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économie et finance - Page 496

  • 50 millions d'euros libyens pour Sarkozy ?

    Lu ici :

    "Un expert reconnu dans le monde entier pour ses compétences vient de conclure à l'authenticité d'un document explosif révélé en avril 2012 par nos confrères de Mediapart. Quelques semaines avant l'élection présidentielle, le site d'information en ligne avait publié une note issue des archives libyennes, signée de la main de Moussa Koussa, l'ancien chef des services secrets extérieurs libyens. Daté de 2006, ce document "évoquait le déblocage par le régime de Tripoli d'une somme de 50 millions d'euros en faveur de Nicolas Sarkozy à l'occasion de la campagne présidentielle de 2007", explique Mediapart. La missive était adressée à Bachir Saleh, le directeur de cabinet du général Kadhafi, qui vit aujourd'hui en Afrique-du-sud.

    Un "faux grossier", avait rétorqué Nicolas Sarkozy, avant de déposer plainte pour "faux et usage de faux". Deux ans et demi plus tard, il semblerait que l'information judiciaire confiée aux juges d'instruction René Cros et Emmanuelle Legrand ait fait un grand pas. Dans un document de 66 pages une nouvelle fois publié par Mediapart, Roger Cozien, expert en informatique, écrit ainsi : "L'ensemble de ces résultats milite très fortement en faveur d'un document physique ayant réellement existé et qui aurait été numérisé, afin de produire une image numérique primaire." Le spécialiste ajoute : "La très grande cohérence entre l'examen et l'intuition visuelle et sémiotique, d'un côté, et les résultats de l'analyse multi-spectrale, de l'autre, nous incite à privilégier l'option d'un document authentique ayant existé sur support physique."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Colère en Grèce: grève générale, manifestation, cocktails molotov, gaz lacrymogènes

    Alexis Tsipras avait promis la fin de l’austérité, mais rien n’arrive. Les employés du public comme du privé se sont mis en grève ce jeudi, paralysant toutes les activités du pays. Fermant les écoles, les hôpitaux, les banques, les transports pour 24 heures en signe de protestation contre les nouvelles coupes budgétaires et hausse d’impôts introduites par le gouvernement à la demande des créanciers de l’Union.

  • Loi Macron II : réduction des délais d’autorisation de mise sur le marché des médicaments

    Alors que le scandale du Médiator et de ses centaines de morts (voir ici) est à peine terminé, l’ancien employé de la banque Rothschild prépare dans sa future loi fourre-tout (Macron II), de réduire les délais pour mettre un nouveau médicament sur le marché. Encore un progrès démocratique pour la santé des Français…

    Selon Les Echos : « Il (NDCI: Macron) compte aussi revenir sur les transports et la mobilité. Et s’aventurer dans un nouveau domaine, celui de la santé. Parmi les objectifs poursuivis : faciliter la délivrance des brevets ou encore réduire les délais d’autorisation de mise sur le marché des médicaments. »

    http://www.contre-info.com/

     

     

  • Valeurs Actuelles, Minutes et Rivarol exclus des aides à la presse

    La République prive la presse patriote de subventions au nom du pluralisme et de la liberté d’expression. S’il n’y a rien à attendre des fanatiques qui gèrent notre pays, ils montrent chaque jour, un peu plus la haine qu’ils vouent à la France. L’argent est le nerf de la guerre, et le gouvernement étend ainsi un peu plus sa main mise sur la presse papier.

    Trouvé sur Ouest-France : « Les aides à la presse sont étendues à 50 titres ne dépassant pas les 300 000 exemplaires, mais Valeurs Actuelles, Minute et Rivarol en sont exclus après leur condamnations.

      Le gouvernement a étendu les aides à la presse au titre du pluralisme d’opinions à une cinquantaine de titres, allant du Monde Diplomatique à Témoignage Chrétien, sauf ceux condamnés pour incitation à la haine ou à la violence, ce qui exclut notamment Valeurs Actuelles. 

