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économie et finance - Page 494

  • Où va l’argent du contribuable ? Quelques exemples de gabegies…

    C’est la crise ? Pas pour tout le monde ! Si le contribuable est appelé à se serrer la ceinture, il n’en va pas de même chez ceux qui nous gouvernent. En voici quelques exemples parmi d’autres :

    . Pour la conception graphique de sa carte de vœux, le Premier ministre Manuel Valls a fait appel à Publicis, groupe de communication fondé par Marcel Bleustein-Blanchet dont sa fille, Elisabeth Badinter, est la principale actionnaire, et qui est actuellement dirigé par Maurice Lévy, membre du club Le Siècle. Montant de la facture : 36.480 euros. 

    . Les vœux de François Hollande présentés depuis la Maison de la radio « à la jeunesse et aux forces de l’engagement » ont coûté la bagatelle de 250.000 euros pris en charge pour un quart par le ministère de la Jeunesse et pour trois quarts par le ministère de l’Education.

    . Philippe Richert (LR), président du conseil régional d’Alsace-Champagne-Ardenne, a offert aux frais de la collectivité un iPhone 6 et une tablette iPad à ses 169 conseillers régionaux. Montant de la facture : 190.000 euros.

    Il y a de quoi ouvrir une rubrique spéciale quotidienne consacrée à cette façon de dilapider l’argent du contribuable…

    http://www.medias-presse.info/ou-va-largent-du-contribuable-quelques-exemples-de-gabegies/47955

  • La Commission européenne commence à craquer

    Louis Anders, journaliste

    ♦ « L’Union ne se trouve pas dans un bon état », a déclaré le 15 janvier le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devant un parterre de journalistes accrédités, n’hésitant pas à évoquer « le début de la fin ».

    La Commission européenne, davantage prompte à la dénégation, a laissé échapper un premier signe d’essoufflement dans sa volonté de créer un État centralisé sur le continent. Relatant l’année 2015, qui a vu en Europe l’arrivée d’un gouvernement eurosceptique en Grèce puis sa mise sous tutelle, l’entrée massive d’immigrés illégaux accueillis à bras ouverts par l’Allemagne, et deux massacres islamistes inédits en plein Paris, le président de la Commission s’est dit « impressionné par le nombre de fragilités » et les « ruptures » apparues au sein de l’Union européenne.

    Inquiet sur l’euro, entre autres…

    La récente arrivée d’un pouvoir souverainiste en Pologne a avivé davantage les craintes de Jean-Claude Juncker, dont la Commission a entamé en ce mois de janvier une procédure de surveillance pour éviter qu’un second pays d’Europe centrale n’échappe à son emprise (après la Hongrie).

    « Ma génération n’est pas une ‘génération de géants », est allé jusqu’à se plaindre le président de la Commission européenne dans un étrange élan de faiblesse.

    Concernant l’euro, l’homme a montré son inquiétude. « A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen [les clauses qui permettent un rétablissement aux frontières nationales] risque de mettre fin » à la monnaie unique.

    2016, année-charnière pour l’UE ?

    L’ancien premier ministre du Luxembourg, où nombre de multinationales cotées ont déplacé leurs sièges pour des raisons fiscales et où est logée l’une des plus grandes chambres mondiales de compensation entre comptes (la très opaque Clearstream), possède-t-il des informations sur l’état financier de l’Union ?

    Comme pour faire écho à ses craintes, les 18 et 19 janvier ont vu un début de panique sur plusieurs banques italiennes, dont les obligations et les actions ont été massivement vendues, provoquant des suspensions de cotation. Un événement propre à intensifier les risques de fracturation financière dans la zone euro.

    2016 : année du début de la fin pour la Commission européenne ?

    Louis Anders, 20/1/2016

    Source : Politique magazine

    http://www.polemia.com/la-commission-europeenne-commence-a-craquer/

  • Présidentielle 2017 : enjeu économique ou enjeu identitaire ?

