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économie et finance - Page 358

  • [Vidéo] Alba Ventura : “Les gilets jaunes ont obligé Macron à descendre de son piédestal”

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    Emmanuel Macron compte annoncer de nouvelles mesures, mardi 27 novembre, sur le climat et l’écologie. Objectif : reprendre la main après un week-end particulièrement agité. Est-ce-que ce sera le signal d’une sortie de crise ? C’est toute la question.
    Franchement, ça va être compliqué. Parce que voilà un gouvernement, un premier ministre, et un président qui expliquent depuis des jours et des jours qu’ils ne céderont rien.
    Ils ont minimisé son impact. Ils l’ont caricaturé parfois comme Gérald Darmanin parlant des “gilets jaunes” comme de la “peste brune” ou Christophe Castaner de “séditieux”. Bref, ils n’ont pas perçu que les “gilets jaunes” faisaient écho à une partie de la population.

    Mais, on dit que le président de la République a beaucoup consulté, qu’il a pris conseil ? Oui. Il a pris conseil. Il a réuni, à l’Élysée, tous ceux qui ont été au pouvoir ou premier ministre, tous ceux qui avaient connu des situations similaires : il a reçu Pierre Moscovici, l’homme qui a parlé le premier de ras-le-bol fiscal, sous François Hollande, après avoir augmenté les impôts.

    On n’était pas dans le secret des Dieux, mais on peut aisément imaginer que les uns et les autres lui ont dit quelque chose du genre “ce n’est pas grave de céder, ce serait plus grave de s’obstiner”.

    Voir le nouveau monde demander conseil aux vieux sages de l’ancien, ça ne manque pas de sel et ça… c’est la première victoire des “gilets jaunes”. Finalement, ils ont obligé Emmanuel Macron à descendre de son piédestal, à venir se confronter à la réalité. Maintenant, reste à savoir quelle leçon, le président va en tirer. Et de cela, on peut dire que la suite de son quinquennat en dépend.

    https://fr.novopress.info/212736/video-alba-ventura-les-gilets-jaunes-ont-oblige-macron-a-descendre-de-son-piedestal/

  • On fait cracher les automobilistes, mais les gros pollueurs sont dans l’air et sur mer !

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    L’affaire est donc entendue pour le gouvernement : les automobilistes sont des cochons. Cochons de pollueurs et cochons de payeurs. Et à moins qu’Emmanuel Macron ne soit visité par le Saint-Esprit la nuit prochaine dans son sommeil – douteux, car il paraît que ce surhomme ne dort pas ou si peu –, il va rester accroché à sa surtaxe sur le diesel comme la bernique sur son rocher. Et l’automobiliste paiera.

    Pourtant, si pollution il y a, les voitures ne sont pas – et de loin – les véhicules les plus polluants de notre atmosphère. Et non, je ne parle pas, non plus, du pet des bovins ou du rototo des ovins. Non, je parle des 20 % de locomotives diesel du parc SNCF, des avions cracheurs de kérosène et des bateaux de croisière itou (je laisse même de côté les navires de commerce et les superpétroliers).

    Le 22 novembre dernier, en plein mouvement des gilets jaunes, le député LREM de Gironde, Benoît Simian, a remis à Élisabeth Borne un rapport parlementaire sur « le verdissement des matériels roulants du transport ferroviaire ». Il y a urgence à verdir, en effet, car 20 % du parc roulant de la SNCF tourne au diesel. C’est Guillaume Pepy qui l’a déclaré l’autre matin sur RTL. Or, « on ne peut pas demander à nos concitoyens de sortir du diesel et continuer à faire circuler des trains diesel sur nos dessertes fines du territoire » (les petites lignes), a dit M. Simian.

    Quelle lucidité ! En effet, la moitié des voies ferrées ne sont pas électrifiées et le gazole de la SNCF n’est pas meilleur que celui de votre Twingo. Donc, il faut « verdir » nos trains en espérant retarder la fin du monde prophétisée par Nicolas Hulot. Solution : passer à l’hydrogène. Alstom équipe déjà les chemins de fer allemands, mais ne rêvons pas : il faudra bien encore dix ans avant que la traction gazeuse ne franchisse la frontière…

    Il y a pire encore que nos trains : ce sont les ferries et les bateaux de croisière qui crachent aussi noir que feu nos locos à vapeur.

