Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 358

  • Macron trouve 500 millions d’euros pour… le Sahel

    Nul doute que cette information intéressera les Français et tout particulièrement les Gilets Jaunes. Le ministre Jean-Yves Le Drian vient de le confirmer lors d’une réunion de l’organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) à Nouakchott :

    « la France (…) investira 500 millions au profit des priorités » du G5 Sahel

    . « La moitié de cette somme concerne des projets déjà en gestation et en cours (…) L’autre moitié sera octroyée de manière accélérée dans les deux ans qui viennent pour vous permettre d’être au rendez-vous de vos priorités »

    La France va ainsi ajouter 220 millions d’euros de financements nouveaux à 280 millions d’euros déjà engagés.

    L’Union européenne se fend également de son petit cadeau. « Je suis heureux d’annoncer que le soutien de l’Union européenne au Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) s’élève à présent à 800 millions d’euros. Cela comprend l’annonce aujourd’hui de 122 millions d’euros d’argent frais », a déclaré depuis la capitale mauritanienne le commissaire européen pour la Coopération internationale et le Développement, Neven Mimica.

    https://www.medias-presse.info/macron-trouve-500-millions-deuros-pour-le-sahel/102069/

  • Cette curieuse absence d’autocritique couplée à un cynisme révoltant

    17d221335ab0ddfdc54c939430062.jpg

    Bernard Plouvier

    Cela fait environ dix-huit mois que le couple Macron emplit la scène médiatique avec son cabotinage. Dix-huit mois également de baratin modern-style et de mesures économiques ultraréactionnaires : celles qui accroissent les dépenses des salariés, par le biais d’une inflation encore modérée et d’une taxation de moins en moins discrète, et celles qui allègent les dépenses des entreprises, mais sans dynamiser l’emploi, puisque le chômage réel affleure les six millions.

    Au lieu de méditer son bilan désastreux, qui est une véritable provocation pour le menu peuple, notre Génial Président-Dictateur Général pique une colère, tandis que son « Premier Flic » laisse transformer une grogne très légitime en une jacquerie sauvage de voyous, sournoisement alimentée par les fonds secrets.  

    À qui fera-t-on croire que les attaques de policiers par de pseudo-manifestants ne sont pas de grossières provocations, ni que les dégâts monstrueux ne sont pas le fait de casseurs professionnels, engagés pour salir un mouvement de contestation populaire parfaitement compréhensible ? 

    Il ne s’agit pas, pour nos princes abusifs, de « gérer médiatiquement une crise » (comme ils disent dans leur jargon énarco-administratif) : leur baratin lamentable et hypocrite, la Nation n’en veut plus ! Il s’agit de reconnaître l’état détestable d’une année et demie de gestion ignoble du Bien Commun, de cesser de mépriser le vrai peuple de France et de mettre fin à un spectacle à peine digne d’une principauté d’opérette.

    Il s’agit de rompre définitivement avec une politique antinationale où l’immigration et l’insécurité, où le chômage créé par les délocalisations d’entreprises et des importations de produits bas de gamme fabriqués dans un Tiers-Monde esclavagiste, sont financés par une imposition directe et des taxes extraordinairement lourdes, alors même que l’État réduit de plus en plus ses dépenses les plus élémentaires : sécurité intérieure et extérieure, instruction publique, voies de communication, hôpitaux publics, services administratifs au quotidien.

    Les Français sont les plus belles vaches à lait fiscales d’Europe. Ce prélèvement d’argent ne doit plus être synonyme de détournement de fonds en faveur de l’immigration-invasion, du tribut payé à la finance cosmopolite ou de l’embauche d’une armée de fonctionnaires sous-productifs engagés par l’effet du piston. L’argent public doit servir la Nation française et elle seule.

    Ce doit être la leçon à tirer du mouvement actuel de protestation, un mouvement calomnié par des princes aux abois, qui soldent des voyous, dans l’unique but de continuer les fructueux grenouillages de l’économie globale.         

    Macron and Co doivent écouter la Nation souveraine, solliciter humblement son avis sur les grands problèmes de société, enfin mettre en œuvre une politique conforme aux souhaits de la Nation. S’ils ne le veulent pas ou n’en sont pas capables, qu’ils s’en aillent. On ne les regrettera pas. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Paix, paix, où est la paix ?

