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économie et finance - Page 457

  • Nouvelle hausse du budget de l'Aide médicale d'Etat

    6a00d83451619c69e201bb09d6ecfb970d-800wi.jpgPour l'année prochaine, le montant programmé pour l'aide médicale d'Etat, instaurée en 2000 pour les étrangers sans papiers résidant en France depuis plus de trois mois qui en font la demande, est de 882 millions d'euros contre 815 millions en 2017.

    Le nombre de bénéficiaires de l’AME a connu un léger infléchissement en 2016, avec 311 310 personnes en fin d'année, et semble se confirmer en 2017. Julien Aubert (LR) a dénoncé cette "générosité", pour des immigrés ayant assez d'argent pour "s'acheter un portable", "incompréhensible pour les Français qui économisent quelques euros".

    Emmanuelle Ménard ajoute que l'AME, "en roue libre" et "payée par ceux qui travaillent pour ceux qui non seulement ne travaillent pas mais sont en situation irrégulière", doit aussi être fortement réduite.

    Capture d’écran 2017-11-14 à 07.19.19

    par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/11/nouvelle-hausse-du-budget-de-laide-m%C3%A9dicale-detat.html

  • WALLERAND DE SAINT-JUST : « IL N’Y A AUCUNE RAISON QU’EN 2017, LE CONTRIBUABLE FINANCE L’ISLAM »

    Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, a évoqué dimanche l’idée d’« un concordat pour un islam républicain ».

    Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Wallerand de Saint-Just, président du groupe Front national au conseil régional d’Île-de-France.

    Valérie Pécresse s’est déclarée aujourd’hui favorable à un concordat entre l’État et l’islam. Que vous inspire cette proposition ?

    Je me demande si elle n’a pas fait une erreur par manque de culture politique. Les concordats, en France, sont antérieurs à la loi de 1905. Je ne vois pas du tout l’intérêt, à l’heure actuelle, de prévoir un concordat avec l’islam.
    La loi de séparation des Églises et de l’État me paraît totalement suffisante aujourd’hui. Son application doit permettre de gouverner à peu près toutes les religions et leurs rapports avec la sphère publique et avec l’État. Ce doit être la même chose pour l’islam.

    Cela s’oppose-t-il à la loi de 1905 ?

    Oui, et en plus cela me paraît inutile de signer un concordat.
    Madame Pécresse dit, dans le reste de son entretien, que l’État devrait financer les lieux de culte de l’islam. Ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire à l’heure actuelle. L’argent du contribuable ne doit certainement pas servir à financer les lieux de culte de l’islam.
    Si la loi de 1905 a prévu des points particuliers, et notamment la propriété et l’entretien des lieux de culte existants avant 1905, cela tient à la spécificité française. La religion catholique, mais aussi (bien que dans une moindre mesure) les religions protestante et juive, était un des piliers traditionnels de la France et de ses racines. On comprend donc qu’elle ait pu être traitée comme cela.
    Il n’y a aucune raison, en 2017, que le contribuable se mette à financer l’islam.
    Avant, elle se trompait un peu, mais là, madame Pécresse fait à mon avis totalement fausse route.

    Est-ce une tentative de répondre aux problèmes de rue ?

    Il ne doit pas y avoir de prières dans les rues.
    C’est aux religions qui prennent de l’ampleur en France, comme l’islam aujourd’hui, de se débrouiller.
    Par ailleurs, on n’est pas obligé de prier. Si on ne peut pas prier, on peut reporter sa prière au lendemain. Quand un catholique ne trouve pas, pour une raison ou pour une autre, une église pour aller à la messe le dimanche, il y va le lundi ou attend le dimanche suivant.
    C’est simple.
    Il n’y a aucune raison d’occuper ainsi l’espace public et de gêner de façon très importante les autres personnes qui ne se réclament pas de l’islam dans une ville comme Clichy.
    Il n’y a pas de réponse à avoir à ces prières de rue. Il faut faire en sorte qu’elles n’existent pas.

