Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 400

  • Jean-Luc Mélenchon rattrapé par des soupçons de surfacturation dans sa campagne en 2017

    mélenchon
    mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon a eu recours massivement à la sous-traitance pendant sa campagne présidentielle en 2017. Une enquête réalisée par France Info révèle que le candidat a choisi de faire salarier une grande partie de son équipe de campagne dans des structures extérieures. Ces structures, dirigées par des proches de Jean-Luc Mélenchon sont soupçonnées d’avoir surfacturé leurs services pendant la campagne.

    Une association baptisée l’Ere du peuple, créée par trois proches du candidat en 2015, est devenue par la suite un prestataire onéreux de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. L’association a facturé 45 000 euros de prestations «  matérielles et intellectuelles  » au candidat. Des services qui ont sûrement été surfacturés.

    Une agence de communication, Mediascop est elle aussi au cœur de cette enquête. Jean-Luc Mélenchon est son unique client, et elle a capté à elle seule 11 % des dépenses de campagne du candidat. Soit 1,6 million d’euros.

    La Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique a constaté que Jean-Luc Mélenchon n’avait pas dépassé le plafond autorisé pour les dépenses de campagne, mais a rejeté plus de 400 000 euros de factures.

    https://www.patriote.info/actualite/politique/jean-luc-melenchon-rattrape-par-des-soupcons-de-surfacturation-dans-sa-campagne-en-2017/

  • UN CRÉDIT D’IMPÔT POUR CEUX QUI ACCUEILLENT LES MIGRANTS, C’EST LA BRILLANTE IDÉE DU DÉPUTÉ AURÉLIEN TACHÉ !

    Des-dizaines-migrants-p-n-trent-dans-l-enclave-Ceuta-1010x660.jpg

    Le dernier sondage paru en janvier 2018 démontre le ras-le-bol des Français face à l’immigration : le rythme d’immigration est trop élevé ? Oui, à 64 % (et jusqu’à 79 % chez les Français les moins diplômés).

    Faut-il permettre le vote des étrangers aux élections locales ? Non, à 60 %.
    Supprimer le regroupement familial ? Oui, à 57 %.
    Mettre fin aux accords de Schengen ? Encore oui, à 66 %.

    Tous les gouvernements qui se sont succédé pendant quarante ans ont connu des sondages comparables. Ils savent qu’une majorité de Français n’en peut plus, que les quatre cinquièmes des plus pauvres refusent d’être confrontés à ces flux continuels de pseudo-réfugiés. Pourtant, inlassablement, l’État continue à les accueillir. Et notre Président envisage d’aller plus loin. Il suffit de lire le rapport, validé par le Premier ministre, du député LREM Aurélien Taché.

    Mais voyons d’abord qui est ce « macroniste » ?

    Président de l’UNEF Limoges dans sa jeunesse, il fut ensuite socialiste et conseiller auprès des ministres du Logement Sylvia Pinel et Emmanuelle Cosse. Élu député du Val-d’Oise après les législatives 2017, il vient de pondre 72 mesures pour intégrer les migrants. Par exemple il propose :

    – de doubler le volume des cours de français (400 heures, voire plus pour les réfractaires),

    – d’autoriser les demandeurs d’asile « à travailler six mois après le dépôt » de leur dossier, voire plus tôt (cela, alors que la France compte plus de 9 % de chômeurs),

    – d’offrir à ces « nouveaux venus » un accès au logement et à l’emploi, d’une durée moyenne d’un an (les 3.000 sans-abri parisiens apprécieront.) Tout cela grâce à des contrats avec les branches professionnelles, des « partenariats avec les grandes entreprises », mais aussi des reconnaissances partielles de qualifications et un accès plus facile à certaines professions.

    Notre député souhaiterait aussi voir supprimer la condition de nationalité pour les fonctions non régaliennes de la fonction publique. (Bien évidemment, la CGT, FO et les autres syndicats s’inclineront et accepteront ce diktat au nom de l’antiracisme.)

