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économie et finance - Page 441

  • Politique et Eco N° 117 : Colère et indignation d’un chef d’entreprise avec Hervé Ducrot

  • Après le Mariage pour tous, la sébile pour tous ?

    La chronique de Philippe Randa

    Ceux qui pensaient que l’idée du revenu universel n’était que pure démagogie électorale ou fumisterie intellectuelle se trompaient et pas qu’un peu : ça y est, c’est à l’expérimentation en Europe !

    Oh ! pas en France où cette proposition – elle figure entre autres dans les programmes électoraux des socialistes Benoit Hamon et Marie-Noëlle Lieneman, de l’écologiste Yannick Jadot ou encore des candidats à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet ou Jean-Frédéric Poisson – est seulement à l’étude dans un rapport d’information du Sénat préconisant une expérimentation du « revenu de base »…

    Non, c’est en Finlande où 2000 chômeurs entre 25 à 58 ans, tirés au sort, vont percevoir 560 euros par mois à partir de ce 1er janvier 2017. Pour deux années et à la place de leur allocation chômage…

    Marjukka Turunen, responsable des affaires juridiques au sein de l’assurance sociale finlandaise (KELA) a confirmé que même « si vous trouvez un travail avec une paye de 4 000 euros par mois, vous continuez quand même à percevoir votre revenu universel de 560 euros tous les mois. »

    Le but est de voir si ces deux milliers de chômeurs seront plus motivés à retrouver du travail ou à créer des sociétés… Sachant que le salaire moyen en Finlande se situe autour de 2 200 euros mensuels, le « RU » apparaît toutefois bien insuffisant pour se la couler douce aux frais de la princesse.

    Attendons-nous donc sous peu à une demande de revalorisation – soit probablement dès une prochaine échéance électorale – par des politiciens prêts à toutes les générosités avec l’argent public pour raser gratis… ou se faire (ré)élire !

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/01/07/apres-le-mariage-pour-tous-la-sebile-pour-tous-5895793.html

  • Rappel : Macron va devoir payer l'ISF, il avait sous-évalué son patrimoine

    Les vérifications faites autour de la situation fiscale d'Emmanuel Macron après son entrée au gouvernement, en août 2014, ont révélé que le ministre de l'Economie devait payer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les années 2013 et 2014 révèle Mediapart ce mardi. 
    Le rattrapage ne devrait pas dépasser les 10 000 euros. 
    Depuis «l'affaire Cahuzac», chaque membre du gouvernement fait l'objet d'une enquête sur sa situation fiscale. Au moment d'arriver à Bercy, Emmanuel Macron n'y a pas échappé. Le ministre estimait alors qu'il n'avait pas à payer l'ISF, dont le seuil est fixé à 1,3 million d'euros, mais aurait sous-évalué la maison de son épouse de 200 000 euros d'après les chiffres du Canard Enchaîné. Après un an et demi de discussion avec le fisc, Emmanuel Macron s'est donc résolu à payer l'ISF. 
    Il voulait supprimer l'ISF 
    Ces révélations arrivent alors que le locataire de Bercy a lancé son propre parti politique «En Marche» et que certains de ses proches le voient se lancer dans la course à l'Elysée en 2017. Du côté du cabinet d'Emmanuel Macron, on assure qu'il n'y a pas d'affaire et qu'il s'agit seulement d'une erreur d'estimation. 
    Alors qu'Emmanuel Macron enchaîne les initiaves sur des sujets qui bousculent la gauche et le gouvernement, le ministre s'en est justement pris à l'impôt de solidarité sur la fortune le 19 avril dans la revue spécialisée Risques : «Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF.» Dès le lendemain, le Premier ministre l'avait recadré estimant que « supprimer l’impôt sur la fortune (...) serait une faute». Le tout accompagné d'un petit tacle : «Je demande à chaque ministre, puisqu’il reste encore un an, d’être pleinement attelé à sa fonction, à sa mission».

  • L'électricité éolienne aux abonnés absents alors que la France grelotte

    Communique de presse de la Fédération Environnement Durable

    1225097535.8.jpgSortie prochaine d'un livre consacré au scandale éolien :

    Le 6 janvier à 8h une vague de froid a recouvert la France. La consommation d’électricité de notre pays était assurée à 74% par les centrales nucléaires et les barrages hydrauliques alors que les énergies intermittentes comme l’éolien ne participaient qu’à hauteur de 1,8% du total.

    De plus la France était contrainte d’importer 9% de son électricité au lieu d’exporter 10% à 15% comme elle le faisait traditionnellement avant l’arrivée des programmes de la « Transition Energétique ».

    Ces chiffres officiels (1) du réseau de Transport de l'électricité (RTE) démontrent à quel point la filière éolienne, développée depuis des années à grand renfort d’annonces et de subventions et qui produit de l’électricité ruineuse et intermittente, est une erreur stratégique. Les français ont besoin au contraire d’une électricité fiable et bon marché.

