économie et finance - Page 489
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Bernard Monot invité de l'émission "500 millions d'européens" sur BFM Business
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« Vendez tout ! » annonce la Banque royale d’Ecosse aux investisseurs
La Banque royale d’Ecosse (RBS) a averti ses clients de s’attendre à une «année cataclysmique», ainsi qu’à une crise globale déflationniste. Il est temps de vendre ses actions avant qu’il ne soit trop tard, a-t-elle averti.
L’équipe de crédit de la RBS a indiqué que la situation des marchés était aussi alarmante que celle qui prévalait juste avant la crise financière de 2008. Les principaux marchés d’actions pourraient notamment perdre jusqu’à un cinquième de leur valeur, tandis que le baril de pétrole atteindrait 16 dollars. «Vendez tout excepté les obligations de haute qualité. Il s’agit de tout faire pour retrouver son capital de départ. Dans une salle bondée, la porte de sortie est petite», a-t-elle indiqué à ses clients dans une note, rapporte The Sydney Morning Herald.
Le chef du crédit de la RBS, Andrew Roberts, a déclaré que le commerce mondial et celui des emprunts se contractaient, un affreux cocktail pour la trésorerie des entreprises et les bénéfices comptables. Cet avenir funeste devrait également entraîner une augmentation considérable des ratios d’endettement.
«La Chine a effectué un ajustement majeur qui risque de faire boule de neige. Les emprunts et le crédit sont devenus très dangereux», a-t-il poursuivi. La Chine est en proie depuis plusieurs mois à des difficultés boursières sans précédent. En août dernier, en quatre jours, le Shanghai Composite Index avait perdu 22%, effaçant tous les gains enregistrés depuis le début de l’année et tombant sous son niveau du 31 décembre 2014.
Un effondrement de Wall Street de 10% à 20%
Wall Street et les actions européennes doivent s’attendre à une dégringolade de 10% à 20%, estime Andrew Roberts. Il a insisté en indiquant que Londres était vulnérable à un «choc négatif». «Toutes ces personnes qui possèdent beaucoup d’actions dans le pétrole et le secteur minier et qui pensent que leurs dividendes sont en sécurité vont découvrir qu’ils ne sont pas en sécurité», a ajouté le chef du crédit de la RBS.
La banque Morgan Stanley avait aussi averti des risques d’une chute du prix du baril de pétrole à 20 dollars, sachant que le pétrole influence largement le cours du dollars. L’un des principaux repères du marché pétrolier, le baril de Brent est passé sous les 31 dollars au matin du 12 janvier, son taux le plus bas depuis avril 2004.
http://www.contre-info.com/vendez-tout-annonce-la-banque-royale-decosse-aux-investisseurs#more-40622
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Sarkozy, l’OTAN et l’or de Kadhafi
La vidéo ci-dessous, que nous avions déjà relayée en 2011(*), évoque le projet entrepris à l’époque par Mouammar Kadhafi de création d’une monnaie panafricaine basée sur l’or que possédait alors la Libye, et nous explique que c’est sans doute l’une des principales raisons qui a poussé l’OTAN (France et USA en tête) à intervenir militairement et à renverser le dirigeant libyen.
La récente publication ("Emailgate") de centaines d’emails échangés par Hillary Clinton (qui en 2011 occupait le poste de ministre des Affaires étrangères de Barack Obama) vient confirmer aujourd’hui ce qui était suggéré alors dans ce reportage de Russia Today.
