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économie et finance - Page 487

  • Programme économique du FN : la mauvaise foi de la droite des valeurs

    Si, sur un plan stratégique, c’est bien à droite que Marine Le Pen a sa plus grande réserve de voix dans la perspective d’une présidentielle, et qu’il est souhaitable que le « ni droite ni gauche » ne devienne pas un « ni droite ni droite », les griefs formulés par les ténors de la prétendue droite des valeurs, qui n’est que trop souvent le cache-sexe de la droite affairiste, sont d’une infinie mauvaise foi et reposent sur ce postulat : le programme économique du Front national serait mélenchoniste. Ne pouvant dépasser le Front national sur sa droite en termes d’identité, de souveraineté ou de sécurité, on l’attaque donc sur l’aspect économique en le rendant anxiogène chez les retraités et petits patrons.

    Or, le Front national n’a jamais remis en cause l’économie de marché mais en critique légitimement ses dérives. Le terme de libéralisme étant fourre-tout et recouvrant des philosophies aussi différentes que celle d’un Tocqueville, Bastiat, Hayek, Adam Smith ou Milton Friedman, il peut dire tout et son contraire. C’est donc bien à dessein que Marine Le Pen ne critique pas le libéralisme mais bien l’ultralibéralisme, à l’instar de Chantal Delsol.
    Or, c’est une lapalissade de rappeler que les grandes entreprises multinationales ne sont mues par aucun sentiment philanthropique de recherche du bien commun mais par la volonté de réaliser un maximum de profit au bénéfice de ses actionnaires, quitte à délocaliser, licencier à tour de bras en mettant sur le carreau des dizaines de milliers de familles. Cela n’est pas très moral, convenons-en honnêtement, ni très catholique, Monsieur de Kerdrel.
    Elles sont la forme moderne des antiques féodalités du Moyen Âge que la royauté a dû combattre pour préserver l’unité du royaume ainsi que les plus petits. Sauf que dans un contexte de mondialisation, ces multinationales ont des capacités largement supérieures aux anciennes baronnies féodales.
    Promouvoir l’État stratège dans un tel contexte, c’est ni plus ni moins rappeler le principe de primat du politique sur l’économique cher à Carl Schmitt et à toute une pensée de droite.
    C’est rappeler, à l’instar de Lacordaire à l’époque du développement du capitalisme sans foi ni loi du 19e siècle, « qu’entre les riches et les pauvres, c’est la loi qui protège et la liberté qui opprime », comme aussi toute la pensée sociale catholique, à des années-lumière de la droite affairiste et louis-philipparde, qui faisait sienne la formule de Guizot : « Enrichissez-vous, enrichissez-vous ». Faut-il rappeler que toute la tradition de la vraie droite, qu’elle soit contre-révolutionnaire ou bonapartiste, a été de combattre le capitalisme financier, autrement dit le primat de la finance sur le travail ?
    Aujourd’hui, ce sont ces mêmes multinationales qui font la promotion de l’immigration de masse pour réduire les coûts salariaux, à l’image du patronat allemand qui y voit une main-d’œuvre fraîche et bon marché, et ce, alors que le taux de pauvreté a augmenté de 48 % depuis 2006.
    Ce sont également elles qui soutiennent massivement les lobbys LGBT afin de promouvoir toutes les prétendues réformes sociétales à l’instar de Microsoft, Apple, Amazon, Starbucks ou encore Nike.
    En réalité, ce capitalisme libéral, mondialisé, fait au moins autant pour la destruction des peuples, des familles et des esprits que madame Najat Vallaud-Belkacem et, avant elle, Vincent Peillon, dans leurs programmes scolaires. Ce sont les frères jumeaux, les deux faces d’une même médaille libérale-libertaire, l’union des soixante-huitards et des traders, le « cœur » à gauche et le « portefeuille » à droite.
    Droite des valeurs, vous avez dit ? Non, droite des voleurs !