    Au printemps dernier, l’association France nature environnement est allée poser ses capteurs à cochonneries irrespirables dans le port de Bastia. Elle aurait pu tout aussi bien les mettre à Toulon, Marseille ou Gênes, ces ports qui voient entrer et sortir quotidiennement nos trains de la mer. Les résultats publiés le 25 juillet sont croquignolets : « Il apparaît que la pollution est 37 fois plus élevée à Bastia quand des ferries partent ou arrivent au port, et encore 10 fois plus élevée dans un périmètre de deux kilomètres autour du port que dans une ville sans bateaux. » Voilà, voilà…

    On rappellera ici que le transport maritime n’est pas concerné par l’accord de Paris sur le climat. Et maintenant, respirez un bon coup car le pire est à venir…

    Le pire, c’est le transport aérien, bien qu’on assure que l’avion est moins polluant sur la distance que la voiture ou le train. Quand il est en vitesse de croisière à 11.000 mètres d’altitude, c’est possible, mais quand il décolle ou quand il purge ses réservoirs avant l’atterrissage, c’est bien le pire des pollueurs : ça crache lourd au décollage – sur quatre kilomètres environ – et on largue le superflu à l’arrivée. Les forêts autour de Paris et des grandes métropoles sont inondées des retombées de particules toxiques qui impactent aussi bien la faune (dont nous, pauvres rampants) que la flore. Au final, nous dit-on, « 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne » ! À quoi il faut ajouter d’autres gaz comme « l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5″. Miam-miam…

    Mais on ne va certes pas réduire le trafic aérien. Au contraire, on se réjouit fort de sa croissance : 6,7 % d’augmentation en France en 2017, et l’on prévoit une croissance annuelle de 4,5 à 6 % en moyenne mondiale jusqu’en 2035.

    Allô tonton, pourquoi tu tousses ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/on-fait-cracher-les-automobilistes-mais-les-gros-pollueurs-sont-dans-lair-et-sur-mer/

  • GILETS JAUNES, AMPLIFIEZ LE MOUVEMENT

  • Menaces de la commission européenne sur l’Italie : et ensuite ?

    En commission conjointe des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale ce jeudi 22 novembre 2018, Bruno Gollnisch interrogeait le commissaire européen Pierre Moscovici sur les menaces faites à l’encontre de l’Italie sur la présentation de son budget.

    Voir la video

  • Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !

    Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.

    Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !

    Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.

    Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »

    Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Gilets-jaunes-Des-grenades-mortelles-GLI-F4-utilisees-un-journaliste-desoriente-tombe-au-sol?fbclid=IwAR2rieozwsXfk1MNNm_m0AXiyKU6Md-QZ_f5rhc9iuKBCMlvfoHX5xRFIUo

  • Le système contre les Gilets Jaunes : la finance contre le peuple

  • Gilets jaunes : une délégation qui se dit “officielle”

    Le mouvement des Gilets jaunes essaye, difficilement, de se structurer. Huit porte-paroles officiels ont été nommés ce lundi matin pour entamer une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications, annonce un communiqué publié lundi 26 novembre.

    Cette délégation adresse « deux propositions principales » au gouvernement : « revoir à la baisse toutes les taxes » et créer « une assemblée citoyenne » pour débattre de la transition écologique, de la « prise en compte de la voix des citoyens », de l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore de la précarité. « L’unique volonté est que l’ensemble de ces propositions soit soumis à un référendum populaire », précise le texte. « Nous demandons aux représentants de l’État et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. À défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront. »

    Le communiqué précise que les huit délégués ne sont que des « porteurs de messages et […] pas des leaders et des décisionnaires ».

    Ces nominations ont cependant étonné les représentants officieux, dans les régions, de ce mouvement spontané. Ils affirment n’avoir pas été mis au courant.

    Des nominations qui se disent donc officielles mais qui présagent surtout d’une probable et future récupération politique. Ce qui aurait comme résultat premier de noyer la contestation au sein du système politicien.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-une-delegation-qui-se-dit-officielle/101576/

  • Général Soubelet : «Si le gouvernement veut l'effort des Français, qu'il commence par donner l'exemple !»

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    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le Général Soubelet, il devient insupportable d'entendre le gouvernement demander des efforts aux Français alors même que ce dernier n'est en rien exemplaire. Et si c'était aux Français d'exiger des efforts de nos dirigeants ?

    Général de corps d'armée, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, Bertrand Soubelet est l'auteur de Tout ce qu'il ne faut pas dire (Plon, 2016), ouvrage sans concessions sur la situation de la France, et Sans autorité, quelle liberté? (éd. de l'Observatoire, 2017).

    Une fois de plus, au cours de cette rentrée, le gouvernement demande des efforts aux Français.

    Le premier des ministres, Edouard Philippe, n'a pas failli à cette règle qui consiste à inciter les Français à faire des sacrifices au nom de la solidarité pour le redressement de la France.

