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économie et finance - Page 479

  • Crise céréalière : et si les aides allaient vraiment aux agriculteurs ?

    A l’heure où les annonces de plans de soutien aux agriculteurs se succèdent pour les intrants de la future campagne, philanthropie et pragmatisme ne semblent pas dicter ces opérations.

    Pauvres semeurs, payez pour eux !

    Ainsi, le Conseil régional d’Île-de-France accorderait une aide aux semences qui viennent des firmes, dénommées « semences commerciales » ou « semences certifiées » par rapport aux semences fermières.

    Imaginons une grande entreprise qui licencierait massivement et que l’on donne une aide aux supermarchés du secteur pour combler leurs baisses d’activité provoquées par le chômage ?

    Non, pour un bon usage de fonds publics – y compris des collectivités territoriales, l’OPG de la CR demande que les aides soient ciblées sur les agriculteurs eux-mêmes plutôt que détournées en faveur de leurs fournisseurs.

    De même, des systèmes d’aides sur les intrants de la nouvelle campagne sont en train de se mettre en place en collaboration avec les banques. La gestion en étant attribuée aux coopératives, ces aides seront délivrées à leur discrétion, aux agriculteurs de leur choix, pour des produits phytopharmaceutiques choisis par leurs soins à des prix non négociés. Autant dire que la marge de manœuvre de l’agriculteur sera très réduite.

    Et si on osait parler de solidarité ?

    Ce sont les agriculteurs qui subissent la crise ! Tout doit être mis en œuvre pour qu’ils bénéficient de 100 % des aides accordées.

    Les paysans constatent de manière amère que, même en période de crise, on les prend encore pour des bêtes à tondre !

    Installons une vraie solidarité entre les membres de l’interprofession céréalière de sorte que l’aval (coopératives et agro-alimentaire) vienne enfin et sans arrière-pensée en soutien de l’amont (les agriculteurs) !

    http://www.coordinationrurale.fr/crise-cerealiere-aides-allaient-vraiment-aux-agriculteurs/

  • Les gueux et le milliardaire

    On sait ce qu’il en coûte en Europe de proposer des référendums ou de laisser des partis populistes se présenter aux élections : du récent Brexit d’Outre-manche à l’élection présidentielle autrichienne qui se rejouera en automne… en passant par la France où le Front national caracole en tête des urnes, les médias ont beau médire, les politiciens ont beau affoler, les candidats « hors Système » ou plutôt « anti-Système » sont là et bien là !

    L’exemple de Donald Trump dans l’actuel course présidentielle aux USA le confirme. Pas un jour sans que les médias (surtout français, mais pas que !) ne s’affolent d’un de ses bons mots ou d’une de ses tirades sacrilèges, annonçant aussitôt soit sa dégringolade dans les sondages, soit qu’il est lâché par des ténors du  GOP (en anglais : Grand Old Party). Seulement… rien n’y fait, il est toujours dans la course et plus que jamais.

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  • D’Atlanta à Rio, la face cachée des médailles olympiques

    Alors que les jeux de Rio se sont clôturés ce dimanche et que notre très cher président recevait mardi nos médaillés à l’Élysée, nous avons souhaité revenir sur les résultats de cette 33ème olympiade de l’ère moderne.

    Nous avons pour cela replacé ces Jeux dans le contexte de ces vingt dernières années. Vingt années et six olympiades qui révèlent bien des surprises sur la nature exacte des Jeux olympiques. Car bien au-delà du côté sportif, c’est en effet sur un tout autre plan que les nations du monde s’affrontent.

    Explications.

    Petit rappel historique des jeux olympiques

    Les jeux olympiques antiques

    Les Jeux olympiques tirent naturellement leur origine des jeux olympiques antiques, qui se sont étendus sur près de mille ans, du VIIIème siècle avant J.C. au Vème siècle après J.C. Courses hippiques, lancer de javelot, saut en longueur, course à pied et lutte constituaient l’essentiel des épreuves de ces jeux. Limités géographiquement au monde hellénique, ils voyaient s’affronter entre-elles, non pas des nations bien sûr, mais les cités grecques. Déjà à l’époque il s’agissait pour chaque cité de faire valoir sa suprématie sur les cités voisines.

