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économie et finance - Page 402

  • EUDES BAUFRETON : « L’AUGMENTATION DE LA CSG EST UNE AUGMENTATION D’IMPÔT QUI TOUCHE PRINCIPALEMENT LES RETRAITÉS ! »

    Eudes Baufreton, de Contribuables associés, s’oppose avec la plus grande vigueur à l’augmentation de la CSG : celle-ci retire du pouvoir d’achat aux retraités, quand nombre d’entre eux sont déjà écrasés. Il rappelle que ce sont eux qui ont bâti la France dans laquelle nous vivons, et suggère plutôt de réduire les dépenses publiques en traquant les gaspillages. La pétition que Contribuables associés a lancée rassemble déjà plus de 60.000 signatures.

    Pourquoi Contribuables associés s’oppose à l’augmentation de la CSG ?

    Nous sommes contre l’augmentation de la CSG, parce que c’est, une fois de plus, une augmentation d’impôt. En plus, elle est catégorielle puisqu’elle touche principalement les retraités. En effet, du côté des salariés du privé, il y a une baisse des charges salariales. Et du côté de la fonction publique, cette augmentation a été compensée par la suppression d’une autre taxe. Avec cette dernière, les fonctionnaires ne gagnent rien et ne perdent rien.

    En revanche, pour les retraités, le bât blesse, c’est une augmentation importante. On a expliqué que cette augmentation allait se compenser par la suppression de la taxe d’habitation. On peut l’entendre, mais dans ce cas, comment vont faire les communes, les communautés de communes ou les collectivités, de manière générale, puisqu’elles n’ont, par ailleurs, pas réduit leurs dépenses. Il faudra bien trouver ailleurs l’argent qu’elles n’encaisseront pas avec les taxes d’habitation. Il y aura donc, probablement, une autre augmentation d’impôts ou une taxe locale. Même si nous n’en avons pas encore les détails, mathématiquement parlant, ce n’est pas possible autrement.
    L’augmentation de la CSG est une mauvaise idée. Retirer du pouvoir d’achat aux retraités pour en redonner aux salariés est une encore plus mauvaise idée. C’est une injustice flagrante et nous la dénonçons chez Contribuables associés.

    Contribuables associés a lancé, à ce sujet, une pétition. Combien de signatures avez-vous recueillies, à ce jour ?

    En quelques semaines, la pétition a recueilli plus de 60.000 signatures.
    Au-delà de cela, je voudrais faire part des témoignages de retraités que nous recevons chez Contribuables associés.
    Certains d’entre eux sont écrasés. 50 euros peuvent parfois représenter un plein de courses. Il leur faudra faire des choix drastiques.
    Je voudrais quand même rappeler que nos retraités sont ceux qui ont bâti la France dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Il faudrait respecter le fruit de leur travail et de leurs efforts. Si l’effort doit être collectif et national, cela commence d’abord par la réduction des dépenses publiques. Il n’y aurait, ainsi, pas besoin de sacrifier des catégories au détriment d’autres catégories. Réduisons les dépenses publiques en commençant par dénoncer les gaspillages. Nous avons fait, dernièrement, un concours des pires ronds-points de France pour mettre en lumière les gaspillages dont font preuve certaines collectivités. Commençons par cela !

    Finalement, ce sont les contribuables qui continuent de supporter les errements budgétaires de l’État…

    Tout à fait. Et il faudrait que les élus le comprennent. J’ai entendu Valérie Pécresse, dernièrement, nous parler de la taxe sur les touristes. Chacun y va de sa taxe.
    Le contribuable paie l’augmentation de taxes une fois sur son plein d’essence, l’autre fois par l’augmentation de la CSG, sur les revenus, sur le simple Livret A, sur les pensions de retraite, les impôts, etc.
    Les Français n’en peuvent plus des taxes. Il faut comprendre, à un moment, qu’il faut réduire les dépenses publiques. Il y a de la bonne dépense publique et il y a, aussi, beaucoup de mauvaises dépenses publiques.
    Et il faut, aujourd’hui, dénoncer cette dépense publique qui gâche la vie des Français.

    http://www.bvoltaire.fr/laugmentation-de-csg-augmentation-dimpot-touche-principalement-retraites/

  • L’affolant maquis des associations subventionnées, par Francis Bergeron

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    9048-20180210.jpgLe renouvellement des conseils de prud’hommes, en 2018, a été l’occasion de voir arriver de nouveaux conseillers, et de constater que le secteur dit de « l’économie sociale » représente à présent un énorme pan des entreprises françaises. Cette « économie sociale », ce sont les associations dites « loi de 1901 », des associations qui n’ont en principe aucun but mercantile.