On peut par exemple lire dans un email envoyé à Hillary Clinton par un certain « Sid » en avril 2011, que l’un des motifs pour lesquels Sarkozy… a attaqué la Libye – avec l’appui de l’OTAN évidemment – fut précisément d’empêcher Kadhafi de créer cette monnaie panafricaine basée sur l’or, laquelle aurait mis à mal non seulement les équilibres monétaires internationaux, mais surtout les intérêts français dans toutes les économies postcoloniales qui utilisent encore le franc CFA comme monnaie de référence.(**)
Dans l’email cité précédemment et rendu public lors de cette fameuse Emailgate de Clinton, on peut lire :
« Selon certaines informations secrètes, auxquelles ces personnes ont eu accès, le gouvernement de Kadhafi possède 143 tonnes d’or, et une quantité similaire d’argent. […] Cet or a été accumulé avant l’actuelle révolte, et devait être utilisé pour mettre sur pied une monnaie panafricaine basée sur le Dinar-or libyen. Ce projet aurait offert aux pays africains francophones une alternative au franc CFA. Selon certains milieux bien informés, cette quantité d’or et d’argent a une valeur de plus de 7 milliards de dollars. Le renseignement français a découvert ce projet peu de temps avant que n’éclate l’actuelle rébellion, et cela a constitué un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy d’attaquer la Libye. »
Et pendant que les médias occidentaux nous racontaient que l’opération en Libye avait pour but de « sauver la population de son dictateur sanguinaire », l’email adressé à Hillary Clinton nous dévoile les autres vraies motivations qui ont poussé Nicolas Sarkozy à intervenir militairement :
- La volonté de s’approprier une grande partie du pétrole libyen
- Augmenter l’influence française en Afrique du Nord
- Améliorer la situation politique interne en France
- Offrir aux militaires français l’opportunité de raffermir leur position dans le monde
- Répondre aux préoccupations de ses conseillers quant aux plans à long terme de Kadhafi qui voulait supplanter la France en tant que puissance dominante dans les pays d’Afrique francophones.
Et nous, nous continuons à regarder les journaux télévisés.
Massimo Mazzucco
Source : Luogocomune.net, 10 janvier 2016Traduction et sous-titrage : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr
Note de la Traduction :
(*) Cette vidéo n’avait pas été sous-titrée à l’époque, ni en italien, ni en français. Voilà qui est fait en français par nos soins
(**) Lire aussi "Les emails de Hillary Clinton confirment l’ignominie de la destruction de la Libye (Levant Report)" sur Le Blog Sam La Touche, 7 janvier 2016
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/sarkozy-l-otan-et-l-or-de-kadhafi-176500
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Pour réduire le chômage, il faudra une révolution
C'est la structure même de l'appareil exportateur français qui est défaillante.
Lorsqu’une grande entreprise cotée en Bourse annonce un plan social, son cours rebondit sur le champ. Si vous trouvez ça choquant, c’est que vous avez oublié un principe fondamental inhérent à l’économie de marché : l’entrepreneur entreprend pour faire du profit, non pour créer des emplois.
Prenons un peu de recul. En 1800, virtuellement 95 % de la population mondiale au-dessus de 15 ans était employée, principalement à travailler la terre. Deux siècles plus tard, les inactifs (étudiants, chômeurs et rentiers) pèsent environ 40 % sur les 7,2 milliards d’humains et, plus significatif, seulement un quart de la population mondiale bénéficie d’un emploi à plein temps (plus de 30 h par semaine). -
Une urgence de civilisation: neutraliser les puits de pétrole saoudiens
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Les puissances occidentales ont créé ont créé une monstruosité, l'Arabie Saoudite. Elles doivent dorénavant, pour leur propre sauvegarde, l'empêcher de nuire. Pour cela, une mesure simple devra être appliquée par la communauté internationale, mettre hors service les exploitations pétrolières saoudiennes.L'Arabie saoudite, une monstruosité
Par Arabie saoudite, il faut entendre la maison royale des Saoud et les quelques dizaines de milliers de saoudiens qui comptent sur elle pour protéger les immenses intérêts pétroliers, financiers, économiques et diplomatiques qu'ils ont acquis en vendant à l'Occident l'accès aux réserves pétrolières considérables dont la nature les avait dotés.
Or, de quelles monstruosités l'Arabie saoudite se rend-elle coupable? La liste en est longue.