    Plusieurs millions de ménages sont en situation énergétique précaire et n’ont même plus les moyens de se chauffer. France info a diffusé à la même heure le témoignage d’une habitante de la région Est ou la température a atteint -9°C. Elle a décrit les difficultés auxquelles elle était confrontée. Celles-ci ressemblaient à celles vécues par nos parents lorsque la France occupée était soumise aux restrictions et aux pénuries et de chauffage.

    (1) cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Table ronde « Produire et innover en France » à la convention sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

  • Les contribuables devront payer une dette de 119 millions d’euros à cause du fiasco Autolib’

    Source cliquez ici

    “Une révolution urbaine “, promettait Bertrand Delanoé le 5 décembre 2011. Seulement voilà, en interne, le groupe Bolloré prévoit en réalité près de 180 millions de pertes, dont les deux tiers seront très probablement payées grâce aux impôts. Avec 131 000 abonnés, le système de voitures électriques est au point mort, comme le montre l’étude du cabinet conseil 6t, de surcroît face à la concurrence des VTC, dont les tarifs égalent presque ceux des Autolib’.

    119 millions de pertes payées par la contribuable ?

    Comme le rapporte Le Canard Enchaîné, le 22 novembre dernier, la société Autolib’ a dressé son bilan financier auprès d’Autolib’ Metropole (un syndicat mixte des 97 villes d’Ile-de-France adhérentes au “service d’autopartage”). L’annonce est fracassante : le groupe Bolloré table sur un déficit de 179 millions d’euros d’ici 2023, date de la fin du contrat.

    “La délégation de service public prévoit que les pertes soient prises en charge par Bolloré, mais à hauteur de 60 millions d’euros”, indique le Volatile. Quid des 119 millions restant ? Les mairies devront se répartir la dette en fonction d’un calcul au prorata du nombre de voitures Autolib’ installées dans leur commune. Une annonce qui affole les élus franciliens.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/01/05/les-contribuables-devront-payer-une-dette-de-119-millions-d-5894957.html

  • Table ronde « Soutenir les TPE et PME » à la convention sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

  • La monnaie remplacée ? Le cas grec.

    La Grèce connaît un long calvaire depuis sept ans, et il ne semble pas que celui-ci puisse s'achever prochainement : l'Union européenne, dominée par une Allemagne puissante et revancharde, poursuit sa politique qui tient à la fois de Gribouille et du Père Fouettard, et elle paraît n'avoir tirée aucune leçon de l'histoire. Le réveil pourrait bien être terrible et finir de mettre à mal une construction européenne aujourd'hui contestée par les peuples mais aussi aveugle aux véritables enjeux géopolitiques et sociaux du siècle qui vient. Comme si le vote du Brexit n'avait pas suffi et au moment même où un institut économique allemand très influent évoque (en le souhaitant) une mise à l'écart de l'Italie par son expulsion de la zone euro, les institutions européennes ne veulent pas desserrer l'étreinte sur la Grèce et font montre d'une grande indifférence aux souffrances d'une population grecque qui se sent abandonnée par tous, y compris par son gouvernement et ses partis politiques.

    Face à une situation de plus en plus absurde et révoltante, les Grecs s'organisent économiquement de façon parfois surprenante, parfois à leur corps défendant : ainsi, sur cette terre d'Europe qui a vu à la fois la naissance du mot Europe et celle de la monnaie, sans oublier celles de la politique et de la philosophie, la disette monétaire remet en cause l'existence même de... la monnaie, ou, du moins, son monopole. Le Figaro économie du lundi 2 janvier 2017 nous explique ainsi que « le manque de liquidités amène de plus en plus d'entreprises à payer une partie des salaires en bons d'achat » : « (…) Plus de 200.000 employés du secteur privé voient, entre 20 à 25 % de leur salaire rétribué en « tickets de rationnement ». Nombre de multinationales le pratiquent déjà depuis plus d'un an, d'autres les proposent uniquement aux nouveaux salariés. » Ces coupons, qui se développent de façon exponentielle dans le secteur privé, mais aussi, de façon plus discrète, dans le secteur public, remettent en cause le principe même de la monnaie et rappellent en les renouvelant les anciennes pratiques de troc, c'est-à-dire d'échanges non-monétaires. De nombreux économistes et professionnels locaux s'en inquiètent parce que ces coupons « poussent vers (des) solutions moins légales » et qui échappent, évidemment, aux taxations de plus en plus lourdes qui touchent tous les secteurs d'activités économiques : « la politique fiscale imposée à la Grèce par ses créanciers n'apporte ni résultats ni investissements dans le pays. Les jeunes peinent à trouver un emploi, le chômage des 24-40 ans atteint les 35 % et ceux qui ont un travail préfèrent être payés au noir, pour ne pas avoir de coupons à la fin du mois ! ». Ainsi, voilà les résultats de la politique de l'Union européenne, et cela ne plaide pas pour elle...