    Les jeux se sont peu à peu perdus au cours des années, jusqu’à tomber dans l’oubli. Il faudra attendre la fin du XIXème siècle pour voir les jeux renaître de leurs cendres.

    Pierre de Coubertin

    De son vrai nom, Charles Pierre Fredy de Coubertin, le baron de Coubertin était à la fois historien et pédagogue. Passionné de sport, il s’est très tôt consacré à sa promotion. La vision de Coubertin était de favoriser l’activité sportive scolaire. Et c’est pour rendre sa pratique plus populaire qu’il eut l’idée de l’internationaliser. Cet élan de mondialisation avant l’heure allait donner naissance à la grande œuvre du Baron, les « Jeux olympiques modernes ».

    Très productif, Pierre de Coubertin est aussi le dessinateur du drapeau olympique. Constitué de cinq cercles (symboles d’union), pour chacun des cinq continents réunis lors des Jeux, il sera hissé pour la première fois en 1920, aux Jeux d’Anvers, en Belgique. Chose étonnamment méconnue, c’est également à lui que l’on doit le dessin du fameux «bouclier de Brennus », le trophée encore décerné aujourd’hui au vainqueur du championnat de France de rugby.

    Si Pierre de Coubertin a un temps soutenu le choix de Paris comme première ville hôte, la valeur symbolique de la ville d’Athènes finira par emporter les suffrages. Et c’est ainsi que le  le roi Georges Ier de Grèce ouvrait officiellement les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne. S’en suivront 30 olympiades (1), jusqu’au Jeux de Rio.

    De la première pierre à Athènes, à la chute du mur de Berlin

    Il est étonnant de constater qu’un grand nombre de disciplines, telles que le water-polo, le tennis, le golf, le cyclisme sur piste ou encore le football, étaient déjà présentes dès la seconde édition des jeux en 1900. Le nombre d’épreuves lui, par contre, est progressivement passé d’une centaine environ lors des premières olympiades, à plus de 300 aujourd’hui. Ce nombre croissant de médailles n’est pas anodin, car il a permis, au fil des années, de pondérer les résultats. C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’en avoir une analyse statistique, comme nous allons le voir plus bas.

    La chute du mur de Berlin (le 9 novembre 1989) et la dissolution du Pacte de Varsovie (le 1er juillet 1991) ont considérablement modifié la géopolitique du sport. Les Jeux de Barcelone, en 1992, furent les premiers Jeux de l’après guerre froide,  mais la Russie n’y a pourtant pas participé en tant que nation. C’est l’équipe unifiée de l’ex-URSS qui y représenta l’ensemble des pays de l’ex-URSS. Aussi notre étude se base-t-elle sur les six olympiades suivantes, de 1996 à 2016, pour prendre comme cadre une situation géopolitique stable.

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  • Le gouvernement veut taxer la femme au foyer pour sa protection sociale !

    Ce n’est pas la première attaque – loin s’en faut ! – de ce gouvernement contre la famille, mais c’est en tout cas l’attaque aux répercussions financières les plus importantes dirigée principalement contre les familles dont la femme a décidé de ne pas travailler pour s’occuper de ses enfants. Dorénavant, loin d’être récompensée ou du moins laissée tranquille, la famille va être taxée jusqu’à 8% des revenus non professionnels du foyer. Par exemple, une famille qui a un appartement en location devra payer 8% des revenus locatifs soit disant pour assurer la protection sociale de la mère !

    C’est une nouvelle façon d’obliger les femmes à aller travailler : voici la conception de la liberté de la femme à la sauce maçonnique !

    Le site contribuable.org l’explique très bien :

    En toute discrétion, le gouvernement est en train de supprimer le statut d’ayant droit d’un assuré social pour le remplacer par celui de bénéficiaire de la « protection universelle maladie ».