     Trésorier du Front national.
  • Impôts et totalitarisme

    6a00d83451619c69e201b8d2bc9937970c-250wi.jpgD'Anne Merlin-Chazelas :

    "S’il est une faute morale qui semble impardonnable au microcosme politico-médiatique c’est bien, pour un contribuable effectivement imposé (C’est-à-dire, en France et par les temps qui courent, une personne qualifiée de « riche » sans l’être suffisamment pour aller établir ses pénates dans un pays moins spoliateur, ou une entreprise qualifiée de « grande » ou de « multinationale »), de souhaiter payer moins d’impôts. Et le plus grand crime possible c’est d’y parvenir en n’employant que des moyens légaux.

    Afin de pouvoir poursuivre et condamner ces criminels aujourd’hui intouchables, il convient, évidemment, de modifier les législations pour que ces moyens légaux deviennent illégaux, notamment en transformant les pays qui pratiquent une politique fiscale plus modérée (c’est-à-dire presque tous) en « paradis fiscaux » sanctionnés dès lors qu’ils accueillent de tels criminels.

    Aucun des scribouillards et des bredouillants qui peuplent les médias en diffusant cette doxa ne songe que, s’il n’y avait pas d’enfers fiscaux, il n’y aurait pas de paradis fiscaux.

    Aucun non plus ne s’interroge sur la nature et la légitimité de l’impôt : à leurs yeux, tout impôt, dès lors qu’il est décidé par le pouvoir en place, est légitime.

    Ce n’est pourtant pas ce que pensent la plupart des philosophes et des économistes.

    En effet, pour qu’un impôt soit légitime, il faut

    • Que les contribuables aient réellement besoin des services qui sont financés par l’impôt et que, en ayant conscience, ils y consentent.
    • Que l’impôt soit réparti équitablement, au prorata de l’utilisation qui est faite des services rendus.

    Or c’est loin d’être le cas dans la majorité des pays et ce ne l’est certainement pas en France.

    Jamais les contribuables ne sont consultés pour s’assurer de leur consentement à l’impôt qui leur est prélevé, pas même par l’intermédiaire de leurs représentants élus : d’une part ceux-ci se voient dans l’obligation de reconduire sans modification les « services votés » précédemment et qui concernent notamment les salaires des fonctionnaires et les frais de fonctionnement de l’État, soit grosso modo 80% du total ; en second lieu, ils ont tout intérêt à créer des dépenses nouvelles (et donc des impôts nouveaux pour les financer) au profit de telle ou telle partie de l’électorat qui assurera leur réélection.

    Jamais non plus, depuis longtemps, il n’a été recherché quels étaient les services dont les habitants ont un réel besoin et qu’en conséquence ils consentiront à financer par l’impôt.

    Pourtant, il existe – depuis des siècles – un consensus sur un point : ce dont les habitants (citoyens et étrangers domiciliés dans le pays) ont besoin, qu’ils souhaitent avant tout et que seul l’État peut leur assurer : c’est d’une part la sécurité intérieure (par prévention et punition des comportements délinquants et criminels) et extérieure (par l’existence de moyens de défense suffisants contre tout autre État ou organisation qui voudrait s’en emparer), et d’autre part la justice, assurant par un contrôle a posteriori que les forts n’abusent pas des faibles.

    Les contribuables qui se déroberaient au paiement de l’impôt destiné à financer les moyens de défense contre l’insécurité intérieure et extérieure et ceux de la justice, ainsi que le fonctionnement des rouages essentiels de l’État, seraient évidemment coupables.

    En revanche, les contribuables sont en droit de ne pas accepter que l’État use de l’impôt comme d’un moyen d’imposer l’idéologie régnant au sein de la majorité politique ou l’idée que se fait le pouvoir en place du bien des habitants, qu’il s’agisse de « réduire les inégalités », de favoriser la « diversité » ethnique, linguistique ou religieuse, d’améliorer la santé publique, d’éduquer les enfants, etc. … Ils peuvent consentir à ce que l’État organise et finance, au moyen de leurs impôts, telle ou telle partie d’un programme annoncé par le pouvoir exécutif en place, mais l’État ne peut légitimement l’imposer du seul fait qu’il en a le pouvoir.

