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économie et finance - Page 404

  • L'industrie française sacrifiée sur l'autel de l'Europe

    Les fusions Siemens-Alcatel et STX - Fincantieri, révèlent le manque flagrant de vision industrielle d'Emmanuel Macron. Mais ces deux cas dessinent la politique européenne en la matière. Loin de favoriser l’émergence de nouveaux champions, elle risque de leur mettre des bâtons dans les roues.

    « Avec cette opération, on ne construit pas un champion européen, mais un champion allemand », s'insurgeait le cacique LR Xavier Bertrand à propos de la fusion des activités ferroviaires d'Alstom et de son rival allemand Siemens.

    On « assiste à la braderie des intérêts français aux profits d'intérêts étrangers », renchérissait, lapidaire, Jacques Myard. L'ex-député connaît le dossier, puisqu'il avait demandé en 2014 la création d'une commission d'enquête parlementaire au moment de la cession de la branche énergie d'Alstom à l'américain General Electric, par - déjà - Emmanuel Macron.

    Pour lui, l'affaire est claire en cédant 70% du chiffre d'affaires d'Alstom aux Américains, Macron a affaibli l'entreprise... avant de l'achever sur l'autel de ses « utopies européennes. » « Est-ce la relation franco-allemande qui a dicté cette fusion ? », s'interroge de son côté Xavier Bertrand.

    La question mérite d'être posée, tant les conditions de ce « rapprochement entre égaux » pose question. Alors que le français a un carnet de commandes bien plus fourni (34,8 milliards contre 7,8 milliards d'euros), c'est l'allemand qui prend contrôle de l'ensemble, avec 50 % des parts. Tout ça pour la création d'un « Airbus du rail », un beau slogan qui aurait supposé un équilibre entre les partenaires. Il est vrai que les perspectives du marché ferroviaire sont mauvaises, avec peut-être 30 % de baisse d'ici 2020 et une concurrence accrue, notamment du chinois CRRC ou du canadien Bombardier.

    Mais plutôt qu'une politique à la gribouille, entre achats de TGV inutiles, refus d'acheter les titres Alstom détenus par Bouygues, histoire d'empocher des centaines de millions de plus-value et peser sur la stratégie du groupe et vente d'Alstom à Siemens, une vision industrielle aurait été salutaire.

    Seulement, voilà, Macron n'en a pas, l'industrie ne l'intéresse pas, alors que Merkel, si. Dans ces conditions, pourquoi ne pas céder l'un de nos derniers fleurons (enfin ce qu'il en reste) pour amadouer la chancelière en vue de ses grands projets fédéralistes européens, à base de Défense ou de budget communs ? Il est en effet frappant de constater que c'est le jour même de son discours à la Sorbonne, vantant l'Europe et le couple franco-allemand qu'a été signée la cession d'Alstom.

    Le manque de vision industrielle et l'utopie européenne de Macron se retrouvent ailleurs. Si le gouvernement a provisoirement nationalisé STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, ce n'était en effet que reculer pour mieux sauter. La décision a été prise pour préserver cet outil « stratégique », après l'échec des négociations avec l'italien Fincantieri. Là encore, le gouvernement ambitionne de créer... un Airbus naval. Le compromis trouvé est un modèle de tartufferie, puisque Fincantieri détient maintenant 50 % de STX, plus 1 % « prêté » par l'État français pour douze ans. Mais avec un droit de veto français pour les décisions stratégiques, le naval s'en tire mieux que le ferroviaire. On ne saurait dire si c'est en rapport avec l'importance respective de chaque domaine ou si plus simplement, Macron est fort avec les faibles et faible avec les forts.

    Le dogme libéral de PEU contre les champions européens

    En arrière-plan se dessine une alliance entre Naval Group (l'ex-DCNS basée notamment à Lorient), STX France et Fincantieri. Cerise sur le gâteau, la sortie de crise s'accompagne d'un accord de coopération militaire entre la France et l'Italie, une brique de plus dans le projet de Défense européenne chère au Roitelet-Soleil. Première étape envisagée un pétrolier ravitailleur commun aux deux marines.

    Reste que dans un cas comme dans l'autre, la Commission européenne va devoir donner son aval, ce qui n'est pas évident. En effet, l’UE se caractérise par une absence totale de politique industrielle le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) ne la mentionne que dans un unique article, qui indique que toute action pour l'industrie ne saurait porter atteinte à la concurrence.

