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économie et finance - Page 485

  • Coût du logement social : et si on parlait de l’immigration ?

    30/06/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : Dans une étude récente de la fondation Ifrap consacrée au logement social à la française et intitulée Stopper la création de logements sociaux, le think tank libéral dénonce une politique trop coûteuse et peu efficace au détriment du secteur privé locatif, mais sans parler de l’immigration. « Les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé », s’indigne l’Ifrap, qui constate que si les logements sociaux sont de plus en plus nombreux en France (« Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53% du parc social »), ils ne permettent pas de subvenir à une demande qui a augmenté de 80 % en 13 ans. Cherchez l’erreur, et vous aurez une chance de la trouver dans les flux migratoires, non ?

    IFRAP-Logements-sociaux-248x350.jpgCombien coûtent les logements sociaux en France ? 40 milliards d’euros par an sont dépensés chaque année pour le logement social en France, soit 2,3 % du PIB, deux fois plus que dans les autres pays européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc de logements, soit deux fois plus que la moyenne européenne qui s’élève à 8,6 %. Ils représentent exactement 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

    Pourquoi se trouve‑t‑on dans une telle galère ? Selon l’Ifrap, cette situation est due en partie à l’article 55 de la loi SRU qui impose la création de 20 % puis de 25 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants. « Se donner des objectifs de construction généraux sur tout le territoire n’a plus de sens », peut‑on lire dans l’étude qui dévoile un taux de vacance des habitations à loyer modéré alarmant. S’il s’élève en moyenne à 1,6 %, ce taux peut quasiment atteindre les 10 % dans certaines villes.

    Comment pourrait‑on régler le problème aujourd’hui ? Selon l’Ifrap, il faudrait favoriser l’accession à la propriété, par exemple en facilitant la vente des logements à leur occupant. Ce serait en effet d’excellente politique mais une autre mesure s’impose : réduire la demande de logements sociaux en réduisant… l’immigration.

    En Suisse, quand l’UDC calcule le coût de l’immigration, elle y intègre le coût de construction des logements, des écoles, des hôpitaux ou des routes pour subvenir aux besoins de cette population nouvelle. En France, jamais. Cherchez (encore) l’erreur.