    La France compterait 1 340 000 associations. Le premier problème que posent ces associations, c’est qu’elles vivent, pour beaucoup, de subventions. Le « chiffre d’affaires » du secteur représente 38 milliards d’euros. Il emploie 1,8 million de salariés, soit 10 % des salariés du privé. Dans la mesure où ces associations vivent d’aides publiques (ministères, régions, départements, municipalités…), ou de versements de particuliers en déduction fiscale, on devrait les additionner statistiquement aux fonctionnaires.

    Ces associations, vivant de subventions, sont à la merci d’un changement dans leur distribution. Et quand une mairie ou un ministre veut fermer le robinet, nous sommes alors confrontés au chantage à l’emploi. D’où la pérennité d’associations qui n’ont plus d’utilité.

    Autre problème, soulevé à l’occasion du renouvellement des prud’hommes : dans certaines villes, les représentants des salariés peuvent être CGT et les représentants des employeurs… également ! Eh oui, la CGT est aussi un employeur, avec ses centaines de permanents !

    Le conseil général du Val-de-Marne (communiste) produit une liste de 24 pages d’associations subventionnées. Cela doit représenter plus d’un millier d’associations. Parmi elles, les inévitables courroies de transmission des mouvements de gauche (SOS Racisme, etc.), et d’improbables groupes Palestine-Solidarité de Valenton ou d’associations pour l’art kanak. Les anciens combattants de la FNACA et de la Fédération des déportés de la résistance existent dans la moindre des communes et sont toutes subventionnées, alors qu’il n’y a plus d’anciens déportés ou d’anciens combattants vivants, ou en tout cas en état de porter le drapeau.

    Mis en examen pour escroquerie en bande organisée

    Beaucoup parmi les plus grosses associations ont des frais de gestion et de collecte de dons très importants, parfois proches de la moitié de leur budget total. C’est par exemple le cas de Greenpeace (44 %), d’Amnesty International (40 %). Vous croyez aider les prisonniers politiques ou contribuer à sauver la planète ? Pour 40 ou 44 % de vos dons, cela sert à gérer les dons et… à faire de la publicité, pour que, l’année suivante, les dons soient encore au rendez-vous.

    Il y a enfin des associations dont les dirigeants ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. On se souvient de l’Association de recherche pour le cancer : en 2000, son président avait été condamné à quatre ans de prison ferme, 2,5 millions de francs d’amende et 200 millions de francs de dommages et intérêts. Ce qui donne une idée des détournements. Mais dans le même genre, on trouve Agir pour les enfants du monde, l’Association Mère Térésa pour les enfants (sans rapport avec mère Teresa !), etc. Les escrocs font appel aux ressorts de la compassion pour solliciter les braves gens. Des certifications et des audits se développent dans ce secteur, mais le maquis des associations est gigantesque et, bien souvent, il enserre la vie sociale du pays d’une véritable gangue gauchisante.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/209530/laffolant-maquis-des-associations-subventionnees-par-francis-bergeron/

  • La Hongrie veut taxer les ONG soutenant l’immigration illégale

     

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    Hongrie – Le gouvernement hongrois a annoncé sa volonté d’introduire un ensemble de lois visant à taxer les ONG soutenant l’immigration illégale et à utiliser cet argent pour renforcer la protection des frontières. Cette nouvelle étape fait suite aux bons résultats de la consultation nationale sur le plan Soros, sur laquelle 2,3 millions de citoyens hongrois ont donné leur point de vue, quasi-unanimement favorable au gouvernement dans sa lutte contre l’influence des réseaux mondialistes de George Soros.

    Voici la note publiée par le Bureau international de la communication du gouvernement hongrois :

    « Le point de vue du gouvernement hongrois est que l’immigration de masse illégale est un problème qui affecte l’Europe dans son ensemble, ce qui pose de sérieux risques pour la sécurité et peut aussi affecter l’avenir du continent pendant plusieurs décennies.