    Mais le top du top est la création d’un « crédit d’impôt solidarité »pour les personnes hébergeant gratuitement un « étranger ». Crédit qui pourrait s’élever à 1.800 € par an. Ahurissant, effarant, intolérable, les mots me manquent pour décrire la colère qui s’empare de moi devant ces décisions.

    Ainsi, Macron ponctionne les retraités avec la CSG mais favoriserait financièrement les logeurs de migrants jeunes et bien portants. Pendant ce temps, nos anciens, ayant contribué à la richesse du pays, vivotent avec une maigre pension.

    Il est honteux d’abandonner des gens dans la rue ou d’ignorer des familles couchant dans des taudis alors que l’on s’inquiète pour des hommes robustes portés par des associations négligeant le prochain pour favoriser le lointain. Honteux, alors qu’il y a deux semaines, une vieille dame dans ma région se suicidait : elle n’avait plus de chauffage, plus de famille et plus de sous. Où étiez-vous, M. Taché ? Où étaient ces associations financées par Soros ? Sûr que, dans quelques années, comme peu de gens veulent des migrants chez eux, l’accueil deviendra obligatoire. Et que dire de la promiscuité de ces quidams pleins de vigueur vivant au milieu d’une famille ?

    Enfin, cette opération a un coût : plus de 600 millions d’euros. Après cela, Édouard Philippe, l’escogriffe du gouvernement, peut toujours proclamer : « La France a une longue et belle tradition d’accueil. » Alors, à quand un migrant à Matignon, M. le Premier ministre ?

    http://www.bvoltaire.fr/credit-dimpot-accueillent-migrants-cest-brillante-idee-depute-aurelien-tache/

  • Danger sur l’économie !

    danger-eco-macron-588x330.jpg

    Par Olivier Pichon, journaliste, homme politique  

    Trop d’incertitudes pèsent sur les conditions d’un retour réel à la prospérité. L’économie réelle est malmenée par l’économie virtuelle. Des fusions-acquisition retentissantes ne sauraient dissimuler les zones d’ombre et les énormes risques qui affectent les économies nationales. La finance peut ruiner la croissance.

    Une reprise économique conjoncturelle est annoncée, en France, à grand renfort de tambours médiatiques. Mais cette euphorie qui ne touche que certains milieux, permet de masquer de graves dangers structurels. Il est vrai que la France renoue avec un peu de croissance, que les chefs d’entreprise voient leurs carnets de commandes s’étoffer et que l’investissement reprend. Cependant, le marché du travail ne repart pas de façon significative. Le commerce extérieur reste très fortement déficitaire (63 milliards d’euros), le déficit public ne baisse pas et, donc, la dette publique non plus. Enfin, le contexte de cette reprise, pour la France comme pour le monde, ne laisse pas d’inquiéter, tant les conditions qui provoquèrent la crise des subprimes en 2008 sont reconduites et aujourd’hui, dans l’économie mondialisée, à la puissance 10.

    La reprise française : incertaine

    La croissance moyenne retrouvée de 3,6 % dans les pays de l’OCDE n’est pas celle de la France qui se trouve bien en dessous, à 1,7%. La dette privée des entreprises et des ménages s’ajoute au risque annoncé des dettes publiques : notamment, celles de la France et des États-Unis, soit 100 % du PIB, sans compter les dettes cachées : en France, toutes celles qui sont non incluses dans le montant officiel de la dette française de plus de 2 200 milliards d’euros. La principale raison de ces accumulations de dettes est due aux taux d’intérêt ridiculement bas, et donc la responsabilité essentielle en incombe aux banques centrales ; nos gouvernements ont profité avec une délectation irresponsable de cette manne de « la planche à billets ».

