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économie et finance - Page 456

  • George Soros paye pour influencer les évêques catholiques

    Extrait d'un article de Lifesitenews, traduit par Riposte catholique :

    "Des courriels publiés parWikileaks révèlent que le milliardaire mondialisteGeorge Soros – l’un des donateurs principaux de la campagne d’Hilary Clinton – a donné 650 000 $ dans le but « de faire évoluer les thèmes nationaux et les priorités dans la course à la présidence de 2016 ». Les fonds ont été alloués au printemps 2015 et le rapport sur les résultats suggère que des résultats positifs ont été obtenus, en particulier pour « obtenir l’assentiment individuel d’évêques et leur soutien public et plus ouvert aux thèmes de la justice raciale et de l’économie, de façon à créer une masse critique d’évêques alignés sur les positions du pape ».

    L’argent a été distribué à deux fondations américaines attachées depuis longtemps à modifier « les priorités de l’Église catholique ». Les bénéficiaires sont le PICO National Network, un réseau d’ONG à caractère social [on trouve parmi ses organisations fondatrices : l’Open Society de George Soros et la Fondation Ford, très ouvertement mondialistes – note du traducteur] et Faith in Public Life (FPL), une association progressiste très à gauche travaillant dans les médias pour promouvoir des causes “de gauche”. On sait que Soros finance à travers le monde des associations libérales-libertaires qui travaillent à éliminer les lois “pro life” tout autour du globe.

    Le compte-rendu d’une réunion du bureau de l’Open Society de George Soros, à New York en mai 2015, révèle que, dans le cadre de la préparation du voyage du pape, le groupe avait prévu de travailler avec l’un des principaux conseillers pontificaux, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, dont le nom est cité explicitement dans le rapport, de façon à saisir l’opportunité fournie par cette visite aux États-Unis, afin, dit le rapport : « en apportant notre soutien à PICO et à ses activités, de pousser le pape à se prononcer sur les questions d’économie et de justice raciale, y compris en utilisant l’influence du cardinal Rodriguez, proche conseiller du pape, et par l’envoi d’une délégation au Vatican au printemps ou à l’été pour lui permettre d’être mis directement en lien avec les catholiques pauvres d’Amérique ».

    Le cardinal Rodriguez a repris à son compte les positions dePICO dans une vidéo diffusée à l’occasion de la visite dans son diocèse d’une délégation de cette association : « Je soutiens leurs efforts pour promouvoir des communautés de foi, disait-il, … s’il vous plaît, continuez à aider PICO ».

    Un bilan sur l’efficacité de l’investissement sur la visite pontificale a été publié en 2016. Il est intitulé : « Bilan 2015. Fonds occasionnels. » Le groupe Soros semble satisfait du résultat de leur campagne et considère que les déclarations de différents évêques contre les candidats qui « engendrent la peur » – référence explicite au Parti républicain, et probablement plus spécifique à Trump – comme un résultat de leurs efforts. « L’impact de ce travail et les relations qu’il a engendré peut se mesurer au nombre importants de leaders religieux qui ont dénoncé nommément les candidats à la présidentielle ayant « joué sur la peur », dit le rapport.

    Incidemment, le rapport ajoute que la campagne de subventions a aidé à contrer la « rhétorique anti gay dans les médias ». Le rapport affirme également que « l’efficacité de la campagne médiatique peut se mesurer à la rapidité avec laquelle l’équipe a pu réagir et contrer la rhétorique anti gay qui a suivi l’affaire Kim Davis (cette employée municipale du Kentucky qui avait refusé de délivrer des certificats de la mariage à des couples homosexuels) et qui avait rencontré le pape. [...]

    Deux évêques américains sont en pointe dans le combat de Soros pour détourner l’Église catholique de la priorité aux points non négociables : l’évêque de San Diego, Mgr Robert McElroy, qui répète sans arrêt que l’Église doit changer de priorités, avec le soutien du « fils préféré » du pape François, l’archevêque de Chicago, Mgr Blase Cupich. Mgr McElroy a provoqué une bronca à la dernière assemblée des évêques, en novembre dernier, par sa tentative de modification du document destiné à donner des consignes de votes aux catholiques américains.