    D’autre part, la répartition de l’impôt doit être équitable et correspondre, peu ou prou, aux services rendus par l’État. Rien, si ce n’est la volonté d’imposer la volonté du pouvoir en place de « réduire les inégalités », ne peut justifier qu’il soit progressif, même si l’équité exige que les plus pauvres (Mais rien ne justifie non plus que ceux-ci représentent plus de la moitié des habitants, faisant reposer l’impôt sur une minorité de contribuables. Les plus pauvres, ce sont évidemment ceux qui, trop âgés ou trop jeunes, personnes seules ayant la charge de petits enfants, malades, infirmes, etc. ne peuvent subvenir à leurs besoins par leur travail et aussi ceux qui en tirent des ressources insuffisantes, et non les bénéficiaires d’une assistance aveugle) soient exemptés de verser leur quote-part et que celle-ci, par le fait même, soit répartie sur les plus aisés. Inutile de rappeler que cette règle n’est plus respectée depuis un bon siècle par les gouvernements successifs.

    Le « politiquement correct » de la classe politico-médiatique conduit, de fait, à un totalitarisme où ceux qui ont réussi à obtenir le pouvoir imposent leur idéologie à une population à qui ils contestent même le droit de protester."

    Michel Janva

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  • GAZ RUSSE : LE DROIT DE CUISSAGE ÉCONOMIQUE AMÉRICAIN A BIEN FAILLI ENCORE FRAPPER !

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    Marc Rousset

    L’Europe a deux ennemis – l’islamisme et l’immigration – et deux adversaires – la Chine et les États-Unis.

    Ces derniers pratiquent, par exemple, un impérialisme économique inadmissible envers l’Europe en imposant des sanctions ahurissantes aux banques (BNP-Paribas) et aux sociétés européennes qui ne respectent pas les sanctions imposées par les États-Unis, sous le seul prétexte que la monnaie utilisée dans les transactions commerciales, les investissements ou leurs financements est le dollar américain.

    Ce droit de cuissage économique américain en Europe a failli se manifester encore de façon scandaleuse lorsque l’Amérique de Donald Trump a eu la prétention de faire sanctionner par le Congrès les entreprises européennes Engie, Shell, OMV, Uniper (groupe allemand E.ON) et Wintershall (groupe allemand BASF). Le prétexte évoqué était qu’en construisant le nouveau gazoduc Nord Stream 2 pour faire venir le gaz de Russie, l’Europe ne prendrait pas assez souci de son indépendance et de sa sécurité énergétique.

    Nord Stream 2, détenu par le russe Gazprom et financé par les industriels européens, est un gazoduc qui longera le gazoduc Nord Stream 1 déjà existant entre la France et l’Allemagne en passant par la mer Baltique. Il augmentera, fin 2019, de 55 milliards de m3 (soit d’un tiers) la capacité d’exportation bienvenue du gaz russe en Europe.

    En d’autres termes, les États-Unis, plus royalistes que le roi, voulaient pénaliser sous un prétexte hypocrite et fallacieux des entreprises européennes prêtes à s’approvisionner en Russie plutôt que de faire venir du gaz de schiste américain liquéfié (GNL) par bateaux méthaniers dans les ports européens. Isabelle Rocher, le directeur général d’Engie, a évoqué « une ingérence américaine assez spectaculaire et inacceptable ». De son côté, le 19 octobre 2017, Vladimir Poutine a pu déclarer : « Les récentes sanctions adoptées par le Congrès américain étaient ouvertement conçues pour pousser la Russie en dehors du marché européen et forcer l’Europe à se tourner vers du gaz naturel liquéfié des États-Unis, plus cher et en quantités insuffisantes ».

    La vérité, c’est que le gaz russe constitue bien, au contraire, une source de diversification énergétique fiable et très bon marché pour l’Europe alors que ses autres sources d’approvisionnement (Norvège, Pays-Bas, Algérie) sont sur le déclin.
     
    Le gaz de schiste GNL américain n’est pas fiable quant à ses quantités produites fluctuantes trop dépendantes du prix du pétrole. De plus, le coût économique du transport par méthanier et de sa regazéification dans les ports européens n’est pas compétitif avec le gazoduc russe Nord Stream 2. Il faudrait, par exemple, 700 navires méthaniers pour fournir autant de gaz à l’Europe que Nord Stream 1.

    Dans cette affaire, la Pologne, prête à américaniser l’Europe, suite à sa haine et rivalité historique séculaire avec la Russie, a tout fait également pour faire capoter le projet Nord Stream 2. La Pologne a signé un contrat avec Donald Trump lors de sa visite à Varsovie, « trop content de signer dans le quart d’heure », pour construire un terminal de regazéification à Świnoujście, port de la Baltique. La Pologne souhaitait ramener à zéro en cinq ans les achats de gaz russe qui couvrent aujourd’hui les trois quarts de sa consommation.