    Me Frédéric Pichon

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVyVpVVlZDLzukgVu.shtml

  • Pierre Moscovici demande la création d’une nouvelle taxe pour financer les « réfugiés » !

    La folie immigrationniste semble ne pas avoir de limite ! Pierre Moscovici, nullissime premier ministre de l’économie et des finances du président Hollande et actuel commissaire européen à l’économie, a fait part dans l’émission Cpolitique du 21 février 2016 de son souhait de voir créer à l’échelle européenne une nouvelle taxe visant à financer l’arrivée massive des pseudo réfugiés !

    Il est vrai que la générosité du socialiste ne devrait pas affecter son revenu qui grimpe tout de même à 24.000 € par mois, sans compter les petits à côtés…

    http://www.medias-presse.info/pierre-moscovici-demande-la-creation-dune-nouvelle-taxe-pour-financer-les-refugies/49752

     

  • Fin février, le gouvernement cherche déjà de l'argent

    Le budget voté à l'automne 2015 ne tient déjà plus, suite aux nombreuses promesses démagogiques :

    • le plan pour l'emploi et la formation annoncé par François Hollande (2 milliards)
    • la facture du soutien aux agriculteurs (entre 800 et 900 millions)
    • le plan pour l'entretien du réseau routier et fluvial (150 millions)
    • l'aide à la recherche (30 millions)…

    En outre, l'inflation devrait être nettement révisée à la baisse en 2016, ce qui réduira les économies liées au gel des prestations et pèsera sur les rentrées de TVA. De quoi creuser le déficit de 4 à 5 milliards. Globalement, il manque donc d'ores et déjà 7 à 8 milliards par rapport au budget initial

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le soutien des entreprises pour le #SemiParis pour les #ChrétiensdOrient est indispensable !

  • La Sécu, forme étatique de contrôle et de déresponsabilisation, est « un des fromages » des syndicats

    Eric Verhaeghe a été administrateur de l’ACOSS (la caisse nationale des Urssaf), de la CNAV (les retraites), de l’UNEDIC (l’assurance chômage), de Pôle Emploi, de l’AGIRC (les retraites complémentaires), de l’ARRCO (les retraites des cadres), et président de l’APEC (association de conseil de cadres)… Il déclare à Samuel Martin dans Présent :

    "[...] Les organisations syndicales détiennent des milliers de mandats dans les innombrables conseils d’administration de la sécurité sociale. Ce sont autant de raisons de vivre pour des délégués qui n’ont absolument pas envie de retourner à l’usine. Pour les syndicats, le détricotage de la sécurité sociale présente donc un risque de déstabilisation interne. C’est d’ailleurs pourquoi les syndicats s’opposent à la fiscalisation de l’assurance-maladie : du jour où la santé n’est plus financée par des cotisations, mais où elle est financée par l’impôt, la gouvernance paritaire de la branche maladie ne se justifie plus. Toutes les organisations syndicales se battent donc pour conserver une forme paritaire à la Sécu et éviter une fiscalisation de ses ressources, même si celle-ci serait plus juste en étant financée par l’impôt plutôt que par les cotisations sur le travail.

    On nous assure que la France a « le meilleur système » de protection du monde. Lieu commun ou gros mensonge ?

    La France a le système le plus assisté du monde, mais ses performances sont médiocres par rapport à son coût. Pour le maintenir à flot, le gouvernement est obligé de diminuer sans cesse ses remboursements tout en augmentant ses recettes. Regardez ce que la Sécurité sociale rembourse sur les lunettes et les soins dentaires et vous aurez la réponse à cette affirmation. Les Français auraient une meilleure vue et une plus belle dentition pour moins cher si la Sécu ne s’occupait plus de ces sujets. [...]

    Une des clés de sortie du système est le revenu universel, selon vous, afin d’équilibrer la liberté de chacun et la solidarité de tous. Quels seraient, en quelques mots, les avantages de ce revenu universel ?

