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économie et finance - Page 514

  • Le prix Nobel d’économie 2013 lance l’alerte sur une nouvelle crise américaine

    Il est courant que des voix s’élèvent pour avertir d’un risque de bulle sur les marchés financiers. Or, c’est cette fois-ci le lauréat 2013 du « prix Nobel » d’économie, Robet Shiller, qui s’inquiète de la situation actuelle du marché américain.

    Après la bulle Internet de 2000, une nouvelle bulle ?

    Robert Shiller est reconnu pour ses travaux sur les comportements des agents sur les marchés financiers. Ses travaux avaient notamment été remarqués avec la publication en 2000 de l’ouvrage « Exubérance irrationnelle », qui expliquait notamment que la croissance des marchés actions à cette époque n’était pas viable. Dont acte : les grandes places mondiales ont, peu de temps après, subi le rapide dégonflement de la bulle Internet.

    Par ailleurs, ce n’est pas la première fois depuis le début de l’année 2015 que Robert Shiller exprime de nouveau son sentiment selon lequel le marché américain connaîtrait des valorisations excessives. Ainsi, en mars dernier, le prix Nobel d’économie 2013 avait déjà souligné ce risque dans une interview donnée à la presse allemande.

    Robert Schiller réitère ainsi son avertissement, en se basant notamment sur un indicateur qu’il a lui-même mis en place, et qui cherche à évaluer la confiance des investisseurs vis-à-vis des valorisations du marché. L’indicateur varie de 0 à 100 points en fonction du niveau de confiance des investisseurs vis-à-vis de la valorisation des marchés financiers. Or, depuis plusieurs mois, les résultats de cette enquête montrent que pour les investisseurs particuliers, l’indicateur de confiance est au plus bas depuis la bulle de l’an 2000 précédemment évoquée. Beaucoup d’investisseurs n’auraient donc plus confiance dans le niveau de valorisation actuel des actions.

     

    La Fed ne devrait pas mettre le feu aux poudres

    « Ceci me semble être une nouvelle bulle, avec d’une part un triplement du prix des actions depuis 2009, et d’autre part des gens qui perdent confiance dans la valorisation actuelle du marché », expliquait Robert Shiller au FT.

    Pour l’économiste, il reste impossible de prévoir le moment où cette bulle éclatera. Quoi qu’il en soit, l’éventuelle remontée des taux de la Fed qui pourrait avoir lieu cette semaine ou en fin d’année n’est pas un élément susceptible de déstabiliser les marchés, explique l’économiste. « On en parle depuis si longtemps que tout le monde sait désormais que ça va venir. Ce n’est pas un risque majeur », estime-t-il.

    En revanche, Robert Shiller souligne la nervosité actuelle des investisseurs, qui s’est vue avec l’augmentation de la volatilité des cours de bourse. Ceci « montre que les gens s’interrogent (…). Je pense que les gens réévaluent leur exposition au marché boursier. Je ne suis pas d’une grande aide sur le timing, mais je pense qu’il va encore y avoir quelques soubresauts », a-t-il déclaré.

    Seul bémol dans cette théorie « bearish » : l’indicateur de confiance des investisseurs utilisé par Robert Shiller est déjà à un niveau bas depuis le début de l’année 2014. Cela n’a pas empêché les indices américains de continuer à progresser depuis cette date.

    Source : Boursorama

    http://www.contre-info.com/le-prix-nobel-deconomie-2013-lance-lalerte-sur-une-nouvelle-crise-americaine#more-39240