    En France, la dette des entreprises représente 168,3 % du PIB, la dette des ménages, 109 %. L’endettement moyen des pays de l’OCDE a bondi : de 80 % du revenu disponible en 1995 à 140 % en 2015. D’aucuns veulent se rassurer, en arguant de la croissance du marché immobilier et de la bourse. C’est une grave erreur d’optique ; les cours sont dopés par les taux bas, et c’est aussi un genre de bulle qui précède généralement le retournement du marché, annonciateur d’une crise possible : en 1929, l’immobilier était au plus haut aux USA, la bourse aussi ! Quant aux entreprises, les mêmes taux bas leur permettent de racheter leurs propres actions pour faire monter les cours. Ainsi la politique dite de quantitative easing, facilités monétaires des banques centrales, a pour effet de gonfler ces mêmes bulles sans véritablement créer des actifs réels. C’est par là que l’économie virtuelle pénètre l’économie réelle et la tue aussi sûrement que le gui sur un pommier.

    Macron comme les autres : une forte addiction à la dépense publique

    Les déficits publics continuent de friser les 3 %. L’administration centrale, qui vivait 55 jours à crédit l’an passé, devrait être encore plus déficitaire l’an prochain. Si l’on s’en tient à la loi de Finances, la situation empirera : l’État financerait l’an prochain 1/5e de ses dépenses en émettant de la dette ; la France sera donc avant-dernière de l’UE en termes d’équilibre budgétaire. Or, la persistance des déficits ne s’explique pas par la faiblesse des recettes publiques. L’administration française, malgré le discours sur la fraude et l’optimisation fiscale, est réputée pour sa capacité à « chaluter » les fonds et figure parmi les champions de la collecte, en ramassant plus que la plupart des nos voisins européens qui, eux, au moins, équilibrent leurs comptes ! C’est chez nous autour de 57% – moyenne OCDE 46% – de la richesse nationale qui passe par les mains de l’État, et l’on nous parle d’ultra-libéralisme ! Pire encore : si au moins, cette dépense publique pouvait profiter à la croissance ; mais non, la dépense collective se perd dans l’inefficacité d’une administration pléthorique et nonchalante, sauf celle des impôts !

    La France infirme doublement la thèse de Keynes : le multiplicateur budgétaire keynésien aurait dû provoquer une croissance plus forte du PIB ; or, il n’en est rien. Quant à la monnaie bon marché, cheap money, censée favoriser l’investissement et soutenir l’activité, là aussi, c’est l’inverse qui s’observe : la France achète cher et à crédit (déficit 3%) une croissance faible (1,7%). Il nous avait semblé que Macron avait compris qu’il fallait faire subir à la France une cure de désintoxication à la dépense publique ; il apparaît qu’il n’en aura pas les moyens, sinon le courage ; le problème étant, dans ces conditions, que la France ne dispose pas de filet de sécurité pour faire face aux chocs que l’avenir réserve.

    Des taux d’intérêt en voie de retour à la normale

    Les investisseurs devraient se préparer à la normalisation prochaine des taux d’intérêt commencée aux USA. Ces dernières années, l’assouplissement quantitatif, quantitative easing, a favorisé le crédit à bon marché. Dès lors que la demande mondiale repart et que les taux d’intérêt vont augmenter, les entreprises vont payer au prix fort leurs investissements réellement productifs, ce qui ne manquera pas de les freiner. Les taux d’intérêt plus élevés risquent de compromettre gravement les budgets publics et de conduire les États à la faillite. Songeons seulement qu’avec des taux proches de zéro, le budget de la France est déjà grevé de 45 milliards au titre du service de la dette ; imaginons maintenant une hausse de quelques points de ces taux et c’est 50, 60, 70 milliards d’euros à prendre sur la richesse nationale ! De plus, la dette française n’est plus nationale : elle est majoritairement détenue par l’étranger, 65% selon l’Agence France Trésor. En 2018, les dépenses totales de l’État atteindront 424,7 milliards d’euros. Quant au déficit de l’État, il atteindra les 82,9 milliards d’euros à la fin de l’année prochaine, contre 76,5 milliards d’euros en 2017. Ce qui représente une hausse de 6,4 milliards d’euros. Avec un ratio dette/PIB aux environ de 100% et un déficit de 3% du PIB, il faudrait une croissance de 3% pour stabiliser la dette. Dès lors il n’est pas besoin d’être grand clerc pour imaginer les conséquences budgétaires d’un tel choc : le service annuel de la dette représenterait par exemple le total du budget de l’Éducation, voire le total du déficit !

