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économie et finance - Page 459

  • Où est passé l'argent d'Emmanuel Macron ?

    Lu dans Economie Matin :

    "Le Journal du Dimanche publie dans son numéro du 12 février un article sur "L'argent de Macron". Ce panégyrique rédigé "avec le concours" du candidat Macron "reconstitue en détail son patrimoine, ses revenus et ses levées de fond". Après la transparence affichée de François Fillon, le chouchou des médias voudrait-il prendre les devants et déminer une situation financière potentiellement explosive ? Voyons cela de plus près.

    Un rapide calcul basé sur cette com' révèle qu'en 8 ans, entre la Banque Rothschild et les Ors de la République, le jeune éphèbe aurait perçu près de 5 millions d'euros ! Sans compter les avantages en nature liés à ses fonctions, nous voilà très, très loin de l'histoire de Cosette que tentent de nous faire gober ses amis du JDD. Très, très loin également des 680 381 € nets gagnés en 15 ans par Penelope Fillon et qui scandalisent tant médias et gauchistes... Alors je pose la question : où est l'argent, Emmanuel Macron ?

    L'historique du patrimoine d'Emmanuel Macron

    2007- Emmanuel épouse sa riche prof de français de 24 ans son aînée, mère de trois enfants et grand mère de sept petits enfants. Avec son salaire de fonctionnaire proche de 40 000 € /an et un apport de 550 000 € prêtés par feu son milliardaire Pygmalion Henri Hermand (prêt remboursé), Macron achète un 83 m² à Paris pour la modique somme de 950 000 € qu'il revendra 980 000 € (en 2012 ou en 2014 quand il sera nourri, logé à Bercy, blanchi par le contribuable, l'histoire ne le dit pas...). Selon le JDD, Attali prend soin de préciser que son poulain "n'est pas un homme âpre au gain" et qu'"il a des goûts modestes"...

    2008 à 2012 Banque Rothschild > 400 000 € Salaire annuel x 4 ans = 1 600 000 € et un seul "big deal" réalisé (Nestlé Pfizer) > + 2 800 000 €

    2012 à 2014 (2 ans) secrétaire général adjoint de l’Élysée > + 12 000 € salaire mensuel x 24 mois = 288 000 €

    2014 à 2016 (2 ans) ministre à Bercy pris en charge intégralement par l’État > + 9 940 € par mois x 24 = 238 560 €

    TOTAL des salaires perçus de 2008 à 2016 > 4 926 560 €

    Zéro patrimoine immobilier et 17 comptes en banque

    Penchons-nous à présent sur sa déclaration de patrimoine du 28 octobre 2016 à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique. A la rubrique immobilier, néant, nada, walou. Côté pépettes, les 17 (!) comptes bancaires et assurances vie totalisent un actif de 315 795 €, contrebalancés par un passif de 252 747 € (prêt en 2011 du Crédit Mutuel pour la rénovation de la propriété de Brigitte Trogneux Macron réévaluée à 1.400 000 €, ce qui vaudra au couple de payer l'ISF avec un redressement fiscal sur plusieurs années).

    Résumons : si je calcule bien, le patrimoine net déclaré de l'ex-ministre de l'économie est de 315 795 € - 252 747 € = 63 048 €.Comme écrirait le Canard enchainé s'il avait l'idée saugrenue de s'intéresser enfin à la réelle opacité de la vie publique : 4 926 560 € en 8 ans soit 51 318 € par mois, près de 1700 euros chaque jour ! 4 926 560 € dont il ne resterait que 63 048 € ? Et certains envisageraient de confier à ce joueur de bonneteau, la gestion d'un État surendetté qui court à la faillite ?

    Il manque toujours cinq millions d'euros

    Aujourd'hui ce pauvre Macron loue un appartement parisien et survit avec la retraite d'enseignante de son épouse 2150 €/mois et d'environ 250 000€ tirés de la vente de son essai "Révolution" sorti le 21 novembre 2016, nous rapporte tristement le JDD. L'article du JDD mentionne aussi 50 000 € de reliquat de "pantouflage" remboursé à l’État pour frais d'études et non mentionné dans le passif de la déclaration officielle. Admettons. Mais à part ça, où ont bien pu passer les 5 millions de Macron ? Avis aux fins limiers des gazettes, prompts à fondre sur commande sur une victime de droite désignée, voici un nouveau champ d'investigation à labourer !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/o%C3%B9-est-pass%C3%A9-largent-demmanuel-macron-.html

  • Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde

     

  • ANATOLE LEROY-BEAULIEU – LE MAMMONISME ET LA DÉMOCRATIE

    « Autre cause du règne de l’argent, la démocratie. La démocratie fraye, malgré elle, les voies à l’usurpation de l’argent. Un des caractères de nos sociétés démocratiques, c’est la prédominance des intérêts matériels, autrement dit des intérêts tout court, c’est-à-dire de l’argent. Cela, en France, a été la marque de tous nos gouvernements depuis 1830 ; et plus s’est accéléré le courant démocratique, plus ce trait s’est accentué. Presque partout, l’établissement de la démocratie aboutit, — au moins pour un temps, — à la royauté de l’argent. »

    Anatole Leroy-Beaulieu

    http://www.jeune-nation.com/culture/citations/anatole-leroy-beaulieu-le-mammonisme-et-la-democratie.html

  • Krach financier et bancaire en vue ! L’Europe passive et impuissante

    L’Autorité bancaire européenne vient de reconnaître officiellement le risque très grave que représentent les créances douteuses dans les bilans des banques.

