes de l’immigration; et Hollande,  synthèse toutes les lâchetés de tous les immobilismes, de tous les mensonges d’une coterie prête à tout pour se maintenir en place. Après nous le déluge ? Nous y sommes. 

    Ce samedi sera peut-être  déterminant  pour l’avenir de ce gouvernement,  dans l’attente d’une nouvelle  manifestation des gilets jaunes,  décrite par avance comme factieuse, antirépublicaine, émeutière par essence.  Autrement  plus préoccupante  pour l’avenir de notre pays, est selon nous  la capacité des Français à comprendre ce nouveau coup d’accélérateur à l’immigration massive qu’entendent donner les lobbies cosmopolites et antinationaux. Nous voulons parler bien sûr à ce pacte de l’Onu sur les migrations, dit pacte de Marrakech, que nous évoquions mercredi, objet d’une conférence de presse de Marine en début de semaine,  sur lequel le RN a été le premier grande formation politique à alerter nos compatriotes. Emmanuel Macron n’a pas renoncé, contrairement à  de nombreux autres pays, à engager  la signature de la France en avalisant ce pacte. Tout juste vient-il de décider de ne pas se rendre à Marrakech la semaine prochaine mais d’y envoyer un représentant pour accomplir cette forfaiture…

    Pour autant, se félicite Bruno Gollnisch,  la gravité de la menace est bien perçue par de nombreux Français et bien évidemment par beaucoup de  gilets jaunes. Invitée de LCI  le 4 décembre,  Laétitia Dewalle, une des porte-paroles de  cette mobilisation populaire,  a posé franchement la question : «Notre pouvoir d’achat est en difficulté. Avons-nous la capacités économiques et financières de pouvoir les (migrants, NDLR) intégrer ?» Le site de l’hebdomadaire Valeurs actuelles l’a signalé, «Malgré des appels à l’apaisement de la part de certains collectifs de  gilets jaunes  depuis l’annonce de l’Élysée de suspendre d’un an la taxe carbone, l’acte IV de la mobilisation (de ce) samedi devrait se révéler tout aussi impressionnant. Pour cause : nombreux sont les manifestants à redouter la signature par le chef de l’État d’un pacte de l’ONU sur les migrations les 10 et 11 décembre à Marrakech, au Maroc (…). D’heure en heure, publications sur internet et appels à la pétition pullulent. Celui de Maxime Nicolle, une des figures les plus identifiées du mouvement, a récolté depuis sa mise en ligne mardi près de 38 000 signatures. Sur Twitter, une vidéo de Damien Rieu, ancien porte-parole de Génération identitaire, appelant à la mobilisation contre le document onusien, a cumulé plus de 36 000 vues (…). Dans une vidéo  (…) Virginie Vota, autre  gilet jaune, met en garde contre une  vaste stratégie de manipulation de l’opinion publique  au service de l’immigration, à grand renfort de surveillance des médias, des  propos journalistiques  et de  traque de tous les discours relevant des ‘effets négatifs de l’immigration’Une méfiance que partage en tout cas Marine Le Pen, qui s’est indignée sur Twitter de l’éducation des médias  que promouvrait ce pacte»

    Ce sont des jours, des semaines, des mois, des  années décisives qui attendent nos compatriotes,  les peuples des  nations européennes. Ce sera le sursaut salvateur ou la marche accélérée vers la dissolution, la submersion, la nuit mondialiste. Encore une fois, comme souvent au cours de  notre longue  histoire, le peuple français montre le chemin de la renaissance, de la résistance face à l’oppression. Quoi qu’il advienne il y aura un avant et un après cette fronde des gilets jaunes. Signalons  pour conclure notre propos  à l’adresse de nos lecteurs, cette pertinente analyse de M.  Eric Juillot sur le blogue Les crises  qui  replace cette mobilisation dans sa profondeur et sa   perspective historiques. Haut les cœurs!

    https://gollnisch.com/2018/12/07/apres-nous-le-deluge-nous-y-sommes/

  • BHL s’étouffe : Véronique Lévy pour les Gilets Jaunes et contre le Pacte mondial pour les migrations

    Véronique Lévy, sœur de Bernard-Henri Lévy, convertie au catholicisme et adepte d’un certain politiquement incorrect, vient encore d’afficher des prises de position qui vont faire s’étouffer son mondialiste de frère.