    Étant en première ligne, la Hongrie est particulièrement exposée aux effets de l’immigration de masse : le nombre d’immigrants entrant dans l’Union européenne à travers le pays avait atteint quatre cent mille en un an.

    Le gouvernement hongrois s’oppose à l’immigration illégale par tous les moyens possibles. Nous devons renforcer la sécurité des citoyens. Notre objectif est que l’Europe continue d’être le meilleur endroit sur Terre pour vivre. Dans l’esprit de cette vision, le gouvernement a présenté un ensemble de projets de loi au Parlement.

    Les dispositions les plus importantes sont les suivantes :

    – Toute organisation qui soutient l’immigration illégale en utilisant des ressources financières étrangères sera enregistrée et obligée de rendre compte de son activité.

    – Une taxe sera imposée sur le financement étranger des organisations soutenant l’immigration clandestine. Ce revenu public sera investi dans la protection des frontières.

    – Il sera possible d’émettre des injonctions contre ceux qui participent à l’organisation de l’immigration clandestine. En substance, de telles injonctions s’appliqueront dans toute zone située à moins de 8 kilomètres de la frontière Schengen. Dans des cas spéciaux, un citoyen de pays tiers pourra être soumis à une injonction restrictive n’importe où en Hongrie. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin de la crise migratoire.

    Les consultations nationales de l’année dernière ont montré l’opinion presque unanime des citoyens hongrois, légitimant ainsi le gouvernement pour agir en ce sens : 1,7 million de personnes ont pris part et exprimé leur avis lors d’une consultation nationale au printemps dernier, alors que 2,3 millions l’ont fait l’automne dernier. D’après les résultats, les Hongrois veulent que l’immigration clandestine soit traitée une fois pour toutes. Ils demandent une protection renforcée des frontières au lieu de la relocalisation de migrants. Le gouvernement est également soutenu par les 3,3 millions de personnes qui ont rejeté la réinstallation par quotas des immigrants illégaux lors d’un référendum national en octobre 2016.

    Le gouvernement hongrois est prêt à participer à des discussions ouvertes sur les projets de loi. Il remplit ses obligations internationales, tout en adoptant des mesures démocratiques pour contrer les activités dommageables des réseaux internationaux qui menacent la sécurité de la Hongrie en organisant l’immigration illégale. »

    http://www.medias-presse.info/la-hongrie-veut-taxer-les-ong-soutenant-limmigration-illegale/87394/

  • Manifestations agricoles dans le sud-ouest de la France

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Avant-hier la totalité du périphérique toulousain était bloqué, tandis que des barrages de ballots de paille, de pneus en feu, de tracteurs et de bennes agricoles étaient disposés aux entrées des villes d’Agen et de Marmande.

    Les protestations démarraient à Montauban dans le Tarn-et-Garonne le 24 janvier dernier, un millier d’agriculteurs avaient ainsi bloqué des axes routiers de leur région. Le mouvement a depuis grossi, bloquant des autoroutes et même un convoi de l’airbus A380.

    Aux alentours de 17 heures, alors que Toulouse était totalement isolée, une délégation composée de syndicalistes et d’élus était reçue au ministère à Paris.

    Pourquoi ces manifestations ?

    L’objet du courroux de nos agriculteurs : une réforme européenne menaçant d’amputer leurs revenus. L’Union européenne demande à la France de revoir la carte des zones défavorisées. Celle-ci détermine le versement de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels hors montagne qui répartit près d’un milliard d’euros aux agriculteurs concernés. Pour faire des économies, l’Europe souhaite donc diminuer ces aides, donc réduire cette carte de handicaps naturels, éjectant ainsi 500 communes. Les agriculteurs concernés estiment que sans les indemnités européennes, leurs exploitations ne seront plus viables, puisqu’ils perdraient entre 8000 et 10 000 euros par an.
    Avant-hier en fin de journée, la ville de Toulouse se débloquait : nos agriculteurs ont-ils obtenu ce qu’ils exigeaient ?