    732643911.jpg

    Par Hilaire de Crémiers 

    Comment le 11 novembre fut détourné de son sens et vers quel but. 

    Ce n’est pas celui qui dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume des cieux ; chacun connaît la leçon évangélique.

    Quant à ceux qui disent : paix, paix, les vrais prophètes de l’Ancien Testament préviennent qu’il convient précisément de ne pas se laisser abuser par eux, car c’est là le langage distinctif qui signale les faux prophètes. C’est-à-dire ceux qui veulent se faire aimer des foules égarées, flatter leurs oreilles, endormir leurs cœurs et leurs esprits afin de mieux asseoir leur pouvoir et d’en tirer la gloire personnelle dont ils vivent. Leur paix est si peu la paix véritable qu’à force de tromper et d’émousser la vigilance des bons, elle laisse prospérer les forces du mal jusqu’au moment où elles se déclarent telles qu’elles sont et se mettent à exercer leur ravage. Belle leçon, aussi vieille que l’humanité où la révélation biblique se rencontre avec la sagesse antique. Qui n’a lu Le Maître de la terre de Robert-Hugues Benson ? Son anti-héros est un modèle du genre. Il définit le faux prophète des temps modernes. Il tient le langage de la paix qui réconcilie toute l’humanité au-delà des nations, des religions, des différences de sexe, de race, de milieux sociaux, en assurant à chaque individu son épanouissement et à la collectivité sa prospérité dans la plus large fraternité. Quoi rêver de plus ? La terre devient le paradis. Les morts du passé, sacrifiés aux vieilles chimères des nations et des religions, n’ont finalement et heureusement servi qu’à créer et à rendre indispensable cette société nouvelle où chacun et tous ensemble recevront au-delà de leurs besoins. L’humanité est en attente de l’homme qui saura tenir le langage de cette seule et vraie modernité. Quand il paraît, quel frémissement ! Et lui sait bien quel il est.

    L’utopie à la tête de l’État

    La France n’a pas de chef de l’État : un dirigeant qui veille concrètement sur les intérêts français et qui incarne la France dans son histoire et son avenir. En lieu et place, elle a un prophète, très exactement un faux prophète, qui vaticine à longueur de discours du haut de son autorité.

    La paix est son leitmotiv lancinant. Quelle paix ? Nul ne sait. Celle qu’il décrète ou plutôt qu’il imagine au rebours de la réalité.

    L’homme a réussi à transformer le 11 novembre en une célébration toute à sa gloire personnelle au nom de la paix dont il se fait le héraut. Plus de commémoration militaire ; plus de victoire des armes françaises ; plus de soldats français se battant et mourant pour leur pays, leur foyer, leur clocher, leur terre et leurs morts ; plus de chefs qui ont conçu avec toutes les difficultés du moment la défense et l’attaque ; plus de généraux, plus de maréchaux dont les noms ne figurent même pas dans les discours officiels, mis à l’écart tout simplement, évoqués juste dans de petites phrases idiotes pour répondre aux plus médiocres polémiques à propos du maréchal Pétain qui reste pour l’historiographie militaire l’un des plus sûrs vainqueurs de la Grande Guerre et dont le nom serait, paraît-il, imprononçable…

    Rien pour la réconciliation nationale, rien pour la nation, rien pour la gloire de la France historique. Le devoir de mémoire aurait été rempli par une « itinérance mémorielle », expression choisie sans doute pour éviter le mot vrai de « pèlerinage », et qui relève pour les gens avertis d’un vocabulaire d’initié et de pasteur méthodiste. Cette « itinérance mémorielle » devait manifester l’intérêt porté par le prophète aux lieux de mémoire, mais servait « en même temps » de prétextes à des rencontres avec le peuple français ; les morts prêtaient leur caution aux propos de l’homme politique qui a besoin de se refaire une popularité auprès des électeurs.

    La confusion des genres fut d’un effet pitoyable. L’Angleterre, la Pologne ont su mieux honorer leurs héros. Ils y ont mis la dignité qui convient.