    Sur le Pacte mondial pour les migrations :

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    https://www.medias-presse.info/bhl-setouffe-veronique-levy-pour-les-gilets-jaunes-et-contre-le-pacte-mondial-pour-les-migrations/102046/

  • Les maires, piégés par l'impôt...

    L’exonération totale progressive de la taxe d’habitation voulue par Macron ne fait pas que des heureux. À commencer par les élus locaux, au premier rang desquels les maire.   

    En principe, chaque collectivité territoriale dispose de sa propre fiscalité pour mettre en œuvre sa politique et ses décisions, ce qui la rend responsable devant ses électeurs qui sont aussi ses contribuables. Or, un phénomène prend de l’ampleur : Le remplacement des recettes fiscales locales par des compensations de l'État, le législateur ayant pris l'habitude ces dernières années de voter des mesures conduisant soit à redistribuer le bénéfice des impôts locaux, soit à offrir aux contribuables un certain nombre d'allégements, exonérations, abattements ou dégrèvements. Décidés au niveau national et non local, ces dispositifs ne peuvent que contrarier les politiques budgétaires mises en œuvre par chaque collectivité. Pour rétablir, il est donc normalement prévu que chaque mesure; législative diminuant les recettes locales soit compensée par l'État.

    Très vite est cependant apparu l’effet néfaste du système non seulement la compensation n’est que partielle mais en plus elle contribue à une ingérence, qui plus est irresponsable, toujours plus grande de l'État dans les affaires locales. Les élus locaux sortent échaudés des précédentes expériences, notamment la pseudo-disparition en 2010 de la taxe professionnelle (remplacée par une contribution économique territoriale qui rapporte finalement autant…) accompagnée d'une redistribution de la fiscalité locale des ménages, les communes récupérant à cette occasion toute la taxe d'habitation au détriment des départements qui recevaient en contrepartie la partie régionale de la taxe foncière. La réforme était censée se faire à recettes fiscales constantes pour les collectivités, l'État compensant à l'euro près leurs pertes fiscales éventuelles. Or, les élus constatent aujourd'hui que l'État ne finance par, exemple que 39 % des exonérations législatives et que si les compensations d'exonérations représentent encore 5,8 Mds€ en 2018, c'est 1,2 Mds€ de moins qu'il y a 6 ans.

    Cette « idée nouvelle » a un air de déjà vu

    Au vu de cela, on imagine aisément combien l’affaire de la taxe d'habitation donne aujourd'hui des sueurs froides aux maires, uniques destinataires de la taxe d'habitation, puisque ce sont cette fois-ci plus de 20 Mds€ qui sont concernés (en ne retenant que la taxe afférente à la résidence principale, seule à bénéficier pour l'instant de la mesure d'exonération).

    Les édiles craignent que sa disparition ne provoque pour leurs communes un véritable séisme fiscal. Sur environ 62 Mds€ de recettes fiscales des communes, 22 Mds€ proviennent de la taxe d'habitation, 20 Mds€ de la taxe foncière, 7 Mds€ de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères et 13 Mds d'autres impôts votés au niveau national souvent sans marge de manœuvre locale. Sans taxe d'habitation, les communes resteront donc maîtres de moins de la moitié de leurs recettes (taxe foncière et TEOM), et courront ainsi le risque de voir leur budget mis pour ainsi dire sous tutelle. D'autant que l'État réitère sa méthode traditionnelle d'une prise en charge seulement provisoire des allégements fiscaux, en les figeant au taux existant à l’entrée en vigueur de la mesure. La commune doit ainsi savoir que si elle veut augmenter ses taux, elle réintroduira une taxe d'habitation à la charge de ses administrés, au risque de se livrer elle-même à la vindicte populaire.