    Concrètement, cela signifie l’extension du principe de la CMU à tous ceux qui, jusqu’à présent, bénéficiait de la sécurité sociale en tant qu’ayant droit.

    Ainsi, le conjoint qui ne travaille pas et était ayant droit sous le numéro de sécurité sociale de celui qui travaille, sera désormais affilié personnellement à la sécurité sociale, avec son propre numéro, au nom de ladite protection maladie universelle. Outre le fait qu’il s’agit là d’une étape supplémentaire vers l’explosion de la cellule familiale, l’inconvénient de la réforme est qu’elle s’accompagne bien entendu de la création d’une nouvelle cotisation…

    En effet, alors que le conjoint ayant droit bénéficiait jusqu’à présent gratuitement de la sécurité sociale, il sera désormais soumis à une cotisation de 8 % s’il perçoit des revenus non professionnels (loyers, redevances, dividendes…) d’un montant supérieur à environ 9 650 € par an.

    Ainsi, la femme au foyer qui touche des loyers au titre de ses biens propres, mais aussi au titre des biens de son mari s’ils sont sous un régime de communauté, paiera désormais une cotisation de 8 % sur la part des revenus qui excède 9 650 €, soi-disant pour financer sa sécurité sociale.

    Ce qui est pour le moins injuste car, rappelons-le, ces mêmes revenus du patrimoine ont déjà subi 15,5 % de prélèvements sociaux précisément pour financer notre système de protection sociale !

    Il s’agit donc, ni plus ni moins, que de la création d’une nouvelle cotisation de 8 % sans aucun droit supplémentaire et sans aucune contrepartie, qui vise avant tout les familles, spécialement celles qui ont choisi d’avoir des enfants et décidé pour cela de valoriser le rôle de la mère au foyer.

    Et à n’en pas douter, cette barre de 9650 € sera abaissée au fur et à mesure, tandis que le taux de 8% augmentera petit à petit, le tout fonctionnant comme une mâchoire fiscale de destruction familiale invincible. Si aujourd’hui peu sont concernés, beaucoup le deviendront dans les années qui viennent. La bonne vieille technique du voleur chinois adaptée à la politique…

    Pour le moment, une parade pour les mères de famille est de s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur pour réaliser une petite activité rémunérée à domicile et bénéficier ainsi de la protection sociale du RSI. Pour échapper à ce nouveau racket gouvernemental, il faut réaliser par cette activité un chiffre d’affaire de 10% du PASS, soit pour 2016 un CA de 3861 €.

    http://www.medias-presse.info/le-gouvernement-veut-taxer-la-femme-au-foyer-pour-sa-protection-sociale/60118

  • Si on assiste au même cataclysme qu'avec le Brexit ça donne envie d'essayer

    La haute finance a peur de l'élection de Donald Trump et annonce l'apocalypse : 

    "Si l'homme d'affaires Donald Trump est élu à la Maison Blanche en novembre,l'économie mondiale pourrait tomber en récession, affirment des experts de Citigroup dans une note hier. Dans cet avis, les chercheurs, menés par l'économiste en chef Willem Buiter, estiment que l'élection présidentielle est une source majeure d'incertitude pour l'économie mondiale. «Notre hypothèse de base est une victoire d'Hillary Clinton et principalement une continuité dans les politiques» économiques, dit la note soulignant qu'avec l'élection de la candidate démocrate on assisterait à une expansion budgétaire. Mais la victoire du promoteur immobilier new-yorkais en revanche réserverait des jours plus sombres pour l'économie, promettent ces experts.

    Vu l'amplification des incertitudes et le durcissement des conditions de financement, «une victoire de Trump pourrait abaisser la croissance du Produit intérieur brut (PIB) mondial de 0,7 à 0,8» point de pourcentage, disent les économistes du groupe bancaire. Cela entraînerait l'évolution du PIB dans le territoire de la récession, selon ces experts qui définissent celle-ci comme une croissance de 2% ou moins sur le globe."