    Rassemblement autour de Macron

    Puis ce fut le discours sous l’Arc de Triomphe, le jour du 11 novembre où quelques soixante-dix chefs d’État et de gouvernement se trouvèrent rassemblés. Pour écouter quoi ? Une homélie au style emphatique d’un clerc de la religion pacifiste qui voile de patriotisme son utopie prétendument humaniste. Du Hugo et du mauvais, du sous-Briand, du piètre Sangnier : un enfilement de mots qui, prononcés sentencieusement, font le succès des sophistes et des rhéteurs… pour le malheur des peuples. L’évocation des morts, avec ce qu’il faut de trémolos, dissimulait dans une harangue amphigourique une série de pensées qui allaient toutes à la critique de ce qui fut l’histoire vraie et à l’exaltation d’un vague idéal de fraternité mondiale. C’était un « suicide », une « folie », des « fosses communes », de la « rancœur », de « l’humiliation », du « nationalisme » qui est « la trahison du patriotisme ». Mais, heureusement, grâce à Clemenceau, la France est devenue « la combattante du droit », « la combattante de la Liberté » ; « La France serait toujours et à jamais le soldat de l’idéal. »

    La leçon pour aujourd’hui ? C’est simple : renonçons au repli, au nationalisme, ouvrons large les esprits et les cœurs au grand idéal que propose hic et nunc…qui ? Eh bien, Macron !

    Il faut « se délivrer de nos guerres civiles », lutter contre le réchauffement climatique, l’obscurantisme, les injustices et les inégalités… Tout y est. Il y a, d’un côté, les bons qui sont « invités à mener ensemble le seul combat qui vaille : le combat de la paix, le combat d’un monde meilleur ».

    Merkel avait l’air grave, Trump s’ennuyait, Poutine souriait. Tout le monde comprenait que Macron préparait sa prochaine campagne électorale européenne.

    Le soir, il remit ça à son Forum de Paris sur la paix dont il dit qu’il « a vocation à se reproduire chaque année et à rassembler les chefs d’État et de gouvernement – et je veux remercier toutes celles et ceux – ça, c’est dans la grammaire à la Macron ! – qui sont ici présents et qui se sont mobilisés (!) – mais également les représentants des organisations internationales, des organisations non gouvernementales, des pouvoirs locaux, des associations, des entreprises, des fondations, des intellectuels, des journalistes, des activistes, comme vous l’avez dit, chère Trisha, toutes celles et ceux (encore !) qui font aujourd’hui le monde et qui peuvent le changer ». Avez-vous remarqué ? Il n’y a plus de peuples ni de nations. Surtout il n’y a plus de France. Macron l’enterre le 11 novembre. Et si bien qu’il décide de faire inaugurer son Forum de Paris sur la paix par Angela Merkel à qui il donne en premier la parole. Évidemment Trump était absent !

    Comment finit le rêve ?

    Deux communiqués conçus par l’Élysée sanctionnaient ces belles visées d’avenir. Ils sont écrits, comme souvent, en patagon. Le premier fait intervenir le Président français et la Chancelière allemande dans les élections – « soi-disant » élections, dit le communiqué en son galimatias – qui se déroulent dans les régions de Donetsk et de Louhansk en Ukraine. Le second réunit tout le gratin de la gouvernance internationale pour souligner que le progrès et la paix « ne sont durables » qu’au moyen « d’approches multilatérales ».

    Macron poursuit ainsi sa stratégie personnelle avec laquelle il pense mettre en défaut tous ceux qui ne s’y rangeraient pas. Voici le but :

    « Nous partageons une volonté fondamentale d’investir dans les citoyens du monde et de répondre à leurs besoins et à leurs attentes, ainsi que de relever les défis mondiaux. Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour construire un avenir sain, prospère, durable et juste pour chacun. »

    Que voulez-vous répondre au Maitre de la terre ? Ne doutez pas qu’il va poursuivre sur sa lancée. Peu lui chaut le souci des Français, leur épuisement, leur exaspération. Il tient à son idée fixe. Il est sûr de sa stratégie. Il s’est identifié à son utopie, il lutte pour elle, en fait pour lui. Il ignore que le briandisme fut la cause directe de 1940. Il n’envisage pas que ses discours et ses vues puissent mener la France à un désastre. Son monde se délite, sa chère Allemagne même s’en retire. Il continue… Jusqu’où ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/05/paix-paix-ou-est-la-paix-6110427.html

  • Gilets jaunes : le samedi noir – Journal du vendredi 7 décembre 2018

    Sécurité / Gilets jaunes : le samedi noir

    La capitale en état de siège. Samedi, l’acte 4 des gilets jaunes s’annonce agité… le président de la république a annoncé prendre la parole lundi, et le contenu de son discours pourrait bien dépendre de l’intensité de la mobilisation.