    Ces subventions, destinées aux publications nationales généralistes aux faibles ressources publicitaires (moins de 25 % de leurs recettes), étaient jusqu’ici réservées aux quotidiens – concrètement L’Humanité, Libération et La Croix. Un décret du ministère de la Culture paru ce week-end étend ces aides aux autres périodiques (hebdos, quinzomadaires, mensuels, trimestriels), ce qui devrait bénéficier à 40 ou 50 titres.

    Rien non plus pour Charlie Hebdo

    Deux conditions : ne pas dépasser les 300 000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années. Cette dernière condition exclura notamment Valeurs Actuelles, un des dix grands magazines généralistes français, condamné pour provocation à la haine contre les Roms en mars.

    Ou encore des publications moins importantes comme Minute, condamné en 2014 pour incitation à la haine homophobe, ou Rivarol, condamné pour provocation à la haine antisémite, deux publications marquées à l’extrême-droite.

    Cette aide, imaginée au départ pour aider des titres en difficulté comme Charlie Hebdo, ne concernera pas non plus le journal satirique car il dépasse la barre des 300 000 exemplaires depuis l’attentat qui a décimé sa rédaction en janvier dernier. 

    4 millions d’euros

    L’extension des aides avait été décidée en janvier par la ministre de la Culture Fleur Pellerin au vu des difficultés de certains titres« qui participent du débat démocratique, nourrissent la conversation nationale et font donc vivre la République ».

    Des titres de tous bords en bénéficieront, comme Pèlerin Magazine ou Causette, dont certains – comme TerraEco – sont en redressement judiciaire. Fleur Pellerin a dégagé 4 millions d’euros sur le budget 2 015 de son ministère pour pouvoir soutenir ces journaux jugés « essentiels à la vitalité de démocratie », a précisé le ministère.

    « Cette réforme qui se concrétise, c’est un signe politique fort de mon soutien, du soutien de ce gouvernement, au pluralisme et à la liberté d’expression », a déclaré la ministre à l’AFP. »

    Source

    http://www.contre-info.com/valeurs-actuelles-minutes-et-rivarol-exclus-des-aides-a-la-presse#more-39847

  • La Belgique ordonne à Facebook de cesser de tracer les internautes non membres

    La justice belge a ordonné, lundi 9 octobre, à Facebook d’arrêter de tracer les internautes belges qui ne sont pas inscrits sur le réseau social. Le tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles a donné quarante-huit heures au groupe américain pour s’exécuter, sous peine d’une astreinte de 250 000 euros par jour. « Nous ferons en sorte de limiter les perturbations d’accès à Facebook en Belgique », a répondu l’entreprise, qui compte faire appel.

    La Commission de la protection de la vie privée avait assigné l’entreprise en justice en juin, lui reprochant d’enfreindre plusieurs lois encadrant les données personnelles, notamment la loi européenne.

    En février, plusieurs chercheurs belges avaient publié un rapport commandé par la Commission, concluant que Facebook collectait des informations sur les internautes membres, mais aussi non membres, sans leur consentement, grâce à un cookie appelé « Datr ». Un cookie est un fichier déposé dans le navigateur d’un internaute et qui mémorise des informations le concernant.

    « Facebook place des cookies qui retiennent qu’un internaute a visité une page Facebook, par exemple celle d’un ami, mais aussi qu’il a visité la page d’une chaîne de magasins, d’un parti politique, d’un groupe d’entraide ou d’une autre association », précise le tribunal dans un communiqué.

    « Ces cookies continuent d’exister pendant deux ans. (…) Le juge des référés a jugé qu’il s’agit de données personnelles, que Facebook peut seulement utiliser si l’internaute donne expressément son consentement, comme le prévoit la loi belge de protection de la vie privée. »

    En mai, la Commission de la protection de la vie privée belge avait menacé Facebook de poursuites et lui avait demandé de renoncer à l’utilisation sans consentement de certains cookies et d’outils comme le Facebook Connect, qui permet de suivre et d’identifier les internautes en dehors du réseau social.