- Une négation permanente des droits de l'homme dont l'Occident se fait partout le défenseur. La récente exécution par décapitation et crucifixion des cadavres sans tête de dizaines d'opposants politiques et religieux en est un exemple renouvelé. Ce massacre a « ému » l'Occident, mais ceux-ci ne réagiront pas et continueront à tolérer la peine de mort, les prisons et les tortures utilisées par les Saoud pour combattre leurs adversaires politiques. Notons malheureusement que la Russie, pour des raisons compréhensibles mais injustifiables, vient de se ranger aux cotés des puissances occidentales dans cette inadmissible mansuétude.- Une négation permanente des droits des femmes à l'égalité avec les hommes. Imposer à celles-ci un statut aujourd'hui considéré comme dégradant ne peut qu'encourager dans le reste du monde les mouvements opposés à la libération de la femme
- Un financement à guichets ouverts de tous les mouvements terroristes qui se sont donné pour mission la destruction des sociétés européennes. Ils préparent aujourd'hui leur infiltration dans toute l'Afrique, aux Etats-Unis, en Russie, en Chine et ailleurs. On évoque actuellement Daesh mais si rien n'est fait, d'autres émules de Daesh apparaitront et recevront l'appui des Saoud. Spontanément, les victimes de ce terrorisme djihadiste l'associent à l'Islam. Mais la source de ce terrorisme n'a rien de particulièrement religieux, même si l'Islam ne s'y oppose en rien. La source en est la maison des Saoud.
- L'alimentation, en argent et en prédicateurs salafisto-wahabites, des mécontentements pouvant naitre, au sein des banlieues musulmanes européennes, du fait de l'inégalité sociale dont elles souffrent. Au lieu de faire appel aux mouvements politiques et syndicaux disponibles pour améliorer leur sort, des populations musulmanes ne demandant qu'à vivre en paix avec leurs voisins sont incitées par l'Arabie saoudite à trouver le salut dans l'encouragement à un terrorisme issu d'elles. Elles en sont les premières victimes.- Combattre par le raréfaction de la production pétrolière et la baisse des prix qu'elle entraine, tous les ennemis politiques que s'est donné la maison des Saoud. L'Arabie saoudite est encore pour le moment assez riche pour supporter ces baisses. L'objectif est de ruiner ou d'assagir tous ceux qui peuvent concurrencer le pouvoir pétrolier saoudien. Il s'agit d'abord de pays très divers comptant sur un prix raisonnable du pétrole pour assurer leur développement ou leur indépendance politique: pays rivaux de l'Arabie au sein de l'Opec, Russie, Iran, Venezuela, Brésil et même Etats-Unis. Ceux-ci, a tort ou à raison, comptaient sur le gaz de schiste pour se rendre indépendants des pays du Moyen-Orient. Aujourd'hui ils sont ruinés, ce que n'a pas manqué de remarquer Donald Trump.
- Empêcher ou retarder l'inéluctable passage aux énergies renouvelables qui à terme signeront la mort du pouvoir de l'Arabie saoudite. Celle-ci est en effet incapable de se donner d'autres perspective que le pétrole pour se diversifier. Tous les pays qui se sont engagés lors de la dernière CPP21 à combattre par de nouvelles énergies et de nouveaux types de consommation le réchauffement climatique sont devenus de ce fait des ennemis des Saoud. Tous bénéficieront de la disparition de leurs pouvoirs...y compris les Big Oils américains qui se reconvertiront ailleurs ou autrement.
Comment détruire la tyrannie saoudienne?
Il s'agira essentiellement de détruire par la voie aérienne les puits de pétrole saoudiens et les exploitations associées, après avoir prévenu les personnels de ces explorations en temps suffisant pour qu'ils évacuent les cibles. Certes, il en résultera une très forte pollution due à la combustion des carburants, mais celle-ci sera à terme bien inférieure à celle qui résultera de la poursuite de l'exploitation de ces mêmes puits. Des opérations de moindre ampleur avaient été conduites par les Etats-Unis lors de la Guerre du Golfe.