    Il a en particulier souligné que le document n’était pas dans la ligne des perspectives du pape François – en particulier qu’il mettait trop l’accent sur l’avortement et l’euthanasie, et pas assez sur la pauvreté et l’environnement. Cupich a qualifié ensuite l’intervention de McElroy de « moment fort » de la conférence et appuyé l’idée qu’il fallait mettre sur le même plan l’environnement, la pauvreté globale avec l’avortement et l’euthanasie.

    Le groupe Soros, en concluant son rapport sur le succès de son intervention pour influer sur la visite apostolique, a exprimé sa grande satisfaction sur les résultats. Pour le futur, ils sont très confiants sur leur capacité à faire évoluer les priorités des évêques catholiques aux États-Unis : « Le mouvement est désormais lancé »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Spéculations à venir sur le blé

    Dans les premières minutes du film Le Sucre, le banquier véreux Grézillo organise la rumeur médiatique d’une pénurie de sucre pour faire flamber les cours. Même trame dans le film américain Un Fauteuil pour deux où deux jeunes courtiers s’unissent pour spéculer sur le jus d’orange congelé afin de ruiner deux escrocs en faisant croire à une pénurie prochaine suite à un hiver rude en Californie.

    Il se passe actuellement des choses curieuses au sujet du blé qui n’est pas sans rappeler ces deux films. Après une production record l’an dernier, la France connaît un effondrement de sa production de blé pour cette année, due à un climat catastrophique entrainant une baisse de rendement (la France a un rendement à l’hectare triple de celui de la Russie et 2,5 fois celui des Etats-Unis). Le fait est acté et incontesté, l’ampleur du désastre variant selon les sources entre 29 et 40 % de récolte en moins, dans un contexte où les cours étaient au plus bas suite aux récoltes records de 2014. Ce qui est plus curieux, c’est la contradiction quand aux données mondiales.  

    Dans un premier temps, il fut annoncé une pénurie de blé et de maïs, avec une disparition des excédents mondiaux suite à de mauvaises récoltes estimées en Inde, en Chine et en Argentine. Pourtant, quelque mois plus tard, il était question d’une production record de blé, notamment avec des récoltes exceptionnelles en Russie et au Kazakhstan, les Etats-Unis perdant leur 3e place mondiale au profit de la Russie. On allait même jusqu’à annoncer que la Russie redevenait exportatrice de blé pour la première fois depuis 1914. Alors, pénurie ou abondance ? Si on croise ce débat avec celui sur les blés durs, dont on annonce des carences périodiques alors que, comme par hasard, il est présenté comme le seul blé jugé indispensable, on est en droit de se demander si certains individus ne s’amusent pas à jouer pour de vrai à Richesses du Monde. Le Canada exporte 60 % de la production mondiale de blé dur, les autres gros vendeurs étant généralement… la Turquie (tiens, tiens…) et la Syrie (re tiens tiens), 18 % à elles deux…

    On parle du blé, mais on peut également aborder le sujet du cacao. On nous parle de pénurie (traduction : payez votre chocolat plus cher) en raison des difficultés du premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire. Néanmoins, il y a une discrétion de violette sur l’évolution de la production de la Guinée Equatoriale, 3e producteur mondial à l’époque où elle s’appelait encore Guinée espagnole, ruinée par le régime marxiste de N’Guema Macias et qui compte bien reprendre son rang. Même chose pour le café, où les mauvaises récoltes en Colombie finiront bien par inverser la tendance, et si l’Ethiopie a retrouvé son rang d’avant l’ère communiste (5e mondial), l’Angola finira bien par retrouver le sien. Il y a néanmoins une chose curieuse : le café, le blé, le cacao montent, montent l’expresso, le croissant et le chocolat. Descendent le café, le blé et le cacao… ne rêvez pas, pas de descente de l’expresso, du croissant et du chocolat.

    Pour conclure, un aparté à Alain Soral dont l’équipe d’E&R cite souvent MPI. Le Sénégal, qu’il évoquait dans une de ses vidéos sur BHL, n’a aucune ressource naturelle digne d’intérêt, à part l’arachide. Comme le contrôle du marché de la cacahuète ne déchaîne pas les passions, il y a une autre explication de présences étrangères intempestives, prophétisée dès 1992 par un de mes condisciples originaire de ce pays et qui s’était vu répondre par un éminent professeur que « les puissances mondiales se contrefichent de votre insignifiant petit pays ! ». Ce n’est plus l’avis des Chinois… Le Sénégal, c’est Dakar. Dakar, c’est « juste » une plateforme d’accès au fer mauritanien, à l’or malien et burkinabé et dont les projets ferroviaires en cours le relierait au pétrole et au gaz algérien, au cacao ivoirien et ghanéen, au bauxite guinéen, aux diamants sierra-léonais et toutes les richesses de l’ancienne AOF et du Maghreb… Bref, un hub en jargon technocrate (en bon français : une plate-forme aérienne et portuaire).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/speculations-a-venir-sur-le-ble/60355

  • Trêve de notations, palmarès et classements !