    Facebook avait alors rétorqué que le rapport sur lequel s’appuyait la commission était erroné. Après la décision de la justice belge, l’entreprise a précisé dans son communiqué qu’elle utilisait le cookie Datr « depuis plus de cinq ans », et ce « afin que Facebook reste sécurisé pour 1,5 milliard de personnes à travers le monde ».

    Source

    http://www.contre-info.com/la-belgique-ordonne-a-facebook-de-cesser-de-tracer-les-internautes-non-membres#more-39843

  • Défense : au « Pentagone français », installer une imprimante coûte plus de 13.000 euros

    « Des devis, refusés par le ministère de la Défense, font état de coûts faramineux pour des installations et modifications basiques au sein des nouveaux locaux. Une casserole de plus pour le « Balardgone », qui [était inauguré jeudi dernier] par François Hollande.

    13.613 euros pour l’installation d’une imprimante et d’un scanner, 2.000 euros pour un changement de sens d’ouverture de porte… le « Pentagone français » semble bien être le paradis de la surfacturation, révèle l’hebdomadaire Challenges.

    Dans les nouveaux locaux du ministère de la Défense, dont la construction a été réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) sur 30 ans signé avec Bouygues, tout changement ou modification des bureaux donne lieu à un paiement supplémentaire. De quoi faire grimper la déjà très imposante facture de 3,5 milliards d’euros (hors taxes) dont l’État a étalé le règlement sur quelque 27 ans, à raison d’un loyer annuel de 154 millions d’euros.

    Rien d’inhabituel, au premier abord. Seulement, voilà: les devis d’Opale (le consortium emmené par Bouygues Bâtiment et réunissant Thales, Sodexo, Exprim et Dalkia) atteignent des montants particulièrement élevés.

    Refusés par le ministère de la Défense, et consultés par l’hebdomadaire « Challenges », certains devis laissent pantois: ainsi de cette imprimante et de ce scanner dont l’installation a été proposée au prix de 13.613, 21 euros. Et le journal de détailler la ventilation de cette somme:

    « 2.274 euros pour la seule installation de deux prises de courant ; 3.194 euros pour la « maintenance » des prises sur la durée restante du PPP (26,5 années) ; et 8.146 euros pour le matériel et sa maintenance sur 60 mois. » (…)

    Si le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin, a assuré en octobre« freiner les demandes de modifications », certaines doivent tout de même être exécutées. Le loyer 2016 de l’Hexagone Balard sera ainsi« supérieur » aux 154 millions d’euros prévus…

    Soupçons de corruption et de favoritisme

    Malheureusement, ce n’est pas la première mauvaise surprise… Le nouveau centre névralgique des forces armées françaises – inauguré ce jeudi par François Hollande – traîne déjà de nombreuses casseroles derrière lui. […]

    Le Canard enchaîné a ainsi révélé fin 2011 qu’une enquête pour corruption et favoritisme a été ouverte en février de la même année. Dès octobre 2010, le parquet de Paris avait confié à la police financière une enquête préliminaire à la suite d’une information anonyme. D’après l’hebdomadaire satyrique, un cadre dirigeant de Bouygues avait obtenu d’un haut fonctionnaire le cahier des charges du projet.

    Si le groupe de BTP a nié fermement toute accusation, il n’est pas parvenu à faire condamner le Canard enchaîné pour diffamation et avait été débouté en première instance en 2012 puis de nouveau en appel en 2014.

    De fait, une troisième personne a été mise en examen dans cette affaire en juillet 2015, après celles un an auparavant d’un homme d’affaires franco-tunisien, soupçonné d’avoir voulu vendre des informations confidentielles, et d’un officier de l’armée en poste au ministère de la Défense. »

    Source

    http://www.contre-info.com/defense-au-pentagone-francais-installer-une-imprimante-coute-plus-de-13-000-euros#more-39833

