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économie et finance - Page 440

  • Protectionnisme : une donnée essentielle de l’économie de demain ?

    Nations phares de la pensée libérale, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont toujours eu le souci de la protection de leurs industries stratégiques…

    Comme l’expliquait l’économiste Frédéric Bastiat, en économie, « il y a ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas ». Si la mondialisation des échanges est un phénomène naturel, rendu inévitable par les progrès techniques (transports et communications, notamment), elle ne saurait être totalement incontrôlable. Utilisons une image toute simple : les bateaux sont libres de parcourir les mers mais ils sont soumis à des contrôles quand ils s’aventurent hors des eaux de leurs territoires. L’évidence même. Pourquoi faudrait-il, alors, défendre un système de libre-échange total qui ne serait, en outre, appliqué qu’aux populations vivant dans l’Union européenne ?

    Nations phares de la pensée libérale, les États-Unis et le Royaume-Uni ont toujours eu le souci de la protection de leurs industries stratégiques, plus encore aujourd’hui avec l’élection de Donald Trump et le triomphe du Brexit qui a porté Theresa May au 10 Downing Street. Privilégiant l’économie dite de la connaissance, les nations occidentales se sont progressivement désindustrialisées. Pour l’année 2014, le déficit commercial des États-Unis s’élevait à 505 milliards de dollars (la Chine est le premier exportateur, le Mexique est le troisième exportateur). On pourrait donc craindre que les mesures protectionnistes envisagées par Donald Trump puissent avoir des conséquences potentiellement néfastes pour l’économie américaine. Or, il n’en sera rien. Pour des raisons qu’ignorent la plupart de nos dirigeants : l’économie dépend de l’humain.

    Il ne saurait être question de vases communicants. En prenant le pari de l’optimisme actif, Donald Trump s’inscrit parfaitement dans la tradition des pionniers et répond à un profond inconscient euro-américain.

    « General Motors envoie des modèles de Chevy Cruze fabriqués au Mexique aux vendeurs de voitures américains sans payer de taxes en passant la frontière. Fabriquez aux États-Unis ou payez beaucoup de taxes frontalières ! » disait ainsi Donald Trump le 3 janvier dernier. L’intelligentsia politico-économique basée à Washington pourra toujours grincer des dents face au retour des protections tarifaires, elles font déjà la preuve de leur efficacité. Immédiatement après ce message, Ford annonçait annuler la construction d’une usine d’assemblage de voitures au Mexique et utiliser une partie des 1,6 milliard de dollars de budget sauvés pour investir dans une usine de fabrication de véhicules hybrides et électriques à Flat Rock, dans le Michigan. Un investissement créant 700 emplois…

    La donne est un peu différente pour nous, pauvres Français. Les standards de l’Union européenne nous interdisent de prendre de telles mesures et nous regardons nos usines automobiles s’exporter au Maghreb sans pouvoir lutter. Un haut fonctionnaire de gauche, qui a souhaité conserver l’anonymat, l’expliquait à bastamag, déclarant qu’en l’état actuel des choses, une « sortie de l’Union européenne » serait sans doute « nécessaire afin d’instaurer une base légale incontestable à la préférence nationale » et, bien sûr, à la mise en œuvre d’une forme de protectionnisme intelligent. Entendons bien que le protectionnisme, intelligemment pensé, ne revient absolument pas à isoler la France ou à la fermer au commerce mondial mais, tout au contraire, à la rendre compétitive !

    Le but de la manœuvre est clair : façonner la France de demain, reconstituer une partie de son tissu industriel, conserver ses secteurs stratégiques, repartir sur des bases saines et encourager l’innovation. Le protectionnisme ne s’oppose pas à l’économie de marché. Je serais même tenté d’écrire qu’il en est le garant.

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/protectionnisme-donnee-essentielle-de-leconomie-de-demain,306817

  • Economie oui, mais pas celle de la réflexion

    Pour ses adversaires, la cause est entendue : le programme politique du Front national est « une arnaque », comme dit Manuel Valls. Mais l’argument d’autorité est un peu trop commode.