    Pour son centième « coup de dent » sur « le360 », notre chroniqueur a choisi de s’en prendre aux « classements internationaux » - en fait anglo-américains - qui tombent dru à longueur d’année sur les pays d’autres cultures …

    « L’agence de notation B.and B. décide de dégrader la France », « le Maroc recule d’un point en matière de développement humain », « les universités françaises perdent une place dans le classement de Pékin », « la Ligue des droits humains met en garde Amman », « Paris recule dans le classement Bertelsmann sur la gouvernance », « l’agence X de Londres pointe la hausse de la dette marocaine », «  le palmarès de Philadelphie (ou de Toronto, ou de Seattle, au choix) déclasse l’Espagne et le Portugal » etc. etc. Sans parler de la Russie ou de la Turquie, ces « cancres » par nature … 

    LES CINQ YEUX

    Chaque jour que Dieu fait, ou presque, les dépêches apportent à la Terre entière leur lot de « mauvaises nouvelles » pour les « vilains élèves » des classements, palmarès et autres notations lancés comme des roquettes contre certaines catégories de pays, et aussitôt, à Madrid, Milan, Athènes, Tunis, Paris, Casablanca, Ankara, Dakar, Abidjan, etc.etc., politiciens, économistes et industriels prennent des mines catastrophées, refont leurs comptes, promettent de « s’amender » mais rien ne change : les gronderies continuent de fuser depuis les Cinq-Yeux, les « Five Eyes » comme ils se nomment eux-mêmes entre Anglo-saxons : Etats-Unis, Angleterre, Canada anglais, Australie, Nouvelle-Zélande. 

    Vous savez, les cinq Etats anglophones qui posent à la « conscience » du monde occidental voire du monde tout court et qui surveillent l’Humanité entière grâce à un système d’écoutes pancontinental. 

    ONG ET FONDATIONS

    Eh ! bien les pauvres pays latins, arabes, africains visés par toutes ces appréciations négatives et qui, du coup en perdent le moral ou le sommeil, ont bien tort de s’en faire et d’abord de prendre au sérieux toutes ces mises en demeure, dégradations et autres notations, lesquelles, en général, si on gratte un peu dessous, proviennent des mêmes jurys, associations, organisations non gouvernementales (le fameux sigle ONG qui fait trembler la moitié de la planète…) et autres fondations privées (type Soros, ce milliardaire international et « bienfaiteur humanitaire » auto-proclamé, qui adore semer le trouble dans les sociétés dont le comportement lui déplaît…).

    Tous ces « tribunaux » auto-érigés sont divinisés par des médias complices, formés de « grandes consciences » en général anglo-américaines, même si pour donner le change, elles s’adjoignent là un Sud-Coréen ou un Finlandais, ailleurs une « experte » (en quoi ?) singapourienne ou un avocat de Papouasie-Nouvelle-Guinée ? 

    FEU LA RESISTANCE GAULLIENNE

    Toute cette engeance « humanitaire », « droitdelhommiste » et ultra « politiquement correcte » ne vise qu’à maintenir en respect les pays du Sud, y compris la rive latine de la Méditerranée, qui fut naguère gaullienne, c’est à dire rétive à toute tutelle extérieure. En France, il ne reste que quelques souvenirs nostalgiques de cette période faste où Paris refusait de suivre Washington dans ses aventures internationales.

    Le discours contre la guerre du Vietnam prononcé par le général de Gaulle, à Phnom-Penh, le 1er septembre 1966, sous les applaudissements du roi Norodom–Sihanouk du Cambodge et de la quasi-totalité du « Tiers-Monde », comme on disait alors pour le Sud, fut le zénith de cette résistance à l’uniformisation de la planète.