    http://fr.novopress.info/

  • Sur l'économie, le FN devrait garder en 2017 le cap de 2012

    Le Front national lève peu à peu le voile sur son programme économique pour la présidentielle 2017, mis à jour par rapport à 2012 mais toujours basé sur la "clé de voûte" de la sortie de l'euro et de la manne financière attendue du frein à l'immigration.
    Le Cap éco, organe interne du parti, remettra jeudi à Marine Le Pen un "pré-programme économique" pour 2017, fruit de "quatre ans de travail" et d'adaptation, a déclaré à l'AFP le "stratégiste économique" du parti, Bernard Monot, confirmant des informations de Valeurs Actuelles et du Parisien.
    Le programme final pour 2017 ne devrait d'après lui guère varier de ce pré-programme : "Sur les grands thèmes, tout a déjà été arbitré par Marine Le Pen".
    Celle-ci a pourtant indiqué rapidement à l'AFP que ce que va lui soumettre le Cap éco est "un document de travail parmi d'autres. Rien n'est validé. Je présenterai mon projet, économique et autre, dans plusieurs mois".
    Pour la candidate à la présidentielle, l'enjeu est grand. Si son électorat et celui de droite en général partagent plutôt ses positions régaliennes ou sécuritaires, l'économie reste le principal point de clivage.
    Selon un sondage Odoxa d'avril, les sympathisants de droite hors FN approuvent à 79% une forme de préférence nationale, chère aux frontistes, mais 13% seulement souhaitent "sortir de la zone euro et revenir au franc", 14% "sortir de l'UE", deux mesures FN cardinales. 70% jugeaient d'ailleurs le programme frontiste "dangereux pour notre économie".
    Pourtant, dans ce pré-programme dévoilé par M. Monot, pas vraiment de virage à 180 degrés. La sortie de l'euro, transformé en "euro commercial à côté d'une monnaie nationale", sera "toujours la clé de voûte du patriotisme économique" FN, d'après lui.
    "Si Marine Le Pen dit demain +on est pour l'euro+, les adversaires diraient +vous êtes des incompétents, vous vous êtes trompés pendant des années, c'est sûrement la même chose avec l'UE, l'immigration...+. C'est perdant-perdant", décryptait en janvier Florian Philippot devant quelques journalistes.
    Quelques traductions concrètes de la communication FN depuis début 2017, axée sur le volet libéral de son programme économique, apparaissent.
    M. Monot propose ainsi un "objectif de réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros", qui seraient à "moyen terme" ramenées à 50% du PIB (contre 57% en 2015). En 2012, Marine Le Pen n'avait pas pris d'engagement chiffré.
    De la même manière, le droit du travail serait "assoupli (...) quand les choses iront mieux". Sur l'emploi, les 35 heures seraient aussi "assouplies" pour favoriser les accords de branche et le "39 heures payées 39".
    Par rapport à 2012, la taxe sur les importations qui vise à augmenter de 200 euros net les salaires jusqu'à 1,4 fois le Smic, deviendrait "temporaire", selon M. Monot.
    - 40 mds € annuels attendus avec une immigration réduite -
    Constante par rapport à 2012, Marine Le Pen a récemment déclaré à plusieurs reprises qu'elle maintenait sa volonté de revenir à la retraite à 60 ans avec 40 ans de cotisation.
    Volet recettes, tous les Français seraient tenus de payer l'impôt sur le revenu (IR), même "symboliquement". Le FN souhaite aussi élargir l'assiette imposable des particuliers "mais surtout des entreprises", tout en réduisant les taux marginaux. En 2012, le FN prônait une tranche marginale de l'IR à 46%.
    Le FN escompte récupérer "15 à 20 milliards d'euros annuels" de la lutte contre la fraude fiscale des entreprises et des multinationales.
    Parmi les principaux postes, le FN attend, selon M. Monot, "40-42 milliards d'euros annuels à la fin du quinquennat" (11,5 en 2012), et 8,5 mds dès la première année (4,8 en 2012), d'une réduction de l'immigration à 10.000 entrées légales annuelles.
    Cette prévision de recettes, contredite par de nombreuses études universitaires, paraît d'autant plus ambitieuse que le parti d'extrême droite a discrètement assoupli sa position sur l'immigration: le chiffre de 10.000 entrées légales annuelles était en 2012 un plafond brut, il est devenu un solde, c'est-à-dire les entrées moins les sorties.
    Reste à savoir ce qui restera dans le projet final frontiste. Mme Le Pen prévoit de lancer officiellement sa campagne début 2017.

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyZkVZZFkuHFZVNrr.shtml

  • Abattoirs : peut nettement mieux faire !

    Le 29 juin dernier, des vidéos d’animaux victimes de maltraitance dans les abattoirs ont circulé sur les réseaux sociaux.
    Le 29 juin dernier, des vidéos d’animaux victimes de maltraitance dans les abattoirs ont circulé sur les réseaux sociaux. Diffusées par l’association L214, ces vidéos mettent directement en cause deux établissements : celui de Pézenas (Hérault) et celui du Mercantour à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes). Sur ces vidéos, on voit clairement des animaux, mal étourdis, reprendre conscience lors de la saignée, un mouton cherchant à fuir alors qu’il a la gorge ouverte ou encore un veau à moitié décapité tentant de se relever.

    C’est la quatrième fois, en huit mois, que cette association diffuse de telles images pour sensibiliser tout un chacun sur le bien-être animal et sur les conditions de mise à mort de ces veaux, vaches, cochons… La première fois, c’était en octobre 2015. L’association en question avait diffusé une première vidéo tournée dans l’abattoir d’Alès, dans le Gard. Puis avaient suivi celle du Vigan (Gard), un abattoir certifié bio, dénoncé juste avant le Salon de l’agriculture, et une troisième, tournée à Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cette dernière était sortie à quelques jours des fêtes de Pâques.