  • L'illusion libérale par Alain de Benoist - Dextra - 07/11/14

  • Ça va nous coûter cher

    Lors d’un récent et intéressant débat, organisé sous l’égide du Point, entre Michel Onfray et Eric Zemmour à Nice, animé par le journaliste Franz-Olivier Giesbert, ce dernier vantait auprès du public le caractère anticonformiste, politiquement incorrect, quasi transgressif de ce magazine. Un jugement qui prête  pour le moins à sourire puisque ces qualités là sont très peu ou pas du tout associées à ce journal par le grand public,  et encore moins par la frange  la plus avertie, éclairée et curieuse  de nos compatriotes. Et ce n’est la dernière Une du Point qui permettra de juger du contraire,  arborant une photo de la chancelière allemande tout sourire et légendée de la manière suivante: « L’incroyable madame  Merkel.   Si seulement  elle était française… ».  Hélas nous croyons tout à fait  Mme Merkel lorsqu’elle a fait part de sa volonté  d’accélérer et d’imposer la submersion migratoire de l’Europe. Au nom de ce qu’elle considère être l’intérêt d’un certain patronat allemand,  d’une vision totalement désincarnée de l’identité de son pays et de notre  civilisation européenne.

    Sans surprise,  l’idéologue planétarien  Jacques Attali, interrogé dans le quotidien belge Le Soir s’en félicite, lui  qui a au moins le bon goût de dire franchement  ce que beaucoup  des dirigeants de tout premier plan appartenant à la caste politico-médiatique n’osent  pas toujours  avouer au « bon  peuple ». « Les migrants climatiques dit-il, vont suivre et toutes les autres formes ensuite. A partir du moment où on admet que les libertés sont fondamentales, la première liberté c’est celle de circulation. Et donc les gens vont venir et c’est très bien. » « Ces gens-là   vont faire de l’Europe, la première puissance du monde (…).  Normalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d’une Europe plus intégrée, plus puissante, se donnant les moyens de recevoir ces personnes. Leur arrivée est une incroyable chance car cela transforme la démographie européenne. Et nous, au contraire, on a une réaction de petits. »

     Une réaction de petits  qui   aurait  aussi  gagné l’Allemagne xénophile   devant l’ampleur de l’invasion ? Ce même magazine Le Point,  qui tresse de lauriers à la chancelière,   a publié  aujourd’hui sur son site un article relatant qu’elle  a finalement  « décidé de fermer provisoirement ses frontières ».

    « Un camouflet pour Merkel » qui  «  avait juré que son pays allait pouvoir gérer l’afflux de 800 000 à 1 million de réfugiés potentiels cette année.  Wir schaffen das  (on va y arriver ), avait-elle promis. Mais la chancelière s’est aperçue au fil des jours que son serment relevait plus de la méthode Coué que de l’analyse approfondie des capacités d’accueil de sa nation. Son  yes, we can  s’est ainsi transformé hier en  no, we cannot …  Préférant laisser à ses sbires le soin de porter la mauvaise nouvelle, elle a demandé à son ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, d’annoncer à la presse que l’Allemagne allait réintroduire  provisoirement  des contrôles à ses frontières avec l’Autriche.»

    Une réaction dont s’est  félicitée   le  Premier ministre  de Hongrie,   Victor Orban, qui avait été le porte-parole de tous les Européens inquiets de cette invasion en affirmant il y a peu : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers (de migrants », NDLR) , l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent.»

    Son homologue slovaque, l’homme de gauche  Robert Fico, avait été aussi direct en expliquant qu’il « ne  (voulait)  pas voir (son) pays se réveiller un beau matin avec 100 000 personnes venues du monde arabe ».

    Même un Jean-Luc Mélenchon, qui  en appelle désormais  à discuter  « avec Bachar al-Assad », a déclaré vendredi sur RFI et France 24 que  « les sociétés ne peuvent pas encaisser des mouvements de population de cette sorte, aussi bien dans les pays de départ que dans les pays d’arrivée.» « Si on continue de dire qu’on peut gérer des flux migratoires de cette importance, on ment ». « Le vrai réalisme c’est de bloquer les causes du départ », a poursuivi le co-président du   Parti de Gauche. De là à ce qu’il en arrive  aux conclusions de l’ex ministre  des Affaires étrangères, le socialiste  Hubert Védrine,  qui déclarait  dans Le Monde (déjà)  le 13 mai  dernier : « Un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable »…