    Le discours du ministre français Dominique de Villepin (né au Maroc, dont il se flatte d’être l’ami), aux Nations-Unies, à New-York, le 14 février 2003, refusant d’aller guerroyer en Irak pour les Anglo-Américains, fut le chant du cygne de cette diplomatie indépendante à laquelle renoncèrent ensuite successivement les présidents Chirac, Sarkozy et Hollande, empressés de renfourner la France dans cette alliance de l’Atlantique Nord, pourtant inutile dès lors que le danger communiste s’était évaporé de lui-même, avec la chute définitive du système marxiste soviétique, en 1989. 

    FRENCH YOUNG LEADERS AND FBI

    Des aides multiformes ont été généreusement allouées aux « French Young Leaders » de diverses associations dont l’actuelle « French American Foundation » ; elles avaient dans la plus grande discrétion préparé cette mutation politico-culturelle qui fait qu’à présent la majorité des décideurs français, de droite ou de gauche, sont d’actifs militants de ce « club de l’élite transatlantique » (« Le Figaro » du 10 octobre 2014) : citons entre autres, MM Juppé, Kouchner, Trichet, Moscovici, Minc, Colombani, Joffrin, Montebourg, etc.etc.

    Les dames ne sont pas en reste avec les Lauvergeon, Lagarde, Parisot, la plus « américanomane » de toutes étant une certaine Pécresse, nouvelle présidente sarkozyste de la puissante région Ile-de-France, et qui reçoit toujours la presse devant une affiche de superproduction hollywoodienne, comme un clin d’œil à ses maîtres à penser d’Outre-Atlantique… Quand Mme Pécresse était ministre des Universités du régime Sarkozy, les gens de son cabinet, pourtant triés sur le volet pour leur « correction politique », avaient surnommé leur patronne FBI, c’est-à-dire … Fausse Blonde Infiltrée … 

    CONTINUER SON BONHOMME DE CHEMIN

    Toutes ces notations et gronderies qui ciblent des nations comme le Maroc ou la France, et bien d’autres, il faut les examiner évidemment mais continuer son bonhomme de chemin comme si de rien n’était, jusqu’à que cette « puissance abusive » (Hubert Védrine, ex-ministre socialiste français des Affaires étrangères et ami proclamé du Maroc), s’efface d’elle-même comme tous les empires hypertrophiés, colosses aux pieds d’argile, ainsi que l’Histoire ancienne ou récente l’a montré 100 fois …  

    « ... les empires hypertrophiés, colosses aux pieds d’argile, ainsi que l’Histoire ancienne ou récente l’a montré 100 fois … »  

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le 360 du 26.08.2016

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Qui aura vraiment le courage de tailler dans les dépenses de l'Etat ?

    Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires, estime qu'il faut vraiment tailler dans les dépenses publiques :

    "[...] Chez Les Républicains, au moins, on accepte que le gouvernement est obèse. C'est important et nouveau, car la tradition jacobine y est aussi puissante qu'ailleurs sur l'échiquier politique, héritage gaulliste oblige. Sous Chirac, le poids des dépenses publiques avait légèrement baissé, passant de 54% à 52% du PIB, l'essentiel ayant été accompli durant le premier septennat, y compris durant la période de cohabitation. Sous Sarkozy, elles ont augmenté puissamment, de 52% à 57%, et elles ont très légèrement baissé à 56% sous Hollande. Plus de la moitié des dépenses en France sont publiques! En Allemagne, on n'en est qu'à 44%, alors qu'en 1995 le niveau était le même qu'en France. [...]

    On devrait pouvoir faire aussi bien avec moins, comme les Allemands. Or 10% du PIB, c'est 220 milliards de dépenses qu'il faut éliminer. En cinq ans, c'est faisable. C'est ce qu'a fait l'Allemagne entre 1995 et 2000 sous Kohl et Schroeder. Juppé, Sarkozy et Fillon manquent singulièrement d'ambition, Hollande on ne sait pas (mais on s'en doute). [...]

    Depuis des lustres, les septennats et les quinquennats se succèdent, marqués de ces petites et grandes compromissions qui ont créé la situation actuelle. Un jour ou l'autre, il va bien falloir s'attaquer à la taille du budget, pas seulement aux déficits. Pour cela, il va falloir sévèrement couper dans les recettes et les dépenses, ce qui va fâcher beaucoup de monde. Ce ne sera possible que si l'on annonce la couleur à l'avance. Mais comment gagner des élections en promettant du sang et des larmes? C'est la quadrature du cercle."