    Une modification du projet de la carte de répartition des aides a été actée : moins de communes seraient concernées par la baisse des aides ; Pour la suite, cela reste à voir…

    Pour José Bové, député européen et ancien syndicaliste paysan :

    La PAC ne protège pas, on ne fait que réguler la disparition des éleveurs. La vraie question est de savoir comment vont se négocier les futurs accords internationaux et l’importation massive de viande d’Argentine ou du Brésil.

    https://fr.novopress.info/

  • KRACH FINANCIER, PLUS-VALUE MARXISTE ET LIBRE-ÉCHANGE MONDIALISTE : REGARDEZ, CELA SE PASSE SOUS VOS YEUX !

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    Marc Rousset

    Karl Marx partait du principe que l’unique objet des capitalistes étant d’accumuler un maximum de profits, ceux-ci seraient obligés de recourir au progrès technique pour produire à moindre frais. L’utilisation des machines venant à se substituer aux travailleurs nationaux, il en résulterait une croissance du chômage et donc un appauvrissement de la population.

    L’utilisation éhontée, inique, complètement falsifiée de la théorie de Ricardo par les oligarchies financières a abouti à la folie du libre-échangisme mondialiste qui heurte le bon sens commun. Contrairement à ce qu’avait prévu Marx, plus qu’aux machines qui permettent d’accroître la compétitivité, c’est surtout à la course sans fin au prolétariat le plus misérable du Tiers Monde qu’ont recours les multinationales. Après la Chine, le Vietnam et le Bangladesh, elles commencent à penser à l’Afrique.

    Il importe donc de rétablir la préférence douanière communautaire européenne et non pas hexagonale, ce qui serait suicidaire, pour tout produire d’une façon compétitive sur le sol européen ! Et les multinationales s’adapteront ! Non aux voitures fabriquées au Maroc par Renault pour alimenter le marché européen ! Seuls des droits de douane obligeront Renault et consorts à se soumettre à la volonté des peuples afin de garder leurs emplois !

    Le nombre de milliardaires augmente dans le monde et les plus riches s’enrichissent tandis que les classes moyennes voient leurs revenus fondre ou disparaître. Le Directeur général d’une multinationale dont la fonction dépend de son conseil d’administration et dont le salaire dépend des « stock-options » directement liées aux cours de bourse, donc des profits, n’a d’autre choix que de délocaliser, d’où le chômage à terme et les déficits commerciaux. Le déficit commercial américain, malgré les efforts de Trump, est en hausse et a atteint 566 milliards de $ en 2017 dont 375 milliards avec la Chine et 71 milliards de $ avec le Mexique.

    Et pour relancer la demande, suite au chômage structurel, les gouvernements croient ne pas avoir d’autres choix que d’augmenter les dépenses publiques, ce qui en fait alourdit les charges fiscales ainsi que la non-compétitivité, et surtout de déverser, à l’aide des banques centrales un déluge gratuit de création monétaire pour alimenter le moteur économique. Il en résulte une croissance artificielle et surtout une augmentation folle du prix des actifs, avec une spéculation effrénée. En jouant au pompier pour l’économie réelle, les banques centrales allument des incendies sur les marchés financiers.
     
    Le taux de la dette française est passé en quelques mois de 0,6% à 1%. Quid s’il atteint son niveau long terme de 6% ? La banqueroute de la France, de Macron et de son gouvernement avec une explosion sociale à la clé ! Le Dow Jones a dévissé au plus bas de 6,6% le 5 février 2018. La hausse des salaires aux USA a fait craindre un retour de l’inflation et quatre ou cinq hausses d’intérêt par la Fed en 2018. Le taux de déjà 2,72% dans un pays ayant recours aux taux variables, laisse aussi entrevoir une explosion de la marmite états-unienne.

    La méga-crise mondiale qui se prépare a commencé en fait en 2000 sur le plan financier et économiquement en 1971 avec Nixon lorsqu’il a décidé la non convertibilité du dollar en or, ce qui équivalait à ouvrir la boite de Pandore du laxisme universel. Nous vivons donc depuis 2000, une politique cyclique des taux d’intérêt accompagnée d’une augmentation structurelle de l’hyper-endettement.