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  • Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Voici un communiqué de la Commission des Finances du Sénat :

    Ce lundi 26 novembre 2018, sur proposition de la commission des finances du Sénat, dont le rapporteur général est M. Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir), le Sénat gelé les tarifs de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) à leur niveau de 2018.

    En conséquence, il a supprimé la trajectoire des tarifs de la TICPE prévue jusqu’en 2022, confirmant ainsi le vote du Sénat l’an dernier, lors de l’examen de la loi de finances initiale pour 2018 qui comportait cette trajectoire.

    Ce vote est intervenu après avoir constaté que le recours à la fiscalité écologique et énergétique a surtout une finalité de rendement au profit du budget général de l’État, avec en particulier une hausse cumulée de 46 milliards d’euros de la TICPE sur le quinquennat.

    Le Sénat a ainsi affirmé la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires.

    https://www.lesalonbeige.fr/victoire-des-gilets-jaunes-le-senat-gele-les-tarifs-de-la-fiscalite-des-carburants/

  • Acte 2 : Castaner de nouveau fâché avec les chiffres !

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    La semaine dernière, je dénonçais ici-même les chiffres fantaisistes et par trop imprécis délivrés aux journalistes par Castaner. Je dois, hélas, refaire le même constat au lendemain de ce 24 novembre. Car si, comme l’a écrit, samedi soir, avec beaucoup de talent, Georges Michel, M. Castaner est fâché avec le sens des mots, c’est pire avec les chiffres, et probablement dans une proportion de 1 à 5.

    Sur le ton solennel de sa voix caverneuse de titi provençal, il nous assène, sans sourciller, des chiffres ridicules : 106.301, avec une précision d’horloger, pour 1.619 actions ! MM. les journalistes, répétez-après moi, SVP : 1.619 ! Ces chiffres sont sérieux et ne peuvent pas être contestés. Recommandation suivie à la lettre par l’ensemble des médias qui s’en réjouissent, comme Le Monde, qui titre « Gilets jaunes, la mobilisation en baisse dans toute la France. » Pas un seul commentateur sur les chaînes d’info en continu ne conteste ces chiffres. Et, tout au long de la soirée, ce seront les seuls chiffres annoncés, alors qu’à Paris, la révolte gronde.

    J’entendais même une journaliste de CNews ou BFM parler du succès de la manif des femmes par rapport à celle des gilets jaunes… Mais qui pourrait croire de telles sornettes ? Nos gouvernants et nos journalistes pensent-ils que nous ne réfléchissons pas a minima ?

    Et pourtant, le Syndicat des policiers en colère (celui de la malheureuse Maggy Biskupski) a comptabilisé, lui, samedi, dans toute la France, 750.000 gilets jaunes, et publié une carte de France tout en jaune. Un chiffre peut-être légèrement exagéré. Encore que…

    Alors, prenons une calculette. 1.619 blocages ou rassemblements. « La participation en baisse d’environ 25 % par rapport à samedi dernier est probablement liée aux violences amplifiées par les médias », écrit le syndicat, qui constate toutefois « une augmentation significative du nombre de gilets jaunes apposés sur les tableaux de bord ».

    J’en viens à ma propre expérience. Au pied de l’Hermione, à Rochefort, en Charente-Maritime, nous étions au moins trois mille à défiler dans ces rues magnifiques bordées d’élégantes maisons en pierre de taille. Avec un seul mot d’ordre, scandé par ces hommes et ces femmes en grande colère – « Macron démission » – qui sera le thème de l’acte III, samedi prochain. Des sans-dents, des Gaulois comme leurs pancartes les désignaient. Une petite foule marchant calmement, encadrée par quatre motards de la gendarmerie, débonnaires, voire souriants.

    À quarante kilomètres de là, à Royan, ils étaient plus de cinq cents. Et ailleurs, sur les 1.619 actions recensées ? Si l’on en croit la comptabilité Castaner, nous aurions un maximum de 65 gilets jaunes par lieu de manifestation. Disons que le plus petit, comme le blocage du pont de l’île de Ré, comptait une trentaine de gilets jaunes. Mais combien de milliers étaient-ils dans chacune des grandes, moyennes ou petites villes de France ? Ils étaient cinq cents à Orange, dans le Vaucluse, me dit un ami.

    Le meilleur ami d’Emmanuel Macron devrait retourner à l’école primaire avant de faire gober aux journalistes des chiffres aussi farfelus dont, heureusement, les Français en colère ne sont pas dupes.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/acte-2-castaner-de-nouveau-fache-avec-les-chiffres/