    Alors qu’une réunion extraordinaire se tient ce lundi  à Bruxelles entre les ministres Intérieur de l’UE , au moment ou la Commission européenne relaye les exigences de Berlin  pressant les pays de l’UE  d’ accepter des quotas d’immigrés supplémentaires,  le ministre de l’intérieur   Bernard Cazeneuve a appelé «au respect scrupuleux par chacun des pays de l’Union européenne des règles de Schengen»

    Mais quelles règles M. Cazeneuve ? Bruno Gollnisch  constate  qu’au nombre des raisons de  l’invasion que nous subissons, figurent certes les avantages  matériels qu’obtiennent automatiquement les  immigrés clandestins en France comme dans  plusieurs pays européens;  ou encore le fait qu’ils savent également qu’une fois arrivée  dans un pays de l’Europe de l’Ouest ou du sud,  ils sont quasiment  assurés de ne pas être expulsés. Mais est aussi fortement  en cause la passoire que constitue l’espace Schengen, l’absence de frontières protégées, cas unique dans le monde développé !

     Il est vrai que les  forces armées sont mises à contribution non pour refouler mais  pour  recueillir les immigrés  qui sont très majoritairement des familles de « migrants »  économiques et non pas des « réfugiés politiques » , des  hommes jeunes qui désertent leur pays,  refusent de se battre  pour y  construire  un  avenir  meilleur, mais aussi des marginaux,  des trafiquants, des mafieux, des déclassés…et n’en doutons  pas, des terroristes infiltrés…

    En toute logique,   Marine Le Pen  a demandé   au  gouvernement  qu’il «suspende en urgence les accords de Schengen et rétablisse ses frontières, notamment avec l’Allemagne», «pour éviter que le trop-plein de clandestins dont (l’Allemagne) ne veut plus ne vienne chez nous. » Une  présidente du FN qui pourfendait  aussi à Hénin-Beaumont  dimanche, l’hypocrisie  des partis du Système, à l’image de « l’ancienne municipalité socialiste d’Hénin-Beaumont qui n’a pas été fichue de créer des logements d’urgence pour les nécessiteux et qui, aujourd’hui, à l’agglo, veut réquisitionner des bâtiments parce que pour les immigrés clandestins, il n’y a rien de trop beau ! »

    Ceux qui ont le front  de contester l’invasion sont considérés  comme des parias, des sous-hommes, des  suppôts de Satan. Notre camarade  Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire,   l’a constaté en se rendant samedi à la Maison de la chimie à Paris, pour la réunion organisée  par Bernard  Cazeneuve avec   les représentants LRPS des quelques  600 villes de France volontaires pour accueillir des réfugiés.

    Pas de raison en effet de se priver  pour nos humanistes  et autres belles consciences citoyennes  de l’étalage facile de ses bons sentiments   avec l’argent de nos compatriotes. La Cour des comptes, bien avant l’invasion de ces derniers mois et semaines  avait calculé que  l’asile coûte déjà 2 milliards d’euros par an aux contribuables français,  chiffre qui devrait exploser.

    Au moment de prendre la parole pour y faire entendre la voix des Français et des élus qui refusent la submersion, Julien  a été insulté, sifflé, son intervention  a été couverte par  des  cris de  haine : « facho » , « pas de liberté pour les  ennemis de la liberté »…. Sur twitter,  le maire frontiste a précisé que « la personne qui essaie de me prendre mon discours et me pousse sur la vidéo (publiée  notamment sur le site fdesouche, NDLR)  est Préfet du Languedoc-Roussillon »…sans commentaires.

    http://gollnisch.com/2015/09/14/ca-va-nous-couter-cher/

  • Chute de la presse pro-LGBT

    En septembre 2012, un clivage est apparu entre la presse qui soutenait la loi Taubira et celle qui défendait les droits DE l'enfant. Le Salon Beige avait alors noté que les quotidiens qui soutenaient la dénaturation du mariage perdaient des lecteurs.