    Mais cet aveu de l’ABE n’est, en fait, que l’arbre qui cache la forêt d’un krach bancaire en vue, suivi d’un krach financier, nonobstant l’inéluctable remontée à venir des taux d’intérêt qui peut déclencher, à terme, un krach obligataire et boursier suffisant, à lui seul, pour mettre aussi au tapis toutes les banques européennes !

    Les raisons d’un krach bancaire sont multiples : montant faramineux des créances bancaires douteuses, des capitaux propres bancaires insuffisants pour faire face aux véritables risques des actifs financiers niés par les médias, la folie et l’importance démesurée des marchés des produits dérivés, la quasi-faillite de nombreuses banques avec la Deutsche Bank en tête de liste. Quant à la politique monétaire laxiste de création monétaire européenne par la BCE au rythme de 80 milliards d’euros par mois, pour faire baisser l’euro et les taux d’intérêt, elle ne pourra pas être poursuivie indéfiniment.

    Il faut, aussi, savoir que les États et l’Union européenne ont mis en place des fonds « bidon » ridicules et notoirement insuffisants pour sauver les dépôts des entreprises et des particuliers en cas de faillites bancaires. Ces fonds, de plus, ont des capitaux propres insuffisants ; leurs ressources reposent essentiellement sur des emprunts.

    On voit donc toute la fragilité du système car, in fine, ces emprunts devront aussi être remboursés par des contribuables. L’Europe fera face, un jour ou l’autre, au problème des créances douteuses dans les bilans des banques européennes, soit 47 % en Grèce, 47 % à Chypre, 20 % au Portugal, de l’ordre de 10 % dans les pays de l’Est européen, et surtout de 16 % en Italie !

    L’Irlande, que l’on pourrait croire sauvée selon les cocoricos médiatiques, en pratiquant le vol fiscal et la concurrence fiscale déloyale avec les pays du continent européen, ne l’est pas puisque son ratio de créances bancaires douteuses est de 14 %.

    Le montant des créances douteuses, en Italie, est de 360 milliards d’euros. L’État italien vient de sauver deux de ses banques les plus connues avec maintes difficultés. Il ne semble pas en mesure de sauver toutes les banques si une déflagration se produit. Le talon d’Achille de la zone euro, c’est l’Italie, avec des conséquences directes sur les créances détenues par les banques françaises !

    Seuls les contribuables nationaux seront en mesure de combler, théoriquement, les créances douteuses des banques européennes. L’Italie n’a pas respecté les règles européennes consistant à faire payer les déposants lors des derniers sauvetages bancaires car c’était, tout simplement, politiquement et moralement impossible, sous peine de voir Beppe Grillo arriver au pouvoir.

    Si l’Histoire est imprévisible, les krachs financiers et bancaires sont, eux, prévisibles, mais le Système est malin, vicieux, rusé et sait se défendre en manipulant les cours de l’or par les prêts en or des banques centrales aux banques, en utilisant tous les artifices comptables et de l’endettement public ou privé tous azimuts. Et n’oublions pas, enfin, qu’au-delà de la Grèce et de l’Europe du Sud, des États comme la France et même les États-Unis et le Japon, c’est-à-dire les derniers payeurs, le dernier recours après un krach bancaire, sont déjà en quasi-faillite ! Ce monstrueux château de carte conduira inéluctablement à une catastrophe européenne et mondiale qui sera pire qu’en 1929.

    Marc Rousset 6/02/2017

    Source : Metamag.fr

    Voir aussi : « Adieu l’argent-roi », un livre de Marc Rousset, une analyse de Pierre Le Vigan

    http://www.polemia.com/krach-financier-et-bancaire-en-vue-leurope-passive-et-impuissante/

  • C’est un scandale : Trump tient ses promesses !