    En fait les gouvernements ne font qu’acheter du temps en repoussant l’échéance fatidique et en aggravant le problème. Même chose d’ailleurs pour l’invasion migratoire et le grand remplacement en cours ! Henri Queuille a de nombreux adeptes dans le monde ; très peu de De Gaulle, Churchill, Clemenceau ou Richelieu ! Macron ne peut être l’homme de la situation car formaté par la banque d’affaires et les « en même temps » de l’ENA !

    Quand les fondamentaux économiques, sociétaux, moraux et civilisationnels d’une société sont mauvais, on achète de l’or pour s’assurer, surtout pas de bitcoin, et l’on vote pour une Droite nationale unifiée, européenne en faisant la révolution conservatrice des valeurs !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Néo-totalitarisme: Huxley fait le point en 1957

    Les carnets de Nicolas Bonnal

    Nota : ce texte est long et dûment référencé. Il apparaîtra pessimiste à certains.

    On est en 1957. Sputnik fait rêver les plus conditionnés, mais Aldous Huxley rappelle :

    « En 1931, alors que j'écrivais Le Meilleur des Mondes, j'étais convaincu que le temps ne pressait pas encore. La société intégralement organisée, le système scientifique des castes, l'abolition du libre arbitre par conditionnement méthodique, la servitude rendue tolérable par des doses régulières de bonheur chimiquement provoqué, les dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles pendant le -sommeil au moyen des cours de nuit, tout cela approchait; se réaliserait bien sûr, mais ni de mon vivant, ni même du vivant de mes petits-enfants. »

    Il fait un constat après la guerre, comme Bertrand de Jouvenel :

    « Vingt-sept ans plus tard, dans ce troisième quart du vingtième siècle après J-C. et bien longtemps avant la fin du premier siècle après F., je suis beaucoup moins optimiste que je l'étais en écrivant Le Meilleur des Mondes. Les prophéties faites en 1931 se réalisent bien plus tôt que je le pensais. L'intervalle béni entre trop de désordre et trop d'ordre n'a pas commencé et rien n'indique qu'il le fera jamais. En Occident, il est vrai, hommes et femmes jouissent encore dans une appréciable mesure de la liberté individuelle, mais même dans les pays qui ont une longue tradition de gouvernement démocratique cette liberté, voire le désir de la posséder, paraissent en déclin. Dans le reste du monde, elle a déjà disparu, ou elle est sur le point de le faire. Le cauchemar de l'organisation intégrale que j'avais situé dans le septième siècle après F. a surgi de lointains dont l'éloignement rassurait et nous guette maintenant au premier tournant. »

    Le communisme a facilement chuté partout finalement mais il a été remplacé parce que Debord nomme le spectaculaire intégré. Tocqueville déjà disait « qu’en démocratie on laisse le corps pour s’attaquer à l’âme. »

    Le futur c’est la carotte plutôt que le bâton (cf. mes textes sur Tocqueville, Nietzsche ou le film Network) :

    « A la lumière de ce que nous avons récemment appris sur le comportement animal en général et sur le comportement humain en particulier, il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l'ensemble, la terreur en tant que procédé de gouvernement rend moins bien que la manipulation non violente du milieu, des pensées et des sentiments de l'individu. »

    La manipulation est donc à l’ordre du jour :

    « Pendant ce temps, des forces impersonnelles sur lesquelles nous n'avons presque aucun contrôle semblent nous pousser tous dans la direction du cauchemar de mon anticipation et cette impulsion déshumanisée est sciemment accélérée par les représentants d'organisations commerciales et politiques qui ont mis au point nombre de nouvelles techniques pour manipuler, dans l'intérêt de quelque minorité, les pensées et les sentiments des masses. »

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  • Armée : 295 milliards € en 7 ans - Journal du Jeudi 8 février 2018

  • La conférence d'Alban d'Arguin demain à Vervins fait du bruit : un grand article dans l'Aisne Nouvelle

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    Le débat de l’éolien n’a pas fini de faire tourner les têtes. D’un côté, des investisseurs toujours plus généreux et convaincants avec les élus locaux. De l’autre, d’irréductibles Thiérachiens qui défendent une ruralité et un paysage sans artifice. Entre deux, des habitants qui s’interrogent sur le bien-fondé de cette énergie tellement propre. Alban d’Arguin devrait demain soir apporter bon nombre de réponses aux questions que se posent les habitants de ce territoire, chaque jour un peu plus encerclé par des mâts pouvant atteindre 150 mètres de hauteur.