    Le revenu universel a deux avantages majeurs. D’abord, celui de la simplicité : toutes les allocations si compliquées seraient remplacées par une allocation unique, d’un montant uniforme, qui permettrait à chacun de s’assurer tout au long de sa vie contre les risques sociaux. On remplacerait donc la Sécu par un système qui ressemble à l’assurance auto (sauf pour les maladies graves, bien entendu, qui continueraient à être prises en charge par la société) : on est obligé de s’assurer, on reçoit une somme mensuelle pour ce faire, mais on choisit librement son assureur et son niveau de couverture. C’est ici le deuxième avantage du revenu universel : il est extrêmement égalitaire, solidaire et responsable. Il est versé à tout le monde de la même façon. Il n’y a donc pas ceux qui reçoivent et qui ont intérêt à ne pas travailler, et ceux qui ne reçoivent pas et qui sont lésés. Notez que ce système ne désincite pas à travailler : les sommes versées au titre du revenu universel doivent être utilisées pour s’assurer contre les risques. Ceux-ci peuvent être élargis. On pourrait utiliser le revenu pour financer les études des enfants, ou pour acquérir des biens de ce type. Dans tous les cas, il serait versé quelle que soit la condition des bénéficiaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sécurité rentière : deux nouveaux dispositifs pour piéger les automobilistes

    C’est bien connu, la République veut toujours d’argent dans les caisses. Pour que la collecte soit bonne, deux nouveaux pièges seront progressivement installés dans les années à venir sur les routes de France.

    Le leurre par panneau

    Ils ont la forme d’un radar, les effets dissuasifs d’un radar, mais ce ne sont que des leurres. La première zone de radars leurres en France a été installée, mardi 9 février, sur une portion d’une route départementale dans le Pas-de-Calais, entre Aubigny-en-Artois et Le Parcq.

    Principe de ce nouveau dispositif appelé « leurre par panneau » ? Onze panneaux de signalisation « Pour votre sécurité, contrôles radars fréquents » ont été placés le long de la départementale 939. Mais il n’y aura en réalité qu’un seul radar, caché derrière l’un de ces panneaux, et qui sera régulièrement déplacé.

    Lire la suite sur lemonde.fr

    Radar de « Stop »

    Le dernier né, qui en fait n’en est pas un à proprement parler, est composé d’une caméra vidéo et d’un système de lecture automatique des plaques d’immatriculations. Sa cible? Les panneaux « stop ». Si un automobiliste s’approche de la zone en question à trop vive allure, alors le dispositif considère que le conducteur ne compte pas marquer l’arrêt et déclenche l’enregistrement vidéo ainsi que le relevé d’immatriculation. Ensuite, un policier installé dans un centre de contrôle peut constater l’infraction éventuelle et rédiger un PV électronique.

    Lire la suite sur BFMTV

    http://www.contre-info.com/securite-rentiere-deux-nouveaux-dispositifs-pour-pieger-les-automobilistes

  • Jacques Sapir alerte à nouveau sur les conséquences de l’euro pour la France

    ÉCONOMIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Selon l’économiste Jacques Sapir, il est plus que temps de tirer le bilan de l’impact de l’euro sur l’économie française. En effet, approuvée à une très courte majorité lors du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht, entrée en service en 1999 pour les transactions bancaires puis en 2002 de manière concrète pour la population des pays de la zone euro, cette monnaie est censée avoir amélioré la situation globale de la France, selon le discours officiel.

    Sur qui se base le discours officiel ?

    Selon des économistes comme Mundell, McKinnon ou encore Kennen, plus l’économie d’un pays est ouverte sur l’extérieur, moins le taux de change est important ; et si l’économie d’un pays est diversifiée, cela réduit l’impact de ce que l’on appelle des « chocs exogènes » permettant à ce pays d’être lié à d’autres par des taux de change fixes. En conséquence de quoi, un pays aurait tout intérêt à se lier à d’autres, tant que le capital et le travail sont parfaitement flexibles, et que son économie est diversifiée.
    Ces travaux sont basés, selon Jacques Sapir, sur des visions fausses des processus économiques. Ils ne prendraient pas en compte le phénomène de persistance du commerce international, et négligeraient l’influence de facteurs endogènes sur le développement du commerce qui redonnent toute leur importance aux dévaluations pour redonner de la compétitivité aux pays.