    Le programme économique frontiste peut être critiqué, mais pas caricaturé, surtout au regard des résultats économiques que nous vaut plus d'un quart de siècle de gestion libéralo-socialiste placée sous tutelle bruxelloise. Après tout, de quelle réussite les donneurs de leçons de l'UMP et du PS peuvent-ils se prévaloir ? D'un chômage de masse frappant au moins 10 % de la population active ? De la disparition de notre tissu de PMI et de PME ? De la crise de notre agriculture ? De budgets déficitaires depuis plus de 40 ans ? D'une dette publique qui dépasse 2 000 milliards d'euros ? De la perte de notre souveraineté économique et du contrôle de notre propre monnaie ? Ceux qui balaient d'un revers de main le programme économique du FN ne sont pas les mieux placés pour le faire.

    Ledit programme est bâti sur les concepts de « patriotisme économique » et de « protectionnisme intelligent ». Comme l'explique Jean-Yves Le Gallou sur le site de Polémia, il est possible d'y distinguer trois axes « la remise en cause du libre-échangisme mondial, la sortie de l'euro, la lutte contre "l'austérité" ».

    Concernant le premier axe - la remise en cause du libre-échangisme mondial -, les rédacteurs du programme opposent à l’ « ultra-libéralisme » mondialisé le recours au « protectionnisme intelligent », dont les prémices figurent dans la Charte de La Havane, signée en 1948 par une cinquantaine d'Etats. Cette Charte visait à développer la coopération entre les États membres, les engageait à ne pas se trouver en situation d'excédent ou de déficit de leur balancé commerciale sur le moyen-long terme, interdisait le dumping, autorisait le contrôle des mouvements de capitaux par les États, favorisait l'adoption par les pays signataires de normes de travail équitables. En somme, elle voulait établir les conditions d'un commerce extérieur pacifié en évitant l'hégémonie d'une puissance sur les autres. Les États-Unis firent obstacle à sa ratification pour conforter la prépondérance du dollar acquise à Bretton Woods - outil de leur propre hégémonie.

    Par ailleurs, le Front national fut le premier grand parti à dénoncer le Tafta, désastreux traité transatlantique que Sarkozy, puis Hollande, avaient donné mandat aux eurocrates bruxellois de négocier pour la France (après avoir poussé en 2014 à accélérer les négociations, le président socialiste en demanda l'arrêt en 2016...).

    Quant au deuxième axe - la sortie de l'euro monnaie unique -, il conditionne la réalisation de l'ensemble du programme, puisqu'il doit permettre à la France de retrouver sa souveraineté monétaire, et la possibilité de dévaluer pour relancer la croissance et réindustrialiser. Dans le même but, serait abolie la loi du 3 janvier 1973, qui a interdit à l'État d'emprunter sans intérêt auprès de la Banque de France (par exemple pour financer de grands travaux), pour le plus grand bénéfice des marchés financiers et des banques qui, eux, perçoivent des intérêts - ce qui alimente la dette publique.

    Le troisième axe concerne la lutte contre l'austérité et paraît relever d'une certaine utopie lorsque Marine Le Pen envisage, par exemple, de revenir à la retraite à 60 ans. Toutefois, le recours aux politiques d'austérité appliquées dans certains pays européens sous les pressions de Bruxelles et de la BCE n'a guère été probant.

    Au bout du compte, ces propositions sont-elles absurdes ? « En vérité, la crédibilité et le réalisme d'un programme sont jaugés au regard de la doxa dominante. S'éloigner du politiquement correct et de l'économiquement correct passe forcément pour "peu crédible" », observe Jean-Yves Le Gallou sur Polémia. Pourtant, en 2011, Alain Cotta et Christian Saint-Etienne, économistes qui n'appartiennent pas au Front national, s'accordaient à reconnaître, dans Monde&Vie (1) qu' « une monnaie est toujours le reflet d'un État et d'une souveraineté », qu'aujourd'hui, « le vrai conflit idéologique oppose les tenants de la poursuite d'un néo-libéralisme mondialisé et financiarisé, à ceux du retour au capitalisme d'État » ; et qu'avant même la politique de l'euro fort, celle du franc fort, voulue en 1993 par le directeur du Trésor Jean-Claude Trichet (appelé plus tard à diriger la Banque centrale européenne…)fut « à l'origine de toutes nos difficultés actuelles ».