    Depuis, ce clivage s'est étendu à d'autres sujets : la défense de la famille, la GPA, le travail dominical etc... En résumé : tout ce qui fait le bien commun et les valeurs de la société française, basées sur les racines chrétiennes de la France.

    La conclusion est irrévocable : la presse qui soutient les droits de l'enfant et de la famille se porte bien : soit elle reste stable, soit sa diffusion augmente fortement. En revanche, la presse qui défend les lois LGBT et d'autres lobbys se porte très mal.

    Ainsi, Valeurs Actuelle connait une croissance de +27 %, alors que la presse de gauche chute fortement :

    • Le Monde : -14,47 % (perte d'un lecteur sur 7)
    • L'OBS : -17,51% (perte d'un lecteur sur 6)
    • Libération : -27,86 % (perte d'un lecteur sur 4)

    La chute est encore plus forte en ce qui concerne le nombre de lecteurs perdus par la gauche.

    • L'OBS perd plus de 88 000 lecteurs
    • Le Monde plus de 44 000
    • Libération plus de 33 000

    Pour rappel : Le Monde et L'OBS ont le même trio d'actionnaires (dont un certain Pierre Bergé). Et Le Monde est en train d'acheter L'OBS.

    Variation de la diffusion entre fin 2012 et juin 2015

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    Différence du nombre de lecteurs entre fin 2012 et juin 2015

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    Michel Janva

     

  • L'Économie aux risques du regard historique

    Face au grand assaut de la sottise contemporaine, certains rares auteurs décriés nous apprennent quand même pas mal de choses et on les consulte avec intérêt. Le mot plaisir serait sans doute excessif, car il évoque une préoccupation commune, qui relève hélas plutôt de la douleur, s'agissant du déclin de la France. Leurs adversaires, autruches ne voulant pas voir la réalité ou cherchant à la maquiller, ont inventé à ce sujet le terme de "déclinisme". Le suffixe semble suggérer qu'ils sont des partisans du phénomène, ou, au moins des spécialistes se complaisant dans leur observation.

    Encore ce 8 septembre Nicolas Baverez, l'un des plus percutants d'entre eux intervenait ainsi sur Radio Classique pour y développer des analyses économiques qui paraissent fort justes, dénonçant les erreurs dans lesquelles à nouveau s'engouffre à nouveau notre lamentable président.

    On se demande pourquoi, cependant, cet intervenant, trop rare et si pertinent dans les domaines économiques et juridiques qu'il connaît si bien, et qui exerce en ville, si ma mémoire est bonne, la profession d'avocat à la cour, est présenté pour "historien". Rien dans son propos ne s'attache pourtant à la connaissance proprement "historique".

    De cette discipline, au rebours des sciences expérimentales, de cette "science des faits qui ne répètent pas" disait Paul Valéry, les enseignements mériteraient d'être tirés. À partir des événements du passé, quand on les a explorés, avec prudence sans doute car ils ne réapparaissent jamais vraiment à l'identique, on peut retirer d'importantes leçons.

    De manière discrète mais forte elle nous écarte de ce que Milton Friedman appelle le "modèle naïf", lequel nous incite à croire que "ce qui s'est passé récemment se reproduira constamment". Trop de gens parlant des faits économiques sous l'influence de ce modèle naïf, le regard historique se révèle indispensable.

    Sous le regard de l'Histoire, le déclin de la France remonte bien avant l'avènement de gens comme Giscard, Chirac ou Hollande, si négatifs que soient leurs bilans.

    Ainsi a-t-on évoqué ces jours derniers, autour du 1er septembre, au gré du 300e centenaire de la mort de Louis XIV (1638-1715), son règne interminable et monumental, le plus long de l'Histoire, au cours duquel le royaume s'est agrandi de territoires "d'étranger effectif" semant hélas le germe des antagonismes futurs.