    Le conférencier est l’auteur d’Éoliennes, un scandale d’État, publié il y a un an. Le livre qui se veut être un réquisitoire connaît un certain succès. Il apporte beaucoup d’éléments de réponses sur cette énergie qui brasse du vent. «  L’éolien est en train de défigurer le pays  », explique l’auteur. Ce dernier n’était absolument pas prédestiné à devenir un spécialiste de l’éolien.

    Sept mois de recherche

    C’est une expérience personnelle qui l’a amené sur ce chemin. «  J’ai vu apparaître un projet à 600 mètres de ma maison et à l’époque, je n’avais aucune objection vis-à-vis de cette implantation à condition que visuellement ça ne gêne pas le paysage. Au final, une association s’est montée et on a réussi à stopper ce projet de six éoliennes. J’ai creusé le sujet pour mieux comprendre les origines du plan de l’éolien  », détaille avec précision l’auteur. En 7 mois, Alban d’Arguin a collecté et recoupé de nombreuses informations sur le sujet en France mais aussi en Allemagne ou en Espagne.

    Dans son ouvrage, tout y passe : la corruption des élus, le réchauffement climatique, la baisse du marché de l’immobilier ou les conséquences sur la santé. Pour l’auteur, «  la santé des riverains à proximité des éoliennes est un scandale d’État et ce sont les gens qui souffrent qui payent eux-mêmes les éoliennes à travers la CSPE, la Contribution au service public de l’électricité. J’ai regardé sur ma facture, cette taxe représente un quart de la totalité de la facture qu’on est tous obligé de payer et comme si cela ne suffisait pas, l’État remet une taxe sur la taxe en imposant 20 % de TVA.  »

    800 élus invités vendredi soir

    Devant la prolifération des projets de parcs en Thiérache (Tupigny, Macquigny, Sains-Richaumont ou La Neuville-lès-Dorengt…), Bruno Dekkers, membre de l’association SOS danger éolien, est à l’origine de cette invitation. «  C’est un ami de longue date et je l’ai invité pour que les gens sachent et qu’ils se réveillent. Je lance un appel au bon sens. Il faut pouvoir freiner certains dossiers. »

    Le collectif a invité 800 élus de l’Aisne. Reste à voir qui viendra entendre et animer le débat.

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    Conférence le vendredi 9 février, à partir de 18 heures, à la salle polyvalente de Vervins.

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  • Clandestins à Calais où comment l’insécurité entrave l’économie locale

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    L’entreprise Rivet&Verbogh située à Calais, est spécialisée dans la mécanique générale, et emploie une vingtaine de personnes. Problème, l’entreprise est située dans la zone des dunes où l’Etat Français à installé les toilettes et les douches pour les clandestins. Les dommages collatéraux sont nombreux : portail et grillage arrachés, vols de pièces métalliques, voitures cabossées.

    Le chef d’entreprise se désole :

    En terme d’image, c’est mauvais. Les clients comme certains fournisseurs ne veulent plus venir […] Ils sont là à longueur de journée, jouent au foot ou au cricket au milieu de la rue, la nuit ils dorment dans des tentes dans le bois à côté, les CRS n’interviennent même plus. Quand il y a des bagarres, on doit attendre que ça se calme pour travailler »

    Excédé, il a, avec d’autres chefs d’entreprise locaux, rencontré le préfet du Pas-de-Calais vendredi dernier. Ils demandent notamment a être indemnisés et réclame plus une plus grande fermeté judiciaire.

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  • La Banque centrale européenne et la bulle du crédit

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    Il est des esprits perspicaces qui prévoient un éclatement dramatique des bulles du crédit. Pas seulement avec le bitcoin ! Il ne suffit pas de prédire ; il faut encore comprendre pourquoi et comment. Des politiques insensées sont poursuivies de manière mécanique pour n'avoir pas à renoncer à des chimères de pouvoirs supranationaux ! Alors, tout est fait pour sans cesse les renforcer. 