    Thibaut de la Tocnaye, Membre du Bureau politique du FN, Dirigeant-fondateur d’entreprises industrielles, dénonce l'annonce de Manuel Valls concernant une baisse de l’Impôt sur les Sociétés (IS) pour les PME :

    "le taux passerait, en 2018, de 33,3 % à 28 % sur une deuxième tranche de bénéfice compris entre 38 120 € (seuil actuel du changement de taux de 15 % à 33,3 %) et 70 000 € maximum; au-delà de ce deuxième seuil, on continuerait d’appliquer 33,3 %… On comprend donc que cette mesure est dérisoire… En effet, excepté le fait qu’elle aille dans le bon sens, la diminution du taux est très faible et surtout cette deuxième tranche de bénéfice est beaucoup trop étroite pour avoir un impact réel sur la fiscalité des PME et donc leur capacité à réinvestir une part significative de leur résultat et relancer l’embauche. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Montebourg, Sarkozy : des baisses d’impôt sans se préoccuper du déficit ?

    Évidemment opposés, Arnaud Montebourg et Nicolas Sarkozy se rejoignent pourtant sur un point dans leurs programmes: la volonté d’une baisse massive des impôts, pas vraiment financée

    Il peut paraître curieux de rapprocher ainsi deux responsables politiques dont le seul point commun est apparemment de prétendre à la magistrature suprême. Quel lien entre le chantre du made in France qui veut s’affranchir des règles européennes pour mieux redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes et populaires, et l’ex président de plus en plus libéral ? Nicolas Sarkozy est partisan de l’abrogation totale des 35 heures -le code du travail ne contiendrait plus aucune référence à une durée hebdomadaire du temps de travail- , de licenciements économiques grandement facilités, d’une indemnisation des chômeurs réduite, devenant dégressive, et de la suppression de 300.000 fonctionnaires. Autant d’orientations qu’Arnaud Montebourg ne reprendra jamais à son compte.

    Place aux baisses d’impôts

    Pourtant, ils partagent sans le dire une même vision de la gestion des finances publiques : tous deux veulent baisser franchement les impôts. Ils prennent acte d’une situation de « ras le bol fiscal » qui perdurerait en dépit de la stabilisation des prélèvements obligatoires, depuis 2014. Pas de redressement économique sans allègement massif des impôts, affirment-ils en chœur. Nicolas Sarkozy va plus loin, de ce point de vue, que son concurrent Alain Juppé ou que François Fillon. Certes, Montebourg et Sarkozy n’entendent pas baisser les mêmes impôts. Le premier veut en faire profiter les couches populaires et moyennes.

    « Je propose que nous décidions par une mesure de solidarité nationale l’annulation progressive des hausses d’impôts de ces cinq dernières années sur les revenus du travail des classes moyennes et populaires » a-t-il affirmé depuis Frangy, où il a présenté son pré-programme. « Ce sera justice de restituer ces prélèvements indus et ce sera excellent pour l’économie. »

    Nicolas Sarkozy, lui, vise plutôt les hauts revenus. Il supprimerait l’ISF, allègerait voire annulerait les droits de succession sur les transmissions d’entreprise, ferait disparaître l’imposition des successions à hauteur de 400.000 euros par bénéficiaire et diminuerait de 10% l’impôt sur le revenu de tous. Par définition, cet impôt ne peut être allégé qu’au profit des 45% de ménages les plus aisés qui le paient. En outre, les revenus de l’épargne du patrimoine seraient fortement détaxés, leur imposition revenant à 26% (y compris les prélèvements sociaux), contre une taxation au barème de l’impôt sur le revenu aujourd’hui. Seule mesure bénéficiant aux salariés du bas de l’échelle : le retour de la détaxation des heures supplémentaires. Des allègements d’impôts massifs, que le candidat à la candidature n’a pas manifestement cherché à chiffrer. Tout comme Arnaud Montebourg. L’heure n’est manifestement pas aux comptables, fussent-ils experts…

    Quel financement ?