    Or, dans le même temps, le législateur ne cesse de charger de nouvelles dépenses la barque des collectivités locales, qui doivent alors trouver de nouvelles recettes pendant qu on leur interdit le recours aux anciennes. Ce qui est d autant plus périlleux pour elles que, à la différence de l'État, elles n’ont pas le droit de présenter un budget en déséquilibre ni d'emprunter pour financer leur fonctionnement. Le combat n’est donc pas égal et le gouvernement a beau jeu d'utiliser la fiscalité locale pour ses manœuvres politiques. Les collectivités sont ainsi progressivement devenues dépendantes du bon vouloir fiscal de l'État, comme le montre ce seul chiffre 105 Mds€ de transferts financiers de l'État vers les collectivités territoriales, pour un budget total de 233 Mds€. Tout cela à coups de dotation, allocation, compensation et transfert de recettes fiscales (TVA, droits d’enregistrement, électricité etc.) savamment maîtrisés grâce aux nouvelles "variables d’ajustement" et autres mécanismes complexes de péréquation permettant à l'État de ne finalement jamais perdre au change, ainsi qu'en témoigne l’évolution des précédents dégrèvements ou allégements.

    La disparition annoncée de la taxe d'habitation est donc un projet gagnant pour le seul gouvernement qui fait faire tout le travail par les collectivités locales, affiche une baisse d'impôt sans relâchement effectif de la pression fiscale (notons d'ailleurs la multiplication de petites taxes annexes GEMAPI, aménagement etc.) et renforce son contrôle sur les collectivités, notamment sur le maire qui a sans doute le grave défaut de demeurer, pour le citoyen, le dernier interlocuteur politique de chair et de sang.   

    Manuel Calambra monde&vie  15 novembre 2018

  • Si vous en avez assez de financer l'immigration avec vos impôts, il y a une solution...

    ... aidez Synthèse nationale en faisant un don défiscalisé pour défendre vos idées !

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    Chers Amis,
    Depuis sa création, il y a maintenant 12 ans, Syn­thèse nationale occupe une place prépondérante au sein de la droite natio­nale, so­ciale, populaire et identi­taire. En effet, que ce soit dans la revue, à travers nos différentes publications ou lors de nos réunions (en particulier les Journées natio­nales et identitaires du mois d’octobre), nous avons toujours rassemblé, dans un souci d’efficacité, l’essentiel des compo­santes de notre famille.
    Dans le contexte qui est ce­lui que nous vivons actuelle­ment, une telle démarche trouve évidemment tout son sens. Au moment où une partie grandissante de notre peuple semble se réveiller, ce dont nous n’allons pas nous plaindre, il est du de­voir des forces nationalistes, au premier rang desquelles Synthèse nationale, de l’aiguiller.
    Nous l’avons rappelé à maintes reprises, le choix est simple. Soit on accepte le diktat de l’hyperclasse poli­tico-affairiste dominante, relayée par les mé­dias aux ordres, de dis­soudre notre nation et notre civilisation dans un vaste conglomérat aux dimen­sions planétaires, soit, comme c’est notre cas, on le refuse... Or, pour inver­ser les choses, il faut une prise de conscience popu­laire. Pour faire la révolu­tion, il faut une volonté révo­lutionnaire...
    Dans notre pays que l’on prétendait aseptisé, les pre­miers symptômes de la ré­volte apparaissent. Il y a quelques années, c’était avec la Manif pour tous ; aujourd’hui, ce sont les Gi­lets jaunes qui mobilisent. Qu’importe les motivations momentanées des uns et des autres, ce qui est impor­tant, c’est que nos compa­triotes réalisent enfin qu’ils ne sont plus maitres de leur destin et que notre commu­nauté nationale et ethnique est en train de dis­paraitre. Pour nous, qui de­puis si long­temps sonnons le toc­sin, c’est la preuve que notre combat n’a pas été inutile. Mais il reste encore beau­coup à faire...
    Voilà pourquoi, au nom de toute l’équipe, je m’adresse à vous tous qui êtes attachés à notre liberté et à notre identité et qui, à plusieurs reprises et sous différentes formes, avez ma­nifesté votre soutien à Syn­thèse nationale ces der­nières années. Vous avez pu apprécier, ne serait-ce qu’en consultant notre site quoti­diennement actualisé, le suivit et le développement de notre action. Cependant, tout cela à un prix.
    Certes, le nombre des lecteurs et abon­nés à nos revues (Synthèse nationale, les Cahiers d’histoire du nationalisme et Confrontation), les ventes des Bouquins de Synthèse, les adhésions à l’association des Amis et la fréquentation de nos réunions augmentent en permanence mais les rentrées ne suffisent pas pour équilibrer notre budget annuel. Même si, par la force des choses, nous avons appris à faire 1 euro avec 80 centimes... C’est toujours grâce à la générosité et au dévouement d’un tout petit nombre que nous franchis­sons cette douloureuse épreuve. 
    Synthèse nationale a donc, plus que jamais, besoin de votre aide à tous pour conti­nuer et amplifier son combat. Cela d’autant plus que, désormais, vous pour­rez déduire en partie votre don de vos impôts car, en raison de la pluralité de la presse, Synthèse natio­nale rentre dans la catégorie des organes de presse d’intérêt général (*). Ainsi, en nous aidant, vous avez la garantie que votre ar­gent ne servira pas à sub­ventionner les faiseurs de n’importe quelle ONG im­migrationniste et qu’il servira bel et bien à la cause qui nous est chère. 
    Une préci­sion qui a son im­portance tout de même : votre don devra être ré­alisé avant le 31 décem­bre 2018.
    Nous savons que nous pou­vons compter sur votre con­tribution pour faire tri­ompher vos convictions. Partout sur notre conti­nent les dogmes com­mencent à s’écrouler et les curseurs se déplacent dans notre sens. Ce n’est donc pas le moment de flancher... Par avance, merci à tous !
    Et, comme c’est l’usage chez les civilisés, je profite de cette circulaire pour vous souhaiter à tous, Chers Amis, un bon Noël et de bonnes réjouis­sances de fin d’année...
    Ro­land Hé­lie
    Di­rec­teur de Syn­thèse na­tio­nale
    Déduisez votre aide de vos impôts...
    (*) Chaque don permet une déduction fiscale à hauteur de 66%. À ti­tre d’exemple, pour un don de 100 euros, la déduction fiscale est de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros (un document vous sera adressé par notre secrétariat suite à la réception de votre don).
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  • Le samedi de toutes les colères,par Par Caroline Parmentier