    Société / Lycéens, une polémique pour rien

    Immigration / Le Sénat met à mal la politique migratoire

    A quelques jours de la ratification du pacte mondial sur les migrations, le Sénat a rejeté le budget du projet de loi asile et immigration, jeudi. Un budget jugé insuffisant au vu des enjeux migratoires.

    Europe / Vox rencontre avec les nationalistes espagnols

    Avec un victoire historique en Andalousie le mouvement nationaliste espagnol Vox rejoint les nombreux partis populistes qui montent en Europe. Rencontre avec le journaliste José Javier Esparza.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-samedi-noir-journal-du-vendredi-7-decembre-2018

  • Charles de Meyer : “J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.”

    Charles de Meyer : “J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.”

    Charles de Meyer écrit sur Facebook :

    J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.

    Nous pouvons recevoir ci et là des appels à ne pas participer aux manifestations demain. Ils viennent souvent de relais d’influence de l’Eglise.

    Cette position me semble intenablePour des raisons dont il ne s’agit pas de débattre ici, l’Eglise est identifiée par la ruralité française comme une des institutions qui l’a le plus abandonnée. Le départ du curé a précédé de beaucoup celui du bureau de poste. Est-ce vraiment être ouvert au « signe des temps » que de se ranger, encore une fois, du côté du pouvoir et de ne pas entendre le pays réel ?

    Je comprends mal l’appel au jeûne. Nous autres croyants n’avons pas que des estomacs. Nous avons aussi des bras et des jambes pour agir et manifester. Nous avons toute l’année pour jeûner et prier pour une société fraternelle mais nous devons aussi affronter le réel et force est de constater qu’il sera samedi davantage dans les mobilisations que dans les salles paroissiales. Qui peut juger de la prière du coeur de ceux qui seront dans les rues ?

    Je remarque sur cette question comme sur d’autres une tendance à ne pas vouloir avoir de parole forte et accessible sur de longues périodes puis à tenter la pirouette d’une journée de recueillement pour réagir. Je me souviens du très beau texte de monseigneur Centène pendant les Bonnets Rouges. Et de combien les Bretons furent reconnaissants de sa publication. J’ai honte quand je lis le communiqué de la CEF évoquer : « Des changements profonds qui marquent notre société, des choix politiques mal compris accentuent le sentiment d’exclusion. » Il n’y a pas de sentiment d’exclusion, il y a des pauvres qui sont sciemment abandonnés à leurs sorts. Monseigneur Aupetit le dit parfaitement dans son texte : « Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne »

    L’archevêque de Paris insiste alors sur la nécessite de construire un dialogue. Et il a raison. Mais avec qui dialoguer ? Faut-il ronronner des caresses du discours des Bernardins ou « oser notre risque » auprès des manifestants samedi ? Le dialogue s’établit-il prioritairement avec ceux qui crient leur souffrance ou avec ceux qui arborent leur arrogance ? Ou alors s’agit-il de nous enfermer dans notre caricature et discuter « expertise en humanité » entre nous, loin des évènements, loin des gens, loin des mobilisations politiques ?

    Je lisais dernièrement le Raison du Cleuziou sur les cathos d’aujourd’hui. Il souligne l’incompréhension entre les générations, ou plutôt les “types”, catholiques. Je crois que les appels à ne pas aller manifester en sont encore une preuve flagrante. Après trente ans de levain dans la pâte, des influenceurs dépassés nous invitent à ne pas être intégralement dans le monde, jusque dans les moments ou la justice est délicate et les choix difficiles. Alors oui, allons dialoguer, mais allons dialoguer dans le réel, et même si certains tombent dans des écarts malheureux, la majorité se sera bravement salie les mains, abîmée les poumons de lacrymo et délestée quelques neurones par coups de tonfas. Ce sera bien moins chiant qu’une intervention de patron du cac 40 sur la doctrine sociale de l’Eglise et certainement plus efficace.

    https://www.lesalonbeige.fr/charles-de-meyer-jirai-manifester-demain-et-ma-conscience-catholique-sera-tranquille/

  • La Petite Histoire – Gilets jaunes : une jacquerie moderne qui peut tout changer ?

