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économie et finance - Page 439

  • La déglobalisation, un nouveau paradigme

    Perçu comme une catastrophe par les milieux bancaires, le retour du protectionnisme et du contrôle des capitaux pourrait procurer un sursaut inespéré aux pays développés. Les agents économiques commencent à s’y préparer.

    En l’espace de six mois, la « déglobalisation » est devenue un mot à la mode dans les milieux bancaires. La victoire des partisans d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, puis celle de Donald Trump aux États-Unis, avec un programme censément protectionniste, ont soulevé énormément de questions. Longtemps, les économistes de banques ont rivalisé en prévisions très négatives en cas de vote contraire aux intérêts financiers. Leur crainte ? Celle du précédent.

    « Il faudra trouver et définir une dynamique commune pour éviter que le référendum britannique ne soit pris comme un précédent. Car très rapidement, on doit s’attendre à de multiples demandes de référendums partout en Europe », écrivait ainsi l’économiste en chef de Natixis l’été dernier, résumant le sentiment répandu dans la plupart des grandes banques occidentales. Que craignent les établissements financiers ?

    Qu’une rétractation globale en Europe mette fin aux projets visant à créer une dette fédérale sur le continent : celle-ci (gérée par la Commission européenne qui se financerait directement par émission de dette) pourrait grimper à terme à 15 000 milliards d’euros selon certaines estimations, au plus grand bénéfice des créanciers.

    Au contraire, des mesures protectionnistes peuvent ouvrir la voie à des contrôles de capitaux spéculatifs, à l’image de ce qu’a fait l’Islande pour sortir de sa faillite à partir de 2010. « La question est de savoir si la libre-circulation des marchandises et des capitaux va continuer ou pas. Cela pourrait s’arrêter, si ce n’est pas déjà le cas… », lançait en septembre dernier Abdallah Nauphal, l’un des gérants de fonds de la Bank of New York Mellon.

    La catastrophe n’a pas eu lieu

    La déglobalisation sera-t-elle catastrophique pour l’économie et les populations ? La réponse est loin d’être évidente. Ainsi, alors même que la Grande-Bretagne a vu la sortie massive de capitaux spéculatifs depuis le référendum sur le Brexit, son économie se porte plutôt bien : hausse de la production industrielle sur six mois, baisse légère du chômage. Aux États-Unis, les bourses d’actions ont atteint un nouveau record historique après la victoire de Donald Trump.

    Les messages très anxiogènes lancés par les banquiers avant le référendum italien du 4 décembre ont également été contredits par les faits : la victoire du « non » suivie de la démission du Premier ministre transalpin n’a pas suscité de panique. « Les marchés absorbent de plus en plus rapidement les événements politiques. Il leur a fallu deux semaines pour le Brexit, deux heures pour l’élection de Donald Trump et là, quelques minutes pour le référendum italien », soulignait un stratégiste obligataire de la BNP Paribas devant l’AFP.

    C’est que, à rebours des anticipations, la déglobalisation pourrait relancer les économies les plus avancées, et soulager par là même les difficultés du système bancaire. « Est-ce qu’on révise nos projections de croissance pour les États-Unis et la Grande-Bretagne ? Oui, car des mesures annoncées dans leurs programmes seront appliquées. On peut s’attendre à une hausse supplémentaire du PIB de 0,2 à 0,4 points », affirme Christian Parisot du cabinet Aurel BGC.

    Relocalisation, inflation, croissance

    Outre-Atlantique, le programme protectionniste de Donald Trump et sa volonté de réorienter les financements vers les grands travaux d’infrastructure devraient tirer la croissance et générer de l’inflation. En Grande-Bretagne, la baisse de 15 % de la livre sterling face aux autres grandes monnaies favorise le dynamisme local.

    En effet, cette baisse du taux de change abaisse le prix des produits britanniques et augmente celui des produits achetés à l’étranger ; elle facilite donc les exportations et incite les entreprises locales à produire davantage chez elles.

    Davantage de croissance, davantage d’inflation : le diptyque magique pourrait fournir un répit bienvenu aux grandes banques. En leur absence, les établissements financiers ne voyaient en effet plus comment rééquilibrer leurs bilans remplis de créances irrécouvrables. La déglobalisation pourrait-elle constituer un modèle gagnant pour tout le monde ? C’est ce que suggère l’économiste Christian Parisot :  » La déglobalisation pourrait inciter les entreprises des pays avancés à relocaliser des usines chez eux « .

    Dans les économies émergentes, comme la Chine, elle pourrait inciter les acteurs locaux à faire reposer davantage l’activité sur la demande intérieure pour être moins dépendant des exportations. Tout ceci commence à être pris en compte par les agents économiques. Mais il existe des incertitudes car pour l’instant rien n’a encore été fait ». 

