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économie et finance - Page 492

  • L’euro : vers la dictature ? (Introduction)

    Voici l’analyse d’Antraigues, polytechnicien et auteur de précédentes contributions à Polémia

    Du fait de contraintes de présentation, elle a été coupée en 2 parties

    Introduction

    ♦ Seize ans après la mise en place de l’euro, l’échec est total.

    Au sein de l’OCDE, c’est la zone euro qui a eu la plus faible croissance économique, et les écarts entre pays n’ont cessé de s’aggraver. Bien des Etats ont été durement touchés par la crise de 2008, mais il n’y a plus que dans cette zone que l’on parle encore de la crise des dettes souveraines qui en est résulté. Sept ans après, ces dettes n’y sont toujours même pas stabilisées, malgré les politiques « d’austérité » et de « dévaluation interne » alors mises en place.

    Contre toute évidence cette crise des dettes souveraines, qui était structurelle (c’est la crise qui avait fait exploser les dettes, et non les dettes qui étaient à l’origine de la crise !), a été présentée comme le résultat de politiques budgétaires irresponsables : d’où, par le « pacte budgétaire » de 2012, la mise du budget des Etats sous le contrôle de la Commission européenne, avec possibilité pour cette dernière d’imposer des sanctions. Ainsi, dans une démarche parfaitement totalitaire, les conséquences d’abandons de souveraineté ont servi de prétextes à un nouvel abandon de souveraineté. L’échec s’aggravant, un pas de plus est maintenant évoqué, par l’instauration d’un « gouvernement économique renforcé » de la zone euro.

    Aujourd’hui la France et les autres pays en difficulté, pris au piège d’un endettement artificiellement créé, sont sous la pression permanente des marchés financiers, ainsi que dans une dépendance accrue de l’Union européenne, étranglés économiquement (et donc budgétairement) comme ils le sont.

    L’euro est ainsi devenu un outil de domination politique et économique, et sans doute ne faut-il pas chercher plus loin la raison profonde de l’acharnement actuel non seulement à le maintenir, mais à éviter tout départ de la zone euro, voire à étendre cette dernière.

    C’est avoir privé les Etats de leur souveraineté monétaire qui a conduit l’UE à imposer la spoliation des déposants pour sauver les banques en difficultés (transcription effectuée dans le droit national par ordonnance en plein mois d’août dernier).

    Avoir mis en place une union monétaire avant l’union politique, cela n’a pas seulement conduit à l’échec économique : cela a aussi ouvert la porte à la dictature. Quant à l’union politique (c’est-à-dire la création librement acceptée par les peuples concernés d’un Etat fédéral regroupant d’anciennes nations), sa perspective est aujourd’hui plus lointaine que jamais, si tant est qu’elle ait été réellement envisagée.

    Antraigues , 1/12/2015

    http://www.polemia.com/leuro-vers-la-dictature-introduction/

  • Gérard Depardieu : "Les Restos du cœur sont une fumisterie"

    Gérard Depardieu n'a décidément pas sa langue dans sa poche. Dans une interview exclusive accordée à Nice-Matin et Var-Matin ce dimanche 20 décembre, l'interprète de Cyrano de Bergerac s'est de nouveau adonné à un réquisitoire contre l'état français. 
    Quand Nice-Matin l'interroge sur ce qu'il pense des actions menées par l'association créée par Coluche en 1985, sa réponse a le mérite d'être claire. « Moi, je déteste les Restos du cœur. Une fumisterie terrible. » Une fumisterie qui distribue chaque année environ 100 millions de repas chauds aux plus démunis… Mais l'impétueux précise : « Pas Les Restos, tant mieux que ça existe. Mais on a un peu honte. Pas pour les gens qui ont faim, mais pour l'État qui devrait s'en occuper. Honte pour ceux qui gouvernent. » 
    Son problème avec les politiques français, Gérard Depardieu ne l'a jamais caché. Cette fois, c'est leur malhonnêteté qu'il dénonce. « Tous ces hommes politiques sont grossiers. C'est grossier de vouloir faire le bien des autres quand on n'est pas honnête. Non, ça ne m'intéresse pas du tout. » 
    « Une espèce de concept idiot où la vie n'a pas d'intérêt » 
    Sa vision du monde n'en est pas moins sombre : « Notre société est bourrée de mensonges et d'informations diluées, rediluées et re-rediluées. Une espèce de concept idiot où la vie n'a pas d'intérêt. » 
    Mais si pour le comédien la société va mal : « Ce que je remarque aujourd'hui, c'est qu'il y a des gens qui sortent du bureau en costard-cravate et qui font les poubelles. À huit heures du soir, ils sont là, à récupérer une orange au Carrefour Market. C'est hallucinant la vie moderne. » Lui n'a pas changé : « En fait, on est pareil que lorsqu'on sort de l'école, sauf qu'on gagne un peu plus d'argent et qu'on est mal foutu. » C'est vrai qu'il n'a pas changé. Gérard Depardieu qui ne critique pas à tout va ne serait plus Gérard Depardieu... 
    Innocent, la nouvelle biographie de Gérard Depardieu est sortie en librairie le 18 novembre dernier.