    Le bouquet, c’est que le principal exportateur américain de gaz de schiste GNL (la société Cheniere) préfère vendre son gaz de schiste liquéfié 25 % plus cher en Asie qu’en Europe, suite à la concurrence du gaz russe. La société renâcle et n’a toujours pas signé, à ce jour, de contrat à long terme avec la Pologne. Même la Lituanie a préféré acheter du gaz russe avec un rabais exceptionnel de 25 %.

    L’Atlantique n’est pas une mare aux canards (« the pond »), comme le prétendent les Anglo-Saxons, mais un véritable océan à franchir, alors qu’on peut aller à pied de Brest à Vladivostok ! Le seul avenir face à tous les dangers, c’est la grande Europe avec ses matières premières en provenance de l’immense Sibérie et les exportations d’hommes, de savoir-faire, de produits industrialisés et de capitaux en provenance, comme disait Paul Valéry, de la péninsule du cap asiatique.

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  • POURQUOI LE DOW JONES ET LES BOURSES MONDIALES VONT BIENTÔT S’ÉCROULER

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    Marc Rousset

    Le Dow Jones a atteint le chiffre stratosphérique de 23 539 points vendredi dernier, tandis que le CAC 40 continuait sa remontée jusqu’à 5 517 et que le Bitcoin, autre indice de la folie spéculative en cours, se dirige allègrement vers les 10 000 dollars. Plus dure et plus violente sera, cette fois, la chute de Wall Street après les corrections de 46% en 1973, 41% en 1987, 39% en 2002, 54% en 2008 !

    Entre 1921 et 1969, soit pendant 48 années, le Dow Jones a été multiplié par 9, s’élevant de 80 à 720. S’il avait continué au même rythme tendanciel de long terme, il devrait donc être aujourd’hui, en 2017, de l’ordre de 6 300. Il se trouve qu’il est aujourd’hui à 23 539, soit à un niveau quatre fois plus élevé. Pourquoi ?

    Parce que Nixon, en 1971, en abandonnant l’étalon-or et la convertibilité du dollar en or, a fait place nette à l’impérialisme non justifié du dollar, au laxisme monétaire de la Fed et au crédit illimité. De 1969 à 2017, la dette globale des États-Unis (publique + particuliers + entreprises + institutions financières) a été multipliée par 47, passant de 1 500 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars.

    Pendant la même période, le PIB américain, lui, n’a été multiplié que par 19 au lieu de 47. Cela signifie qu’il faut 2,5 dollars de dettes aux États-Unis pour générer un dollar de PIB supplémentaire. Plus grave encore, le PIB états-unien a même baissé de 8 % depuis 2006 en termes réels, selon les chiffres calculés et ajustés par l’inflation de la société Shadowstats, même si les chiffres officiels indiquent une augmentation nominale trompeuse du PIB de 16%.

    Les dettes énormes et la création monétaire laxiste par la Fed n’arrivent donc plus à s’investir suffisamment dans l’économie productive réelle ; elles se tournent vers la spéculation, l’économie financière, les bulles et les mystérieux 2,5 millions de milliards de dollars des produits dérivés des banques.
     
    L’or, lui, paradoxalement, ne réagit pas car il est manipulé par la Fed et les banques occidentales qui font baisser les cours par des prêts d’or des banques centrales tout en intervenant sur les marchés papiers de l’or à terme ; les banques commerciales seraient bien incapables de fournir l’or physique des contrats à terme en cas de nécessité si tous les acheteurs demandaient livraison physique de l’or acheté.

    Le krach boursier à Wall Street est d’autant plus probable que la chute peut provenir également d’un écroulement soudain de la monnaie dollar. L’Iran demande à la Russie de Poutine d’éliminer le dollar pour les transactions en pétrole. La Chine continue son travail de sape dans le même sens par ses pressions sur l’Arabie saoudite et les pays producteurs pour accepter des cotations en yuan, par ses contrats nouveaux de pétrole en yuan-or, et en renforçant le rôle mondial de Shanghai, en collaboration avec Hong Kong, sur le marché de l’or où les livraisons doivent se faire en or physique.