    Un dogme libéral qui a empêché plus d'une fois l'émergence d'acteurs industriels majeurs. Ainsi, en 2016, la Commission européenne a-t-elle empêché le mariage d'Airbus et d'Ariane par crainte de créer un numéro un mondial qui écrase les concurrents américains, russes et chinois. Siemens-Alcatel se retrouvant pratiquement seul sur le marché des locomotives, des trains à grande vitesse ou des tramways, STX - Fincantieri se retrouvant aussi en position dominante sur certains secteurs, risquent de voir leurs ambitions contrecarrées par Bruxelles. Margrethe Vestager, commissaire à la Concurrence, pourrait ainsi ne permettre ces rapprochements que sous réserve de définir leur « marché géographique pertinent » respectif.

    En clair, ces entreprises seraient libres d'aller se frotter à la concurrence dans le monde sous réserve d'une plus grande ouverture du marché européen aux Chinois, Américains ou Japonais. Une bataille dans laquelle les pays européens les plus industrialisés, à commencer par l'Allemagne, auraient logiquement les meilleurs atouts pour s'en sortir.

    Richard Dalleau monde&vie 19 octobre 2017

  • « C'est l'Europe et les peuples sont conviés à applaudir mais c'est le silence. » Un commentaire à lire ...

    Louis XIV fait porter sa vaisselle d'or et d'argent à la Monnaie pour y être fondue 

    L'article de Marc Rousset publié hier, Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929 - a suscité un commentaire intéressant, fondé sur l'Histoire et le bon-sens. Celui de Richard. On le lira avec intérêt.  LFAR 

    Le commentaire de Richard

    Des millions on en fabrique avec la planche à billets ; des euros comme s'il en pleuvait et le but serait de pousser la consommation des ménages - à crédit.

    Si ce plan fou fonctionnait, l'inflation serait relancée de manière inouïe, tant pis pour les épargnants qui paieraient la note, on ne les verrait pas faire une manif.

    On moque les Allemands et leur souci de la stabilité monétaire mais aucun journaliste ne rappellera que dans les années 20 les Allemands payaient leur pain avec des milliards et la viande avec des billions, sur fond de misère noire ; la suite est connue.

    Que dire à ceux qui pensent que les Etats peuvent emprunter larga manu, et ne point rembourser sinon que Louis Quatorze lui même dut faire fondre son argenterie pour rembourser les préteurs. L'Etat républicain vend immeubles prestigieux, aéroports, parts de capitaux etc ... traitement spécial pour les « citoyens » mis à contribution par l'impôt et les taxes pour ceux qui peuvent payer, précarisation pour les petites gens et baisse de qualité des services pour tous. Oui la France est riche et reçoit à Versailles mais c'est une façade . 
    Bien entendu, pas mieux pour l'Espagne, l'Italie etc ; Pour les Allemands, il faut les voir se serrer la ceinture. Bref c'est l'Europe et les peuples sont conviés à applaudir mais c'est le silence. 

    Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Crise d'Altice : combien de médias à vendre ?

    De Francis Bergeron dans Présent :

    6a00d83451619c69e201b8d2c27722970c-800wi.png"Le patron d’Altice, groupe mondial actuellement en perdition, vient d’annoncer qu’il allait se désengager de certains de ses actifs. [...] Le groupe a commis plusieurs erreurs stratégiques, comme le rachat de SFR pour 17 milliards, en 2014. Il traîne désormais SFR comme un boulet. En 2014 et 2015, Drahi a également racheté une série de médias, en pensant sans doute éviter ainsi les critiques de sa gestion : BFM, RMC, Libération, L’Express Dans un premier temps, le calcul a été payant. Mais aujourd’hui, même si ces médias restent discrets sur les malheurs de l’empire Drahi, les autres ne se gênent pas pour critiquer.

    Et se pose à présent la question de la vente d’actifs structurellement déficitaires, comme le quotidien d’extrême gauche Libération. Sans le soutien de Drahi, Libération s’effondrerait sans doute, tel un soufflet raté, car le journal est désormais fui par ses lecteurs, et sa notoriété est artificiellement maintenue par le copinage dans le monde politique et médiatique. Comme L’HumanitéLibération est considéré comme un symbole, une pièce du patrimoine de la mémoire de gauche. Mais le quotidien, repris par le groupe Altice de Drahi malgré ses 14 millions de dette (ce qui a nécessité une recapitalisation à hauteur de 18 millions d’euros) ne présente aucune perspective de rebond éditorial ou en termes financiers. Son positionnement : au plan économique, libéral, pro-européen et mondialiste, par la force des choses, et libertaire et gauchiste sur les questions sociétales et sociales, très à gauche et militant dans le domaine strictement politique, désoriente une partie de ses lecteurs. Et la fusion opérationnelle avec l’hebdomadaire de centre-gauche L’Express n’a pas arrangé les choses. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929