    Soutien d’Emmanuel Macron après avoir  été celui d’Alain Juppé, Alain Minc présentait le Brexit comme « la victoire des gens peu formés sur les gens éduqués ». Invité en janvier sur le site du journal Les Echos, cette figure du Système expliquait pareillement en janvier que « Les Etats-Unis d’aujourd’hui ne sont pas les Etats-Unis dont nous avons rêvé et qui nous ont sauvé », fustigeait les tenants des frontières et du protectionnisme et vantait « la mondialisation heureuse » ; « d’abord celle des centaines de millions de gens, Chinois, désormais Indiens, des pays du monde en développement, qui sont sortis de la pauvreté et qui ont fabriqué une immense classe moyenne. La mondialisation heureuse, elle relève aussi chez nous de la schizophrénie, c’est-à-dire que l’ouvrier légitimement angoissé pour son job est le même qui, le samedi après-midi, va faire ses courses chez Carrefour, et qui est un bénéficiaire de la mondialisation ».

    Outre que notre personnel politique est a priori mandaté pour assurer la prospérité des Français avant  celles de Chinois ou des Indiens, M. Minc apparaît bien déconnecté du réel. Sans même parler de la flambée des prix consécutive au passage à l’euro, ouvriers et employés qui appartiennent aux catégories salariales les plus nombreuses ont un salaire moyen inférieur à 15 000 euros net par an. Alors non, M. Minc, les Français les plus modestes, pour ne rien dire des six millions de chômeurs et des huit millions de pauvres, ne bénissent pas la mondialisation heureuse quand ils doivent remplir leur caddy.

    Le procès fait aux contempteurs du laisser-faire laisser-passer  intégral est bien évidemment quasi généralisé dans les gros médias, les mêmes qui fustigent le programme « irréaliste », dangereux », « inconséquent » de Marine… Qualificatifs qui sont aussi utilisés pour dénoncer les premières mesures prises par Donald Trump aux Etats-Unis, notamment sa volonté de mieux réguler les flux migratoires en provenance de pays à risques. Une décision qui n’a rien d’aberrante rappelait dernièrement Bruno Gollnisch  et  approuvée  selon un récent sondage par 57 % des électeurs américains. L’enquête réalisée par le  cercle de réflexion britannique Royal Institute of International Affairs, auprès de 10 000 Européens,  sur la pertinence d’une mesure similaire, à savoir la suspension de l’immigration en provenance de pays musulmans, confirme également les inquiétudes au sein de l’UE. 41% des Espagnols, 47% des Britanniques, 53% des Allemands,  61% des Français, 64% des Belges et des Hongrois, 65% des Autrichiens et 71% des Polonais y seraient  ainsi favorables.  

    Le problème de l’immigration n’est pas réductible à la question du fondamentalisme islamique en Europe comme aux Etats-Unis. Le nouveau président américain est aussi violemment attaqué par ses opposants pour son souhait d’expulser les clandestins, notamment les criminels en provenance des pays d’Amérique centrale et  de  bâtir un mur le long de la frontière avec un pays très majoritairement chrétien comme le Mexique.

    M. Trump a signé le 25 janvier un décret actant le projet de construction de ce mur qu’il entend faire financer par le Mexique et idéalement par les cartels. Mexique qui est en proie à une violence assez terrifiante et qui exporte aussi  vers son voisin nord-américain sa drogue et ses racailles. Plusieurs milliers de mexicains se sont rassemblés hier pour protester contre ce projet de frontière (plus) étanche. Il est cependant  loisible de comprendre cette inquiétude des Américains quand on sait qu’un tiers du territoire mexicain est contrôlé par les cartels mafieux disposant de 100 000 membres armés. Une guerre à la drogue et entre narco-trafiquants qui selon diverses estimations à fait entre 50 000 et 100 000 morts sous le seule présidence de Felipe Calderón entre  fin 2006 et juin 2012.

    Alors ce projet de mur n’est certainement pas la seule réponse efficace pour protéger les Etats-Unis de la violence, de l’immigration clandestine et des trafics, mais ledit projet n’est pas une surprise en ce sens qu’il  avait été clairement  annoncé par le candidat Trump. Et surtout comment contester le droit à un pays de se doter d’une frontière jouant son rôle, c’est-à-dire de filtre entre ce que l’on accepte de faire entrer sur son territoire et ce qui n’est pas admissible ?

    https://gollnisch.com/2017/02/13/cest-scandale-trump-tient-promesses/

  • Sécurité / Aulnay : une semaine d’émeutes - JT du vendredi 10 février 2017

  • Quelle alternative : une monnaie réelle ou une monnaie virtuelle ?

    Pieter Kerstens

    A l’heure où la Commission Européenne planche pour la suppression du cash et force à nous diriger vers la carte plastique, unique modèle de nos paiements futurs pour toutes nos dépenses qui seraient bien évidemment contrôlées, existe-t-il une autre solution ?

    Le Bitcoin est une première devise monétaire électronique décentralisée. Cette devise circule via Internet et possède un avantage par rapport aux autres monnaies alternatives : transmission (échanges) via un réseau (le net) sans passer par une banque ou un intermédiaire financier, ce qui réduit les coûts éventuels de transactions et le temps nécessaire à l’exécution de la transaction qui est plus rapide et rend l’opération mieux sécurisée que les transactions financières classiques.