    Politique magazine - 01.2017

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/01/18/la-deglobalisation-un-nouveau-paradigme-5900355.html

  • Le forum de Davos contre le « populisme »

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    8782-20170120.jpgMardi, s’est ouvert à Davos, en Suisse, le traditionnel forum économique du même nom, rassemblant chaque année tout ce que notre monde compte de milliardaires et autres mondialistes pour débattre des grands problèmes de notre planète. Avec pour invité d’honneur cette année, le dictateur maoïste chinois Xi Jinping, grand persécuteur – entre autres – de chrétiens. Et pour préoccupation majeure, la lutte contre… le « populisme » !

    Certes, parmi la vingtaine de risques relevés par quelque 750 experts internationaux du monde de l’entreprise et des universités dans leur rapport Global Risks 2017, publié en prélude au Forum économique mondial, arrivent en tête « les inégalités économiques, les divisions sociales et le réchauffement climatique ». Mais derrière le thème du forum de cette année, « Leadership réceptif et responsable », les organisateurs ne cachaient pas que leur intention était de définir une stratégie pour les multinationales visant à contrer la montée du populisme dans le monde.

    Ainsi, le rapport Global Risks 2017 n’hésite-t-il pas à pointer du doigt le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie,en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations »…

    Un souci majeur pour les milliardaires de Davos, qui soulignent « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et dénoncent des dérives médiatiques contre lesquelles il faudra trouver une réponse. Ainsi, souligne Global Risks 2017, « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme ».

    Une « mondialisation plus inclusive », évoquée dans son message d’ouverture du Forum par le dictateur rouge chinois qui, il est vrai, peut s’enorgueillir d’avoir une certaine expérience dès lors qu’il s’agit de museler les peuples.

    Franck Deletraz

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 20 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/

  • 300M€ pour les demandeurs d'asile en 2016

    4 774 migrants ont bénéficié du dispositif d'"aide au retour" en 2016, soit 2500€ :

    • 529 Afghans
    • 401 Chinois
    • 362 Albanais
    • 243 Kosovars. 

    Par ailleurs, 105 000 personnes ont reçu l'allocation pour demandeurs d'asile (ADA) en décembre. Elle est versée à un migrant pendant l'instruction de la demande d'asile et est fixée à 6,80 euros par jour (en moyenne 204 euros par mois), modulable selon la composition familiale.

    Les demandeurs qui ne sont pas hébergés perçoivent 11 euros par jour (en moyenne 330 euros).

    Le budget de l'ADA a atteint 300 millions d'euros l'année dernière.

    C'est gratuit c'est l'Etat qui paie...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Airbnb : 20 000 logements perdus selon la mairie de Paris

    Paris Vox – Mauvais temps pour le site de location entre particuliers  « Airbnb » attaqué et critiqué de toutes parts, notamment les hôteliers et la mairie de la Capitale qui dénonce une perte de près de 20 000 logements.

    Lire la suite

  • Udo Ulfkotte avait annoncé l’effondrement prochain de l’euro et la spoliation des épargnants, conduisant à la guerre civile

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    Udo Ulfkotte, journaliste allemand décédé le 13 janvier 2017, avait prédit quelques prochaines catastrophes : 

    « Un jour ou l’autre la situation va exploser ici. Il suffit d’une étincelle. Quand l’euro, cette monnaie qui fait penser à l’argent du Monopoly, va s’effondrer et dévorer les économies des épargnants, tout va partir dans tous les sens ici. Je conseille aux musulmans de faire leur valise très rapidement et de quitter le pays pour toujours quand cela va arriver… »

    « (…) le détonateur principal sera l’effondrement de l’euro, quand les Allemands vont devoir payer avec leurs épargnes les dettes incroyables d’autres Etats membres. Arrivé à ce stade on n’aura plus d’argent pour les retraités et pour les masses de musulmans qui vivent de l’aide sociale. «  

    http://www.medias-presse.info/udo-ulfkotte-avait-annonce-leffondrement-prochain-de-leuro-et-la-spoliation-des-epargnants-conduisant-a-la-guerre-civile/67935/

  • Les liaisons dangereuses entre libéralisme et conservatisme

    51x9qlfyzdl_sx315_bo1204203200_.jpgConservateurs et libéraux ont souvent fait route ensemble, au risque de brouiller les frontières entre eux, alors que les différences sont de taille. Le conservatisme reconnaît ainsi l'existence d'un bien commun et promeut les communautés et les corps intermédiaires pour le réaliser, accorde une plus grande place à l'autorité charnelle et incarnée, aux hiérarchies ; il est sensible aux excès du projet politique moderne qui est au fond le projet libéral, articulé autour du rationalisme, de l'individualisme égalitaire et de l'utilitarisme. Il fait l'éloge du particularisme, croit à l'existence des peuples et à l'utilité des frontières, rappelle avec Disraeli que "les nations ont un caractère propre aussi bien que les individus", alors que l'anthropologie libérale conduit à al vision d'un individu planétaire unique appelé, à la fin de l'histoire, à être régi par un droit et un marché universels.
    "Roger Scruton, de l'urgence d'être conservateur", par Thomas Hennetier, Eléments, n°163

  • John Pilger - Barack Obama, le marketing et l'Empire (vostFr)

  • La production et la fourniture d’électricité en France sont à l’origine de bien des scandales !