    Quelles seraient alors les conséquences réelles de l’euro ?

    Toujours selon Jacques Sapir, l’euro a favorisé l’Allemagne, qui, sans lui, aurait eu à affronter une forte hausse de son taux de change. Cela s’est fait au détriment de pays comme la France ou l’Italie, qui, par exemple, ont vu leur industrie s’effondrer en raison d’un trop important déficit commercial corrélé à une trop grande différence de compétitivité-coût.
    De surcroît, le coût économique de l’euro s’accompagne d’un coût social propre à désagréger la société française.
    En effet, l’euro pousse l’économie réelle à réduire ses coûts et les états à mettre en œuvre une politique d’austérité, entraînant l’augmentation incontrôlée du chômage de masse, et la captation de la richesse par un petit nombre au détriment de la majorité.

    http://fr.novopress.info/

  • En cas de crise bancaire, les épargnants subiront de lourdes pertes dans la plus parfaite légalité

    Marion Maréchal Le Pena appelé l’attention du ministre de l’Economie sur la protection des dépôts bancaires dans le cadre de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2016 de l’Union bancaire.

    "L’Union européenne a rendu possible la ponction des dépôts bancaires au-delà de 100 000 € dans le cadre d’une procédure de résolution d’un établissement bancaire. A l’heure actuelle, le troisième pilier de cette Union bancaire, prévoyant une garantie européenne des dépôts en deçà de ce plafond, n’est pas entré en vigueur, créant une situation d’incertitude juridique. Il est demandé au ministre s’il peut préciser, par une liste exhaustive établie sur le modèle de celle publiée par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution, les dépôts et comptes assimilés qui pourront désormais être appréhendés. Il lui est demandé en particulier de préciser si les comptes d’épargne les plus populaires (livret A, PEL…), les comptes courants en devises étrangères ainsi que la trésorerie des entreprises font partie des sommes pouvant être ponctionnées au-delà du plafond de 100 000 €. Enfin, elle souhaite que le ministre précise les moyens de diffusion qu’il entend donner à cette liste et aux nouvelles règles de résolution afin que les clients des établissements bancaires soient réellement informés du risque pesant sur leurs dépôts."

    Explications :

    "Au premier janvier 2016, une nouvelle directive européenne est entré en vigueur dans les pays membres de la zone euro. Il s’agit de la Bank Recovery and Resolution Directive (BRRD) ou, en français : directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances (2014/59/UE). Cette directive est considérée comme un pas essentiel vers la création d’une Union bancaire européenne.

    Officiellement, plus un sou d’argent public ne devrait aller renflouer une banque mal gérée. En termes techniques, on passe du renflouement externe (bail-out), au renflouement interne (bail-in). En gros, en cas de faillite d’une banque européenne, avant tout recours à l’argent public, ceux appelés à la renflouer seront en priorité les actionnaires – normal – puis ceux qui ont fait confiance à la banque en lui achetant des obligations – là, ça l’est déjà un peu moins – et enfin, si cela ne suffit pas, la banque se servira dans les comptes de ses clients !

    Un spécialiste de la question écrit : "En cas de crise bancaire, les épargnants seront en première ligne et subiront de lourdes pertes, le tout dans la plus parfaite légalité."

    Ça s’est passé à Chypre au plus fort de la crise, en 2013, lorsque les dépôts supérieurs à 100 000 euros ont été taxés à hauteur de 47 %. Du vol pur et simple. La logique confiscatoire de la BRRD signifie une atteinte caractérisée au droit de propriété (...) Ce mécanisme, voté par la belle Europe, a été intégré dans notre droit français. Nous voici désormais chypriotisés. Vous n’en avez pas entendu parler ? Normal, tout s’est passé en catimini. 