    L’utilisation du Bitcoin est planétaire, le compte ne peut pas être bloqué, et il n’existe pas de conditions préalables pour son ouverture. Pour effectuer des transactions, il est nécessaire de passer par des bourses d’échanges et recevoir des devises ou même payer des services comme le taxi, voir l’achat de biens de consommation. Les Bitcoins sont conservés dans un portefeuille électronique dont l’accès est assuré via un ordinateur ou un téléphone. La sécurité des transactions est assurée par des opérateurs rémunérés sur les Bitcoins nouvellement créés. Ces transactions sont enregistrées dans un registre tenu à la disposition du public : la transparence est donc bien supérieure aux flux financiers classiques trop souvent indétectables. Comme ce système de transactions n’est pas soumis à des règles contraignantes, les intervenants comme les entreprises pourraient l’utiliser pour effectuer des opérations sans pertes de changes, à l’instar du WIR en Suisse qui garantit ainsi une meilleure stabilité à l’économie suisse.

    Malgré les quelques déboires enregistrés depuis sa conception en 2009, cette devise cryptographique est nettement moins vulnérable que les devises émises par les banques centrales : pas de contrefaçon possible, vols insignifiants par rapport à l’argent classique, impossibilité de stopper les transactions par un quelconque moratoire, inflation par définition impossible car la création de bitcoins est limitée à 21 millions d’unités.

    Cependant la volatilité du Bitcoin est en fait une « devise » spéculative plus qu’une devise d’échanges car le nombre d’intervenants n’est pas encore suffisant pour assurer une stabilité des transactions. Plus le nombre d’usagers du bitcoin augmentera plus le cours se stabilisera, sans pour autant ne plus varier parfois fortement. En effet, le cours du bitcoin est passé de 15 USD début 2015 à 1000 USD en décembre 2015 avant de replonger à 215 USD début 2015. En ce début d’année 2017, le cours avoisine les 1000 USD.

    Cliquez ici pour le lien permettant de visualiser l’évolution du cours depuis ses débuts.

    De plus, comme le compte sur lequel vos bitcoins sont déposés est lié à votre ordinateur il convient de bien protéger celui-ci ainsi que de s’assurer que le fournisseur d’accès à votre portefeuille l’est aussi.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le compte à rebours?

    La question européenne, et plus précisément celle de notre assujettissement aux instances supranationales de l’UE,  est bien au cœur de la campagne présidentielle française, même si la candidate du FN est, de loin, celle qui lui donne le plus d’importance. Certes, un François Fillon ou  un Benoit Hamon ont amodié (tactiquement, à la marge) leurs convictions européistes pour tenter de séduire les Français les plus rétifs et/ou les plus touchés par les effets ravageurs de la potion bruxelloise.  Le champion le plus assumé d’un  euromondialisme libéral-libertaire débridé est bien Emmanuel Macron dont Régis de Castelnau brosse un portrait sans aménité  sur le site de Causeur. Il  le décrit comme un « télévangéliste » , « une savonnette politique dont le lancement s’est opéré en utilisant toute la puissance et les codes de communication du système »,   par le biais  d’une « propagande furieuse dont il a bénéficié dans tous les médias nationaux ». «  On nous a fabriqué à partir de rien une fausse vedette, à la culture et à l’intelligence soi-disant supérieures, qui fut pourtant un très médiocre ministre, et jusqu’à présent n’a rien produit de notable sur le plan intellectuel. Qu’a-t-il écrit ou dit d’intéressant depuis qu’il est sorti de l’ENA ? Qualificatif que ne méritent ni le triste  livre  intitulé sans peur du ridicule, Révolution (!), ni les enfilages de banalités que sont ses discours. Lesquels commencent d’ailleurs de plus en plus à ressembler à des sketches (…).»

    «Emmanuel Macron n’est là que parce qu’il sert de roue de secours à un système aux abois, qui rassemble des grands intérêts économiques et financiers, auxquels se joignent tous ces serviteurs de l’oligarchie qui profitent depuis des années d’un capital financier et symbolique qu’ils souhaitent à tout prix conserver. Il y a là quelques grands industriels mais surtout des banquiers, des politiciens de la fausse gauche qui appréhendent les conséquences de la catastrophe Hollande, des hauts fonctionnaires sans morale, une caste médiatique qui ne veut rien lâcher, et la petite collection d’imposteurs baby-boomers qui nous pourrissent la vie depuis près de cinquante ans. »  « Ce n’est pas un hasard » , poursuit Régis de Castelnau, « si la troupe des insupportables, Kouchner, Cohn-Bendit, Minc, Attali, BHL, Bergé se sont précipités au soutien du Justin Bieber de la politique, le chéquier probablement ouvert pour ceux qui en ont les moyens. Alors, ces élites au bord de l’effondrement ne lésinent pas sur les méthodes, même si incontestablement Macron a rencontré un public, celui des jeunes des couches moyennes supérieures, qui vont bien, qui souhaitent que ça dure et qui se désintéressent complètement de la France d’en bas, dont ils n’ont en général aucune idée des conditions de vie et de la colère. »