    On pressent déjà l’inévitable recours à une politique fiscale répressive qui s’en suivra. Cette dette a doublé en l’espace de 12 ans et, depuis 1978… elle a été multipliée par 27 ! En 1980, il fallait à peine un tiers des impôts sur le revenu pour s’acquitter des intérêts. Aujourd’hui, c’est plus de la moitié de nos impôts qui passe dans le simple remboursement des intérêts, sans compter le capital.

    Un système financier mondial menacé et menaçant

    Hubert Rodarie a justement dénoncé selon le titre de son livre (Ed. Salvator) La pente despotique de l’économie mondiale. Bientôt 10 ans après la crise des « subprimes », que constate le professionnel ? Le système ne s’est pas remis en cause. Les acteurs financiers sont désormais réduits à de pures machines dont chaque rouage est inspecté en permanence par la police du marché. « L’Occident est en train de devenir soviétique. Mais une machine qui croule sous les contraintes s’use et se dérègle au risque de devenir inefficace. Le système consiste en effet à maintenir des déséquilibres, voire à les créer. » Comment ? Par le maintien de taux de change officiellement libres, mais en réalité quasi fixes. De là, l’auteur détaille ce que les politiques cachent : le coût véritable du système, c’est-à-dire la désindustrialisation générale et le chômage des pays développés et, dans les pays émergents, le sacrifice de plusieurs générations qui auront sué sang et eau pour nourrir l’insatiable consommation de l’Occident sans jamais bénéficier elles-mêmes du fruit légitime de leur travail. Résultat : les classes moyennes disparaissent en Occident quand elles naissent à peine dans les pays émergents.

    La fuite en avant des politiques

    Bien évidemment, ces constats ne dissuaderont pas l’État d’augmenter sa pression… bien au contraire. La France s’est même dotée depuis quelques années d’une « exit tax » qui tient presque du racket : si vous voulez partir, il faut payer ! À dire vrai il en va de la survie de l’État et des hommes de l’État. Nos dirigeants doivent à tout prix éviter le basculement… et, pour cela, ils sont prêts à tout.

    Les responsables politiques vont continuer à demander encore et toujours plus aux banques centrales. Pour une raison simple : les banques centrales n’ont pas à rembourser la dette qu’elles émettent ! En créant de la monnaie, la banque centrale émet une dette sur elle-même non exigible tant que la monnaie émise est acceptée comme moyen d’échange, de paiement, de transaction et de réserve. C’est le pharmacos des anciens Grecs, remède et poison à la fois : on reprend du remède à court terme pour mieux s’intoxiquer à long terme. Du côté américain des signes inquiétants se manifestent : avec la réforme fiscale de Trump qui veut diminuer les impôts, le déficit public des États-Unis pourrait bien exploser. Alors que le déficit annuel du budget américain est déjà de 1 000 milliards de dollars par an, soit la moitié du PIB français, le coût supplémentaire de la réforme fiscale en cours serait de 1 500 milliards de dollars. La dette publique américaine s’élève aujourd’hui à plus de 20 000 milliards de dollars et ne cesse d’augmenter.

    En Europe, c’est l’Italie qui donne le plus de signes de faiblesse avec une dette à 132% du PIB ! Là, les plus vieilles banques du pays sont, en fait, en faillite dont la Monte dei Paschi di Sienna. Or, le système financier et la zone euro sont interconnectés. En 1929, la faillite du Kreditanstalt à Vienne donna le signal d’un écroulement bancaire en chaîne dans le monde ; la Danat Bank et la Dresdner Bank suivirent en Allemagne et l’on sait combien, aujourd’hui, la Deutsche Bank est en difficulté.