    1760687294.jpgLe jeudi 24 octobre 1929 (jeudi noir), c’est le krach à Wall Street. Tout le monde veut vendre ses titres et personne n’achète. À midi, l’indice Dow Jones a perdu 22,6 %. La baisse se poursuit pendant trois ans ; les cours chutent de 87 % et les banques font faillite. La production industrielle baisse de moitié de 1929 à 1932 et le taux de chômage passe de 3,1 % à 24 %.

    La prochaine crise économique, monétaire et financière qui nous attend sera pire que celle de 1929 ; elle sera apocalyptique et conduira à l’écroulement du Système. Pourquoi ? Parce qu’on nous ment, parce que le taux de chômage réel aux États-Unis est déjà de 20 % et non pas de 4,7 %, parce que le Système public et privé dans le monde entier est déjà bien plus endetté qu’en 1929, parce que l’économie moderne très fragile offre beaucoup de biens et services non indispensables, moins primaires et essentiels qu’en 1929, parce que partout dans le monde libre-échangiste dangereusement interconnecté (Europe, États-Unis, Japon, Chine), on a déjà eu recours à une politique monétaire hyper-laxiste, avant même que le krach boursier ne se soit produit.

    Dès le krach boursier, la création monétaire de la Réserve fédérale et de la BCE s’amplifiera et le monde connaîtra une situation hyperinflationniste semblable à celle de l’Allemagne en 1923. L’euro, excellente chose, ne pourra alors malheureusement qu’exploser face au chaos économique et à l’inévitable chacun pour soi national dans des situations aussi graves.

    Nous vivons, en fait déjà depuis 2008, une grande dépression larvée et masquée par une bulle folle spéculative sur les actions, l’hyper-endettement, les taux bas d’intérêt, la politique monétaire laxiste, les mensonges des gouvernements et des médias. Le taux de chômage réel des États-Unis est particulièrement élevé dans la réalité ; il remet donc en cause tout le cinéma médiatique anglo-saxon sur la prospérité états-unienne. Ce n’est pas pour rien que Donald Trump a été élu.

    Officiellement, les États-Unis comptent 8 millions de chômeurs déclarés, mais en réalité, il convient d’ajouter à ce chiffre 94 millions d’Américains en âge de travailler sans emploi. Si vous êtes désespéré d’être au chômage aux États-Unis et que vous avez cessé de chercher un emploi au cours des quatre dernières semaines, le département du travail ne vous comptera plus comme chômeur.

    Si vous effectuez une heure de travail aux États-Unis et que vous êtes payé au moins 20 dollars pour avoir tondu une pelouse, ou si vous avez travaillé dix heures à temps partiel, vous ne serez pas officiellement enregistré comme chômeur.

    Aux États-Unis, 251 millions de personnes sont en âge de travailler, mais seulement 157 millions (soit 62 %) travaillent ou cherchent un travail. Dans les 38 % restants, soit 94 millions de personnes, 54 millions ne travaillent pas suite à l’explosion des maladies, du diabète, de la drogue, des invalidités, et 40 millions sont sans emploi, qui tentent de survivre comme elles peuvent, ayant renoncé à chercher un travail. Ce n’est pas un hasard si le nombre de bénéficiaires en paupérisation accélérée des bons alimentaires du programme « SNAP » explose.

    Comme en France, le taux de chômage réel aux États-Unis est plutôt de l’ordre de 20 %. Après le krach boursier à venir, le chiffre du chômage ne serait plus de 24 %, comme en 1932 aux États-Unis, mais il pourrait bien alors atteindre le chiffre réel apocalyptique et révolutionnaire de 30 à 40 % ! Macron ne serait manifestement plus l’homme de la situation.  