    A contrario de ces élites française faillies, reconnaissons au moins au Premier ministre Theresa May et aux élus britanniques  leur souci de respecter les vœux de leur peuple. Hier, la chambre des communes a ainsi donné son accord à Mme May pour enclencher le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’UE avant le 31 mars, malgré  les manœuvres d’entraves de quelques députés pro-bruxellois. Une Union européenne qui n’a plus le soutien de Washington et dont les jours seraient donc comptés si l’on en croit Ted Malloch, ambassadeur pressenti des Etats-Unis  auprès de l’UE, dans  l’entretien  qu’il a accordé le 28 janvier  à James Delingpole ( BreitbartNews), et dont Philippe Grasset sur Voxnr  reprend des extraits.

    « On assiste à une révolution et je pense que même ceux d’entre nous qui soutiennent Trump et le Brexit sont surpris par la rapidité du changement. Rappelez-vous que l’Union européenne a été en partie la création des États-Unis, qui ont vu cela comme un moyen de maintenir la paix en Europe en utilisant la France comme contrepoids à l’Allemagne, avec une Angleterre qui jouait à contrecœur les intermédiaires. C’est pourquoi les présidents successifs des États-Unis ont tous soutenu cette institution corrompue, inefficace et antidémocratique. Et voilà que tout à coup, tout change. » « L’UE est finie et le nouveau président des États-Unis fait de son mieux pour accélérer sa fin » affirme encore M. Malloch.

    M. Grasset conclut son article en affirmant que «la première rencontre internationale de Trump (avec Theresa May)» « fut aussi une façon, également symbolique mais à notre avis extrêmement significative, de déclarer la guerre à l’UE et d’afficher cette intention de tout faire pour parvenir à la destruction de cette infrastructure supranationale, – parce que Trump est un ennemi acharné de cette sorte de structures, comme il l’est de la globalisation dont elles sont les garantes. »

    Le Parlement européen lui, se veut officiellement garant et respectueux des droits des minorités politiques.  C’est pourquoi Bruno Gollnisch a interpellé  mardi lors d’une audition  Emily O’Reilly. Mme O’Reilly médiatrice européenne, chargée depuis 2013 de veiller sur la transparence des institutions européennes, a donc été interrogé par le parlementaire frontiste  au sujet des persécutions judiciaires (au travers notamment de l’affaire dite des assistants parlementaires) dont sont victimes des députés européens FN. Bruno Gollnisch a rappelé que « l’exercice d’une fonction militante  de manière bénévole  par son assistant parlementaire ne lui semblait pas être un conflit d’intérêts,  c’est le cas des assistants-parlementaires toute formation politique confondue ».

    « J’ai bien l’intention de saisir la médiatrice européenne, car je crois que les procédures internes au Parlement européen sont de la compétence du médiateur, car nous sommes des citoyens européens comme les autres ». « La politisation de l’administration du Parlement européen, et ses agissements répétés à l’égard de l’ensemble des membres de la minorité, en particulier depuis le Brexit, est un problème qui requière l’attention de la médiatrice », a encore déclaré Bruno Gollnisch.

    Aussitôt précise le site Euractiv,  « la médiatrice a répondu  n’avoir pas de rôle à à jouer dans la sphère politique des parlementaires , sans laisser entendre qu’elle comptait donner suite aux demandes de (Bruno Gollnisch). De son côté, la présidente de la commission des affaires européennes, Danielle Auroi, a pointé du doigt que ce genre de demande ne relevait pas du mandat de la médiatrice. » Il y a des minorités certainement plus dignes d’intérêts  que d’autres au yeux des vertueux démocrates des instances bruxelloises… dont l’attitude dans cette affaire notamment donne un écho certain aux jugements d’un Donald Trump, d’un Vladimir Poutine ou d’une Marine Le Pen…

    https://gollnisch.com/2017/02/09/compte-a-rebours/

  • Le protectionnisme, grand absent des élections présidentielles

    L'Europe est devenu un des derniers espaces politiques qui se refuse à briser te tabou sur le protectionnisme, et ce malgré ses effets catastrophiques sur le tissu économique du Vieux Continent. Alors même qu'aux États-Unis, centre historique du libre-échange globalisé, le nouveau président s'apprête à engager une politique rigoureusement protectionniste, le valet européen continue à s'accrocher au dogme libre-échangiste.

    Le candidat du Parti Socialiste, Benoît Hamon, et celui des Républicains, François Fillon, sont enfermés dans les vieilles solutions de leur parti politique respectif. En effet, aucun des deux n'a osé s'attaquer à la cause première de la crise économique mondiale et européenne : le libre-échange. Chacun des deux proposent les vieilles méthodes - de gauche et de droite - palliatives aux conséquences du libre-échange.