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    Samedi, les Gilets jaunes se mobilisent pour la quatrième semaine consécutive. Avec un effet de contagion. On assiste désormais à la montée en puissance de tous les mécontentements, à l’addition des révoltes. Plusieurs professions appellent leurs troupes à venir grossir les manifestations de ce week-end.

    SUD Rail appelle à se joindre aux « mobilisations à venir, notamment celle du samedi 8 décembre ». Le syndicat demande aussi aux cheminots de laisser les Gilets jaunes voyager gratuitement en train. La CGT et FO appellent les routiers à faire grève à partir de 22 heures dimanche soir, pour une durée indéterminée. Manifestations et blocages au menu.

    Les agriculteurs préparent une mobilisation contre le matraquage fiscal et pour obliger le gouvernement à tenir ses promesses sur la loi alimentation. Ils annoncent qu’ils cibleront les symboles de l’Etat, comme les préfectures. Les lycéens et les étudiants entendent bien profiter de la vague jaune pour réclamer l’abandon des réformes du lycée, du bac, de la voie professionnelle.

    Beaucoup plus inédit, un syndicat de police appelle une partie des agents à se mettre en grève le même jour. « Notre hiérarchie va encore nous envoyer prendre les coups à sa place et à la place du gouvernement », déclare le syndicat Vigi dans un communiqué. « Ses responsables ont choisi de s’allier au mouvement des Gilets jaunes pour l’acte 4. » « Les policiers, explique le secrétaire général Alexandre Langlois, partagent les revendications des manifestants concernant le pouvoir d’achat. » Le préavis déposé concerne « les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d’Etat ou cuisiniers du ministère de l’Intérieur ». Les pompiers du SDIS (services départementaux d’incendie et de secours) appellent à « soutenir la grogne populaire et à l’amplifier, à rejoindre les mouvements locaux des Gilets jaunes ».

    Le sentiment de mépris est tenace au vu des appels à manifester qui circulent sur les réseaux sociaux. Sur Facebook d’où tout est parti, un groupe nommé « Acte IV, on maintient le cap » appelle à manifester samedi prochain à Paris et rassemble plus de 5 400 participants et 20 000 personnes déclarées comme intéressées par l’appel. Une page « Gilets Jaunes ACTE IV Dissolution de L’Assemblée Nationale » rassemble 4 800 internautes et 33 000 personnes intéressées. L’une des figures des Gilets Jaunes, Eric Drouet, a lui aussi renouvelé son appel à la mobilisation.