    Or, si l'on peut à bon droit considérer le XVIIe siècle comme le Grand Siècle de la France, on ne doit pas oublier qu'il a connu trois règnes et deux régences, et que les grands auteurs littéraires doivent au moins autant aux temps de Louis XIII et de Mazarin qu'à cette période de lent déclin où la Cour fut installée et le pouvoir centralisé à Versailles, officiellement à partir de 1682.

    La grande continuité de l'époque tient certes au régime monarchique. Sans celui-ci, sans la maison de Bourbon, l'éclosion d'une forte civilisation française n'aurait sans doute pas été possible. Mais plutôt que par les souverains eux-mêmes elle fut impulsée par une suite quasi providentielle des grands ministres : successivement Sully, (de 1596 à 1611), puis Richelieu (de 1624 à 1642) puis Mazarin (de 1642 à 1661) puis Colbert (de 1661 à 1683).

    Le gouvernement personnel de Louis XIV n'est brillant que pendant 22 ans, grâce à la gestion de Colbert, ce qui fait décrier au stupide duc de Saint-Simon, seulement talentueux en littérature ce qu'il appelle un "règne de vile bourgeoisie". Colbert mourant en 1683, l'entente avec l'Angleterre étant rompue à partir de 1688, par le soutien de la France aux prétendants stuartistes, aucun budget du royaume ne sera plus en équilibre pendant 30 ans. Le roi ne l'ignore pas en 1715 qui reconnaît lui-même avoir"trop aimé la guerre et les bâtiments".

    Si l'on compare les deux royaumes de France et d'Angleterre, cette dernière connut aussi une véritable catastrophe en 1776 avec sa défaite face aux colonies insurgées d'Amérique. La situation de ses finances est à ce moment devenue désastreuse. Contrairement à une idée reçue, le Royaume Uni était alors plus endetté que la France de Louis XVI. (1)⇓

    On ne doit pas tenir pour fortuite la publication, en cette même année 1776, de "La Richesse des nations" par Adam Smith car c'est bien la doctrine et la forme de pensée qu'inaugure ce livre qui assurera sur 20 ans la reconstruction de la puissance britannique. La principale force qui permettra la victoire sur Napoléon, le triomphe de Wellington était surnommée d'abord la "cavalerie de Saint-Georges" qui financera les coalitions.

    Cette notion est évidemment détestée par nos bons esprits, vérité délibérément tenue pour odieuse dans un pays comme la France. (1)⇓

    Cela n'empêche que, de tout temps, les peuples sensés moissonnent avant que leurs armées ne partent en campagne.

    Chancelier de l'échiquier en 1782 à l'âge de 23 ans puis principal ministre après l'élection en 1783, William Pitt le Jeune se récalami de la doctrine d'Adam Smith. Il voulait la paix et n'entra dans la guerre européenne, déclenchée par les révolutionnaires français, qu'en janvier 1793, après qu'a été connue à Londres la mort de Louis XVI. Il est lui-même mort en 1806, trop tôt donc pour voir la victoire anglaise de 1815, à la préparation de laquelle il avait tant contribué.

    Car c'est d'abord la richesse des nations qui, n'en épaisse aux lecteurs de Saint-Simon, et à beaucoup d'artistes et de spirituels que j'ai tant aimés, que j'aime encore d'ailleurs, ce sont bien les "ères de vile bourgeoisie" qui assurent la puissance, la liberté et le bonheur des peuples. Telle est du moins ma conviction.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Lire à ce sujet Florin Aftalion "L'Économie de la révolution française" coll. Pluriel/Hachette, réédité aux Belles Letttes ce qui infirme largement la thèse de l'endettement de l'Ancien Régime comme cause essentielle de la révolution française.
    2.  où l'on retient Marignan pour la date significative du règne de François Ier au lieu de s'intéresser aux innombrables conséquences de la bataille, moins glorieuse, de Pavie.

    http://www.insolent.fr/

  • Hausse des impôts pour financer l'arrivée des migrants

    En Finlande :

    "Le gouvernement finlandais a proposé aujourd'hui de relever les impôts des plus aisés pour financer le coût de l'arrivée de migrants dans le pays. Ce projet vise également à contrer les accusations selon lesquelles le budget finlandais cible surtout les plus pauvres et les classes moyennes."