    On nous annonce partout que l’Etat garantira les dépôts à hauteur de 100 000 euros par personne et par banque. Sachez qu’en France, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) ne possède pas un centime, mais annonce pouvoir disposer de 3 milliards d’euros « qu’il peut mobiliser » à tout moment – face aux 2000 milliards d’euros que représente le total de nos dépôts bancaires… Mathématiquement, lorsque 30 000 Français auront récupéré leurs 100 000 euros chacun, il ne restera plus rien pour les autres."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les classes moyennes aspirent à un coup d’État

    Véronique Langlois et Xavier Charpentier viennent de terminer un travail consistant à mieux appréhender les maux actuels des classes moyennes. À la tête de FreeThinking (un laboratoire d’études quali-collaboratives [quésaco ? comme on dit chez moi]), du groupe Publicis, ils s’apprêtent à publier un travail qu’ils ont baptisé Dissonances. Quand les classes moyennes parlent de la France d’après le 11 janvier, deux ans avant 2017. Cette étude menée pendant la campagne des départementales a été entreprise auprès de 190 Français des classes moyennes. 
    On pourrait penser que le politiquement correct dans ces observations serait là encore une fois pour être l’arbre qui cache la forêt. Heureusement, il n’en est rien et si les deux auteurs prennent le maximum de précautions pour ne pas froisser la classe médiatico-politique, leurs révélations sont bel et bien le reflet de cette classe populaire de la société française d’aujourd’hui. 
    L’étude pointe trois « dissonances » majeures. 
    La première : entre ce que ces Français vivent, c’est-à-dire une aggravation de la situation de précarité avec une France qui continue de glisser dangereusement (et de façon irréversible pour certains) et le discours ambiant autour de la reprise économique qui serait là mais qu’ils ne ressentent pas et à laquelle ils ne croient pas. Devant la gravité de la situation qu’ils ont parfaitement intégrée, ils ne comprennent pas le manque de sérieux des élites caractérisé par un débat politique sans projets et concentré exclusivement sur quelques personnalités dans la seule perspective de 2017. Enfin, ils perçoivent un sentiment de déni de démocratie chez les parlementaires qui ne remplissent pas le mandat pour lequel ils ont été élus, allant même jusqu’à juger qu’ils sont carrément des obstacles aux changements urgents que la situation exige. 
    Vous me direz, il faut être Libé, le quotidien qui publie cette étude, pour, avec son bandeau sur les yeux, n’avoir pas vu et anticipé le fossé irréversible qui s’est creusé entre les fausses élites et le peuple. 
    La deuxième dissonance : nos compatriotes restent malgré tout optimistes et croient à « un projet qui rassemble les Français au-delà du religieux et du politique » mais, dans le même temps, ils précisent « qu’aujourd’hui ils n’en voient pas la couleur »
    La troisième : « pour la première fois très clairement, ils expriment le rêve d’un coup d’État citoyen et républicain », prévient Véronique Langlois. 
    Oui, vous avez bien lu : un coup d’État ! Les mots « citoyen » et « républicain » étant juste un écran appliqué pour ne pas pointer dans le camp du mal. 
    En conclusion, et comme il était facile de l’imaginer : « Les Français très ébranlés par les événements du mois de janvier considèrent que s’ils ont fait leur part du travail en descendant massivement dans la rue, la classe des dirigeants politiques, dirigeante, elle, n’a rien fait de concret. » 
    Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites ! 
    J’avais, dans un article précédent, expliqué que nous allions vers une guerre civile, ou tout au moins vers une explosion de la société française. Pour écrire sur cette éventualité, je n’ai pas eu besoin d’une enquête prépayée par Publicis. Il suffisait simplement d’écouter les gens des rues, de nos cités et de nos villages
    Le plus révélateur, dans cette étude, est l’étonnement des médias devant le ras-le-bol des classes populaires.