    Le gouvernement se prépare à faire face à un samedi noir. Outre l’appel de Christophe Castaner qui « invite les gilets jaunes raisonnables » à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain, les forces de l’ordre seront bien plus nombreuses dans la capitale et le reste du territoire. France Télévisions qui devait installer son Téléthon place de la Concorde à Paris, a rapatrié ses plateaux en studio par crainte des débordements, la SPA annule son Noël des animaux, tandis que les préfectures de police de Paris et de Haute-Garonne ont demandé le report des matchs de foot TFC-OL au Stadium et PSG-Montpellier, au Parc des Princes.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 6 décembre 2018

    https://fr.novopress.info/212905/le-samedi-de-toutes-les-colerespar-par-caroline-parmentier/

  • Les gilets jaunes devraient exiger la fin du mondialisme économique et migratoire

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    Ligne Droite cliquez ici

    La crise des gilets jaunes devait se produire tôt ou tard. Elle est le fruit attendu de l’attitude de nos dirigeants qui, décennie après décennie, ont imposé aux Français une politique de rigueur et de sacrifice contraire à leurs aspirations car exclusivement conçue pour être conforme à la pensée unique. Et maintenant que cette révolte se concrétise, il paraît essentiel que chacun en comprenne clairement la portée réelle et ne se trompe ni sur sa nature ni sur ses causes profondes.

    La France fragmentée

    S’agissant de l’origine des manifestants, les médias les rattachent à une France périphérique qui serait oubliée des pouvoirs publics. Cette analyse, au demeurant exacte est cependant largement incomplète car elle n’appréhende pas et de loin la totalité de la situation dans laquelle se trouve les Français d’aujourd’hui. Notre pays est en réalité fragmenté en trois entités : celle des métropoles, celle des banlieues et celle de la périphérie.

    Les minorités dominantes : l’oligarchie et les immigrés

    La France des métropoles est celle de l’oligarchie et de ses affidés. Il s’agit des membres du Système et des bobos qui partagent son idéologie politiquement correcte. Ceux-là ne sont pas pénalisés par le libre-échangisme ni par l’immigration et tous communient dans le projet mondialiste cher au cartel de Davos. Tournés vers l’étranger, axés sur le sauvetage de la planète, ils ne se préoccupent plus vraiment de la France si ce n’est pour l’adapter à la mondialisation et au changement climatique.

    À l’autre bout de l’échelle sociale, dans les banlieues, on trouve les immigrés ou les personnes originaires de l’immigration. Ils ne sont pas affectés non plus par la mondialisation puisqu’elle leur a permis de venir en France où ils vivent beaucoup mieux que dans leur pays d’origine. Et cela d’autant plus qu’ils sont soutenus par l’oligarchie qui leur donne la priorité sur les Français de souche aussi bien à travers son discours sur le vivre ensemble que par les aides financières massives qu’elle leur apporte. Désireuses de vivre chez nous comme elles vivent chez elles, ces populations n’éprouvent que peu d’intérêt pour la France.

    La majorité marginalisée : les Français des classes moyennes et populaires

    Enfin, dans la périphérie des métropoles, dans les villes moyennes et dans les zones rurales vivent les Français des classes moyennes et populaires. Ils sont oubliés du Système, ignorés de l’oligarchie, et, bien que majoritaires, marginalisés dans leur propre pays. Eux subissent de plein fouet les effets destructeurs de la mondialisation aussi bien à travers l’immigration avec laquelle ils sont en contact qu’en raison du libre-échangisme sauvage qui provoque un chômage massif dont ils sont les premières victimes. Pis, ce sont eux qui assurent par leur nombre l’essentiel des rentrées fiscales et sociales alors que beaucoup d’entre eux n’ont pas accès aux aides publiques, celles-ci étant pratiquement toutes attribuées sous condition de ressources. Ajoutons qu’ils sont, quant à eux, très attachés à la France et qu’ils constituent la réalité du peuple français.