    Les tenants du Système s’inquiètent : le peuple leur échappe. Les champions du pouvoir, Hollande à gauche, Sarkozy à droite, sont démonétisés. La conclusion des oligarques dirigeants est simple : pour que rien ne bouge sur le fond, changeons les têtes. D’où les campagnes médiatiques sur le nécessaire renouvellement de la classe politique. Les tireurs de ficelle ont choisi leurs nouvelles marionnettes.

    Contrôlée par l’oligarchie d’affaires et bancaire, l’oligarchie médiatique promeut deux candidats pour 2017. Comme des lessives ou plutôt comme des produits de luxe. Rive droite (si l’on ose dire) le fringant Alain Juppé, candidat des Etats-Unis d’Amérique. Rive gauche, toujours si l’on ose dire, le sémillant Emmanuel Macron, le héros de l’économie, l’homme qui a permis à LVMH d’ouvrir ses magasins le dimanche et aux transporteurs routiers d’assurer la liaison Lyon/Grenoble en autocar. Voilà qui fait rêver le MEDEF : Macron, un Juppé jeune, à la barbe de trois jours, passé par la banque Rothschild.

    Électoralement, le Système est fort sur l’économie ; l’identité est son point aveugle

    La campagne de promotion de Macron est admirable. Dans Le Figaro Serge Dassault dessine son portrait en creux. Le Point lui consacre une  « une » au titre éloquent : « Pourquoi pas lui ? » et un sous-titre surréaliste « L’homme qui veut casser le système ». Pas mal pour un inspecteur des finances passé par une banque d’affaires… Propriété de Niel, Bergé, Pigasse (de la banque Lazard), Le Monde lui consacre les trois quarts d’une première page avec une photo majorative et cette affirmation : « Terrorisme, populisme, la réponse est économique ». Il y a de quoi se pincer en lisant cela. Et pourtant c’est vrai ! Non pas que l’économie puisse apporter des solutions aux questions identitaires et sécuritaires, mais parce que l’économie est l’atout électoral du Système.

    Oui, l’économie est l’atout électoral du Système malgré 6 millions de chômeurs et plus de 2000 milliards de dette. Car pour le moment chaque Français (sauf les SDF qui ne votent pas) vit matériellement bien : les retraites sont payées, les prestations sociales sont versées, les allocations chômage sont maintenues, les dépenses de maladie et d’hospitalisation sont prises en charge, les logements sont chauffés. Toute idée de changement économique inquiète donc l’opinion qui voit ce qu’elle pourrait y perdre et qui souhaite que la situation actuelle (malgré les déficits) dure le plus longtemps possible : encore un instant, Monsieur le bourreau ! D’où les résultats électoraux dérisoires du Front de gauche et l’utilisation par la classe politico-médiatique du programme économique du Front national comme épouvantail.

    Electoralement, le FN est fort sur l’identité, vulnérable sur l’économie

    Le Front national est dans une situation symétrique par rapport au Système : le Système est électoralement fort sur l’économie, faible, pour ne pas dire inexistant, sur l’identité. Le Front national est électoralement fort sur l’identité et faible sur l’économie. Et ce n’est pas nouveau ! C’est sur l’immigration et l’insécurité (qui n’est qu’une conséquence de l’immigration) que le FN a constitué son socle électoral. C’est encore ce qui lui permet de progresser aujourd’hui : la poussée du FN aux élections régionales de décembre 2015 s’explique par l’invasion migratoire de l’Europe de la même façon que les récentes progressions électorales de l’UDC suisse, du FPOË autrichien et du parti polonais Droit & Justice. Revenons en France, selon l’IFOP, 62% des électeurs estimaient que « la question des migrants comptait assez ou beaucoup » pour les régionales. Ils sont 80% à le penser pour la présidentielle.