    Si le ratio Dow Jones/cours de l’once d’or – qui était de 1 en 1980, pour passer à 42 en 1999, pour redescendre ensuite à 6 en 2012, pour remonter aujourd’hui à 20, en raison de la bulle boursière sur les actions et de la réévaluation toujours insuffisante du prix de l’or – devait passer en dessous de 0,5, Wall Street connaîtrait cette fois-ci un krach qui correspondrait à l’écroulement complet des Bourses mondiales, du système bancaire et du système financier actuel.

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  • Déjà en 2016 : 'l’obligation vaccinale, c’est pour le profit et pas pour la santé publique"

    C'est le témoignage de Brandy Vaugham, ancienne représentante de ventes pour le fabricant de vaccins Merck & Co : 

    "Elle explique en détails comment les fabricants de vaccins se servent précisément des vaccins pour réaliser d’énormes profits et non pour la Santé publique. Brandy a effectué des recherches sur la sécurité des vaccins. Elle a trouvé que, non seulement les vaccins contenaient des produits toxiques connus qui pouvaient provoquer des dégâts neurologiques, mais aussi que les fabricants de vaccins ne réalisaient pas les mêmes études de sécurité pour les vaccins comme ils le font pour les autres médicaments.

    Ce manque de recherches sur la sécurité des vaccins ajouté aux effets secondaires de la vaccination a contribué à faire prendre à Brandy la décision de ne jamais faire vacciner son enfant. Brandy déclare qu’administrer des vaccins à nos enfants, c’est comme jouer à la roulette russe avec eux. Elle ajoute que la vaccination obligatoire est simplement un moyen pour les fabricants de vaccins de faire de plus amples bénéfices encore sur le dos de nos enfants. S’il vous plaît, ne soyez pas dupes : nous n’avons aucun besoin de vaccination obligatoire".

    Lahire

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  • Taxe sur les dividendes : les juges laissent une ardoise de 10 milliards d’euros aux Français

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    Par Carl Hubert, essayiste ♦ A la suite de l’annulation par les juges de la taxe sur les dividendes et ses 10 milliards de recettes fiscales, l’administration, c’est-à-dire en réalité le contribuable, est condamné à indemniser les entreprises concernées. Mais qu’en est-il exactement ?

    Le 6 octobre dernier, le Conseil constitutionnel a déclaré inconstitutionnelle la contribution de 3% sur les bénéfices distribués. Cette contribution était due par les sociétés qui distribuent des dividendes. Créée au début de la législature de François Hollande, elle procurait des recettes de 2 milliards d’euros par an. Elle a donc rapporté, au total, entre 2012 et 2017, environ 10 milliards d’euros.

    Une ardoise qui dépasse le budget annuel du ministère de la justice

    La plupart des entreprises redevables de cette contribution avaient déposé des réclamations. Compte tenu de la décision du Conseil constitutionnel, elles ont droit à un remboursement immédiat, assorti des intérêts moratoires au taux de 4,8% net d’impôt : un beau placement en vérité ! L’Etat risque ainsi de rembourser dans les prochains mois 10 milliards d’euros, soit davantage que le budget du ministère de la Justice !

    Une chasse aux responsables dans les sphères politique et administrative

    Une mauvaise surprise pour Bercy qui, par la voie du ministre de l’Economie et des Finances Bruno Lemaire, met en cause les gouvernants de l’ère Hollande. M. Lemaire a même mandaté l’Inspection générale des finances pour identifier les responsables de cette catastrophe budgétaire. Dans sa ligne de mire, on identifie notamment Michel Sapin, son prédécesseur comme ministre des finances.

    Mais des socialistes, comme Bernard Cazeneuve, ont eu beau jeu de rappeler qu’Emmanuel Macron était à l’époque, en 2012, secrétaire général adjoint de l’Elysée, où il était chargé des questions fiscales. Bon nombre des conseillers clés de l’époque Hollande ont d’ailleurs pris du galon sous l’ère Macron. On ne peut d’ailleurs exclure que M. Lemaire prenne un malin plaisir à mettre en cause implicitement l’actuel président de la République.

    La responsabilité de ce désastre budgétaire est pourtant d’abord à rechercher chez les juges

    Quoi qu’il en soit, les responsabilités sont-elles vraiment à chercher dans les ministres, leurs conseillers ou leurs administrations ? Sans doute pas ou, tout du moins, pas exclusivement. Car il est parfois bien difficile pour le gouvernement d’anticiper ce que diront les juges d’une taxe. En l’occurrence, ce sont les juges européen et constitutionnel qui sont responsables.