    On entend souvent revenir, dans certains médias, le terme « jacquerie » pour qualifier la révolte des Gilets jaunes. Historiquement, une jacquerie est une révolte paysanne, et cela s’explique surtout par le fait qu’à l’époque, 95% de la population appartenait au monde paysan. Aujourd’hui, les choses ont beaucoup évolué – rarement pour le mieux – et ce schéma ne s’applique plus. Malgré tout, quelques similitudes sont à souligner, et la véritable question à se poser est la suivante : à l’instar de certaines révoltes médiévales, les Gilets jaunes peuvent-ils triompher ?

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-une-jacquerie-moderne-qui-peut-tout-changer

  • Après nous le déluge ? Nous y sommes.

    gilets-jaunes-champs-elysees-300x171.jpgFrance Inter dans toute sa splendeur: le sociologue et homme  de gauche Alain Touraine était l’invité hier de  l’émission Le téléphone sonne, chargé de répondre et de commenter  les questions et analyses d’auditeurs… soigneusement triés par le standard. Admirons le tour de force,   jamais pendant cette heure de débat les mots  Europe  ou immigration n’ont été prononcés ( sauf une fois par M. Touraine  pour préciser  qu’il s’agissait bien sûr de continuer à accueillir des immigrés) alors que notre soumission aux dogmes euromondialistes sont au cœur du déclin français, de la  crise sociale, économique, identitaire qui frappe la France depuis des décennies.

    Même indécence de la part des ministres et  élus macronistes  qui  manient   l’inversion accusatoire pour mettre  en garde l’opposition et les gilets jaunes les plus désespérés  sur leurs  responsabilités  supposées  dans les violences (passées et à venir), alors  qu’elles ne sont que le fruit des politiques menées par une Caste persuadée que les Français étaient des veaux taillables et corvéables à merci, que la  France en tant  que nation  libre et souveraine devait sortir de l’histoire. Certes, Emmanuel Macron paye aujourd’hui  l’addition pour tous ses prédécesseursMitterrand le Maastrichtien précipitant  après le libéralisme giscardien le déclassement de la France;  les deux septennats pour rien  du  calamiteux et petit faiseu  social-démocrate   Chirac qui avait agité  le thème de  la fracture sociale mais sans avoir le courage, la lucidité  de   la soigner;  Sarkozy l’américain  qui a imposé avec le complicité du PS  la constitution  européenne rejetée en 2005  par les Français , et qui a laissé grandes ouvertes les vannes de l’immigration; et Hollande,  synthèse toutes les lâchetés de tous les immobilismes, de tous les mensonges d’une coterie prête à tout pour se maintenir en place. Après nous le déluge ? Nous y sommes. 

    Ce samedi sera peut-être  déterminant  pour l’avenir de ce gouvernement,  dans l’attente d’une nouvelle  manifestation des gilets jaunes,  décrite par avance comme factieuse, antirépublicaine, émeutière par essence.  Autrement  plus préoccupante  pour l’avenir de notre pays, est selon nous  la capacité des Français à comprendre ce nouveau coup d’accélérateur à l’immigration massive qu’entendent donner les lobbies cosmopolites et antinationaux. Nous voulons parler bien sûr à ce pacte de l’Onu sur les migrations, dit pacte de Marrakech, que nous évoquions mercredi, objet d’une conférence de presse de Marine en début de semaine,  sur lequel le RN a été le premier grande formation politique à alerter nos compatriotes. Emmanuel Macron n’a pas renoncé, contrairement à  de nombreux autres pays, à engager  la signature de la France en avalisant ce pacte. Tout juste vient-il de décider de ne pas se rendre à Marrakech la semaine prochaine mais d’y envoyer un représentant pour accomplir cette forfaiture…