    Si l'on peut discuter certains aspects du programme économique du FN, il n'en pose pas moins de vraies questions, auxquelles ses concurrents ne pourront pas se contenter de répondre par le mépris.

    Jean-Pierre Nomen Monde&Vie 12 janvier 2017

    1) Monde&Vie n°851

  • Comment Donald Trump a fait perdre 1 milliard de dollars à George Soros

    Selon le Wall Street Journal, le célèbre financier américain aurait perdu plus de 1 milliard de dollars en Bourse. Il était convaincu que les marchés dégringoleraient après l’élection de Donald Trump ce qui n’a pas du tout été le cas.

    Tout le monde perd parfois en Bourse. Même George Soros, le célèbre financier américain qui, voici 25 ans, s’était considérablement enrichi en faisant sauter la Banque d’Angleterre. Selon le Wall Street Journal, le multi-milliardaire américain né en Hongrie aurait ainsi perdu près de 1 milliard de dollars sur les marchés, grevant ainsi sa fortune de 4%. A 86 ans, George Soros gère toujours lui-même une partie de ses actifs financiers, dont la valeur total est estimée à 25 milliards de dollars par Forbes.

    Ce revers de fortune est lié à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis  le 8 novembre. George Soros a cru que les marchés s’effondreraient et ainsi parié à la baisse sur l’évolution des indices américains. Sauf que contrairement à ce que prédisait les Cassandre, les marchés américains ont au contraire continué à croître, les investisseurs voulant croire que la politique économique de Donald Trump gonflerait les profits des entreprises. Le S&P 500, l’indice large de la Bourse de New York, a ainsi gagné 5,6% depuis l’élection de Donald Trump.

    Selon le Wall Street Journal, George Soros, qui avait apporté son soutien à Hillary Clinton,  a toutefois stoppé la casse à la toute fin de l’année 2016 en débouclant la plupart de ses positions.

    Source : BFM
    http://www.contre-info.com/comment-donald-trump-a-fait-perdre-1-milliard-de-dollars-a-george-soros#more-43352 |

  • Ne pas confondre « Lanceurs d’alerte » et « cafards du fisc »

    La chronique de Philippe Randa

    Intéressant, le face à face organisé par BFMTV ce dimanche 8 janvier entre Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du Parti socialiste et Me Éric Dupond-Moretti, avocat pénaliste… Le second reconnu d’emblée être assez « inspiré » par le premier, entre autre parce que celui-ci avait été avocat comme lui avant d’avoir crû bon de faire don de sa personne à la France.

    Forcément, ils échangèrent sur la Justice.

    Et incontestablement, dans le vide abyssal des débats habituels des primaires – de la droite comme de la gauche – ils ne manquèrent ni l’un ni l’autre d’arguments d’autant plus pertinents qu’ils reposaient pour la plupart sur des cas concrets auxquels ils avaient pû être confrontés.

    Ils en arrivèrent toutefois à parler des « lanceurs d’alerte »… Le candidat à la primaire socialiste espère qu’il y en ait toujours plus pour davantage d’équité dans ce monde de brutes, tandis que l’avocat pénaliste, plus réservé, ne veut pas mettre sur le même piédestal celui qui sauve des vies humaines en dénonçant de potentiels terroristes et celui qui cafarde ses voisins pour fraude fiscale…

    Il rappela ainsi que, depuis l’automne dernier, un amendement au projet de loi de finances permet à l’administration fiscale de payer en échange d’informations sur une fraude.

    Reconnaissons volontiers avec lui que la plupart des « lanceurs d’alerte » ne réclament pas plus de compensation financière que de décoration à la boutonnière pour dénoncer des malversations d’importance nationale, sinon internationale… et ne méritent aucunement d’être rabaissés au niveau de méprisables cafards généralement motivés par la jalousie ou une simple âpreté au gain…

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Bernard Arnault reçu par Donald Trump : retour du protectionnisme !