    A contrario le FN a toujours été plombé par son discours économique. Dans les années 1980/1990 ses aspects les plus libéraux ont été utilisés comme repoussoirs par les partis de gauche pour garder leurs ouailles. Et le virage chevènementiste des années 2010 est instrumentalisé aujourd’hui par Les Républicainspour retenir leurs électeurs : l’obsession anti-euro et le « poujadisme de gauche », selon la méchante expression de Denis Tillinac, sont utilisés pour faire peur aux retraités et aux classes moyennes qui forment les gros bataillons des électeurs qui se déplacent pour voter. Notons-le : dans un match médiatique face à Manuel Valls sur l’immigration Florian Philippot a marqué des points ; mais dans un duel d’énarques sur l’économie Macron a très largement dominé le vice-président du Front national.

    Imposer la bataille électorale sur son terrain

    A partir de là, le scénario de l’élection présidentielle de 2017 se dessine. Chaque camp doit chercher à imposer la bataille sur son terrain. L’intérêt des oligarques financiers et médiatiques est, sauf catastrophe systémique évidemment, de placer les questions économiques sur le devant de la scène. A contrario l’intérêt de Marine Le Pen est de porter haut la question identitaire : en premier lieu, bien sûr, l’immense problème de l’immigration et du Grand Remplacement et leurs conséquences sur la sécurité ; mais aussi la question scolaire qui va bien au-delà du simple radotage sur le retour à l’école de la République ; mais encore la défense du patrimoine, de la culture, du beau, des paysages : c’est dans ses hauts lieux que vibre l’âme de la France. Voilà des terrains où Marine Le Pen ne risque guère de rencontrer la concurrence de ces monstres froids que sont Juppé et Macron !

    La fierté française, moteur économique ?

    Est-ce à dire que Marine Le Pen est totalement désarmée sur l’économie ? Non.

    Une première remarque : Macron et Juppé sont les chouchous des milieux d’affaires mais, côté maîtrise des déficits publics, ce sont de grands diseurs mais de petits faiseurs : comme premier ministre ou ministre, secrétaire général de l’Elysée ou ministre, ils ont à leur actif (à leur passif, plutôt…) le quart des 2100 milliards de dette française : excusez du peu ! Alors que les élus FN, maires de 1995 ou de 2014, conseillers municipaux ou régionaux depuis toujours, ont méthodiquement lutté contre l’excès fiscal et l’augmentation des dépenses publiques.

    Une deuxième remarque : la cause majeure des déficits français, c’est le coût de l’immigration : entre 65 et 85 milliards par an ; 1 à 2 milliards supplémentaires sur le seul budget de l’Etat en 2016. Ce n’est pas tout : l’immigration est une source majeure de chômage et de tiers-mondisation de l’économie.

    Enfin, et c’est peut-être l’essentiel : il y a des aspects psychologiques dans le développement économique, et les anticipations des Français seraient meilleures s’ils retrouvaient la confiance dans leur pays et la fierté d’être eux-mêmes.

    La stratégie du redressement national

    Il y a là un axe stratégique du redressement national. Tout ne sera pas possible immédiatement. Mais l’arrêt absolu de toute immigration nouvelle et le début de la reconstruction identitaire sont les préalables au redressement économique et au rétablissement de l’indépendance monétaire.

    C’est sur l’identité et l’immigration que le soutien de l’opinion sera le plus fort. C’est là que la France pourra aussi trouver le plus de soutiens extérieurs : auprès des gouvernements du centre de l’Europe (groupe de Višegrad) et des opinions publiques de l’Ouest.

    Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Politiquement, le moteur identitaire a beaucoup plus d’importance que le voile monétaire. Historiquement, ce qui est en cause c’est beaucoup plus qu’une monnaie : c’est la défense d’un peuple et de sa civilisation.

    Jean-Yves Le Gallou, 18/01/2016

    http://www.polemia.com/presidentielle-2017-enjeu-economique-ou-enjeu-identitaire/

  • « Brexit » : les banques mettent le paquet pour que l’Angleterre reste dans l’UE

    La City ne voit pas du tout le Brexit d’un bon oeil. De plus en plus nerveux à mesure que la perspective du référendum britannique sur la sortie de l’Europe se rapproche, le secteur bancaire a sorti le chéquier pour militer à sa façon.