    36000 foyers sans électricité, à cause de la tempête Egon. La vague de froid qui va s‘abattre sur la France la semaine prochaine entraînera, de facto, des délestages – c’est à dire des coupures générales – sur plusieurs régions de France… C’est un des scandales liés à la production énergétique en France.

    Le premier réside dans le fait qu’après la tempête de 1999, alors que tout était à refaire, aucun réseau n’a été enterré. Les Français ont payé des augmentations musclées sur leurs factures d’électricité et d’assurance. Pour refaire des réseaux aériens, qui sous le vent, sous le poids de la glace ou parce qu’un alcoolique embrasse un poteau, sont fragilisés. À chaque tempête, même scénario. Destruction, reconstruction, factures alourdies. Si la France avait alors fait l’effort d’enterrer ses réseaux, non seulement ils survivraient aux épisodes venteux ou neigeux, mais la fibre optique aurait pu être déployée à vitesse grand V sur l’ensemble du territoire.

    L’autre scandale réside dans la faiblesse de notre parc nucléaire. Il vieillit. La France dispose d’une capacité de production d’électricité établie à 129 000 mégawatts, dont 63 000 de nucléaire. Or, elle ne pourra pas pleinement s’en servir lors de la vague de froid attendue, en raison notamment des défaillances constatées sur certains des 58 réacteurs de l’Hexagone. Selon les prévisions de Météo France, les températures seront inférieures de cinq à 10 degrés par rapport aux normales saisonnières. Le 12 janvier, l’Autorité de Sûreté nucléaire a accordé à EDF la remise en service de neuf de ces réacteurs après plusieurs mois de contrôle, et a également accepté la requête de l’énergéticien de reporter l’arrêt programmé du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Tricastin. Mais malgré cela, le Français pourrait devoir faire face à des pénuries. Entre le mercredi 18 et le vendredi 20 janvier, EDF devra mobiliser quelque 100 000 mégawatts afin de répondre au surcroît de consommation attendu. Or, selon les prévisions de RTE, la capacité totale disponible à l’heure du début de la vague de froid ne sera que de 85 000 mégawatts…

    Nous payons les délires écologistes, maitres-chanteurs des socialistes, ont tout fait pour réduire la production nucléaire française, pourtant garante de notre souveraineté énergétique, avec l’hydraulique. Les mêmes Verts qui ont forcé la fermeture des centrales nucléaires en Allemagne, désormais en sous-production électrique et qui doit donc non seulement faire tourner à plein régime ses centrales au charbon, très polluante, et nous acheter de l’électricité… nucléaire, qui n’est pas suffisante. Kafkaïen. Et tout ça pour se lancer dans l’escroquerie de l’éolien…

    Porté par un message mensonger des constructeurs et de l’État, selon lequel l’éolien serait une alternative énergétique crédible, et donc porteur d’avenir pour la planète, notre territoire voit ainsi apparaître ici et là des machines de plus en plus hautes (150 mètres aujourd’hui) et de plus en plus dangereuses pour notre environnement. Bien peu de nos concitoyens savent qu’une éolienne, dont le temps de production énergétique est de 20 % environ, est relayée, le reste du temps, par des centrales à charbon ou à gaz.

    Malgré cet impact sur l’environnement, c’est un triplement du parc éolien français qui est programmé au cours des prochaines années, portant le nombre de machines installées dans notre pays devrait passer de 7.000 à 21.000 d’ici 2023. Or, pour soutenir chaque éolienne, 1.500 tonnes de béton et 40 tonnes de ferraille sont nécessaires. Et que même lorsqu’elle sera démontée – pour la modique somme de 300.000 euros environ à la charge du propriétaire du terrain –, ce béton et cette ferraille continueront de polluer, de façon irréversible, notre sous sol et nos paysages. Si le plan de construction est mené à son terme, avec les 30 millions de tonnes de béton nécessaires à l’ancrage des 21.000 éoliennes prévues, la France égalera le record de l’organisation Todt, qui en avait utilisé autant pour la construction du mur de l’Atlantique !