    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    La preuve est faite que les nations, mais surtout une Europe économique unie, peuvent vaincre le libre-échange mondialiste. In fine, c’est le pouvoir régalien qui est le plus fort. Le chef d’entreprise, le capitaliste tremblent et s’adaptent toujours pour ne pas perdre leur marché, leurs débouchés !

    L’actualité nous en apporte la preuve avec Bernard Arnault, chantre, comme son journal Les Échos, du libre-échange mondialiste. Au premier coup de tonnerre, à la première semonce Trump, avant même qu’il soit en fonction, que fait Bernard Arnault ? Il va faire sa courbette devant Trump en lui assurant qu’il va créer des usines et des emplois LVMH en Californie ! Et ce seront autant d’emplois en moins pour la France !

    Si l’on regarde l’histoire économique des États-Unis, depuis leur création, il n’y a pas eu de nation plus protectionniste que les États-Unis.

    On a dit d’Alexander Hamilton, dès la création des États-Unis, qu’il était un autre Colbert. La guerre de sécession opposait le Nord industriel protectionniste au Sud agricole libre-échangiste. Le paroxysme du protectionnisme fut atteint en 1930 avec la loi Smoot-Hawley qui imposait des droits de douane record aux importations. De leur origine jusqu’aux années 1930, les États-Unis pratiquèrent donc un protectionnisme virulent avec des tarifs douaniers de l’ordre de 50 % ; c’est avec cette stratégie qu’ils connurent le taux de croissance le plus élevé du monde et accédèrent au leadership mondial.
    Gardons présent à l’esprit l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire en Europe : la construction de l’usine géante Renault de Mellousa au Maroc pour vendre des voitures sur le marché européen en profitant des bas salaires marocains, ce qui crée du chômage en France !

    Contrairement à ce qui a pu être écrit ici ou là, le prix Nobel Maurice Allais souhaitait des barrières protectionnistes aux frontières de l’Europe et un libre-échange seulement à l’intérieur de l’Union européenne pour profiter des économies d’échelle de ce grand marché, ce qu’a parfaitement compris Trump !

    Et, contrairement aux bêtises médiatiques du politiquement correct que l’on peut lire à longueur de journée, la ligne Maginot en 1939 a été une excellente réussite ! Les Allemands ne s’y sont pas attaqués ! La seule erreur fut de ne pas l’avoir prolongée jusqu’à la Manche et à la mer du Nord ! Les Allemands avaient, eux aussi, leur ligne Maginot – la ligne Siegfried -, qui a magnifiquement fonctionné en 1945 et qui a malheureusement fait perdre la vie à beaucoup de soldats alliés !

    Il importe de faire la distinction entre marché européen intérieur et marché d’exportation. Ce qu’il faut, c’est, grâce à une politique douanière de préférence communautaire européenne et non pas hexagonale franco-française, fermer l’accès aux pays émergents qui détruisent les emplois européens pour des produits consommés sur le marché intérieur européen. Pendant ces 30 dernières années, la France a perdu 3 millions d’emplois industriels, les emplois les plus porteurs d’avenir !

  • Perles de Culture n°104 : Château de Villepreux : la vente scandaleuse !

  • Financements de campagne : Mélenchon et Fillon soutiennent Marine Le Pen

    Le plus scandaleux, c’est que tout se passe comme si les banques s’érigeaient en censeurs.

    « On ne prête qu’aux riches » : pris à la lettre, cet adage signifierait que Jean-Luc Mélenchon est le candidat des riches, Marine Le Pen la candidate des pauvres. Lundi matin, sur BFM TV, le président du Parti de gauche a annoncé avoir obtenu un prêt de huit millions d’euros pour financer sa campagne. D’une banque « coopérative », certes, en cohérence avec ses idées, mais d’une banque française. Dans le même temps, le Front national se plaint de ne pouvoir emprunter les six millions d’euros qui lui manquent. Comment expliquer cette discrimination ?