    En 2018, après les dernières décisions de la BCE de cette fin 2017, les premiers effets du ralentissement de la fabrication de « fausse monnaie » – 30 milliards d’euros au lieu de 60 –, et la hausse des taux pourraient déclencher un krach bancaire et financier mondial, venant de la péninsule qui inventa… la banque, l’Italie. Sans être prophète de malheur, tout peut être et très vite fragilisé. La France alors serait largement exposée au défaut de la sorella latina et pourrait connaître à son tour le sort de la Grèce, un français étant plus endetté qu’un grec. Et alors…

    Le pire n’est jamais sûr, mais il est permis de douter des marges de manœuvre du pouvoir. L’État pense de plus en plus à prendre l’argent directement et à la source. Il en est même qui réfléchissent à une solution radicale au problème du surendettement public : elle consisterait à « transférer » la dette publique d’État vers les particuliers par un emprunt forcé qui répartirait les 2 200 milliards d’euros de la dette collective sur l’ensemble des Français. Le coût de la première dépend de la solvabilité de l’État tandis que la seconde est garantie par le patrimoine et le revenu individuel des Français. Il y a eu déjà des tentatives, à petite échelle, par exemple de faire payer aux propriétaires un loyer, de réduire l’usage du liquide, de se servir éventuellement sur les comptes des clients en cas de défaut, méthode expérimentée à Chypre…

    Oswald Spengler, philosophe du pessimisme allemand d’avant-guerre, signalait fort justement qu’après le règne de la planche à billets surgissait le règne des césars ; et il pensait déjà que l’histoire était faite pour se répéter.

    Olivier Pichon 15/02/2018

    Source : Politique magazine

    https://www.polemia.com/danger-economie/

  • Plusieurs dizaines de milliers d’hectares de terres cultivables échappent chaque année aux agriculteurs français

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) ont décidé d’anticiper le rendez-vous du salon de l’agriculture à Paris en organisant ce mercredi une journée d’action partout en France pour exposer leurs revendications notamment contre l’arrivée massive de produits d’Amérique du Sud en cours de négociation.

    Rappelons que tous les dix ans en moyenne, l’agriculture française perd 50.000 hectares de terres cultivables alors que la loi d’avenir agricole de 2014 visait une réduction par deux de ce phénomène. Au problème d’étalement urbain dû aux grandes surfaces périphériques, s’ajoutent les investissements étrangers (chinois, indiens et saoudiens notamment), qui font en outre monter les prix.

    Lire la suite

  • Conférence Dextra du 23/02 : La naissance d'une école de pensée sur la guerre économique

    Chers amis, chers camarades,
     
    Pour cette conférence du vendredi 23 février, au Molière, 12 rue de Buci
     
    Nous avons la joie et l'honneur de recevoir Christian Harbulot, spécialiste reconnu en intelligence économique, et qui viendra aborder le sujet au combien d'actualité et nécessaire :
     
    La naissance d'une école de pensée sur la guerre économique
     
    Nous vous attendons nombreux et ponctuels pour cette nouvelle conférence
     
    A vendredi !

  • Est-on sûr que la transition énergétique sera si écologique ?

    Le journaliste Guillaume Pitron vient de publier une enquête sur le marché des métaux rares. Il a été interrogé sur Batiactu. Extraits :

    6a00d83451619c69e201bb09f4ae31970d-250wi.jpg"Que reprochez-vous au modèle de la transition énergétique tel qu'il nous est présenté ?

    Cette transition a été pensée de manière hors-sol. Avant même d'envisager les dimensions politique, économique et technologique de cette transition, il faut penser à ce qu'il y a au départ : de la matière. Où est-ce qu'on va la chercher ? A partir du moment où vous cherchez la réponse à cette question, toutes les constructions intellectuelles de la transition énergétique s'effondrent. Car toute matière procède d'une mine, nous l'avons complètement oublié.Les métaux rares, matière première indispensable à la transition énergétique, viennent de mines dont la grande majorité sont situées en Chine. Or, l'industrie minière est l'un des secteurs les plus polluants au monde, et le coût écologique de l'acheminement de ces métaux est immense. Ainsi, parler de transition énergétique est, au mieux, très naïf. Nous avons perdu la culture de la matière, nous considérons que nous ne dépendons plus d'elle. C'est ce que j'appelle l'effet Monoprix : vous avez l'illusion de croire que vous disposez de tout, à volonté. Nous sommes passés, en deux générations, d'une ère de privation à une ère d'abondance. Ce que je propose de faire, c'est de nous reconnecter aux enjeux bruts, et de retourner les cartes de cette transition écologique.