  • Hollande aime tellement les pauvres qu'il en fabrique

    L’Insee révèle, dans une étude publiée mercredi 23 décembre, que le taux de pauvreté a augmenté en 2014, passant de 14 % l’année précédente, à 14,2% des ménages français qui vivent donc avec des ressources ne dépassant pas 1 002 euros (60 % du revenu médian).

    La pauvreté touche 4 millions de ménages, familles monoparentales en tête, soit 9 millions de personnes. Elle s’explique essentiellement par le chômage et par la multiplication des périodes d’inactivité des travailleurs en contrat à durée déterminée ou en intérim.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Et si on parlait de la déclaration de patrimoine de François Hollande ?

    Le 15 mars 2012, François Hollande, comme tous les autres candidats à la présidence de la République, a dû produire une déclaration de patrimoine. Un document que chaque citoyen peut consulter sur le site Legifrance.gouv.fr
    Que dit cette déclaration ?
    Qu’au 31 décembre 2011, François Hollande possédait un patrimoine immobilier net de 970.000 euros et un patrimoine hors immobilier net de « moins 30.000 euros ».
    En résumé, François Hollande ne possédait en entrant à l’Élysée strictement rien, hormis ses biens immobiliers et même, techniquement, il était à découvert. De plus, compte tenu de leur prix d’acquisition, le plus gros de sa fortune était le résultat de la plus-value accumulée. Ceci signifie qu’à l’âge de 57 ans (il est né en 1954), tout au long de ses trente années passées à fréquenter les cabinets ministériels et les couloirs de l’Assemblée, François Hollande n’était parvenu à se constituer, en monnaie constante, quasiment aucune épargne.

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  • L'exemplarité selon Bartolone : une augmentation de 33%

    Claude Bartolone a augmenté de presque 240 000 euros la rémunération de son cabinet en 2014. Soit une progression de 6 % d’une année sur l’autre. Les 19 membres de son cabinet affichent au total une rémunération globale de 2,86 millions d’euros au titre de 2014, contre 2,7 en 2013. A ces montants, doivent être ajoutées les cotisations sociales, qui représentent pour l’Assemblée 50% de la rémunération totale. Bref, on passe de 4,05 millions d’euros en 2013 à 4,3 millions en 2014.

    Son prédécesseur Bernard Accoyer ne disposait que de 13 collaborateurs, pour un budget total de 3,15 millions d’euros en 2011, charges comprises. En 3 ans, la progression aura donc été de 1,2 million, plus de 33% d’augmentation.

    A son arrivée au perchoir en 2012, Claude Bartolone prônait « un devoir d’exemplarité ».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • La nécessaire Réforme de la Représentativité Syndicale - Programme économique du FN #05

  • Bulletin économique du Front National avec B. Monot et J-Y. Narquin - 18/12/15

  • Parachutes dorés des élus : une « communauté d’esprit » avec les patrons du CAC 40 ?

    Beaucoup ont souhaité conserver la fonction la plus rémunératrice...
    Au soir du 13 décembre, la caste politique jurait, la main sur le cœur, qu’on ne l’y reprendrait plus et qu’elle avait enfin entendu la « colère », « l’exaspération », le « ras-le-bol » des Français, qu’il fallait vraiment en finir avec les promesses non tenues et qu’ils allaient, à présent, « faire baisser le Front national » en s’attaquant au chômage et à la baisse du pouvoir d’achat pour, et bla-bla-bla…
    Le lendemain, tandis que près de 7 millions d’électeurs du FN se réveillaient avec la gueule de bois, que plus de 18 millions d’abstentionnistes ne se reconnaissaient pas dans leurs nouveaux représentants régionaux, qu’un peu plus d’un million de bulletins blancs et nuls manifestaient leur mécontentement d’avoir été spoliés le soir du premier tour et que 5,5 millions de non-inscrits ne se sentaient nullement concernés par ce scrutin endogamique – soit, au total, plus d’un Français en âge de voter sur deux littéralement effacés des écrans radar du ministère de l’Intérieur et des instituts de sondages -, les tambouilles politiciennes reprenaient de plus belle dans les arrière-cuisines de l’oligarchie.

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  • Christine Lagarde ne risque pas grand chose dans l’affaire Tapie…

    On entend dans les médias depuis 24h que Christine Lagarde, patrone du FMI, est renvoyée devant la justice dans l’affaire Tapie-Crédit lyonnais. « Elle devra répondre de son rôle dans la mise en place d’un arbitrage privé entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais » qui octroya 405 millions d’euros de dommage et intérêt, notamment au titre du préjudice moral ! Lagarde ne sera pas jugée au pénal, mais devant la Cour de justice de la République. Cette juridiction réservée aux politiques en activité, est néanmoins très très clémente…
    Ci-dessous une chronique de Gerald Roux pour France Info qui détaille les attributions et les précédentes peines infligées par cette juridiction…

    http://www.contre-info.com/christine-lagarde-ne-risque-pas-grand-chose-dans-laffaire-tapie