    Massacre visuel de bien de nos paysages traditionnels de France, les éoliennes ont aussi des néfastes sur la santé. Outre le bruit, les vibrations et les ultrasons engendrés par les pales sont désormais reconnus comme néfastes au confort des riverains. Le Canada a ainsi décidé de porter à 1000 mètres au lieu de 100 la distance minimum entre une éolienne et une habitation. Sauf que certains experts estiment que la distance minimale devrait être de 10 kilomètres… Les effets potentiels sur la santé iraient de la simple fatigue, à l’apparition d’acouphènes, en passant par des vertiges, des nausées, des étourdissements, des maladies cardiovasculaires, et même des diabètes…

    Malgré tout ces faits, c’est un triplement du parc éolien français qui est programmé au cours des prochaines années, portant le nombre de machines installées dans notre pays devrait passer de 7.000 à 21.000 d’ici 2023. Une folie. Extrêmement rentable pour une mafia aux méthodes bien rodées. « Selon nos estimations, plus 30% des parcs éoliens – près de 5.500 machines en France – sont actuellement installés sur des terrains appartenant à des élus, c’est dire le potentiel de cas », avance Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, principal réseau français d’associations anti-éoliennes. Or pas moins de sept condamnations viennent d’être prononcées contre des élus ayant voté l’installation de parcs éoliens sur leurs communes alors même qu’ils étaient propriétaires de parcelles. Les plaintes se multiplient.

    Cette inflation de procédures, qui balaient un peu toute la France, vise à durement sanctionner des pratiques qui elles-mêmes gangrènent une partie de la classe politique locale depuis plusieurs années. Le scénario est toujours le même : approchés par des promoteurs, des maires et conseillers municipaux de petites communes rurales se laissent tenter par l’idée d’accueillir des éoliennes sur leurs propres terrains (ou ceux de proches), n’hésitant pas ensuite à faire voter (et à voter eux-mêmes) l’autorisation d’installation de ces machines en Conseil municipal. Il faut dire qu’avec des loyers qui au bas mot oscillent entre 3.000 et 5.000 euros par an et par éolienne, la petite combine s’avère bien plus rentable que la culture de la patate ! Le hic, c’est qu’en étant ainsi juge et partie, ces politiques locaux détenteurs de fonciers s’exposent à l’évidence à l’article 432-12 du Code pénal sur les conflits d’intérêt, prise illégale d’intérêt et recel de prise illégale d’intérêt. Ce qui n’échappe visiblement pas aux juges…

    Subventionné de façon inique via la contribution au service public de l’électricité, et là encore à l’insu du consommateur qui paie, souvent sans le savoir, deux fois plus chère qu’elle ne coûte une énergie non rentable et économiquement inutile puisque la France, hors éolien, exporte 15 % de son électricité, ce sont en réalité les actionnaires, la plupart du temps étrangers, et leurs fonds de pension qui profitent de cette manne financière.

    Source: Réinfo du 16 janvier 2017.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-production-et-la-fourniture-delectricite-en-france-sont-a-lorigine-de-bien-des-scandales_176340.html#more-176340

  • Trump, censé symboliser le capitalisme le plus sauvage coalise contre lui la quasi-totalité de la « presse aux ordres de la Bourse »

    Jean-Claude Michéa publie "Notre ennemi, le capital". Il est interrogé dans Marianne. Extraits :

    "Vous qui vous déclarez «populiste», comment vous apparaît une figure comme celle de Donald Trump, autour de laquelle se sont alliés le peuple déclassé et une partie des Américains les plus puissants du pays ?

    « Plus le méchant est réussi, disait Hitchcock, plus réussi est le film. » De ce côté, Donald Trump est le client idéal. Il incarne en effet, jusque dans sa coiffure, tous les traits de l'« homme que vous aimerez haïr ». Il reste cependant un mystère à résoudre. Par quel miracle celui qui est censé ainsi symboliser, selon le Monde, l'essence même du capitalisme le plus sauvage peut-il coaliser contre lui, du matin jusqu'au soir, la quasi-totalité de ce que Marx appelait la « presse aux ordres de la Bourse » (y compris de sa « brigade du rire », de Yann Barthès à Karl Zéro) ?

    C'est sans doute que celle-ci ne lui pardonne pas d'avoir eu le mauvais goût d'utiliser dans sa campagne électorale un peu trop d'éléments de langage « anticapitaliste ». Mais que ces chiens de garde se rassurent ! Trump - bien que, contrairement à Fillon, il sache en effet parler aux travailleurs - n'a probablement jamais eu la moindre intention de remettre vraiment en cause le Tafta ou la tyrannie de Wall Street (les choses sont peut-être un peu différentes sur le plan géopolitique).

    Et, si même il poussait l'incohérence jusqu'à vouloir faire quelques pas dans cette direction - hypothèse peu plausible -, nul doute que le système saurait très vite lui rappeler les limites à ne pas dépasser. C'est qu'on ne plaisante pas avec ce genre de choses au pays des Kennedy et des Martin Luther King. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html