    Pour autant, se félicite Bruno Gollnisch,  la gravité de la menace est bien perçue par de nombreux Français et bien évidemment par beaucoup de  gilets jaunes. Invitée de LCI  le 4 décembre,  Laétitia Dewalle, une des porte-paroles de  cette mobilisation populaire,  a posé franchement la question : «Notre pouvoir d’achat est en difficulté. Avons-nous la capacités économiques et financières de pouvoir les (migrants, NDLR) intégrer ?» Le site de l’hebdomadaire Valeurs actuelles l’a signalé, «Malgré des appels à l’apaisement de la part de certains collectifs de  gilets jaunes  depuis l’annonce de l’Élysée de suspendre d’un an la taxe carbone, l’acte IV de la mobilisation (de ce) samedi devrait se révéler tout aussi impressionnant. Pour cause : nombreux sont les manifestants à redouter la signature par le chef de l’État d’un pacte de l’ONU sur les migrations les 10 et 11 décembre à Marrakech, au Maroc (…). D’heure en heure, publications sur internet et appels à la pétition pullulent. Celui de Maxime Nicolle, une des figures les plus identifiées du mouvement, a récolté depuis sa mise en ligne mardi près de 38 000 signatures. Sur Twitter, une vidéo de Damien Rieu, ancien porte-parole de Génération identitaire, appelant à la mobilisation contre le document onusien, a cumulé plus de 36 000 vues (…). Dans une vidéo  (…) Virginie Vota, autre  gilet jaune, met en garde contre une  vaste stratégie de manipulation de l’opinion publique  au service de l’immigration, à grand renfort de surveillance des médias, des  propos journalistiques  et de  traque de tous les discours relevant des ‘effets négatifs de l’immigration’Une méfiance que partage en tout cas Marine Le Pen, qui s’est indignée sur Twitter de l’éducation des médias  que promouvrait ce pacte»

    Ce sont des jours, des semaines, des mois, des  années décisives qui attendent nos compatriotes,  les peuples des  nations européennes. Ce sera le sursaut salvateur ou la marche accélérée vers la dissolution, la submersion, la nuit mondialiste. Encore une fois, comme souvent au cours de  notre longue  histoire, le peuple français montre le chemin de la renaissance, de la résistance face à l’oppression. Quoi qu’il advienne il y aura un avant et un après cette fronde des gilets jaunes. Signalons  pour conclure notre propos  à l’adresse de nos lecteurs, cette pertinente analyse de M.  Eric Juillot sur le blogue Les crises  qui  replace cette mobilisation dans sa profondeur et sa   perspective historiques. Haut les cœurs!

    https://gollnisch.com/2018/12/07/apres-nous-le-deluge-nous-y-sommes/

  • BHL s’étouffe : Véronique Lévy pour les Gilets Jaunes et contre le Pacte mondial pour les migrations

    Véronique Lévy, sœur de Bernard-Henri Lévy, convertie au catholicisme et adepte d’un certain politiquement incorrect, vient encore d’afficher des prises de position qui vont faire s’étouffer son mondialiste de frère.

    Sur le Pacte mondial pour les migrations :

    veronique-levy-facebook-1.jpg

    veronique-levy-facebook-2.jpg

    https://www.medias-presse.info/bhl-setouffe-veronique-levy-pour-les-gilets-jaunes-et-contre-le-pacte-mondial-pour-les-migrations/102046/

  • Les maires, piégés par l'impôt...

    L’exonération totale progressive de la taxe d’habitation voulue par Macron ne fait pas que des heureux. À commencer par les élus locaux, au premier rang desquels les maire.   

    En principe, chaque collectivité territoriale dispose de sa propre fiscalité pour mettre en œuvre sa politique et ses décisions, ce qui la rend responsable devant ses électeurs qui sont aussi ses contribuables. Or, un phénomène prend de l’ampleur : Le remplacement des recettes fiscales locales par des compensations de l'État, le législateur ayant pris l'habitude ces dernières années de voter des mesures conduisant soit à redistribuer le bénéfice des impôts locaux, soit à offrir aux contribuables un certain nombre d'allégements, exonérations, abattements ou dégrèvements. Décidés au niveau national et non local, ces dispositifs ne peuvent que contrarier les politiques budgétaires mises en œuvre par chaque collectivité. Pour rétablir, il est donc normalement prévu que chaque mesure; législative diminuant les recettes locales soit compensée par l'État.