    Avec son revenu universel, Benoît Hamon veut, comme la gauche de gouvernement l'a toujours fait, compenser (en l'accompagnant) la destruction de l'emploi, c'est-à-dire aller chercher dans les poches de ceux qui ont encore la chance de travailler, l'argent qui fera taire une partie du prolétariat sans emploi et de tous ceux qui subissent de plein fouet la désindustrialisation. François Fillon, quant à lui, en bon droitard libéral, propose une restructuration, à savoir des coupes budgétaires, en supprimant massivement des emplois dans l'administration, une augmentation de la TVA qui avalisera les plus pauvres et des augmentations d'impôts dont pâtira une fois de plus la classe moyenne de plus en plus paupérisée.

    Il ne sera pas venu à l'esprit de ces deux produits poussiéreux de la droite et de la gauche obsolètes, de s'attaquer à la cause première du désastre socio-économique aucun des deux n'a prononcé lé mot banni du langage politique français : protectionnisme. Car s'attaquer au libre-échange, c'est déclarer la guerre aux lobbies et aux puissances financières auxquels le Parti Socialiste et les Républicains sont inféodés.

    Quelles sont ces forces et comment ont-elles historiquement imposé au monde un système qui n'a profité qu'à une ultra-minorité et dont le reste de l'Humanité souffre terriblement ?

    Les instruments de l’oligarchie : les institutions internationales

    Les accords de Bretton Woods de 1944 qui devaient répondre à la crise de 1929 (qui a résulté de la spéculation financière), ont donné naissance à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international. Ce qui déboucha de ces accords était conforme à la volonté des États-Unis, à savoir faire du dollar l'instrument de référence internationale et imposer la libéralisation des mouvements de capitaux.

    Les règles du commerce international furent traitées durant la conférence de la Havane la même année. Les Américains avaient refusé de signer l'accord visant à réglementer le commerce sur des bases nationales et protectionnistes, eux qui étaient partisans du libre-échange.

    L'Organisation mondiale du commerce qui naît en 1995 se chargera de répondre aux désirs des États-Unis en favorisant le système de libre-échange généralisé.

    En 1982, un rapport du Trésor américain mettait en lumière la domination qu'exercent les États-Unis sur la Banque mondiale :

    « Les États-Unis ont largement participé à l'architecture et à la définition de la mission de la Banque mondiale selon les principes occidentaux de libre-marché... Nous sommes aussi responsables de l'apparition d'une organisation fonctionnant au scrutin proportionnel, supervisée par un conseil d'administration, gérée par un management de haut niveau dominé par des Américains et par du personnel administratif très qualifié. En tant que membre fondateur et principal actionnaire de la Banque mondiale, les États-Unis ont droit à l'unique siège permanent au conseil d'administration de la Banque. »(1)

    Comme l'a fait remarquer le Trésor américain et le politologue Philippin qui a promu à l'échelle internationale l'idée - reprise en 2012 (puis abandonnée) par Arnaud Montebourg - de démondialisation (deglobalization), Walden Bello, la Banque mondiale a été un instrument important de la politique globale américaine, car elle a réussi, avec les banques de développement multilatéral, à remplir la tâche difficile d'exiger des emprunteurs de satisfaire des critères de performance standard, une tâche que les États-Unis et les autres prêteurs n'auraient pu imposer dans un cadre bilatéral(2).

    Un exemple de l'efficacité de cet outil international à soumettre un pays réticent nous est donné par l'ancien sous-secrétaire au Trésor, Peter McPherson « Nous n'avons pas obtenu beaucoup de succès par nous-mêmes, en essayant de mettre en place une politique de réformes aux Philippines. C'est une question neutre, en quelque sorte. Mais la Banque mondiale,elle, a remarquablement réussi à négocier d'importants changements politiques, que nous soutenons vigoureusement »(3)

    Le Fonds monétaire international est autant dominé par l'oligarchie "américaine" que la Banque mondiale, à quelques nuances près...

    Walden Bello rapporte que « lors des opérations de renflouement financier du Mexique en 1994-1995 et des pays d'Asie du Sud-Est en 1997 le directeur exécutif du FM, Michel Camdessus, était largement considéré comme un pion du secrétaire au Trésor Robert Rubin (qui vient de la banque Goldman Sachs et qui est depuis 2007 président du CFR) et de son proche assistant Lorry Summers (qui lui succédera au poste de secrétaire au Trésor), poussant le New York Times à parler du Fonds comme d'un "proxy des États-Unis »(4) »(5) C'est certainement une pure coïncidence si ces deux secrétaires successifs au Trésor, Rubin et Summers, sont juifs.