  • Combien de fraudes pour le RSA ? L’exemple de l’Eure

    Ce phénomène est-il marginal - quelques pour cents -, comme le prétendent les syndicats et les ONG ? Ou est-il massif au point d’obérer les finances d’un département ?
    Le RSA constitue une lourde charge pour les départements, charge qui n’est pas intégralement compensée par l’État. Certains allocataires fraudent et obtiennent des aides indues. Ce phénomène est-il marginal – quelques pourcents -, comme le prétendent les syndicats et les ONG ? Ou est-il massif au point d’obérer les finances d’un département ?
    L’Eure a tenté une expérience. Elle a écrit au tiers de ses allocataires pour leur demander de signaler les éventuels changements dans leur situation. Ce n’était, donc, pas un vrai contrôle car un fraudeur peut toujours mentir effrontément ! L’Eure n’a reçu que 56 % de réponses ! Parmi les réponses, 5 % indiquaient un changement susceptible de modifier le montant du RSA.

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  • Défense : au « Pentagone français », installer une imprimante coûte plus de 13.000 euros

    « Des devis, refusés par le ministère de la Défense, font état de coûts faramineux pour des installations et modifications basiques au sein des nouveaux locaux. Une casserole de plus pour le « Balardgone », qui [était inauguré jeudi dernier] par François Hollande.

    13.613 euros pour l’installation d’une imprimante et d’un scanner, 2.000 euros pour un changement de sens d’ouverture de porte… le « Pentagone français » semble bien être le paradis de la surfacturation, révèle l’hebdomadaire Challenges.

    Dans les nouveaux locaux du ministère de la Défense, dont la construction a été réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) sur 30 ans signé avec Bouygues, tout changement ou modification des bureaux donne lieu à un paiement supplémentaire. De quoi faire grimper la déjà très imposante facture de 3,5 milliards d’euros (hors taxes) dont l’État a étalé le règlement sur quelque 27 ans, à raison d’un loyer annuel de 154 millions d’euros.

    Rien d’inhabituel, au premier abord. Seulement, voilà: les devis d’Opale (le consortium emmené par Bouygues Bâtiment et réunissant Thales, Sodexo, Exprim et Dalkia) atteignent des montants particulièrement élevés.

    Refusés par le ministère de la Défense, et consultés par l’hebdomadaire « Challenges », certains devis laissent pantois: ainsi de cette imprimante et de ce scanner dont l’installation a été proposée au prix de 13.613, 21 euros. Et le journal de détailler la ventilation de cette somme:

    « 2.274 euros pour la seule installation de deux prises de courant ; 3.194 euros pour la « maintenance » des prises sur la durée restante du PPP (26,5 années) ; et 8.146 euros pour le matériel et sa maintenance sur 60 mois. » (…)

    Si le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin, a assuré en octobre« freiner les demandes de modifications », certaines doivent tout de même être exécutées. Le loyer 2016 de l’Hexagone Balard sera ainsi« supérieur » aux 154 millions d’euros prévus…

    Soupçons de corruption et de favoritisme

    Malheureusement, ce n’est pas la première mauvaise surprise… Le nouveau centre névralgique des forces armées françaises – inauguré ce jeudi par François Hollande – traîne déjà de nombreuses casseroles derrière lui. […]

    Le Canard enchaîné a ainsi révélé fin 2011 qu’une enquête pour corruption et favoritisme a été ouverte en février de la même année. Dès octobre 2010, le parquet de Paris avait confié à la police financière une enquête préliminaire à la suite d’une information anonyme. D’après l’hebdomadaire satyrique, un cadre dirigeant de Bouygues avait obtenu d’un haut fonctionnaire le cahier des charges du projet.

    Si le groupe de BTP a nié fermement toute accusation, il n’est pas parvenu à faire condamner le Canard enchaîné pour diffamation et avait été débouté en première instance en 2012 puis de nouveau en appel en 2014.

    De fait, une troisième personne a été mise en examen dans cette affaire en juillet 2015, après celles un an auparavant d’un homme d’affaires franco-tunisien, soupçonné d’avoir voulu vendre des informations confidentielles, et d’un officier de l’armée en poste au ministère de la Défense. »

    Source

    http://www.contre-info.com/defense-au-pentagone-francais-installer-une-imprimante-coute-plus-de-13-000-euros#more-39833