    Le juge de Luxembourg a posé un oukaze

    C’est d’abord la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a décidé que certains dividendes, qui étaient financés par des bénéfices exonérés par une directive, bénéficiaient d’une sorte d’immunité et ne pouvaient pas être taxés au stade de la distribution. Cet arrêt se fonde donc sur une interprétation très extensive d’une directive, qui n’allait pas du tout de soi.

    Christian Eckert, rapporteur général de la Commission des finances de l’Assemblée nationale en 2012, s’en est d’ailleurs expliqué : gouvernement et Parlement s’étaient demandé à l’époque si la taxe en discussion était conforme à l’article 5 de la directive « mère-filles » du 30 novembre 2011 qui prohibe les retenues à la source sur les dividendes versés à une société mère située dans l’Union européenne (UE). Il semblait que oui. Mais personne n’avait imaginé que la CJUE irait dire que la taxe serait contraire à l’article 4 de cette même directive, qui exonère la perception par une société mère de bénéfices déjà taxés dans l’UE mais ne pipe mot des redistributions de dividendes qui « proviennent » de ces bénéfices exonérés.

    L’arrêt de la CJUE, rendu le 17 mai 2017, ne concernait qu’une petite partie des dividendes qui était taxés. L’essentiel des recettes fiscales était donc préservé à ce stade. Mais c’était sans compter sur le Conseil constitutionnel.

    Le Conseil constitutionnel tire des conséquences disproportionnées des arrêts de la CJUE

    En février 2016, bien après la création de la taxe, les prétendus « sages » de la rue Montpensier ont inventé une jurisprudence qui place la France pieds et poings liés devant les arrêts de la CJUE. Il suffit que celle-ci juge qu’un impôt ne peut être appliqué à une situation régie par le droit de l’Union européenne pour que le Conseil constitutionnel décide que l’appliquer tout court causerait une discrimination à rebours des situations franco-françaises et générerait ainsi une rupture d’égalité devant l’impôt contraire à la Déclaration des droits de l’homme !

    Le Conseil constitutionnel a fait application de cette jurisprudence à la contribution de 3% sur les dividendes. Sans vraiment l’expliquer dans sa décision, il a considéré que, en raison de l’exonération partielle inventée par les juges de Luxembourg, toute la taxe était contraire au principe d’égalité devant l’impôt : une décision tirée par les cheveux qui coûte très cher à l’Etat. In fine, elle risque aussi de coûter cher aux contribuables et notamment aux entreprises (et pas forcément les mêmes que celles qui bénéficieront des remboursements) si le gouvernement crée une taxe exceptionnelle, mais aussi aux Français de manière générale si la France doit s’endetter à hauteur du manque à gagner.

    Le « gouvernement des juges » ne se manifeste donc pas seulement en matière d’immigration mais aussi en matière fiscale et budgétaire.

    Carl Hubert 25/10/2017

    https://www.polemia.com/taxe-sur-les-dividendes-les-juges-laissent-une-ardoise-de-10-milliards-deuros-aux-francais/

  • LA FRANCE, L’ITALIE ET L’ESPAGNE FACE AU RESSERREMENT MONÉTAIRE DE LA BCE

    Marc Rousset

    La BCE (Banque centrale européenne) ne va plus acheter que trente milliards d’euros d’obligations au lieu de soixante milliards, à partir de janvier 2018. L’institution fera son possible pour ne pas augmenter les taux. Pas d’averse en France dans l’immédiat, mais le déluge est toujours en vue à l’horizon.

    Les taux directeurs resteront inchangés, notamment le taux négatif de -0,4 % sur les facilités de dépôt, prix que les banques doivent acquitter pour leurs surplus de liquidités à la BCE, afin de les inciter à prêter à l’économie au lieu de thésauriser.

    Pendant les neuf premiers mois de 2018, la BCE prolongera ses achats de titres à un rythme mensuel de trente milliards au lieu de soixante milliards, d’où un ralentissement de création monétaire. Mais il y aura, en fait, bel et bien toujours une augmentation de la masse monétaire car le stock des obligations déjà achetées par la BCE ne sera pas recédé sur le marché.