    Il y aura des pluies de sauterelles, Los Angeles sera engloutie et les Twins Towers seront détruites.... ah non ça c'est déjà fait.

    Michel Janva

  • Concessions d’autoroutes : l’État français organise sa propre spoliation !

    La Cour des comptes, à plusieurs reprises, a épinglé les sociétés d’autoroute.

    Dans la deuxième quinzaine de ce mois, les militants de Debout la France ont distribué, un peu partout en France, des tracts aux usagers de l’autoroute. Par exemple, aux péages de Sées et Dozulé (en Normandie), ou encore à celui de Beaune (en Bourgogne). Tout ceci avec un objectif : sensibiliser sur la nécessité d’un retour des autoroutes sous le contrôle de l’État pour enrayer la hausse des tarifs.

    Rappelons, ici, qu’en vertu de l’article 4 de la loi n° 55-435 du 18 avril 1955 portant statut des autoroutes, « l’usage des autoroutes est en principe gratuit ». En principe… Par conséquent, la situation actuelle n’est rien de moins – n’ayons pas peur des mots – qu’un hold-up financier au profit des grands groupes. À ce titre, on peut légitimement regretter qu’à l’exception notable de Nicolas Dupont-Aignan, justement, nos hommes et femmes politiques ne se bousculent pas au portillon du péage pour dénoncer ce que le député-maire d’Yerres appelle avec raison « un gigantesque scandale d’État ».

    Un hold-up d’autant plus scandaleux, en effet, que l’État engage des investissements en infrastructures et finance ainsi actuellement environ 20 % du réseau total.

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  • Avec Valls, la ville d'Evry a une dette qui a augmenté de 276%

    Dès 2006, les juges de la Chambre régionale des comptes dénonçaient une "gestion dangereuse" et un "recours excessif à l'emprunt" pour une "faible capacité d'autofinancement". Il faut dire qu'entre 2001 et 2013, la dette de la commune a augmenté de 276%. La Chambre régionale des comptes, dans un autre rapport sur la santé financière de la ville, étudié le 21 novembre 2013 en conseil municipal, évoque une "situation préoccupante". La stratégie du recours à l'emprunt comme moyen de financement s'est en effet accélérée après 2008, lors du second mandat de Manuel Valls. Sur la période qui couvre 2008-2014 les investissements prévus sur la commune s'élèvent à 91 millions d'euros, financés à 60% par l'emprunt. Sur cette somme 76,6 millions ont déjà été dépensés dans la rénovation du quartier des pyramides (une "zone urbaine sensible") et du Bois sauvage.
     
    Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls

  • Reportage : Occupation du siège de Lactalis

    Leader mondial du lait, Lactalis est la « laiterie » française qui visse le plus le prix de la tonne de lait. Ses fournisseurs ont vu une baisse d’un tiers de leur facturation en deux ans, une baisse suffisante pour supprimer toute marge et donc toute rémunération pour les producteurs et leur famille. Le tout « justifié » par la suppression des quotas laitiers européens et l’alignement « libéral » des prix sur le moins-disant.

    Guerre des prix et culture du silence

    Lactalis n’en est pas à son premier bras de fer avec les éleveurs de vaches laitières. Le groupe s’est construit sur sa capacité à « maîtriser ses achats », comprendre : faire baisser sans cesse les prix pour dégager la marge nécessaire à son développement. Une stratégie qui paie, puisque le groupe a – notamment grâce à une croissance externe agressive – fait passer son chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en 2004 à près de 15 milliards en 2010. Au détriment des agriculteurs français… Ce qui n’inquiète probablement pas les dirigeants du groupe. Si les marques de Lactalis (Président, Lou Pérac, Salakis, Bridélice, Lanquetot, Rondelé…) réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires auprès des consommateurs français, le groupe saura facilement se tourner vers les pays européens à bas coûts pour prendre le relais de la disparition de notre élevage laitier.