    Néanmoins, peut-on penser « au-delà de l'argent », au regard de cette politique des coupons aujourd'hui promue par des multinationales qui, elles, ne manquent généralement pas de liquidités financières et, cyniquement, utilisent en fait ce moyen des tickets de rationnement pour rester « compétitifs » dans le cadre d'une mondialisation de plus en plus agressive et de moins en moins sociale (si cela était encore possible...) ? Et si cette pratique s'émancipait des seules préoccupations économiques et financières (et, aussi et surtout, des multinationales qui la promeuvent pour leur seul profit), et devenait une politique pensée et développée par le gouvernement grec avant que de trouver de nouveaux débouchés en d'autres pays et, pourquoi pas, en France ? L'échange de services et de biens sans l'intermédiaire de l'argent a toujours existé, et aujourd'hui encore, dans des sociétés traditionnelles comme dans notre propre société, en particulier dans le monde rural ou dans celui des quartiers. Bien sûr, cela ne plaît guère aux États qui cherchent à contrôler tous les échanges, y compris les plus petits, pour en tirer quelques ressources fiscales. Pourtant, n'est-ce pas aussi, appliqué à l'échelle locale (quartier, commune, par exemple), un moyen de limiter l'endettement public comme privé et de retrouver, concrètement, la voie d'une certaine solidarité « sans compter » ? La question mérite, au moins, d'être posée...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Aujourd’hui, il y a un suicide d’agriculteur tous les deux jours en France

    Guillaume Olivier est responsable des Jeunes Agriculteurs du canton de Wassy et Saint-Dizier, en Haute-Marne. Il est à l’origine de ce court-métrage réalisé en hommage aux agriculteurs suicidés en 2016.Il répond à Minute :

    "[...] Aujourd’hui, il y a un suicide d’agriculteur tous les deux jours en France. Ça ne pourra qu’augmenter en 2017... Et ce phénomène concerne toutes les régions de France. On est un peu tous en dépression. On travaille tous comme des cinglés, sans se tirer un salaire correct. Pas de rendement, pas de prix : on est tous dans la même galère, quelle que soit notre spécialité.

    Avec ce film, nous avons voulu rendre hommage aux agriculteurs qui se sont suicidés. Nous avons voulu montrer que nous sommes solidaires dans le métier. Nous avons voulu dénoncer ce fléau des suicides d’agriculteurs.

    Dans le film,Vincent, l’agriculteur qui raconte son histoire, se pose la question suivante : « Est- ce la faute des laiteries ? Des grandes surfaces ? Des politiques ? » Il y répond, désabusé : « Peu importe, de toute façon, tout le monde s’en fout. » Pour vous, à qui la faute ?

    Les laiteries ? Elles se font des marges énormes et ne publient pas leurs résultats. L’exemple le plus connu est celui de Lactalis qui a fait l’objet d’un reportage sur France 2 en octobre dernier. Lactalis préfère payer une amende plutôt que de publier ses résultats. D’ailleurs, l’Etat devrait les forcer à le faire.

    Les grandes surfaces ? Les consommateurs comme les agriculteurs se font avoir. Le prix du fromage n’a pas baissé, malgré la chute du cours du lait. De même, vous ne payez pas votre viande moins chère aujourd’hui, alors que moi, quand je me suis installé, je la vendais 4,50 euros le kilo. Aujourd’hui, je la vends à 3,25 euros !

    Mais nous-mêmes, nous nous remettons souvent en question. C’est pour cela que nous faisons dire à Vincent : « Et si en réalité tout était de ma faute ? »

    Ce qui est marquant dans ce film, c’est la solitude de Vincent : seul avec ses questions, seul dans son hangar, seul, cachant à sa femme, ses rappels et relances de la banque, de la MSA, des assurances, etc. C’est cela, le quotidien d’un agriculteur ?

    Oui, c’est cela le quotidien d’un agriculteur. Des heures de travail pour un salaire de 200 à 300 euros par mois. Quant à l’isolement, si l’épouse ne travaille pas sur l’exploitation, elle ne peut pas suivre au quotidien les chiffres. On peut donc tout à fait lui cacher la réalité. A cela, il faut ajouter la pression familiale. Nos parents et grands-parents ont connu de bonnes années. Ils ne comprennent donc pas toujours pourquoi c’est difficile pour nous. Par exemple, moi, je suis le seul garçon. Cela aurait été inconcevable de vendre la ferme. Cela aurait été une honte. Oui, ce film, c’est du vécu : on essaye de cacher les difficultés, en se disant que ça ira mieux demain. [...]

    Tout est fait pour que les exploitations soient de plus en plus grandes. La fiscalité et la politique nous forcent à être de plus en plus gros. On est accompagné pour investir toujours davantage. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il faudrait. Travailler sur de petites exploitations, c’est beaucoup mieux. L’agriculture française, c’est une agriculture familiale. C’est notre fierté. Moi-même, je travaille avec mes deux parents. [...] Nous n’avons ni les mêmes charges sociales, ni les mêmes normes que nos voisins européens. On ne peut donc pas être compétitifs. [...]

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html