    La politique du FMI consiste à pousser les pays en développement à se spécialiser dans la production d'un autre bien exportable en abandonnant la production autoconsommée. En résulte une augmentation des exportations et du PIB mais une diminution de la richesse réelle et l'apparition de problèmes alimentaires.

    Le remède qu'a administré le FMI aux pays d'Amérique du sud, d'Afrique et d'une partie de l'Asie, mais aussi à la Grèce, se résume ainsi :

    Austérité budgétaire ;

    Contraction du crédit,

    Déréglementation;

    Privatisation;

    Libre-échange de marchandises et de capitaux.(6)

    En outre, chaque fois que des pays en voie de développement se trouvaient en déficit budgétaire - à cause de cette politique - intervenait le FMI en faisant entrer des capitaux étrangers pour combler le déficit rôle que la banque centrale de chaque pays peut remplir mais qu'interdit le FMI. Ce qui entraîne une réévaluation de la monnaie à la hausse, augmentant ainsi le déficit commercial ; ce qui pouvait faire fuir les capitaux étrangers(7).

    En somme, le rôle du FMI consiste à mettre à genou les pays ciblés et à les réduire en esclavage pour le compte des banques judéo-protestantes Goldman Sachs, Rothschild, JP Morgan...

    C'est essentiellement l'Organisation mondiale du commerce, créée en 1995, et qui a succédé au GATT (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) datant de 1948, qui a eu pour rôle principal de promouvoir le libre-échange généralisé.

    Cette institution est, à l'instar de la Banque Mondiale et du FMI, pilotée par les Américains et leurs vassaux occidentaux et asiatiques, ainsi que l'a bien explicité C. Fred Bergsten, directeur du Peterson Institute of International Economies, lors des auditions du Sénat sur la ratification des accords GATT-OMC en 1994 « l’OMC ne fonctionne pas par votes. Elle fonctionne par un système de consensus qui, à la vérité, est géré par quatre acteurs - les "Quads" : les États-Unis le Japon, l’Union européenne et le Canada… »(8)

    Le bilan de la politique de l'OMC dans les pays en développement comme pour les pays développés, est catastrophique(9) monopole des multinationales dans les domaines technologiques (Microsoft, Intel...) et biotechnologique (Novartis, Monsanto), par la privatisation et l'altération de la nature, comme les graines, les plantes ou encore la vie animale, destruction de F agriculture de petites exploitations par les superpuissances agricoles, résultat de l'ouverture des marchés.

    Destruction du tissu industriel

    Le 19 septembre 2000, le grand reporter du journal britannique Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, rapporte dans un article(10) des éléments tirés d'un document déclassifié du gouvernement américain révélant que c'est la CIA qui a, dans les années cinquante et soixante, fondé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.

    Le grand reporter britannique explique que « l’Amérique travaillait avec acharnement à pousser la Grande-Bretagne à s'intégrer à un État européen. Un mémorandum daté du 26 juillet 1950, donne des instructions pour une campagne visant à promouvoir un véritable parlement européen. Il est signé du Général William J Donovan, chef du bureau américain des services stratégiques en temps de guerre (OSS), l’ancêtre de la CIA. Le principal levier de Washington sur l'ordre du jour européen était le Comité Américain pour une Europe Unie (ACUE : American Committee on United Europe) créé en 1948. Donovan, qui se présentait alors comme un avocat en droit privé, en était le président.

    Le vice-président, Allen Dulles, était le directeur de la CIA pendant les années 1950. Le comité comptait parmi ses membres Walter Bedell Smith, le premier directeur de la CIA, ainsi que d'anciennes personnalités et des responsables de l’OSS qui travaillaient par intermittence pour la CIA. Les documents montrent que l’ACUE a financé le Mouvement européen, l'organisation fédéraliste la plus importante d'après-guerre. En 1958, par exemple, l’ACUE a assuré 53,5 % du financement du mouvement », et il poursuit avec des informations tout particulièrement intéressantes à propos du financement d'hommes politiques européens plus ou moins connus et présentés au grand public comme les architectes de l'Union européenne : « l’European Touth Campaign, une branche du Mouvement européen, était entièrement financée et contrôlée par Washington. Son directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements mensuels sur un compte spécial. Lorsqu'il était à la tête du Mouvement européen, Joseph Retinger, d'origine polonaise, avait essayé de mettre un frein à une telle mainmise et de lever des fonds en Europe ; il fut rapidement réprimandé.

    Les dirigeants du Mouvement européen Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l'ancien Premier ministre belge, Paul-Henri Spaak - étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des États-Unis fut tenu secret. L'argent de l’ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que de milieux d'affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain. »

    Les Américains n'ont pas seulement fondé et financé ce qui deviendra l'Union européenne mais sont aussi à l'origine de la création de l'Euro ainsi Ambrose Evans-Pritchard rapporte qu'une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Economique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l'objectif d'une union monétaire. Elle recommande d'empêcher tout débat jusqu'au moment où « l'adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable. »

    La finalité de ce projet de construction européenne est de neutraliser politiquement et économiquement le Vieux Continent, d'empêcher toute politique indépendante, tant sur le plan intérieur qu'extérieur, et ainsi placer l'Europe sous la tutelle américaine.