    Les gilets jaunes : le peuple français en colère

    On comprend dès lors pourquoi la France est oubliée : les seuls qui s’y intéressent encore, les Français des classes moyennes et populaires, sont étouffés et occultés. Avec les gilets jaunes, clairement issus de cette France périphérique, ce sont donc les Français qui se réveillent. C’est le peuple français en colère qui reproche à la classe dirigeante de l’ignorer et de le pénaliser au profit des minorités que sont les immigrés et, dans un autre registre, les membres de l’oligarchie.

    L’oligarchie impose le choix idéologique du mondialisme

    S’agissant par ailleurs des causes de la révolte, il y a là encore un manque flagrant de discernement. On nous explique en effet que le problème viendrait d’une insuffisance de pouvoir d’achat résultant d’une mauvaise gestion de l’économie. Ce n’est malheureusement pas la réalité. Si la situation ne cesse de se dégrader, ce n’est pas en raison des erreurs de gestion de nos dirigeants mais à cause de leurs choix idéologiques, des choix qui les conduisent contre toute raison à soumettre notre économie au mondialisme et notre société à l’immigration. C’est pourquoi les Français ne connaissent pas un simple problème de pouvoir d’achat mais un processus majeur d’appauvrissement. Le libre-échangisme sauvage que nous subissons depuis des décennies par la faute de nos dirigeants a en effet provoqué un transfert continu de richesse de la France vers les pays émergents. La concurrence sauvage et déloyale imposée à nos entreprises a engendré avec la désindustrialisation et le chômage de masse un appauvrissement général du pays. Un appauvrissement encore accentué par la charge financière considérable de l’immigration.

    Le Système organise l’appauvrissement du pays

    Pour traiter ce processus sans renoncer au mondialisme, la classe politique a d’abord cherché à le compenser par le recours à l’emprunt. Mais la dette se creusant, la Commission de Bruxelles se faisant plus pressante, cette politique de court terme n’était plus réellement possible.

    Dès lors, deux solutions se présentaient à nos dirigeants. Renoncer au mondialisme, stopper l’immigration, établir des écluses douanières aux frontières de l’Europe et réindustrialiser notre pays pour créer à nouveau de la richesse sur notre sol tout en allégeant le poids de l’immigration. Mais pour nos gouvernants totalement inféodés à la pensée unique, une telle option est évidemment idéologiquement impensable. Aussi ne leur reste-t-il que la seconde option qui consiste à accepter l’appauvrissement du pays et même à l’organiser. C’est ce choix purement idéologique que les dirigeants du Système ont fait au mépris des Français et c’est ce choix que Monsieur Macron et ses soutiens ont entrepris de mettre en œuvre. Dès lors tout s’enchaîne car, pour organiser l’appauvrissement, il faut en effet augmenter les prélèvements et diminuer les prestations ainsi que les services publics et donc réduire le niveau de vie des Français

    Les gilets jaunes : en finir avec le mondialisme

    Face à cette situation absurde qui voit le pouvoir œuvrer contre le peuple, il était logique que ce dernier se réveille et manifeste sa colère. Tel est le sens du mouvement des gilets jaunes : ils sont le peuple français victime du mondialisme économique et migratoire voulu par la classe politique. Aussi la réponse à leur colère réside-t-elle dans le rétablissement des frontières afin de stopper l’immigration et de mettre un terme à la concurrence sauvage qui appauvrissent notre pays. Bref, pour répondre aux gilets jaunes, il faut sortir de la pensée unique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen : « Symbole de la crise démocratique, le premier parti d’opposition de France n’a pas eu la parole dans le débat à l’Assemblée nationale aujourd’hui ! »

    Réaction de Marine Le Pen au discours d’Édouard Philippe, mercredi après-midi, à l’Assemblée nationale. Celle qui, en tant que députée non inscrite, n’a pas eu la parole dans l’Hémicycle nous livre sa vision sur le contenu du discours, les conséquences d’une éventuelle démission du Premier ministre et l’opportunité d’un appel aux gilets jaunes à manifester.

    Vous avez écouté le discours d’Edouard Philippe devant l’hémicycle. Pour certains, ce discours sonnait comme un discours de fin de règne.
    Quelle est votre opinion ?