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  • La banqueroute planquée sous le beurkini

    « Mettez deux électrodes dans une poche de gélatine de veau ça ne fera jamais une batterie de voiture ». C'est ce que me disait ce vendredi matin mon coiffeur à vingt euros - finition rasoir, à la lecture des extraits de la somme éphémère de François Padebol parue chez Albin Michel sous le titre accrocheur : "Conversations privées avec le président". Accrocheur mais décevant parce qu'à la fin il n'est pas félixfaurisé par la Pompe funèbre ! « Quel con, ce type !» conclua l'artisan payé au clic, ne sachant pas pour qui j'avais voté jadis.
    Et tandis que je repliais le Midi Libre, j'aperçois l'entrefilet signalant que Benoît Hamon - mais si, il est connu jusqu'à Palavas-les-Flots - monte dans le manège aux connards*. L'élite, la vraie, ayant déserté la politique, les médiocres se ruent !

    On ne parle aujourd'hui que du sac à bain de Shéhérazade et de tout ce qui est islamique jusqu'à la nausée. En ce dernier jour de sérénité estivale, laissons tomber les sectateurs du prophète et revenons aux fondamentaux : nous entrerons demain dans la période électorale de tous les dangers pour les finances publiques - s'il en reste : les programmes des candidats ne brandissent que des dépenses à découvert sauf à enfumer parfois l'électeur de projets de recettes impopulaires impossibles à décréter, qui le feront fuir. Or Les caisses sont vides et le pays n’est en rien réformé dans les sources de l'hémorragie financière qui draine toute son énergie, à commencer par l'Etat tétraplégique hérité de l'Empire, baleine échouée en soins palliatifs éternels dont on ne sait qui la débranchera. La croissance de remploi de l'expansion démographique est nulle ou epsilonique, à la limite de la fabrication statistique. La Dette soutenue par des taux d'intérêts bas ou nuls doit quand même être servie en principal et nous coûte horriblement cher ; et au-delà de nos déficits structurels, nous importons abrutis** et crevards par palanquées complètes derrière l'Allemagne ! Qu'importe à la fin ! Le cirque des primaires amusera le peuple et lui cachera la misère du régime. Pendant ce temps, se glissent discrètement vers un ailleurs meilleur nos chances pour des lendemains qui chantent : ceux qui ont réussi partent, ceux qui réussiront partent plus vite encore (clic).

    Reste le Veau national, qui persévère dans une épargne soutenue de ses disponibilités ne consommant que le nécessaire. Le taux d’épargne est presque un record mondial. Ce qui peut s’expliquer d’une bien curieuse façon ; du moins commence-t’on à l’expliquer ainsi dans les couloirs des ministères où circule l'épouvantable idée d'un amalgame de la nation et de l'Etat, la première devant assurer la survie du second quoiqu'il en coûte. Ouvrez vos oreilles :

    Les Français ont une capacité d’épargne plus importante parce qu’ils bénéficient de prestations sociales de tous ordres bien plus élevées que les autres. Les prélèvements sur la richesse nationale que l’on dit rédhibitoires pour la santé économique du pays seraient donc compensés par des bas de laine énormes. Plus simplement, les déficits budgétaires et sociaux alimenteraient certes la consommation mais surtout l’épargne privée en bout de tuyau. Il faut être demeuré pour ne pas comprendre qu’il faudra inverser le flux pour sauver le pays et surtout le régime socialiste, et que l’épargne privée sera confisquée d’une manière ou l’autre pour boucher les trous. Comme en Argentine jadis ? Le FMI est déjà d'accord***, nous dit son directeur général français, Christine Lagarde : on commencera à taxer l'épargne des ménages à dix pour cent. Qu'en disent les candidats au pompon ?
    Salut les c… !

    * Sobriquet donné par Dominique de Villepin aux députés français qui lui reprochaient de ne pas être des leurs.
    ** Qualificatif utilisé par le ministre de l'Intérieur du land de Berlin pour les "réfugiés" de Mme Merkel.
    *** cf. Business Bourse (clic) d'il y a un an.