    Très vite est cependant apparu l’effet néfaste du système non seulement la compensation n’est que partielle mais en plus elle contribue à une ingérence, qui plus est irresponsable, toujours plus grande de l'État dans les affaires locales. Les élus locaux sortent échaudés des précédentes expériences, notamment la pseudo-disparition en 2010 de la taxe professionnelle (remplacée par une contribution économique territoriale qui rapporte finalement autant…) accompagnée d'une redistribution de la fiscalité locale des ménages, les communes récupérant à cette occasion toute la taxe d'habitation au détriment des départements qui recevaient en contrepartie la partie régionale de la taxe foncière. La réforme était censée se faire à recettes fiscales constantes pour les collectivités, l'État compensant à l'euro près leurs pertes fiscales éventuelles. Or, les élus constatent aujourd'hui que l'État ne finance par, exemple que 39 % des exonérations législatives et que si les compensations d'exonérations représentent encore 5,8 Mds€ en 2018, c'est 1,2 Mds€ de moins qu'il y a 6 ans.

    Cette « idée nouvelle » a un air de déjà vu

    Au vu de cela, on imagine aisément combien l’affaire de la taxe d'habitation donne aujourd'hui des sueurs froides aux maires, uniques destinataires de la taxe d'habitation, puisque ce sont cette fois-ci plus de 20 Mds€ qui sont concernés (en ne retenant que la taxe afférente à la résidence principale, seule à bénéficier pour l'instant de la mesure d'exonération).

    Les édiles craignent que sa disparition ne provoque pour leurs communes un véritable séisme fiscal. Sur environ 62 Mds€ de recettes fiscales des communes, 22 Mds€ proviennent de la taxe d'habitation, 20 Mds€ de la taxe foncière, 7 Mds€ de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères et 13 Mds d'autres impôts votés au niveau national souvent sans marge de manœuvre locale. Sans taxe d'habitation, les communes resteront donc maîtres de moins de la moitié de leurs recettes (taxe foncière et TEOM), et courront ainsi le risque de voir leur budget mis pour ainsi dire sous tutelle. D'autant que l'État réitère sa méthode traditionnelle d'une prise en charge seulement provisoire des allégements fiscaux, en les figeant au taux existant à l’entrée en vigueur de la mesure. La commune doit ainsi savoir que si elle veut augmenter ses taux, elle réintroduira une taxe d'habitation à la charge de ses administrés, au risque de se livrer elle-même à la vindicte populaire.

    Or, dans le même temps, le législateur ne cesse de charger de nouvelles dépenses la barque des collectivités locales, qui doivent alors trouver de nouvelles recettes pendant qu on leur interdit le recours aux anciennes. Ce qui est d autant plus périlleux pour elles que, à la différence de l'État, elles n’ont pas le droit de présenter un budget en déséquilibre ni d'emprunter pour financer leur fonctionnement. Le combat n’est donc pas égal et le gouvernement a beau jeu d'utiliser la fiscalité locale pour ses manœuvres politiques. Les collectivités sont ainsi progressivement devenues dépendantes du bon vouloir fiscal de l'État, comme le montre ce seul chiffre 105 Mds€ de transferts financiers de l'État vers les collectivités territoriales, pour un budget total de 233 Mds€. Tout cela à coups de dotation, allocation, compensation et transfert de recettes fiscales (TVA, droits d’enregistrement, électricité etc.) savamment maîtrisés grâce aux nouvelles "variables d’ajustement" et autres mécanismes complexes de péréquation permettant à l'État de ne finalement jamais perdre au change, ainsi qu'en témoigne l’évolution des précédents dégrèvements ou allégements.

    La disparition annoncée de la taxe d'habitation est donc un projet gagnant pour le seul gouvernement qui fait faire tout le travail par les collectivités locales, affiche une baisse d'impôt sans relâchement effectif de la pression fiscale (notons d'ailleurs la multiplication de petites taxes annexes GEMAPI, aménagement etc.) et renforce son contrôle sur les collectivités, notamment sur le maire qui a sans doute le grave défaut de demeurer, pour le citoyen, le dernier interlocuteur politique de chair et de sang.   

    Manuel Calambra monde&vie  15 novembre 2018