    On peut comprendre que les banques françaises ne veuillent pas prendre trop de risques et se montrent prudentes après des scandales comme l’affaire Bygmalion et bien d’autres, dans le passé. Mais, en l’occurrence, le parti de Marine Le Pen est solvable, quoi qu’en disent certains médias selon lesquels il ne serait pas à l’abri de déconvenues judiciaires.

    De plus, il est assuré de dépasser la barre autorisant les remboursements de l’État, ce qui a conduit le conseiller stratégique de François Fillon à déclarer, ce mardi, que le refus des banques est « incompréhensible ». Jean-Luc Mélenchon, qui ne veut pas passer pour le candidat de la finance – ce serait un comble ! – trouve « injuste » que les banques françaises ne prêtent pas d’argent au Front national pour sa campagne présidentielle.

    « Ayez pitié du FN ! », leur lance-t-il, non sans ironie.

    Il faut donc chercher ailleurs que dans la prudence les motifs de cet ostracisme. En fait, ce que les banques cherchent à éviter, c’est moins un risque financier qu’un risque d’image. Faire partie du lot des banques qui refusent tout prêt au Front national leur paraît plus confortable qu’être la banque qui lui a accordé un emprunt. Pas très sympathique pour les 25 % d’électeurs de ce parti, ni très courageux.

    Une telle attitude ne plaide pas en faveur de l’indépendance des banques : seraient-elles soumises à la pression des actionnaires, qui ne verraient pas d’un bon œil le programme économique de Marine Le Pen ? Mais, dans ce cas, elles devraient juger celui de Jean-Luc Mélenchon au moins aussi critiquable.

    Florian Philippot a eu beau jeu de souligner, tout en saluant sa « réaction de bon sens », qu’« on voit que les banques préfèrent Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, ce qui est toujours un bon révélateur du caractère anti-système de notre candidate ». Le Front national estime que l’État devrait imposer, légalement, aux banques d’attribuer des prêts aux partis politiques, rejoint sur ce point par François Bayrou, qu’on ne peut soupçonner de complaisance.

    Mais le plus scandaleux, c’est que tout se passe comme si les banques s’érigeaient en censeurs. En revanche, elles acceptent, sans réserve aucune, l’argent de tous les Français, y compris des électeurs du Front national – avec, d’ailleurs, des frais bancaires de plus en plus importants et injustifiés.

    Jean-Luc Mélenchon et François Fillon ont réagi avec sincérité peut-être, certainement avec une habileté calculée. Ils ont compris que cette affaire profite finalement au Front national, qui peut se poser objectivement en victime du système. Et qu’il ne fallait pas froisser un électorat qui – sait-on jamais ? – pourrait leur être utile…

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/financements-de-campagne-melenchon-et-fillon-soutiennent-marine-le-pen,305554

  • Banksters, opportunistes, mondialistes et…séditieux?

    En septembre dernier, Jean-Luc Mélenchon s’inquiétait auprès des médias des difficultés qui étaient les  siennes dans la collecte des 500 parrainages nécessaires pour être candidat à la présidentielle. Vice-président du FN, Louis Aliot avait alors assuré qu’« une fois que nous aurons les nôtres (les parrainages nécessaires pour Marine, NDLR), ça ne (lui) poserait aucun problème d’appeler nos élus locaux à soutenir Mélenchon». Nos divergences avec le candidat de l’extrême gauche restent béantes, même si le Mélenchon nouvelle version, qui séduit toujours aussi peu l’électorat ouvrier et populaire, met désormais tactiquement un gros bémol sur son immigrationnisme, son euromondialisme. Il découvre même quelques charmes à la Russie de Poutine et ne désire plus l’anéantissement du gouvernement de la République arabe syrienne;  évolutions électoralistes  qui  froissent d’ailleurs ses soutiens gauchistes. Contacté par le scan , Louis Aliot avait précisé : «Nous nous sommes battus pour dire que la signature des maires n’était pas un soutien politique mais un moyen de permettre aux grands courants de se présenter à une élection présidentielle. Cette élection doit découpler les signatures des appareils. Nous ne voulons pas que s’applique aujourd’hui à d’autres, ce qui nous a été appliqué pendant des décennies: le chantage aux signatures»,«si le PS fait pression pour que Mélenchon n’ait pas ses signatures, c’est que ce parti n’est pas démocratique». Furieux de cette déclaration, M. Mélenchon  avait dénoncé  un «bobard  (qui) permet à la fois de reprendre pour la énième fois la thèse de la porosité de nos électorats alors que la preuve du contraire a été donnée cent fois». «Et ça vous (les médias, NDLR) fait une louche de plus pour servir la soupe de la dédiabolisation du FN».