    La Banque centrale européenne (BCE) est-elle responsable de la création d’une bulle du crédit ? comme l’écrit Jacques de Larosière, ancien Gouverneur de la Banque de France et ancien Directeur général du Fonds monétaire international, dans son ouvrage au titre évocateur Les lames de fond se rapprochent ? Et pourquoi ?

    Selon lui, la Banque centrale européenne fonde ses décisions sur un instrument de mesure insuffisant et utilise comme moyen d’action un outil inadapté. De ce fait le résultat de ses actions ne peut être que la création d’une bulle du crédit qui menace à tout moment d’exploser. Cependant, il omet (volontairement ?) dans son analyse de se poser les questions politiques fondamentales, comme celle de l’indépendance des banques centrales et celle de l’imposition d’une monnaie unique pour des pays qui n’ont aucune volonté politique commune ni en matière sociale ni en matière fiscale.

    Le taux d’inflation est un instrument de mesure insuffisant

    Officiellement, la Banque centrale européenne a comme but premier d’assurer la stabilité des prix. N’ayant jamais véritablement donné une interprétation valable des observations issues de la « courbe de Phillips », – cette étude statistique de l’évolution du taux de chômage par rapport à celle des prix dans l’Angleterre de l’immédiat après-guerre –, elle considère malgré tout que le taux de l’emploi est optimal si le taux d’inflation est autour de 2 %. Pour cela elle garde l’œil rivé sur l’indice des prix à la consommation. Tant que celui-ci ne dépasse pas 2 %, elle peut pratiquer une politique de baisse des taux d’intérêt pour inciter les entreprises à investir et donc à embaucher. Tel est le raisonnement ! Il convient, pourtant, de préciser qu’à toutes les époques, depuis 1958, on a cherché à justifier et non à expliquer cette relation observée pendant une dizaine d’années entre l’inflation et le chômage : la dernière en date fut établie en 2016 et fut signée d’Olivier Blanchard, l’économiste français du FMI.

    Ce taux d’inflation est un outil de mesure insuffisant et les résultats de la « courbe de Phillips » ne permettent notamment pas d’expliquer l’évolution de l’économie française : c’est pendant les Trente Glorieuses, où le taux d’inflation était très largement supérieur à 2 %, que le taux de chômage a été le plus faible. Que cette période de croissance fut exceptionnelle, certes, mais cette constatation ne signifie pas qu’il faille l’ignorer complètement lorsque l’on veut utiliser le taux d’inflation comme indicateur unique de la santé économique du pays !

    L’instrument que constitue le taux d’inflation des prix à la consommation est aussi insuffisant parce qu’il ne prend pas en compte de nouvelles et violentes réalités : ni l’évolution démographique car la « courbe de Phillips » a été observée au début du baby boom et non dans une période de vieillissement de la population et de déclin démographique ; ni la suppression du système monétaire issu des accords de Bretton Woods ; ni l’abolition des barrières douanières dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce – permettant aux pays à faible coût de main-d’œuvre comme la Chine de concurrencer les productions des pays plus anciennement industrialisés – ; ni l’instauration des quatre prétendues libertés fondamentales des traités européens que sont la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, lesquelles favorisent les délocalisations et donc le chômage national. Sans compter que cet instrument ne tient pas compte non plus du développement des transports, des facilités d’accès aux matières premières et aux nouvelles sources d’énergie, ni de la pollution qui peut en résulter.

    La manipulation des taux est un outil inadapté

    Les gouvernements se sont défaussés sur la banque centrale du pilotage de l’économie, pensant que la baisse des taux permet de rendre rentable de nouveaux projets économiques et donc de pousser les entreprises à embaucher. Macron, comme Hollande avant lui, ne peut évidemment que s’en féliciter. Pour atteindre le but qui lui est fixé, la banque centrale n’utilise qu’un seul instrument : « le taux directeur ». Tant que le niveau d’inflation ne dépasse pas les 2 % fatidiques, la banque centrale peut laisser les taux baisser sur les marchés financiers afin de faciliter le recours au crédit. Mais la banque centrale n’a aucune responsabilité dans l’usage des crédits accordés ! La seule limite à sa politique de pilotage par les taux est le fait contraignant que lorsque les taux tombent à zéro, elle n’a plus aucune marge de manœuvre. Elle constate alors sa totale impuissance, ce qui est le cas aujourd’hui.