- Cette destruction devrait être décidée dans les meilleurs délais, pour arrêter les périls que l'Arabie saoudite fait courir sur le monde. Tout mois perdu aggravera le risque.
- La responsabilité des bombardements devra si possible être assurée par une coalition des puissances occidentales, de la Russie et des pays musulmans, notamment chiites, tels que l'Iran, le Yémen et la Syrie de Damas pour qui l'Arabie saoudite se comporte désormais en ennemie déterminée. D'autres grands pays musulmans, tels le Pakistan et l'Indonésie, devraient y être associés. N'oublions pas cependant qu'un Etat tel la France attend de l'Arabie saoudite des commandes de matériels militaires et biens d'équipement d'environ 10 milliards. Il n'est pas le seul. Cela ralentira fortement la volonté de participer à de tels bombardements.
- Les puits détruits, la maison des Saoud et son pouvoir sur les entreprises occidentales avec qui elle s'est associée s'effondreront comme des châteaux de cartes. Il ne serait sans doute même pas nécessaire que les puissances ayant pris la responsabilité de cette destruction fournissent des moyens militaires au sol pour éviter des désordres. Ce qui, malgré les exécutions, reste de démocratie dans la population saoudienne pourra s'en charger.
Une précaution essentielle
La destruction des puits et par conséquence celle de la maison des Saoud devra se faire sans menacer aucunement les lieux saints que sont pour les musulmans la Mecque et d'autres lieux de culte en territoire saoudien. Les Saoud se sont imposés, pour renforcer leur pouvoir, en gardiens et protecteurs de la Mecque. La communauté des autres pays musulmans devrait pouvoir s'entendre pour reprendre ce rôle, selon des modalités dont ils seront juges. La sécurité des pèlerinages devrait s'en trouver renforcée.
NB. Sur la question plus précise de la position de l'Arabie saoudite compte tenu des résolutions de la COP21, voir notre article
L'Arabie Saoudite met en danger l'application des résolutions de la COP21
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2016/165/edito1.htmLien permanent Catégories : actualité, économie et finance, géopolitique, international 0 commentaire -
L’immigration et l’enrichissement du pays d’accueil
Dr Bernard Plouvier
Même si les Français (et les autres peuples d’Europe occidentale) sont censés avoir la mémoire courte, il est peu probable que les quadragénaires aient oublié les beaux discours sur l’immigration de masse (alors d’origine africaine, noire et surtout maghrébine) destinée à fournir des travailleurs à une Europe en déclin démographique, du fait d’une absurde conception de la féminité, qui excluait les grossesses répétées et prônait à tout-va l’avortement de complaisance. A-t-on assez répété l’argument selon lequel les travailleurs immigrés venaient payer les retraites, dans un système de répartition !
Rappelez-vous, ce n’est pas si lointain : c’étaient les arguments récurrents des années 1983-2010. Certains y ajoutaient leurs réflexions venimeuses sur la nécessaire régénération des Européens par les membres de la race africaine (et quand on n’a plus voulu parler de « race », on a employé le mot « ethnies »). Ce mixage des races-ethnies était particulièrement encouragé par ceux-là même qui, depuis 33 siècles, au nom des stipulations du Deutéronome, des Livres d’Esdras et de Néhémie, s’y refusent majoritairement et pratiquent avec dévotion l’endogamie (que l’on pourrait aussi bien qualifier de racisme matrimonial), comme le font les Yézidis du Kurdistan (qui, du moins, ne gênent personne, accrochés à leurs terres ancestrales depuis 27 siècles, jusqu’à ce que la folie furieuse musulmane tente de les exterminer).