    Une question essentielle sera néanmoins posée, c’est celle du financement de ces allègements fiscaux. Comment baisser ainsi les impôts sans creuser le déficit ? Interrogé sur le sujet, Nicolas Sarkozy répondra sans aucun doute « coupes dans les dépenses publiques ». Il a présenté le 30 mars un « document d’orientation » concernant les sujets de dépense publique et de fiscalité, qui contenait déjà une grande partie des propositions qu’il vient de formuler dans son nouveau livre. Il évaluait alors à 25 milliards d’euros les baisses d’impôts, évoquant « dès l’été 2017, un contre-choc fiscal de plus de 25 milliards d’euros pour (…) redonner de l’oxygène à notre économie ». Ce serait sans doute plus, compte tenu de ses nouvelles propositions.

    Comment ce programme serait-il financé ? Au nom de Républicains, Nicolas Sarkozy évoquait fin mars 100 milliards d’euros d’économies sur le dépenses publiques. Mais seront-elles vraiment au rendez-vous ? La logique reste du celle du coup de rabot appliqué aux différentes politiques publiques, sans véritable remise en cause de celles-ci. L’économiste Jean-Marc Daniel, peu suspect de sympathie pour la gauche, a eu l’occasion d’analyser précisément les limites de cette stratégie :

    « Tous les candidats déclarent vouloir baisser les dépenses publiques, de 100 à 130 milliards d’euros au cours du quinquennat » a-t-il déclaré aux Echos. « C’est même leur obsession. Mais, à part Hervé Mariton, aucun ne dit clairement où ces économies seront trouvées. Ils se contentent d’objectifs de baisse de dépenses publiques sans remettre en cause les missions de l’Etat. Ils restent dans une logique de rabot. Pour eux, il s’agit de faire passer la révision générale des politiques publiques (RGPP) mise en place par Nicolas Sarkozy de 10 à 100 milliards. En somme, pour eux, c’est une simple question d’échelle. Or, l’expérience prouve que cela n’est pas réaliste. Pour baisser les dépenses publiques, il faudra faire des choix, pas seulement raboter ».

    Pour le dire clairement, le programme fiscal de Nicolas Sarkozy n’apparaît pas financé par des économies totalement crédibles. Par exemple, 8 milliards d’euros seraient économisés en « optimisant les achats publics », selon le document d’orientation débattu fin mars. Comment est-on parvenu à ce résultat? Les achats ne sont-ils pas déjà largement « optimisés »?

    Peut-être Nicolas Sarkozy a-t-il décidé de faire passer au second plan la question du déficit, rejoignant en cela Arnaud Montebourg. Ce dernier assume le conflit avec l’Europe, se disant prêt à payer des amendes qui seraient imposées par Bruxelles pour déficit excessif. Il estime que le « redécollage » de l’économie -c’est son expression- est à ce prix. Un redécollage au moyen d’une politique de la demande qui n’a du reste rien d’assuré. Mais ce mépris pour les traités budgétaires européens n’est pas à ce jour la position officielle de Nicolas Sarkozy.

    Certes, les campagnes électorales tournent rarement au concours de rigueur, tant intellectuelle que budgétaire (celle de 2012 faisant exception sur ce second point, François Hollande tenant à annoncer dès la campagne de lourdes hausses d’impôts pour diminuer rapidement le déficit à 3% du PIB, avec le résultat que l’on sait). Mais s’ils sont habités par quelque souci d’honnêteté, les candidats à la candidature devraient faire la lumière sur ce sujet non négligeable.

    Ivan Best La Tribune

    http://www.voxnr.com/1005/montebourg-sarkozy-baisses-dimpot-se-preoccuper-deficit

  • AUX OLYMPIADES DE LA FISCALITE, LA FRANCE EST MEDAILLE D’OR !

    Tous les ans, les contribuables français et belges doivent travailler plus de 7 mois pour payer l’Etat. Est-ce normal ? 

    Selon le dernier rapport de la société PWC de 2016 (Total Tax Rate) la pression fiscale sur les entreprises est de 62,7% en France, 58,4% en Belgique, 50% en Espagne, 48,8% en Allemagne et 32% au Royaume-Uni.

    Malgré ces taux prohibitifs, les déficits des budgets annuels en France et en Belgique continuent de creuser la dette publique qui, au 30/06/2016 s’élevait à 2.130 milliards d’euros en France (32.750 € par habitant) et à 449 milliards d’euros en Belgique (soit 35.900 € par habitant).