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/11/27/mensonges-sur-le-chomage-aux-etats-unis-vers-une-crise-econo-6003358.html

  • La redistribution sociale appauvrit le pays

    6a00d83451619c69e201b7c937f9cb970b-800wi.jpg"La redistribution est l’ instrument adoré des apôtres de la justice sociale. Elle consiste à prélever sur les riches pour aider les pauvres et les défavorisés de tout ordre. En langage populaire, cela revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul. Une conséquence soigneusement occultée est que la redistribution sociale appauvrit le pays. En effet, parmi les dizaines de milliers de Pierre qui en supportent le poids, certains hésitent à fournir l’effort qui pourrait leur apporter un revenu supplémentaire, en pensant : « À quoi bon, l’État va m’en prendre l’essentiel! »

    De même, parmi les dizaines de milliers de Paul qui en bénécient, certains renoncent aussi à fournir un effort supplémentaire en se disant «De toute façon, l’État m’aidera. » Ou pire: « On va diminuer mes allocations! » Ainsi, aux deux bouts de la chaîne de redistribution sociale, des efforts, et donc des productions supplémentaires, sont perdus pour le pays qui se trouve, par conséquent, privé de leur valeur ajoutée.

    En outre, la complexité de gestion des diverses aides sociales exige une bureaucratie importante, dont le nancement par l’impôt ampute encore le revenu disponible des citoyens.

    Un exemple concret en a été donné au cours d’un débat sur LCI, le 14 novembre 2017 : un célibataire travaillant à mi-temps pour 600 euros par mois, perçoit en tout, grâce aux aides sociales diverses, 1150 euros par mois. S’il travaille à plein temps pour un SMIC de 1 150 euros par mois, son revenu ne sera que 1270 euros par mois, car il perdra bon nombre de ces aides. Il a donc largement intérêt à rester à mi-temps, et à travailler un peu au noir à côté!

    De tels comportements ne peuvent que se développer dans un pays où de plus en plus d’ individus obtiennent davantage par la redistribution que par leur effort personnel. Dans ce pays où l’État confisque 57 % de la richesse nationale, il n’est pas surprenant que se développent aussi des comportements de résistance à l’impôt. On a jeté en pâture à l’opinion publique les «Paradise Papers ». Mais le retraité qui part s’installer au Portugal relève de la même démarche: fuir un enfer fiscal, la France!"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les banques flinguent le FN, par Caroline Parmentier

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    8995-20171125.jpgHaine médiatique, harcèlement judiciaire et maintenant bannissement bancaire, le Front national est mis au ban d’un système qui s’emploie à sa liquidation.

    Après la demande de clôture par la Société Générale de tous les comptes du FN, c’est la banque HSBC qui demande à Marine Le Pen d’aller domicilier ses comptes personnels ailleurs. Une « fatwa bancaire » selon la présidente du Front national qui a tenu une conférence de presse jeudi : « Avec plusieurs dizaines de milliers d’adhérents, des ressources stables et sans connaître le moindre incident de compte, le Front national s’est vu signifier, sans aucune raison, un bannissement bancaire de la part de la Société Générale qui était sa banque depuis de très nombreuses années. »

    Concrètement, il s’agit de priver de toute capacité de fonctionnement un parti qui a fait 11 millions de voix à la dernière présidentielle. Saisie par le Front national, la Banque de France a désigné le Crédit du Nord et l’a enjoint d’ouvrir un compte au bénéfice du Front national. Obligé de s’exécuter, le Crédit du Nord a bien ouvert le compte mais refuse au Front national l’usage des chèques et l’encaissement par cartes bleues des dons et des adhésions ainsi que la mise en place des prélèvements pour l’encaissement de la contribution des élus. Comme tous les partis politiques le Front national a l’interdiction (par la Commission de contrôle des partis politiques) d’utiliser de l’argent liquide.

    Privé désormais de la capacité d’utiliser des chèques, des cartes bleues et d’encaisser des recettes par CB, c’est une mise à mort financière à très court terme.

    « Scandaleuse démocratie où les banques ont droit de vie ou de mort sur les partis politiques », a réagi Nicolas Dupont-Aignan. Marine Le Pen est passée à l’offensive. Elle a déposé une plainte contre la Société Générale et HSBC, pour discrimination. Elle a communiqué aussi à la presse le verbatim de son échange téléphonique avec le directeur d’HSBC.
    Balance ton banquier

    Au cours de cet entretien hallucinant avec le dirigeant d’HSBC, Thomas Vandeville, ce dernier, poussé dans ses retranchements, lui explique qu’il n’a pas les informations suffisantes la concernant (elle est cliente depuis 25 ans) pour l’autoriser à conserver son compte. Et qu’elle aille se faire voir ailleurs (il y a sûrement des raisons pour l’éjecter, dit-il, mais il ne les connaît pas !).