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  • Nouvelle dégradation de l’accès aux soins médicaux pour les Français

    FRANCE (NOVOpress avecle Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Alors que fin 2010, un sondage montrait qu’un tiers des Français avaient durablement renoncé à se soigner, la dernière étude de l’UFC‑Que choisir, intitulée La fracture sanitaire s’aggrave, montre une nouvelle dégradation, « spectaculaire » note l’association, des conditions sanitaires de nos compatriotes.Jusqu’à 20 millions d’entre eux vivent actuellement dans des territoires où l’offre libérale de soins est insuffisante, principalement dans les zones rurales.

    Préoccupante pour les généralistes, la situation est carrément critique en ce qui concerne les spécialistes. Aux problèmes liés à l’éloignement géographique, s’ajoutent en effet pour ces derniers celui des dépassements d’honoraires. L’offre au tarif de la Sécurité sociale est actuellement très insuffisante pour couvrir les besoins, souligne UFC‑Que Choisir.

    « Entre 2012 et 2016, l’accès géographique aux médecins généralistes (à moins de 30 minutes du domicile) s’est dégradé pour plus du quart de la population. Pire, l’accès aux médecins spécialistes a diminué pour 38 % des Français en ce qui concerne les ophtalmologistes, 40 % pour les pédiatres et même 59 % de la population pour l’accès aux gynécologues. La situation est encore plus alarmante pour les spécialistes au tarif de la sécurité sociale, dont l’offre a reculé pour plus de la moitié des usagers, quelle que soit la spécialité étudiée. »

    L’UFC-Que Choisir ajoute :

    « Selon les spécialités, ce sont entre 14,6 millions (pour les généralistes) et 21,1 millions (pour les pédiatres) d’usagers qui vivent dans un territoire où l’offre de soins libérale est notoirement insuffisante, principalement dans les zones rurales et montagneuses. Mais à ces déserts médicaux des champs, il faut ajouter les déserts médicaux des villes, qui eux sont financiers. Car lorsque l’on cherche à se soigner sans dépassement d’honoraires, c’est plus de 8 Français sur 10 qui n’ont pas suffisamment d’ophtalmologistes ou de gynécologues autour de chez eux ! »

    Le gouvernement socialiste préfère dépenser un milliard d’euros pour l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux clandestins, plutôt que de venir en aide à la France périphérique.

    http://fr.novopress.info/

  • La France, lanterne rouge de la production industrielle - Programme économique du FN #12

  • Logements sociaux trop nombreux et mal utilisés : une politique inefficace !

    Quarante milliards d’euros annuels sont dépensés, soit 2,3 % du PIB, c’est-à-dire deux fois plus que chez nos voisins européens.
    La fondation iFRAP s’est lancée dans un audit de ce que l’on pourrait appeler, selon l’angle choisi, le tonneau des Danaïdes, le rocher de Sisyphe, les écuries d’Augias : les logements sociaux !

    Le résultat, bien que poliment énoncé, est sans ambiguïté : la politique dans le domaine est trop coûteuse, inefficace et nuisible pour le secteur privé locatif.

    Quarante milliards d’euros annuels sont dépensés, soit 2,3 % du PIB, c’est-à-dire deux fois plus que chez nos voisins européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc total, contre 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

    Et entre blocage des loyers, réquisition des logements vacants, préemption d’immeubles et injonction faite aux communes d’en augmenter le nombre, la tendance n’est pas franchement à la baisse… le dernier chantier emblématique étant, bien sûr, la « cession » à un bailleur social – annoncée il y a quinze jours par Manuel Valls et Anne Hidalgo – de 14.000 m2 dans l’îlot Saint-Germain, ancien siège de l’armée de terre, afin d’y créer 400 logements au cœur d’un arrondissement (le VIIe) jusque-là récalcitrant.