    Que ce soit dans l’Hexagone et Outre Quiévrain, aucune mesure structurelle sérieuse n’a été mise en application afin de diminuer les dépenses de l’Etat et revenir à l’équilibre financier.

    La classe politique française et belge semble ignorer certains principes élémentaires, tels ceux énoncés déjà par le président américain Abraham Lincoln devant le Congrès en 1860 :

     Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

    Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

    Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

    Vous ne pouvez pas forcer le caractère en décourageant l’initiative et l’indépendance. » Entre’autres.

    Le poids des maux, le choc des impôts. 

    Est-il normal, qu’en Belgique, pour une population de 11,25 millions d’habitants, moins de 5 millions soient actifs et que sur ces 5 millions, presque 40% sont des travailleurs payés par l’argent public ? 

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    Pourquoi seulement 65% des Belges, âgés de 15 à 64 ans sont–ils au travail ?

    Est-il acceptable que l’économie souterraine belge concerne 16,5% du PIB, soit 72 milliards d’euros, qui échappent aux taxes, aux impôts et à la TVA ?

    Est-il logique que les grandes sociétés du CAC 40 et du BEL 20 éludent les impôts nationaux en délocalisant leur siège social à l’étranger ?

    Et que penser des ces cohortes de ministres et de ces bataillons d’élus dans les différentes assemblées où, très souvent, ils brillent par leur absence ?

    Dans le plat pays ce sont 67 excellences (sans compter les secrétaires d’Etat) qui ont reçu un maroquin. Si l’Inde devait nommer proportionnellement autant de ministres, elle en compterait alors 7.716, c’est grotesque !

    Au lieu de nous distraire avec la polémique autour du « Burkini », les princes qui nous gouvernent seraient mieux inspirés de s’atteler au redressement des finances publiques, à l’amélioration de la balance commerciale et à la relance de l’économie, sans tabous idéologiques, sans utopies multiculturelles et loin des chimères « politiquement correctes ».

    Car sinon, les sanctions électorales s’annoncent sévères.

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/aux-olympiades-de-la-fiscalite-la-france-est-medaille-dor_167028.html#more-167028

  • Le FN demande une enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France

    Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France et sur les conséquences liées à l’apport financier d’États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam en France. Exposé des motifs de cette commission :

    "Les récents attentats perpétrés sur notre territoire par des musulmans radicalisés situent l’Islam au centre des débats. Deuxième religion du pays, l’Islam connaît de graves dérives qui conduisent à s’interroger sur sa place au sein de la société française, son mode de fonctionnement, ses influences. Des réponses précises ne peuvent que mieux aider à distinguer nos compatriotes musulmans des dérives djihadistes en forte progression ces dernières années.

    Fort d’un nombre croissant de pratiquants dans notre pays, l’Islam cristallise des enjeux considérables d’ordre économique, culturel, géopolitique. En effet, de nombreux États étrangers participent activement à l’organisation du culte musulman. Plus de la moitié des imams salariés exerçant en France sont rémunérés soit par l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie. Les mosquées sont financées par des pays étrangers ou par des « mécènes » privés dont on ne connait pas les identités. L’Islam devient l’objet d’une lutte d’influence entre divers pays musulmans, au risque d’instiller une ingérence étrangère préoccupante tant pour la cohésion nationale que pour le respect du principe de laïcité. Le circuit de la viande halal, aux financements très opaques, est lui aussi source de trafics dont les fonds peuvent bénéficier à des associations culturelles et cultuelles intégristes.

    Les actuelles organisations se targuant de représenter les musulmans de France sont elles-mêmes les leviers de pression d’États étrangers. Ainsi, l’UOIF est l’obligée du Qatar tandis que la Grande Mosquée de Paris est gérée par l’État algérien. Cette infiltration étrangère dans le quotidien des musulmans de France nuit au développement de la religion musulmane en accord avec le cadre républicain et pose un sérieux problème de souveraineté nationale et d’ordre public.

    Malgré l’emprise croissante des pétromonarchies islamistes sur l’Islam en France et l’essor d’un Islam de plus en plus rétif à la loi française, aucune réforme de grande ampleur n’est engagée par le Gouvernement. C’est pourquoi il apparaît nécessaire de créer une commission d’enquête parlementaire pour faire le jour sur le financement des mosquées, des associations cultuelles et culturelles animant l’Islam dans notre pays ainsi que pour mesurer les conséquences de l’influence exercée par les États étrangers instillant une vision fondamentaliste dans l’organisation de l’Islam en France."