    Moins psychorigide,  moins terrifié aussi  par le politiquement correct, nous pouvons, nous,  nous réjouir des  propos tenus hier sur BFMTV/RMC par Jean-Luc Mélenchon qui  affirme qu’ «il n’y a pas de raison pour un banquier de faire de l’ostracisme» vis-à-vis du FN. «Alors je ne plaide pas pour qu’ils aient de l’argent mais je suis d’accord pour leur en donner et dire au banquier : ayez pitié du FN (sic). Alors que d’habitude vous  (les banquiers, NDLR) n’avez pas de morale, ne faites pas semblant d’en avoir cette fois-ci». Les banquiers en tout cas n’ont pas fait semblant avec lui, puisque le candidat soutenu par le PC,  jugé certainement plus inoffensif, a confessé sur cette même antenne avoir obtenu un prêt bancaire de huit millions d’euros pour financer sa campagne…

    Un Mélenchon soupçonné comme Arnaud Montebourg par Benoit Hamon candidat à la primaire de la gauche,  d’œuvrer à la diffusion d’idées qui au final, renforceront l’opposition nationale, populaire et sociale. Il faisait part hier de son inquiétude rapporte Le Monde , «en marge d’une rencontre avec l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis (…). On commence par dire que l’euro ce n’est plus possible, demain on remet en cause les frontières… Je ne sais pas où ça s’arrête   (…)  il faut faire attention que les concepts que l’on manipule ne conduisent pas à ce que nos électeurs choisissent d’aller voter Front National au motif que l’on aurait entretenu une forme d’euroscepticisme ».

    Plus surprenant peut-être, Beppe Grillo, le fondateur en Italie de la formation populiste Mouvement 5 étoiles (M5S) annonçait ces derniers jours son souhait de quitter le groupe eurosceptique Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD) au Parlement européen, celui notamment du UKIPde Nigel Farage,  pour rejoindre  l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) de Guy Verhofstadt.

     Un virage à 180 dégrés puisque l’ALDE   défend l’intégration bruxelloise et  la monnaie unique! Sollicités, les sympathisants du M5S  se sont prononcés  majoritairement sur Internet pour un ralliement à l’ALDE,  M. Grillo expliquant sur son  blogue  que « les récents développements européens, comme le Brexit, nous conduisent à repenser la nature du groupe EFDD. Avec le succès extraordinaire du Leave, l’Ukip a atteint son objectif politique : sortir de l’Union européenne. Farage a déjà abandonné le leadership de son parti et les eurodéputés anglais abandonneront le Parlement européen lors de la prochaine législature ».

    Certes l’ALDE a rejeté, a-t-on appris aujourd’hui, l’offre d’alliance de M. Grillo, mais la logique de  son vœu échappe à la plupart des observateurs, à commencer par ses compatriotes. Président de la formation identitaire et antibruxelloise  Ligue du Nord,  Matteo Salvini s’est étonné de cette «  Incroyable volte-face européiste de Grillo ».  Les députés de la Ligue du Nord siégeaient jusqu’en 2014  au sein d’ EFDD avant de rejoindre le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL)  co-présidé par Marine Le Pen et M. Salvini constate que pour quémander à Bruxelles quelques miettes,  les 5 étoiles  étaient prêts à rejoindre  «le groupe le plus favorable à l’Europe de l’euro, des banques, des lobbies et de l’immigration ».