    Selon Bloomberg Business, la banque d’affaires Goldman Sachs, l’une des plus riches de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres à Britain Stronger in Europe, un lobby qui fait campagne contre le Brexit.

    Le montant précis de la donation n’a pas été divulgué puisqu’il ne s’agit pas d’un parti politique. Mais pour Goldman Sachs, qui compte 6000 employés sur 34.000 en Grande-Bretagne, l’enjeu est de taille. Tout comme pour ses concurrentes JP Morgan et Bank of America Merril Lynch,qui doivent à leur tour signer un chèque dans les prochains jours.

    Ce n’est pas la première fois que le secteur bancaire montre des signes de fébrilité. Début 2015, la Deutsche Bank a été l’une des premières à dégainer, estimant devoir rapatrier à Francfort une partie de ses 9000 employés anglais en cas de Brexit.

    Le référendum pourrait avoir lieu dès le mois de juin

    Promis par David Cameron avant fin 2017, le référendum sur l’appartenance à l’Union européenne pourrait se tenir dès le mois de juin de cette année, croit savoir The Guardian. Le premier ministre britannique, opposée à la sortie de l’UE, estimerait que l’enlisement de la crise des réfugiés joue contre lui.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Les Petites sœurs des pauvres encore plus pauvres ?

    Cela se passe aux États-Unis. Les religieuses des Petites sœurs des pauvres viennent d’être condamnées à l’invraisemblable. À payer une amende extraordinaire de 70 millions de dollars au gouvernement fédéral. Autant d’argent qui n’irait pas aux pauvres pourtant de plus en plus nombreux aux États-Unis, comme chez nous d’ailleurs, si jamais cette amende devait ne pas être… amendée.
    La congrégation religieuse a fait appel devant la Cour suprême mais ce n’est certainement pas le président Obama qui va vouloir influencer les juges. Car si son gouvernement a exigé le paiement de cette amende, c’est pour une raison chère au cœur des démocrates : celle de la liberté d’avorter. Les Petites sœurs ont, en effet, détourné la loi fédérale en refusant de prendre en charge le remboursement des médicaments contraceptifs, abortifs et stérilisants à leurs employées. Des employées forcément laïques puisque les religieuses ne sont pas censées être dans le besoin d’avorter si elles ont appliqué la règle d’abstinence sexuelle. Elles se sont contentées d’appliquer leur loi, celle des Dix Commandements, et à commencer par le premier d’entre eux : tu ne tueras pas.

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  • Le FN prêt à revoir son programme économique

    Un séminaire en guise de réflexion sur le programme économique du parti. Début février, à l'initiative de Louis Aliot, le FN réunira les membres de son bureau politique, ses parlementaires, ses maires et quelques invités extérieurs pour tirer les leçons des régionales. À seize mois de la présidentielle. L'impossibilité de décrocher une région a suscité déceptions et amertume. Malgré des scores élevés, prouvant la résistance d'une dynamique électorale, les langues se délient et posent le discours économique du Front au centre des critiques parce que ses propositions en la matière sont jugées inaudibles par une partie de l'électorat de droite.

    «Ce qui reste à prendre, c'est à droite», estime Franck Allisio, récent rallié venu des Républicains, engagé dans la campagne de Paca avec Marion Maréchal-Le Pen. «Si l'on veut passer de 45% à 51%, faire élire une trentaine de députés aux législatives, il faut arriver à convaincre de nouveaux électeurs de la classe moyenne, des professions libérales et des retraités», ajoute le coordinateur des jeunes entrepreneurs dans le Sud, en évoquant aussi la nécessité de préparer un terrain plus favorable aux alliances. Antoine Melliès, le président du collectif Audace (jeunes actifs patriotes), a constaté, lui aussi, qu'au-delà des chefs d'entreprise, nombre d'indépendants, petits commerçants et artisans «ne comprennent pas» le programme économique du FN. «Pour deux raisons, explique-t-il. Notre proposition sur l'euro leur fait peur et nous n'articulons pas suffisamment les questions micro et macroéconomiques.» Pour lui, il faut se pencher de manière plus visible sur le statut des indépendants, les charges sociales, la paperasserie administrative et la complexité comptable.