    Résolution :

    "En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres pour étudier le financement de l’Islam en France et mesurer les conséquences de son financement par des États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam.

    1. Elle s’attachera à mesurer l’influence des États tiers sur l’organisation et le financement de l’Islam en France et identifiera les modalités par lesquelles les États tiers exercent leurs influences sur les Musulmans de France.
    2. Elle identifiera les États tiers qui favorisent le financement des lieux de cultes, associations cultuelles et culturelles propageant une idéologie islamiste.
    3. Elle contribuera à identifier le rôle des États tiers dans l’incitation aux atteintes à la loi de 1905 et les lois de 2004 et 2010 encadrant le port de signes religieux dans les établissements scolaires et l’espace public.
    4. Elle tentera de mesurer le rôle des États tiers dans la connexion entre les mouvements terroristes et certains acteurs de l’Islam de France.
    5. Elle proposera de renforcer l’arsenal juridique afin d’empêcher le financement de lieux de culte par des États tiers.
    6. Elle proposera éventuellement des mesures pour geler les avoirs des pays tiers et de leurs ressortissants dont il est fait preuve d’un soutien logistique ou financier de mouvements terroristes agissant sur le sol français."

    Michel Janva

  • Crise céréalière : et si les aides allaient vraiment aux agriculteurs ?

    A l’heure où les annonces de plans de soutien aux agriculteurs se succèdent pour les intrants de la future campagne, philanthropie et pragmatisme ne semblent pas dicter ces opérations.

    Pauvres semeurs, payez pour eux !

    Ainsi, le Conseil régional d’Île-de-France accorderait une aide aux semences qui viennent des firmes, dénommées « semences commerciales » ou « semences certifiées » par rapport aux semences fermières.

    Imaginons une grande entreprise qui licencierait massivement et que l’on donne une aide aux supermarchés du secteur pour combler leurs baisses d’activité provoquées par le chômage ?

    Non, pour un bon usage de fonds publics – y compris des collectivités territoriales, l’OPG de la CR demande que les aides soient ciblées sur les agriculteurs eux-mêmes plutôt que détournées en faveur de leurs fournisseurs.

    De même, des systèmes d’aides sur les intrants de la nouvelle campagne sont en train de se mettre en place en collaboration avec les banques. La gestion en étant attribuée aux coopératives, ces aides seront délivrées à leur discrétion, aux agriculteurs de leur choix, pour des produits phytopharmaceutiques choisis par leurs soins à des prix non négociés. Autant dire que la marge de manœuvre de l’agriculteur sera très réduite.

    Et si on osait parler de solidarité ?

    Ce sont les agriculteurs qui subissent la crise ! Tout doit être mis en œuvre pour qu’ils bénéficient de 100 % des aides accordées.

    Les paysans constatent de manière amère que, même en période de crise, on les prend encore pour des bêtes à tondre !

    Installons une vraie solidarité entre les membres de l’interprofession céréalière de sorte que l’aval (coopératives et agro-alimentaire) vienne enfin et sans arrière-pensée en soutien de l’amont (les agriculteurs) !

    http://www.coordinationrurale.fr/crise-cerealiere-aides-allaient-vraiment-aux-agriculteurs/

  • Les gueux et le milliardaire

    On sait ce qu’il en coûte en Europe de proposer des référendums ou de laisser des partis populistes se présenter aux élections : du récent Brexit d’Outre-manche à l’élection présidentielle autrichienne qui se rejouera en automne… en passant par la France où le Front national caracole en tête des urnes, les médias ont beau médire, les politiciens ont beau affoler, les candidats « hors Système » ou plutôt « anti-Système » sont là et bien là !

    L’exemple de Donald Trump dans l’actuel course présidentielle aux USA le confirme. Pas un jour sans que les médias (surtout français, mais pas que !) ne s’affolent d’un de ses bons mots ou d’une de ses tirades sacrilèges, annonçant aussitôt soit sa dégringolade dans les sondages, soit qu’il est lâché par des ténors du  GOP (en anglais : Grand Old Party). Seulement… rien n’y fait, il est toujours dans la course et plus que jamais.

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