    Lobby  immigrationniste qui s’est ému de l’approbation par le gouvernement de la Slovénie le 5 janvier d’amendements à sa loi sur l’immigration et les étrangers qui permettront aux forces de l’ordre slovènes de fermer  au besoin les frontières pour une période donnée . Le ministre de l’Intérieur, Mme Vesna Györkös Žnidar, a précisé que son pays n’entendait pas revivre le cauchemar de l’année dernière avec l’invasion sans précédent d’immigrés économiques clandestins,  baptisés migrants ou réfugiés, désireux de gagner l’Autriche et l’Allemagne.  Amnesty International a dénoncé cette volonté de protection , ordonnant au parlement slovène de rejeter ces amendements  qui, une fois  appliquée,  enfreindraient le droit international…

    Xénophilie, xénomanie, refus des frontières, des protections, négation implicite de nos identités particulières constitutives du vraie génie européen qui sont de plus en plus  la marque de  fabrique  du candidat Macron. Qu’il paraît déjà loin le temps ou il célébrait, certes de manière bien bancale,  partiale et tronquée,  la mémoire de Jeanne d’Arc lors des fêtes johanniques de mai à Orléans, pour ne rien dire de sa visite au  créateur du Puy-du-Fou

    Le candidat  soutenu par Jacques Attali,  qui a succédé à Alain Juppé dans le rôle du chouchou des médias,  saluait  en ce début d’année dans Le Monde « La chancelière Merkel et la société allemande dans son ensemble (qui) ont été à la hauteur de nos valeurs communes ; elles ont sauvé notre dignité collective en accueillant des réfugiés en détresse, en les logeant, en les formant». Il a rappelé son refus « de reconstruire des murs dans une Europe qui en a trop souffert»  et sa volonté d’éviter « les amalgames»  après les attentats islamistes,  « les sinistres violences contre les femmes perpétrées l’an dernier à Cologne» .

     Un Emmanuel  Macron au final  susceptible  d’aspirer le PS ? Dans Les Échos, Cécile Cornudet souligne que « la primaire socialiste n’est pas passée que s’échafaudent déjà des scénarios. Si elle désigne Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, une partie des responsables et des élus socialistes pourraient rejoindre Emmanuel Macron (…).  Si Manuel Valls l’emporte, pas d’hémorragie immédiate, mais une question. Que faire si Emmanuel Macron continue de creuser l’écart dans les sondages ? (…). Au nom de l’unité, le Parti socialiste tente de pousser Macron à jeter l’éponge pour éviter tout risque Le Pen (…). Mais (..) s’il s’avère qu’en mars Emmanuel Macron est le seul capable d’être présent au second tour, alors cet appel s’inversera (…).  Les sondages ne sont pas prédictifs, mais ils continuent à jouer un rôle majeur dans la vie politique. Ils peuvent transformer un vote séditieux en vote utile. C’est dire. »

    Loin des leurres et des engouements soudains bien peu spontanés, le  vrai Vote séditieux, vis-à-vis de ce Système à tuer les  identités et les souverainetés populaces, et le vrai  vote utile ne font qu’un  depuis longtemps pour nos compatriotes les plus lucides affirme Bruno Gollnisch;  pour tous ceux qui entendent glisser un bulletin national dans l’urne en avril, mai et juin prochains.

    https://gollnisch.com/2017/01/10/banksters-opportunistes-mondialistes-seditieux/

  • 4000 euros par mois, quel cauchemar !

    Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, a vu ses indemnités parlementaires baisser en raison de son absentéisme :

    «Mes revenus sont plafonnés, je ne touche donc rien en tant que maire de Lyon et président de la métropole, je suis donc tombé à 4000 euros par mois».

    Une baisse de revenu qui, d'après Gérard Collomb, ressemble à «un vrai cauchemar». Un cauchemar que beaucoup de Français aimeraient vivre...

    Evidemment, cela fait le buzz et son entourage tente d'éteindre l'incendie :

    «Gérard Collomb a prononcé cette phrase dans une discussion informelle, lors d'une discussion avec des journalistes. C'est une déclaration maladroite et malheureuse totalement sortie de son contexte».

    Michel Janva

  • Politique et Eco N° 117 : Colère et indignation d’un chef d’entreprise avec Hervé Ducrot