    N’ayant pas à surveiller l’usage qui est fait des crédits nouveaux résultant de cet effet d’aubaine que constituent des taux anormalement bas, la banque centrale n’a pas pris la mesure des effets pervers de cette politique de laxisme monétaire. Les crédits, au lieu de financer des projets industriels nouveaux a conduit à une explosion de la valeur des actifs économiques : valeurs mobilières, ce qui incitent les sociétés anonymes à racheter leurs propres actions pour accroître leurs bénéfices financiers, matières premières, biens immobiliers, ce qui conduit à un coût insupportable des logements pour l’ensemble de la population jeune qui cherche à s’installer et à un « effet richesse » pour les propriétaires anciens…. Au lieu d’aider les consommateurs à stimuler la production nationale par leurs achats, les crédits nouveaux leur ont permis d’acquérir des produits importés, satisfaisant plus souvent un désir impulsif plutôt qu’un besoin réel et concourant au déséquilibre de la balance des paiements. Le « Toujours plus », cher à François de Closets, a conduit à nourrir une véritable bulle du crédit. La banque centrale a laissé faire.

    Comme la politique de la Banque centrale européenne suit pratiquement la même logique que celle de la Réserve fédérale américaine, la Banque nationale d’Angleterre ou celle du Japon, la dette globale a fini par atteindre en 2015 plus de 225 % du PIB mondial, selon les chiffres publiés par le FMI en octobre 2016. Depuis, elle a continué à croître du fait de la politique dite d’assouplissement quantitatif pratiquée par les banques centrales tant américaine qu’européenne.

    Une Europe fédérale comme réponse à la bulle du crédit ?

    Partant de ces constatations, Jacques de Larosière relève cinq principaux défis qu’il propose de relever pour permettre à la Banque centrale européenne d’avoir une action efficace tout en restant indépendante et sans toucher à l’euro. Ce sont la faiblesse de la croissance, les divergences entre les économies européennes, la financiarisation à outrance, l’absence de discipline monétaire collective et un taux de chômage insupportable. Et, pour y arriver, il propose naturellement des « réformes structurelles », selon le maître-mot des élites d’aujourd’hui.

    Comme, il ne conçoit la solution que dans le cadre de l’Union européenne actuelle, ces « mesures structurelles » ont pour but de « réduire les dépenses publiques lorsqu’elles pèsent exagérément sur le pays », comme c’est le cas en France, en Belgique ou en Italie, de « favoriser l’emploi par une plus grande flexibilité du marché du travail », d’« augmenter la concurrence », de « permettre une titrisation » qualifiée de « prudente et transparente » pour que personne ne se souvienne du rôle majeur joué par cette technique dans la propagation et l’aggravation de la crise des subprimes, de « favoriser la convergence des politiques économiques dans l’Union », etc.

    En fait, ces « solutions » ne sont que la poursuite de la fuite en avant dans laquelle les élites européennes précipitent les peuples qui n’en veulent pas, faute de remettre en cause les dogmes sur lesquels elles ont construit leur pouvoir. Pourtant l’ancien Gouverneur de la Banque de France est bien conscient du fait qu’il est nécessaire de « donner une réponse à quelques questions clés », comme le vieillissement de la population, la sécurité et l’immigration…, ce qui, d’après lui, suppose que l’on envisage « de faire élire le Parlement européen sur une base européenne et non nationale et de faire voter directement pour le président de l’Europe ».

    Bref, toujours la même chose : moins ça marche et plus il faut que ça marche ! Jusqu’à l’explosion ! On se demande, à la lecture de ces propositions si la Banque centrale européenne, en laissant se développer une inimaginable bulle du crédit qui détruit l’économie, n’a pas simplement pour unique but politique que d’imposer une Europe fédérale. Et le président Macron n’est que l’élève de cette « géniale » pensée politique et s’en pense et s’en veut le réalisateur.  

    Les Lames de fond se rapprochent
    Jacques de Larosière – Odile Jacob 256 p, 19,90€.

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    La Grèce, modèle de l’Europe de demain ?

     François Reloujac

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/02/06/la-banque-centrale-europeenne-et-la-bulle-du-credit.html