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  • Les régions aux risques du fiscalisme

    Pendant des années, les bureaucrates qui nous gouvernent ont estimé logique de faire assurer le financement des collectivités locales à coup de dotations globales de fonctionnement (DGF) reversées par l'État central. En 2014, leur montant s’établissait à hauteur de 40,1 milliards d’euros. Créé en 1979, sous Giscard, ce système a été multiplié par deux lors de la réforme de la loi de finances pour 2004, sous Chirac.

    D'une complication extrême, le dispositif comporte 12 types dotations différentes (4 pour les communes, 2 pour les établissements publics de coopération intercommunale "EPCI", 4 pour les départements et 2 pour les régions) qui se décomposent à leur tour en plusieurs parts ou fractions.

    L'introduction du principe de péréquation, par la réforme constitutionnelle de 2003 où l'article 72-2 dispose désormais que "la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l'égalité entre les collectivités territoriales" n'a pas simplifié le mécanisme tout en sanctuarisant son principe, auquel personne ne comprend rien. On reconnaît la porte du paradis des technocrates et de l'enfer du citoyen qui caractérisent le socialisme étatique.

    Or, la paupérisation de l'économie, conséquence inéluctable de son étatisation, dans un pays où la dépense publique absorbe 57 % de la richesse, pourcentage en croissance constante, crée un besoin de financement important pour l'État central.

    La tentation est grande de considérer la masse obscure de la DGF comme une réserve dans laquelle on peut puiser sans que le grand public s'en rende compte.

    L'ont parfaitement réalisé, au contraire, depuis que cette politique de réduction de la DGF s'est mise en place, tous les responsables de collectivités locales et toutes les structures qui vivaient de subventions. L'aplatissement de la DGF impose des amoindrissements d'investissements et de largesses de la part des communes, des intercommunalités, des départements et des régions et cette situation interdit a fortiori les projets nouveaux.

    Arrive là-dessus la réforme régionale de 2015, laquelle ne repose sur aucun principe sauf celui de réduire le nombre des régions.

    Ah mais nous explique-t-on en passant à 11 régions au lieu de 22, on va nécessairement baisser les coûts administratifs et cela va "dans le bon sens".

    Expression totalement inappropriée, illusion intégrale.

    La négociation entre Philippe Richert, président de l'Association des Régions Françaises et Manuel Valls qu'on ne présente plus en administre la démonstration. Il s'agissait en effet de "financer" le surcoût administratif résultant de la politique de l'État central présentée jusqu'ici comme génératrice d'économies.

    Las on évalue à 800 millions le surcoût pour les régions engendrées par les lubies du pouvoir central.

    Devinette : comment l'État central géré par la gauche et les exécutifs régionaux présidés par la droite vont-ils s'accorder pour résoudre cette question ?

    Donnons ici un indice : comment le gouvernement de gauche et Valérie Pécresse présidente de droite de la région Ile-de-France se sont-ils accordés pour équilibrer les comptes du STIF déstabilisés par le Pass Navigo à tarif unique ?

    Dans notre chronique précédente nous montrions qu'après avoir augmenté de 0,13 point en 2015 le versement transport, charge sociale des entreprises, on allait augmenter de 300 millions d'euros cette année charges et impôts en Ile de France.

    La même convergence fiscaliste a été trouvée le 27 juin à Matignon entre les citoyens Richert et Valls : on va créer une taxe nouvelle, dite taxe spéciale d'équipement régional, dès 2017 à hauteur de 600 millions d'euros. "Nous tablons sur une croissance annuelle de 2 à 2,5 % de cette taxe", se félicite avec gourmandise l'Association des Régions Françaises

    Cette taxe sera perçue par l'État central et son produit sera réparti aux conseils régionaux selon des modalités pas encore arrêtées. Elle progressera selon une indexation décidée au niveau national ; les présidents de régions n'auront pas le pouvoir de moduler les taux d'imposition.

    L'autonomie, la liberté et la responsabilité, ne sont donc, comme on peut le constater, pas pour demain.

    http://www.insolent.fr/