    En France, Michel Sapin a évalué à "quelques millions" d’euros l’accueil des 24 000 réfugiés supplémentaires. Ce coût est censé prendre en compte plusieurs postes de dépenses. En premier lieu, l’hébergement. Ainsi, en Ile-de-France, dix centres provisoires ont été créés pour accueillir une centaine de réfugiés syriens et irakiens. Chaque jour, l’Etat devra débourser 35 euros par personne pour couvrir les frais de fonctionnement, comme le détaille France 2.

    Ensuite, il y a les aides financières versées aux réfugiés, qui y auront droit lorsqu’ils auront déposé une demande d’asile, précise le site du ministère de l’Intérieur. Deux aides peuvent leur être octroyées. L’ATA, l’allocation temporaire d’attente, est d'une part versée aux demandeurs d’asile ne pouvant être hébergés en centre d’accueil. Montant : 340,50 euros par mois. Lorsque le demandeur d’asile rejoint un centre d’hébergement, l’AMS, l’allocation mensuelle de subsistance, remplace l’ATA. Son montant varie entre 91 et 718 euros par mois, selon les prestations fournies par le centre, les ressources du demandeur d’asile et la composition du foyer familial. Enfin, le coût d’accueil comprend également la couverture maladie ou encore la scolarisation des enfants.

    En avril, un document de la Cour des comptes s’alarmait du coût de l’accueil et de l’hébergement des réfugiés en France. Et chiffrait le coût global de l’asile aux alentours de 2 milliards d’euros par an pour environ 66 000 demandes faites en 2013.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'Etat tient-il ses promesses ? Histoire de la dette publique en France (résumé)

    XXVIe université annuelle du Club de l’Horloge. « La France en faillite ? Pourquoi nous croulons sous les dettes et les impôts » 9-10 octobre 2010

     L'Etat tient-il ses promesses ? Histoire de la dette publique en  France (résumé) 

    Intervention de François-Georges Dreyfus 

    professeur émérite à la Sorbonne

    Le temps des rois (1200-1814)

    Depuis que la France existe en tant qu'Etat, c'est-à-dire depuis le règne de Philippe Auguste, ses budgets sont dans les deux tiers des cas en déficit : cet endettement est permanent. Ces situations difficiles pour les finances du royaume sont dans la plupart des cas réglées par des expédients, que Philippe le Bel utilisera sans vergogne : diminution du poids d'or ou d'argent dans les pièces de monnaie, liquidation de l'ordre des templiers, expulsion des juifs et des « lombards » (banquiers italiens). Si, après le règne de Philippe le Bel, la situation financière est stabilisée, elle devient dramatique avec la guerre de Cent ans. Pour réguler les finances royales, Charles VII s'appuie sur le grand banquier de l'époque, Jacques Cœur, et Louis XI poursuivra une politique d'assainissement financier en s'engageant dans une politique économique fondée sur l'intervention de l'Etat.