De la « pureté dangereuse » (brevetée Bernard-Henry Lévy) à l’idéal de « Panmixie » (de Pierre-André Taguieff) en passant par « le métissage avantageux » (de Jean Bernard) en a-t-on assez disserté des bienfaits de la race humaine unique (Juifs inclus ? Cela reste à déterminer), de la vie politique et culturelle mondialisée, de l’économie globalisée, bref du « grand village planétaire ». Tous ces beaux esprits ne faisaient que reprendre les élucubrations du métis eurasien Richard Coudenhove-Kalergi, chantre dès 1925 (in Idéalisme pratique) de la « race eurasiatico-négroïde… avec les Juifs pour personnalités dirigeantes » et celles des penseurs (presque tous juifs) des années 1943-50 qui appelaient de leurs vœux la « nécessaire disparition des États nationaux » : c’était la lubie du faussaire juif Imre Rosenbaum (devenu ‘’Emery Reves’’, après avoir réécrit les faux Mémoires de Fritz Thyssen et transformé les souvenirs de l’ex-nazi Hermann Rauschning) et l’espoir des théoriciens de même origine Robert Strausz-Hupé et Stefan Possony… Rien de bien nouveau sous le soleil !
À côté de cet « enrichissement génétique », de cette « régénération » des populations européennes par « l’immigration de masse » (cf. les élucubrations de Valérie Rabault, directrice de banque, et de Karine Berger du monde merveilleux de l’assurance-crédit), l’on insistait sur le gain matériel. Tout d’un coup, l’Afrique « boulet économique de la planète » devenait, d’un coup de baguette magique, la grande pourvoyeuse de super-travailleurs qui allaient enrichir l’Occident amolli, aveuli, en voie de vieillissement accéléré. Il eût été plus simple d’encourager les jeunes femmes européennes à passer de l’option zéro ou un enfant à celle de leurs mères : trois enfants en moyenne… mais il était plus amusant de parler de planning familial et de vanter la « grande avancée sociale » de l’avortement de complaisance.
En 2016, le bilan est accablant. Rien qu’en France, nous sommes « riches » de 8 à 10 millions d’immigrés d’origine africaine (le flou statistique est dû au sectarisme « antiraciste » des services du ministère de l’Intérieur et des Cultes), dont 7 à 9 millions de musulmans. Environ 2000 cités de non-droit se sont installées en 35 années de gabegie mondialiste. La délinquance et la criminalité, nettement orientées contre les Blancs (juifs et goyim pour une fois confondus), atteint des sommets qui ne demandent qu’à être dépassés. Le terrorisme, breveté califat nouveau, frappe depuis 2014 en France métropolitaine (même si les pouvoirs publics semblent ne s’en être aperçus qu’en janvier 2015). Les viols de masse de femmes et d’adolescents des deux sexes, blancs, sont bien connus en France depuis les années 1980, mais il a fallu un pic de criminalité de ce type, survenu en Allemagne la dernière nuit de l’An 2015, pour qu’on veuille s’en ressouvenir.
Quant à l’économie, elle est effectivement « florissante ». Plus de 5 millions de chômeurs (soit 10% de la population en âge de travailler) ; une croissance nulle (voire négative) ; un produit du travail des immigrés estimé en 2011 à 83 milliards d’euros à rapporter à 89 milliards d’euros dépensés par l’État et les collectivités (30 en dépenses de santé ; 52 en aides sociales, dont 3,2 milliards d’euros pour les seuls clandestins) ; l’exportation annuelle d’énormes sommes vers les familles demeurées en Afrique ; voilà le curieux « enrichissement » de l’État français.
Résumons-nous : l’immigration africaine et moyen-orientale a importé un racisme anti-Blancs, une délinquance et une criminalité hallucinantes, ciblées contre les autochtones. Elle a importé l’islam conquérant et les émeutes raciales, en plus de la querelle israélo-palestinienne. Racisme et terrorisme, émeutes raciales et criminalité : c’est sûr, notre vie de Français de souche européenne en a été bouleversée.