    J’ai trouvé le discours du Premier ministre indigne. Je l’ai trouvé indigne d’abord, parce qu’il a commencé par faire un long moment d’auto-satisfaction interrompu à de très multiples reprises par le gang des moufles, les députés En Marche qui applaudissaient à tout rompre comme si nous étions dans un meeting électoral.
    Ensuite, il me paraissait en assez lourd décalage avec la situation que vit notre pays. Le côté ‘’droit dans ses bottes’’ du Premier ministre est à mon avis plus qu’une erreur politique. C’est une faute.
    Ces gens ont jeté des millions de Français dans la rue. Ils leur ont jeté des uniformes bleus pour les encadrer et ça s’est mal fini. Alors que le pays est au bord de la révolte, ils ont choisi l’intransigeance face à la souffrance exprimée.
    À la fin de son intervention, il menace les présidents de syndicats, du patronat, de l’opposition et les éditorialistes en leur disant qu’ils seront comptables de leurs déclarations. Je trouve cela indigne.

    Edouard Philippe aurait-il dû démissionner ?

    Il aurait dû reculer, c’est-à-dire supprimer l’intégralité des taxes. Hier, il nous explique qu’il va les suspendre pendant six mois, pendant le temps de la campagne électorale. C’est quand même léger comme un congrès de charcuterie, si je puis me permettre. Aujourd’hui, il nous dit qu’il ne sait pas trop s’il va les remettre. Il nous dit qu’il sait ce que vivent les Français. S’il savait ce que vivent les familles qui sont à quelques euros près à la fin du mois, il ne les laisserait pas ainsi dans l’expectative.
    Les Français ne sont pas des marionnettes. Ce sont des gens qui ont de très lourdes difficultés financières à cause de la politique qui est menée par le gouvernement. Son attitude est une preuve d’incompétence et d’amateurisme.


    Vous avez certainement entendu les discours des députés de la majorité et de leurs alliés du Modem. On a senti le Modem un poil plus critique que d’habitude.

    Le Modem est surtout un poil plus politique. Ce qui n’est pas trop difficile. Et probablement plus inquiet de voir le comportement du gouvernement, car on aurait pu s’attendre à ce que cette majorité fasse preuve d’un peu d’humilité. Or, nous avons toujours les mêmes comportements de morgue, de surpuissance, de mépris et d’arrogance. Si Edouard Philippe part, il pourra dire «  ma majorité m’a tué ».
    Mais, selon moi, le départ d’Edouard Philippe ne changera absolument rien.


    Appelez-vous les gilets jaunes à manifester samedi ?

    En ce qui concerne les gilets jaunes, je n’ai pas à les appeler à manifester. Nous sommes face à un mouvement populaire. Chaque Français a entendu les propositions d’Edouard Philippe. Chaque Français sait en conscience si les réponses apportées par le gouvernement sont à la hauteur des attentes qui étaient les leurs. C’est eux qui, librement, vont décider de manifester ou de ne plus manifester.
    Je crois que l’immense majorité si ce n’est la totalité des gilets jaunes ont évidemment été profondément déçus dans leurs attentes par les annonces faites par Edouard Philippe.


    En tant que député non-inscrit, vous ne pourrez pas vous exprimer aujourd’hui. Cela est-il normal selon vous ?

    J’ai envie de vous dire que c’est presque le symbole de la crise démocratique profonde que vit notre pays. C’est le symbole de la crise de représentativité. Le premier parti d’opposition de France n’a pas la parole dans le débat organisé aujourd’hui. En réalité, tous ceux qui se parlent sont ceux qui portent la responsabilité des trente dernières années.

    http://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-symbole-de-la-crise-democratique-le-premier-parti-dopposition-de-france-na-pas-eu-la-parole-dans-le-debat-a-lassemblee-nationale-aujourdhui/

  • Gouvernement : une timide réponse politique – Journal du jeudi 6 décembre 2018

    Politique / gouvernement : une timide réponse politique

    Après avoir annoncé un gel des taxes pour une durée de six mois, le gouvernement a finalement décidé de les annuler pour l’année 2019. Un rétropédalage qui ne calme pas la colère des Français.

    Politique / Gilets Jaunes : une insurrection qui vient ?

    Un mois de mobilisation, des forces de police aux abois et des manifestants de plus en plus déterminés… le phénomène Gilets Jaunes a bouleversé tout le pays. Entre échauffourés et insurrections, la situation semble désormais pouvoir déraper !

    International / OPEP, une réunion décisive

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  • 46. La mafia au pouvoir va y passer.