    Il invoque le fait que Marine Le Pen est une « personne politiquement exposée » ainsi que « le libre arbitre de la banque ». « Vous arrêtez votre cinéma et vous m’expliquez que politiquement, la HSBC ne veut plus de Marine Le Pen », lui rétorquera notamment Marine Le Pen.

    La présidente du FN a saisi le gouverneur de la Banque de France tout comme Emmanuel Macron, qu’elle a rencontré mardi à l’Elysée. Gardien des institutions, le président de la République doit veiller au libre exercice de l’activité des partis politiques. Il a assuré qu’il allait « se pencher sur la question ».

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 24 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Marine Le Pen dénonce une « fatwa bancaire »

     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La Société Générale vient d’annoncer la clôture des comptes du Front national. Dans le même temps, HSBC a décidé de fermer le compte de Marine Le Pen, où elle est pourtant cliente depuis plus de 25 ans.

    Les banques nient toute considération politique

    Lors de sa conférence de presse du 22 novembre, Marine Le Pen n’a pas manqué d’évoquer un « scandale démocratique », annonçant porter plainte pour discrimination contre la Société Générale et HSBC. Le député Gilbert Collard a quant à lui résumé l’ensemble des commentaires émis par les élus du parti populiste. Selon lui, c’est une « décision qui est purement politique, qui a pour but de gêner le Front national. Il y a une volonté dans ce pays aujourd’hui de ne pas avoir d’opposition réelle ».

    Des accusations fermement démenties par la Société Générale et HSBC, qui invoquent des considérations purement formelles et économiques. Dans une discussion rendue publique par Marine Le Pen, HSBC explique ainsi manquer d’informations sur l’origine des fonds sur le compte de l’élue ; lesquels proviendraient exclusivement « de l’Assemblée nationale et des allocations familiales ».

    Quelles solutions pour le Front national ?

    Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a demandé à connaître l’intégralité des éléments du litige, en particulier ceux censés justifier l’attitude de la Société Générale. La mise en place d’une « banque de la démocratie » évoquée durant l’été par François Bayrou, alors en charge de la moralisation de la vie publique, a pour le moment été repoussée. Compte tenu des « très grandes difficultés » rencontrées par plusieurs candidats pour lever des fonds, y compris par le président du MoDem, Bercy annoncerait cependant prochainement des mesures. En attendant, le Front national aurait trouvé une autre banque.

  • Face aux éoliennes, dans l'Aude comme à Bruxelles, la résistance s'amplifie

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    Sur les communes de Bourriège et de Toureilles (Aude), la population se mobilise depuis des années contre les projets de construction d’éoliennes.
    2017 12 BXL ALBAN.jpg

    Lire le livre choc d'Alban d'Arguin cliquez ici 

  • Les subventions de Valérie Pécresse : un peu pour les familles, un peu pour les LGBT

    Céline Malaisé, présidente du groupe Front de gauche au conseil régional d’Ile-de-France, dénonce les subventions que Valérie Pécresse donne à des associations pro-vie et pro-famille, ce dont on peut se réjouir:

    • la Maison de Marthe et Marie : 18 500 €. Cette structure aide les femmes enceintes en difficulté en leur proposant un hébergement à loyer modéré en « colocation solidaire » dans le XIe arrondissement à Paris. La subvention servira à l’aider à ouvrir une deuxième colocation solidaire dans la capitale.
    • Fédération départementale des associations catholiques des Hauts-de-Seine : 5000 € versés à la Fédération départementale des associations catholiques des Hauts-de-Seine.
    • la Fondation Espérance Banlieue : 50 000€.

    Un proche de Valérie Pécresse défend :

    « C’est vraiment de la basse politique. La Région respecte le droit de chaque femme de garder son enfant ou d’avoir recours à une IVG. Elle finance le planning familial, l’Ipass contraception, mais aussi des maisons de soutien aux femmes enceintes en difficulté et aux jeunes mères. Ces actions sont complémentaires et s’inscrivent dans le respect des droits des femmes que défendait Simone Veil. »

    De son côté, le FN dénonce la subvention que la Région Ile de France veut verser à l'association LGBT Genre et ville :

    Alors que @vpecresse s'était engagée à ce que la  ne finance plus ce genre d'association, elle nous demande de voter une subvention à l'association @GenreetVille dont les dérives idéologiques sont dangereuses pour nos enfants ! 

    Nous nous y opposons ! 

     

    La droite qui veut contenter tout le monde risque de mécontenter tout le monde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom : La vérité sur les médicaments anti-cancer - Gérard et Nicole Delépine