Durant ce temps, grâce à la consommation – en partie parasitaire, c’est-à-dire alimentée (sans jeu de mots) par les allocations diverses et variées distribuées avec le produit des impôts soutirés aux contribuables – les grandes compagnies de distribution (agro-alimentaire, habillement, électro-ménager et informatique, automobiles et scooters, produits pétroliers etc.) se sont prodigieusement enrichies, comme l’ont fait les grossiums du trafic de drogues et d’armes. L’enrichissement a existé, mais nullement pour la Nation française autochtone !
Il reste à examiner le cas de l’immigration asiatique : Indochinois, Japonais, Coréens, Chinois et Indous. Ceux-là, calmes et travailleurs, souvent très doués, se sont enrichis par leur travail en même temps qu’ils enrichissaient notre communauté nationale. N’eussions-nous eu que cette immigration qu’il n’y aurait jamais eu de problème.
Nos politiciens, du règne de Giscard à celui de l’actuel Président de la République, ont des excuses à présenter à la Nation française pour lui avoir tant nui par leur bêtise et leur laxisme. Puis ils doivent prendre de très énergiques mesures pour rendre à la France la paix intérieure et la prospérité qui étaient siennes avant la plongée dans la globalisation-mondialisation. Il est des pilotages sans visibilité qu’il faut savoir interrompre avant la catastrophe.
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Politique & Eco n°73 / Info Conso Banque : Les fichiers de la Banque de France
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Pierre Jovanovic
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La chute du prix du pétrole fera-t-elle éclater une énième bulle ?
ÉCONOMIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
À 35 $ le baril, le prix du pétrole a été divisé par 3 en deux ans. Cette baisse pose de graves problèmes aux pays producteurs d’hydrocarbures.
Les pays producteurs de pétrole ont assis leur sécurité extérieure et leur paix intérieure sur les exportations de pétrole…
À l’exception de la Russie et de quelques petites monarchies du golfe persique, les économies de ces pays sont très peu diversifiées. D’après les Échos, l’équilibre budgétaire public correspond à un prix de 80 $ le baril en Arabie saoudite, 110 en Russie et en Algérie et 150 $ au Venezuela.À moins de 35 $ le baril, les États pétroliers sont dans une situation critique
Peu endettée et disposant encore d’importantes réserves, l’Arabie saoudite disposerait encore de quatre à cinq années de déficit devant elle. C’est peu, mais l’Algérie est déjà au pied du mur. D’après Bernard Lugan, ses réserves en dollars n’offrent que 18 mois d’autonomie budgétaire. Faute de pouvoir acheter la paix sociale, le pays pourrait connaître une profonde déstabilisation dans une région déjà explosive.Quant au Venezuela, il a atteint le bout du système. Déjà en proie à l’insécurité, à une inflation galopante et à des pénuries, il est acquis qu’il fera défaut sur sa dette publique, en 2016.
La baisse du prix du pétrole pourrait également faire des dégâts aux États-Unis
Depuis 2008, les banques ont massivement financé le développement de l’industrie du gaz et du pétrole de schiste. Avec un point mort compris entre 50 et 65 $ le baril, les sociétés sont en perte. Les créances douteuses dans le secteur ont quintuplé, en 2015 et représentent 34 milliards de dollars. Les banques se rassurent en rappelant n’avoir conservé dans leurs livres qu’une partie de leurs engagements.Cela n’est pas sans rappeler la crise des « subprimes »
En effet, la dissémination de ces crédits douteux dans l’économie avait alors entraîné un mouvement de défiance générale. Les financements interbancaires s’étaient taris, entraînant une crise de liquidité fatale à la banque Lehman Brothers en 2008. C’est l’économie mondiale qui avait alors été menacée. -
Quelques conseils pour survivre à la tempête qui vient !