    Dans le Pas-de-Calais, l'ex-PS Daniel Gest avait fui un parti sans «politique sociale» pour rejoindre le FN. Aujourd'hui, il attend de voir ce que le Front «va faire pour les smicards», mais, à ses yeux, la lutte contre «l'assistanat», les «fonctionnaires trop nombreux» et la «baisse des charges sociales» pour les petites entreprises devraient être une priorité.

    Au Cap éco, le comité d'action programmatique chargé de la doctrine économique du FN, les experts s'agacent face aux critiques sur le caractère jugé trop «anxiogène» et «catastrophiste» de leurs prévisions. Des spécialistes maison comme Bernard Monot, Jean-Paul Tisserand ou Pierre Cros admettent la complexité d'un sujet comme la sortie de l'euro, mais, selon eux, le débat finira par s'imposer comme le discours sur l'immigration. «Le Front est très audible, mais la communication ne colle pas. Ceux qui s'expriment sur le sujet n'ont pas été capables de donner des marqueurs politiques», réagit Monot, pour qui la ligne sur l'euro peut être défendue en vantant le modèle britannique de souveraineté bancaire, monétaire et budgétaire. D'autres pensent que Marine Le Pen ne doit plus poser la sortie de l'euro comme une condition absolue. «Mais elle peut en faire un moyen de pression, comme Cameron avec le Brexit», avancent-ils.

    Robert Ménard, maire de Béziers, proche du FN, est formel. «Tout est remis sur la table» et la présidente du FN «a besoin d'entendre des voix différentes». Après le séminaire du FN en février, auquel il participera, Ménard organisera un «rassemblement des droites» dans sa ville, du 27 au 29 mai. Des frontistes y seront invités pour échanger avec des gens comme Philippe de Villiers et Charles Beigbeder.

    Pour Marine Le Pen, l'aggiornamento économique du Front national marquerait un changement de ligne majeur. Elle avait posé la sortie de l'euro comme préalable incontournable de son action politique. Elle avait même dit qu'elle renoncerait à la fonction présidentielle sans l'accord des Français sur cette question. En écoutant ceux qui la pressent de rééquilibrer son discours en faveur de l'économie réelle, elle sait qu'il lui faudra trouver les moyens d'articuler une nouvelle stratégie après avoir séduit un électorat populaire sensible à ses discours protectionnistes sur l'État. Ce sera l'enjeu de cette année 2016 sans élection dont les frontistes veulent tirer profit pour mieux parler aux entreprises.

    Emmanuel Galiero Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVFklAlFkFdFsHxFO.shtml

  • Départements en faillite : le bal des hypocrites

    france-faillite-e1425247172743.jpgDans le domaine des finances publiques, aussi, l'heure de vérité approche pour la France, et les choses ne pourront plus longtemps continuer comme avant.
    Le très consensuel et très juppéiste M. Bussereau, président de l’Association des départements français, et lui-même président du conseil départemental de Charentes-Maritimes, ne nous avait pas habitués à un langage aussi belliqueux. Il promet une « guerre totale » au gouvernement si celui-ci n’accepte pas de mettre la main au portefeuille pour équilibrer les budgets départementaux.
    Et la presse de citer quatre départements franciliens contraints d’augmenter les impôts et de procéder à des économies drastiques.
    On comprend la bataille médiatique orchestrée par les élus LR consistant à faire porter au gouvernement la responsabilité de la politique d’austérité qu’ils vont devoir appliquer dans leurs départements. On comprend aussi que l’exécutif socialiste souhaite laisser les élus locaux essuyer la colère des bénéficiaires qui recevront moins et des contribuables qui paieront plus !
    À un an de la présidentielle, ce petit jeu est de bonne guerre.

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