    Dans votre ouvrage, vous dites : "En nous engageant dans la transition énergétique, nous nous sommes tous jetés dans la gueule du dragon chinois. L'empire du Milieu détient en effet aujourd'hui le monopole d'une kyrielle de métaux rares indispensables aux énergies bas carbone et au numérique." Que voulez-vous dire ?

    L'occident a réalisé le fabuleux potentiel des métaux rares durant les années 80. Mais au même moment, nous avons renforcé nos réglementations environnementales et nos standards sociaux. Nous voulions des métaux, mais nous ne voulions plus les extraire chez nous. Nous ne voulions plus de mines. La Chine, elle, était prête à récupérer ces activités, même au prix d'un désastre environnemental et humain. Les Chinois nous ont donc inondés de métaux rares à prix cassés, et nous en avons profité pour fabriquer des technologies en-dessous de leur prix de revient réel. C'est ce que je qualifie de plus fantastique opération de greenwashing de l'histoire. Aujourd'hui, la Chine a la maîtrise sur une majorité de ces métaux rares ! Et elle ne nous fournit plus ces matières à satiété, comme elle le faisait. Elle dit à ses clients : "J'ai besoin de ces métaux pour mon propre développement. Je ne vous en fournirais donc qu'une petite part. Donc soit vous tournez au ralenti, soit vous venez vous installer en Chine, avec vos ingénieurs et vos laboratoires de recherche." [...]

    Un récent rapport de la Banque mondiale a pointé cette problématique [lire notre article ici]. Cela tend-il à prouver qu'une prise de conscience a lieu ?

    Ce rapport est une véritable bombe, et devrait être sur la table de chevet de tous les chefs d'État, ce qui est loin d'être le cas. Je cite également un rapport d'Olivier Vidal, chercheur au CNRS, qui dit qu'à capacité de production électrique équivalente, "les infrastructures éoliennes nécessitent jusqu'à quinze fois davantage de béton, quatre-vingt dix fois plus d'aluminium et cinquante fois plus de fer, de cuivre et de verre" que les installations utilisant des combustibles traditionnels. A-t-on vraiment établi l'analyse du cycle de vie de ces nouvelles solutions technologiques ? Est-on sûr que la transition énergétique sera si écologique ? Pour vous en faire une idée, je vous rappelle par exemple que la purification de chaque tonne de terres rares [un groupe de métaux rares parmi les plus convoités, NDLR] requiert l'utilisation d'au moins 200 mètres cube d'une eau qui, au passage, va se charger d'acides et de métaux lourds. Que faire de tous les déchets suscités par l'excavation de ces matières premières ? Il faut imaginer que pour chaque écoquartier qui est ouvert, vous avez l'équivalent d'une petite montagne de déchets pollués à gérer. [...]

    Dans le secteur du bâtiment, en France, des réflexions sont menées par rapport à l'analyse du cycle de vie des bâtiments. Vont-elles assez loin ?

    Je me demande si elles prennent vraiment en compte l'extraction et les transports des matières premières. Vous vous dites qu'un écoquartier est propre parce qu'au moment où vous l'utilisez, vous consommez moins. Mais avez-vous pensé aux milliers de kilomètres parcourus par les métaux rares pour finir dans la technologie embarquée de votre quartier connecté ou de votre voiture électrique ? Les réseaux intelligents, les maisons connectées, les compteurs de type Gazpar ou Linky, cela veut aller dans le sens d'une plus grande sobriété énergétique. Mais le bilan global écologique n'est pas forcément positif. Les objets connectés génèrent de la donnée, et cette donnée doit être traitée informatiquement. Tout cela a aussi un coût écologique. Pour rappel, l'Ademe a chiffré que les dix milliards d'e-mails envoyés chaque heure à travers le monde représentaient l'équivalent de la production électrique de quinze centrales nucléaires sur la même durée. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 33 000 nuitées d'hôtel pour les clandestins en IDF informe le ministre Mezard

  • RETRAITÉS ET CSG : À VOS CONTRIBUTIONS ET…SILENCE DANS LES RANGS !

    cover-r4x3w1000-5797f526988ab-csg.jpg

    La CSG, ah, la CSG !