    L'euro, qui a été créé, comme l'Union européenne, à l'initiative des Américains, a produit, sur l'économie française, les effets les plus néfastes, à savoir la destruction de l'industrie et la paralysie économique du pays(11) et du reste de l'Europe - à l'exception de l'Allemagne qui a bénéficié de cette monnaie à la taille de son économie et qui lui a permis, dans le cadre do marché libre, d'augmenter ses exportations(12) au détriment des industries françaises, italiennes et espagnoles.

    La France dans la globalisation économique

    À la suite de la crise financière, fin octobre 2008, l’État français a "investi" de pseudo fonds propres - en réalité il s'agissait d'un prêt sur cinq ans. Un prêt à hauteur de 10,5 milliards d'euros accordé à six banques (BNP Paribas, Crédit Agricole, Banque populaire, Crédit Mutuel, Société Générale, Caisse d'épargne), qui ne donnait par conséquent à l’État français aucun pouvoir décisionnel(13).

    Le résultat est le suivant les banques ne se sont pas senties contraintes de prêter massivement afin de relancer l'économie, ce que l’État attendait d'elles. Cela est l'un des effets de la globalisation économique, de la prééminence des banquiers et de leur ascendant sur les États, au point que le contribuable s'est retrouvé garant des banques lorsque celles-ci jouent, avec l'argent même du contribuable, dans le casino virtuel de la finance.

    Tant que les candidats à l'élection présidentielle ne prendront pas les mesures qui s'imposent - la sortie de l'euro, l'abolition de la loi Pompidou-Giscard Rothschild de janvier 1973, le contrôle des flux de marchandises et de capitaux, la nationalisation des banques ils ne font rien d'autre que du théâtre. Or, aucun candidat, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par Macron-Rothschild, Benoît Hamon et François Fillon, n'a osé proposer un plan économique à la hauteur des défis présents et futurs.

    Jean Terrien Rivarol du 2 février 2017

    1) US Treasury Department, Assessment of US participation in the Multilatéral Development Banks in the 1980s, Washington, DC, US Treasury Department, 1982, ch. 3,p. 1.

    2) Congressional Research Service, The United States and the Multilatéral Development Banks, Washington, DC, US Government Printing Office J974, p. 5. Cité par Walden Bello, La démondialisation, 2002, éd. Le Serpent à Plume, 2011, pp. 150-151.

    3) Cité dans Walden Bello, the role of the World Bank in US Foreign Policy, Covert Action Information Quartety, N°5, automne 1990, p.22.

    4) Cité dans « 20 Questions on the IMF », dans Multinational Monitor, avril 2000, p. 23.

    5) Walden Bello, La Démondialisation, pp. 154-155.

    6) James K. Galbraith, op. cit.

    7) Jacques Sapir, La Démondialisation, éd.Le Seuil, 2011.

    8) Déposition devant le Comité sénatorial sur le commerce, la science et la technologie, Washington, DC, 13 octobre 1994.

    9) Walden Bello, 0p.cit., pp. 173-181.

    10) The Telegraph, Euro-federalists financed by US spy chiefs, 19/09/2000, traduit en français par l'Union Populaire Républicaine le 18 novembre 2011.

    11) Voir le graphique de la balance commerciale française <http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=7&codeStat=NE.RSB.GNFS.CD&codePays=FRA&codeTheme2=7&codeStat2=x&langue=fr>.

    12) Voir le graphique de la balance commerciale allemande <http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=7&codeStat=NE.RSB. GNFS.CD&codePays=DEU&codeTheme2=7&codeStat2=x&langue=fr>.

    13) Frédéric Lordon, La crise de trop, Fayard, 2009, pp. 127-128.

  • Les bilans des banques européennes seraient pleines de créances douteuses

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: Encore un krach en vue ? Selon l’Autorité bancaire européenne, les bilans des banques européennes contiennent des créances douteuses, c’est‑à‑dire des créances dont les débiteurs n’ont pas versé les intérêts depuis un certain temps ou qui pourraient ne pas être remboursées. Cette situation pourrait mener à terme à une véritable crise financière, d’autant plus que la politique européenne de prévention contre les faillites reste fragile.

    En effet, les fonds mis en place pour garantir les dépôts des entreprises et des particuliers demeurent très limités. La situation de l’Italie est particulièrement préoccupante, puisque le pays compterait près de 360 milliards d’euros de créances douteuses, soit 16 % du bilan des banques. Or l’Etat italien ne pourrait pas sauver toutes les banques en cas de problème majeur, et il serait politiquement douloureux de solliciter en dernier ressort les déposants, conformément aux règles européennes.

    http://fr.novopress.info/