Si quelqu’un s’était endormi à Paris, Londres ou Berlin en 1790, et réveillé en 1820, le monde politique ou diplomatique lui serait apparu comme parfaitement bizarre, tant les cartes avaient été rebattues.
Si une autre personne s’était endormie en 1890 et réveillée en 1920, le choc aurait été encore plus profond, avec la disparition de la Russie et de l’Autriche-Hongrie, le retour de la Pologne, l’émergence de l’URSS, l’effondrement de la Chine, l’inexorable montée des États-Unis comme puissance dominante, tout cela et bien d’autres choses encore étant bien sûr la conséquence de l’inimaginable guerre civile européenne qui avait fait des millions de morts de 1914 à 1918.
Imaginons pour finir qu’un troisième individu se soit endormi vers 1990.
Déjà, l’Union Soviétique a disparu tandis que la Chine éternelle ré-émerge pour tenter de redevenir la première puissance économique mondiale. Parallèlement, l’ordre artificiel établi au Moyen-Orient en 1920 est en voie de destruction et le monde moderne voit surgir à son immense stupéfaction une nouvelle guerre des religions, voire des civilisations, comme l’avait très bien vu Huntington. Et tout un chacun de se poser des questions sur un futur qui tout à coup apparaît comme bien incertain.
De ces trois exemples, j’avais tiré, il y a déjà plusieurs années, la conclusion que la plupart des institutions humaines avaient une durée de vie d’environ 70 ans et qu’après cette période, celles qui n’avaient plus de raisons d’être avaient tendance à disparaître.
Et donc l’histoire semblait passer de 70 ans de stabilité à 30 ans de troubles, suivis de 70 ans de stabilité et ainsi de suite depuis le début de l’ère industrielle.
Si cette hypothèse est la bonne, nous serions en plein milieu d’une époque de troubles qui aurait commencé vers 1990…
Malheureusement, ces effondrements institutionnels se passent rarement dans le calme et la sérénité. Qui plus est, les vraies ruptures se produisent souvent très brutalement car, comme le disait Lénine, « il y a des semaines où il se passe plus de choses que pendant toutes les années qui les ont précédées ».
Et donc, nous nous trouverions dans le paradoxe logique d’Asimov quand des institutions que chacun croit stables se voient confrontées aux tempêtes du changement : « Que se passe-t-il, demandait Asimov, quand des forces infinies s’attaquent à un objet inamovible ?»
A cette question, pour moi, la réponse est toujours la même : l’inamovibilité, cela ne peut exister conceptuellement, car le non mouvement c’est la mort, et la deuxième partie de la question est donc fausse. Car le mouvement l’emportera toujours sur la stabilité, comme nous l’avons fort bien vu avec l’exemple de l’Union soviétique. Et plus l’objet apparaît comme inamovible et plus sa disparition entraînera de désordres.
A l’évidence, nous sommes dans une telle situation aujourd’hui et chacun doit donc prendre en compte cette réalité, à son niveau.
Et c’est pourquoi j’ai intitulé mon précédent article « Le Mur de Berlin va-t-il tomber à nouveau ?», tant le Mur de Berlin apparaissait comme un objet inamovible.
Voila qui paraît inquiétant, mais ce n’est pas la bonne réaction. Car la première chose dont il faut se persuader est bien sûr que ne sont pas en jeu que des forces destructrices.
Prenons quelques exemples.
90% des enfants seront scolarisés d’ici peu dans le monde. Pour la première fois dans l’histoire la quasi totalité de la population mondiale saura lire et écrire d’ici 10 ans.
L’espérance de vie ne cesse d’augmenter et de nombreuses maladies sont en voie d’éradication complète ou partielle (poliomyélite, malaria, sida etc.)
La mortalité infantile est en baisse partout.
La communication et la conservation des connaissances a fait un bond en avant gigantesque quand nous sommes passés du livre à l’ordinateur.