    Vous aurez remarqué que ce n’est pas un impôt : un impôt, c’est une ponction sur votre compte en banque sans affectation précise ; pas très populaire, sauf pour les 57 % de contribuables exonérés. Ce n’est pas, non plus, une taxe ; une taxe, on la verse pour un service rendu (sauf la TVA !).

    Alors, c’est peut-être une redevance, payée seulement par ceux qui utilisent le service à financer. Eh bien, non !

    Il ne reste plus que la cotisation. Raté, encore, car là, on est dans le domaine de la Sécu. Alors, « ils » ont inventé la « contribution ». C’est gai et primesautier, la contribution ! On contribue en sifflotant, d’un cœur léger, un peu comme on fait sa B.A. Vous, moi, mon voisin de palier, tout le monde est d’accord pour contribuer. Mot magnifique, mot magique, contre lequel seuls les esprits grincheux pourraient s’élever.

    Né du cerveau fertile de Michel Rocard en 1991, la contribution sociale généralisée avait pour objectif de financer la protection sociale, à un moment où le déficit de la Sécu atteignait 24 milliards d’euros. Son taux feutré se montait alors à 1,1 % de tous les revenus. 27 ans plus tard, son poids flirte avec les 10 %. Certes, le déficit, ramené à 4,5 milliards d’euros, a été divisé par 5. Mais, dans le même temps, le taux de la CSG a été multiplié par 8. À ce compte, ce n’est plus un effet de ciseau, mais un effet de hachoir ! Notamment pour les retraités qui sont, désormais, priés de contribuer, sourire aux lèvres, à hauteur de 9,1 % sur leur pension de base, et 10,1 % sur leur retraite complémentaire.

    Résumons: revalorisation des retraites, 0,8 %, augmentation de la CSG, 1,7 %… le compte est bon, mais pas pour tout le monde !

    En 2018, toute la France est ponctionnée par le fisc. Toute ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles réfractaires résiste encore et toujours aux « ponctionnaires ». Ce village, c’est « Palaisbourbum ». En plein mois d’août 2017, les députés ont aboli l’IRFM, l’indemnité représentative de frais de mandat, montant fixe (5.840 € bruts par mois) assujetti à la CSG, pour la remplacer par le remboursement sur justificatif, exempté, lui, de la CSG, et dont on ignore si le montant est limité. On peut trouver bien des explications juridiques à une telle exemption mais, au moment où l’on tabasse les retraités et les autres – voir, par exemple, la hausse de la taxe sur le diesel : +10 % en 2018 –, cette mesure amoche la plus élémentaire équité et colle mal avec la moralisation de la vie publique.

    Le « gouvernement pinochioïde » martèle qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts en 2018. Oui ! Mais quid des autres formes de prélèvements aux noms plus ou moins fleuris ? En ce domaine, l’imagination est sans limite. Puis-je proposer modestement de faire entrer dans le lexique fiscal un nouveau mot : « obole », que le Larousse qualifie de « petite offrande, contribution de peu de valeur monétaire ». On pourrait alors, sans craindre grognes ou manifs, créer l’« OPA », obole de participation amicale. Succès garanti !

    http://www.bvoltaire.fr/retraites-csg-a-vos-contributions-silence-rangs/

  • Le nombre de mineurs étrangers en France explose, leur coût atteindrait 1,5 milliards d’euros

    Le coût annuel de leur accueil atteindrait 1,5 milliard dans six mois. L’État livrera ses solutions le 6 mars.

    La courbe est exponentielle. De l’aveu même des départements, le coût de la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ne cesse d’augmenter. Compte tenu du nombre d’accueils enregistrés chaque semaine, les collectivités estiment que la facture pourrait atteindre 1,5 milliard dans six mois, alors qu’elle était évaluée à 1 milliard en septembre dernier.