    De plus, les opérations de refinancement à long terme des banques à taux fixe seront maintenues en quantités illimitées aussi longtemps que nécessaire.

    Les Allemands, dont le président de la Bundesbank Jens Weidmann, ont exprimé leur réprobation face à ce laxisme monétaire à travers un communiqué de Clemens Fuest, président de l’institut de conjoncture IFO : « C’est un pas dans la bonne direction et vers le retour à la normale, mais la diminution du QE doit être plus rapide. »

    La BCE est tenue d’acheter des obligations des différents pays européens en fonction de l’importance respective de leur PIB et, donc, de leur participation à son capital. À ce jour, la BCE détient 425 milliards d’obligations allemandes, 350 milliards d’obligations françaises, 300 milliards d’obligations italiennes et 200 milliards d’obligations espagnoles.
    Faisant face à des montagnes de dettes, à des incertitudes politiques avec des troubles possibles ainsi que des élections en vue, l’Italie et l’Espagne devraient éprouver des difficultés à trouver des acheteurs pour leurs émissions obligataires lorsque la BCE arrêtera de les acheter généreusement dans les années à venir.

    La France et l’Italie ont particulièrement profité du programme d’assouplissement quantitatif démarré en 2015. La BCE a acheté, par exemple, trois fois plus d’obligations italiennes que les émissions nettes en Italie depuis 2015. Cela signifie que la BCE a acheté non seulement toutes les obligations fraîchement émises depuis 2015, mais aussi d’autres obligations appartenant déjà à des investisseurs.

    L’Espagne, suite à la déclaration d’indépendance de la Catalogne, va être fragilisée économiquement, budgétairement, pour l’ensemble de ses banques et plus particulièrement pour ses banques catalanes. Quant à la France, elle suit juste derrière dans la roue l’Espagne et l’Italie, avec sa dette publique de plus de 100 % du PIB et son déficit public qu’elle n’arrive pas à maîtriser, Macron ne prenant pas les mesures structurelles fondamentales nécessaires (réduction du nombre de fonctionnaires, arrêt de l’immigration et expulsion des clandestins, suppression pure et simple du Conseil économique, social et environnemental…).

    Dans l’immédiat, la BCE va tout faire pour ne pas augmenter les taux d’intérêt, ce qui est fondamental et rassurant pour la France, mais à moyen terme, la situation est très préoccupante. Il suffit que le système bancaire flanche en Italie ou en Espagne, que la Fed américaine soit amenée bon gré mal gré à relever ses taux pour que les taux d’intérêt remontent plus rapidement que prévu en Europe et dans le monde, pour que la France passe d’une situation de quasi-faillite à la faillite véritable, à la banqueroute.

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  • Jeux olympiques: à la fin, c’est toujours le CIO qui gagne!

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    Quoi qu’en disent Macron et Hidalgo, l’addition finale des JO sera très douloureuse pour les contribuables. Raison de plus pour s’interroger sur les incroyables largesses fiscales de l’Etat en faveur du Comité international olympique (CIO). 

    Sans suspens, la ville de Paris a décroché le 13 septembre 2017 l’organisation des Jeux olympiques 2024. Il n’y avait pas d’autre candidat. Hambourg, Rome et Budapest ont abandonné tour à tour, voyant grimper la note ou le mécontentement des habitants.

    Il n’y a pas davantage de suspens sur le devis de 6,6 milliards d’euros. Il sera pulvérisé. Pour les JO de Tokyo, en 2020, les organisateurs japonais envisageaient un budget de 5 milliards. Ils en sont déjà à 17 milliards. Idem à Londres en 2012 où les 6 milliards annoncés sept ans avant les Jeux sont devenus 15 milliards. De Montréal à Barcelone, en passant par Sydney ou Athènes, les Jeux d’été dépassent en moyenne de 176 % les estimations initiales, ce qui situerait le prix réel des JO de Paris à 18 milliards d’euros. De quoi financer un porte-avions nucléaire (6 milliards), plus quatre ou cinq hôpitaux (200 millions pièce), plus une douzaine de lycées (40 millions), plus un bon millier de rames de RER et de Transilien (8 à 10 milliards). Les milliards d’euros de retombées pour l’économie locale ? Plus personne ne prend les estimations au sérieux. JO ou pas, Paris fait le plein de touristes en août.

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