Il existe donc de nombreuses avancées extrêmement positives, et le fait que les universités ou les écoles en ligne vont plomber les systèmes officiels est certes une mauvaise nouvelle pour les mandarins de l’éducation nationale, mais pas du tout pour les enfants ou ceux qui veulent apprendre. Et déjà, les pousses vertes des nouveaux systèmes d’éducation sont en train de sortir de terre un peu partout et cela est une bonne, une très bonne nouvelle.
Le problème est bien sûr que ces forces bienveillantes - ou non - vont déstabiliser des objets qui se considéraient « de jure » comme inamovibles, et que beaucoup de rentes de situation (par exemple les dockers du port de Marseille) vont disparaître. Et donc, ces rentiers vont faire appel aux États qui sont censés les protéger et disposent du monopole de la violence légitime pour essayer d’empêcher la marée de monter (voir les taxis et Uber).
La question pour le lecteur est donc : comment se préparer au niveau individuel, surtout quand le corps politique semble incapable de se réformer et de réformer un système devenu immobile tandis que le vent se lève ?
La première réponse est d’identifier les perdants, et cela est facile.
Comme le disait fort justement Marx, « l’infrastructure économique détermine la superstructure politique ».
De 1800 à 1980, l’infrastructure économique était « pyramidale », un peu comme les armées napoléoniennes, et donc les grandes institutions étaient pyramidales.
Or, les structures économiques sont en train de « s’aplatir » à toute allure (voir Google, Microsoft, le commerce sur le Net etc.), et certains États ont déjà commencé à s’adapter tels la Suède, la Suisse ou le Royaume-Uni.
En revanche, ailleurs, des efforts gigantesques sont faits pour «monter» d’un cran et remplacer de « petits États » « par un seul grand État » et donc retarder l’inévitable échéance, en créant quelque chose de « too big to fail».
De fait, une partie des forces politiques essaie de créer un objet étatique encore plus inamovible plutôt que de réformer. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir qui va échouer et qui va réussir.
Mon premier conseil est donc « méfiez vous de la taille». Dans le monde dans lequel nous vivons, la taille va devenir un handicap énorme.
Que le lecteur pense aux dinosaures quand une comète a frappé la terre. Ils ont disparu en masse, alors même que les mammifères, qui existaient déjà et qui étaient très petits, se sont débrouillés pour survivre.
Et donc mon conseil principal reste le même.
Comme nous sommes certains que le mouvement va l’emporter, alors il est prudent pour chacun de rester aussi mobile que possible et d’essayer de limiter ses demandes personnelles sur les objets « inamovibles» dans la mesure du possible. Un paysan en Ukraine aujourd’hui est sans doute moins à plaindre qu’un fonctionnaire dans ce malheureux pays. Et il est sage pour chacun d’analyser avec soin ses relations avec son système soi- disant inamovible et de prendre les mesures en conséquence. Dans cet esprit, le mouvement «sortir de la Sécu» est sans doute sur une bonne voie.
Cela vaut bien sûr aussi pour les placements.
Avoir une partie importante de son patrimoine dépendant de systèmes inamovibles pourrait être une lourde erreur. En d’autres termes, et je me répète, les actions (parts de propriété) sont sans doute beaucoup moins dangereuses que les obligations, qui ne sont que des contrats qui ne valent que ce que le système juridique dominant permettra. Certes, mes actions pourraient être nationalisées, mais cela sera plus difficile que de déclarer que mon obligation d’État ne sera remboursée qu’à un tiers de sa valeur.
Les temps troublés ont commencé et bien commencé, à mon avis du moins, et prendre des exemples historiques d’individus qui ont traversé ce genre de tempêtes et survécu serait peut-être utile.
L’un d’entre eux m’a toujours beaucoup amusé : Sieyès, le Constituant, à qui on demandait ce qu’il avait fait pendant la Révolution française avait répondu :
« J’ai survécu.»
Rien à ajouter…
Charles Gave