    Dans les Hautes-Alpes, la situation devient préoccupante. «Les chiffres avaient déjà été multipliés par vingt entre 2016 et 2017 et le flux continue, crescendo. On ne sait pas comment nous allons finir 2018», s’alarme Jean-Marie Bernard, président de ce département de 140.000 habitants, qui compte 1300 MNA. En plein mois de février et malgré les neiges hivernales, les arrivées sont aussi importantes qu’au mois d’août.

    Le coût de la prise en charge d’un mineur étranger au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint 50.000 euros par jeune et par an, alors que la contribution de l’État ne dépasse pas 1250 euros par mineur. Chaque année, les départements assument ainsi 25.000 cas, soit 1,25 milliard d’euros. 

    Le 6 mars, le premier ministre recevra le président des départements de France, où ce problème aigu sera abordé. Édouard Philippe a commandé un rapport sur ces mineurs isolés pour évaluer précisément l’ampleur du phénomène et proposer des solutions. Cette mission a été conjointement menée par les services de l’État et les départements.

    Selon une récente note issue de ces travaux, révélée mardi, deux scénarios sont envisagés pour décharger les collectivités. Le premier conserve le principe de l’évaluation décentralisée des migrants, en augmentant les moyens financiers jusqu’à 106 millions d’euros pour 60.000 individus.

    La seconde piste consisterait à confier l’évaluation et la mise à l’abri des jeunes migrants à l’État. Ce projet ne pourrait s’amorcer qu’à partir de 2019. Il impliquerait la construction de centres d’hébergement et l’organisation de plateformes interdépartementales. Coût prévu: 125 millions d’euros par an pour 50.000 jeunes étrangers.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/956003-nombre-de-mineurs-etrangers-france-explose-cout-atteindrait-15-milliards-deuros

  • Elus parisiens au Brésil aux frais de la princesse…

    billets-euros.jpg

    On vous réclame sans cesse de l’argent. Mais où va l’argent public ? Nous avons déjà consacré de nombreux articles aux divers gaspillages et invraisemblables subventions en tous genres.

    Aujourd’hui, nous découvrons que treize élus de l’agglomération parisienne, issus de la droite molle à l’extrême gauche (7 LR, 3 PC, 1 UDI, 1 MoDem et 1 écolo) vont embarquer sur un vol en classe affaires le 17 mars à Roissy pour passer huit jours tous frais payés au Brésil. Une dizaine de fonctionnaires seront également du voyage.

    Qui paye ? Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap). Ce qui signifie au final que ce sont les Parisiens qui régalent, sur base de leurs factures d’eau qui rapportent 500 millions d’euros par an au Siaap pour nettoyer les eaux usées de Paris et des départements de la petite couronne.

    Le Siaap est un machin qui laisse perplexe : voici plus de cinquante ans qu’il est géré par une alliance de gaullistes et de communistes.

    Mais que vont-ils faire à Brasilia pour justifier de leur offrir un tel voyage ? Ils vont assister, avec assiduité bien entendu, au 8ème Forum mondial de l’eau.

    Et, bien sûr, les élus qui ont la chance d’être administrateurs de la Siaap se font un devoir d’assister chaque année au Forum mondial de l’eau, à la Semaine mondiale de l’eau ainsi qu’au Congrès mondial de l’eau.

    De quoi balader ces élus à Daegu, Istanbul, Mexico, Marrakech, Stockholm, Cancun, Cuba, etc, etc.

    Selon Le Canard enchaîné, les 2,4 millions d’euros annuellement consacrés par le Siaap à la coopération « sont largement siphonnés pour payer ces petites virées, dont le coût réel est tenu secret« .

    Et quand les élus administrateurs du Siaap ne voyagent pas, ils se goinfrent aux frais du Siaap qui consacre 280.000 euros par an en frais de réception.

    http://www.medias-presse.info/elus-parisiens-au-bresil-aux-frais-de-la-princesse/87617/