    Tout cela est mis à mal par les politiques belliqueuses de ses successeurs, Charles VIII, Louis XII, François Ier, Henri II : de 1490 à 1559 (traité du Cateau-Cambrésis), la France est en guerre, cela n'arrange pas les finances publiques ; et à la mort d'Henri II (1559) commencent les guerres de religion, qui perdureront jusqu'à l'édit de Nantes (1598) et même (siège de la Rochelle) jusqu'à l'édit de grâce d'Alais (1629). Henri IV et Sully avaient, pour réguler la dette, entretenu l'idée de vendre les offices, mais cela freine les investissements économiques. Richelieu, lui, règle le problème de la dette par l'inflation ; la Fronde et le règne de Louis XIV mettent à mal la situation financière de l'Etat, bien que la politique de Colbert favorise une croissance économique. Elle permet de construire Versailles tout en maintenant une armée solide, une politique de fortifications, une marine efficace, mais les crises économiques qui se succèdent après 1690 réduisent ces efforts à néant. La banqueroute de Law après 1715, qui est en fait pour une large part une banqueroute de l'Etat, permet d'apurer une partie de la dette.

    Louis XV connaît les mêmes difficultés ; là encore, les conflits, Succession d'Autriche et guerre de Sept ans, n'arrangent pas la situation, d'autant que l'on assiste à une politique de grands travaux immobiliers (place de la Concorde, école militaire, etc...) et de mise en place d'infrastructures. Mais toutes les tentatives de réforme fiscale (par exemple le vingtième de Machault d'Arnouville ou celles du triumvirat de 1770) avortent. Le règne de Louis XVI sera plus catastrophique encore (la guerre d'indépendance des Etats-Unis coûte très cher) et l'échec des réformes (Turgot, Calonne) est un des éléments essentiels qui conduit à la Révolution.

    Pour pallier la dette, la Constituante a confisqué les biens du clergé et mis en place une monnaie de papier, l'assignat, qui deviendra très vite une monnaie de singe. L'orthodoxie financière réapparaît avec le franc Germinal créé par Bonaparte.

    La prospérité et les victoires avec le droit du vainqueur permettent d'équilibrer les budgets jusqu'en 1811. La chute de l'Empire coûte cher, mais heureusement la France n'a pas à payer d'indemnité de guerre lors des deux traités de Paris (1814 et 1815).

    Le temps des bourgeois

    Le XIXe siècle fait exception dans notre histoire financière. De 1814 à 1870, la France est en paix : les conflits sont extérieurs : Espagne, Algérie, Crimée, Italie. A partir des années 1820, la France s'enrichit lentement et, comme le demande le baron Louis, on fait une bonne politique, ce qui donne une bonne finance. La guerre franco-allemande fait découvrir une France riche et le poids de la dette publique est faible. Mais il s'agit d'une France malthusienne, à la seule exception notable de l'époque de Napoléon III. De 1815 à 1913, plus de la moitié des budgets sont excédentaires, mais l'on vit chichement, sauf sous le Second Empire : de 1840 à 1850, la France construit 1.000 km de voies ferrées, les Allemagnes 5.000... Sous la IIIe République, Freycinet lance un programme de grands travaux, la moitié n'est pas exécuté, tel le grand canal du Nord qui sera terminé vers 2014 !!! L'affaire de Panama illustre fort bien le malthusianisme des « nouvelles classes moyennes » (Gambetta).

    Le temps des déficits

    1914 marque une rupture : c'est la Grande guerre ; elle coûte 174 milliards de francs-or, dont 80% sont couverts par l'emprunt. On assiste dès lors à une dévaluation monétaire. De 1919 à 1938, seuls quatre budgets sont excédentaires, pour 10 milliards de francs. Ce sont les budgets Poincaré (1926 - 1927 - 1928 - 1929). Cela ne compense pas les 49 milliards de la période 1920-1925 et de 1930 à 1938 la totalité des déficits représente plus de 110 milliards de francs-or ; on rappellera que le franc a été dévalué par Poincaré, puis par le Front populaire en 1936.

    La Seconde guerre mondiale, la défaite, l'occupation vont entraîner des dettes considérables, que l'on couvre plus ou moins par des emprunts, tel l'emprunt Pinay en 1952. Mais le poids de la guerre, la reconstruction pèsent lourdement sur les finances, aussi aucun budget de la IVe n'est-il excédentaire ; ne le seront seulement sous la Ve que les budgets de l'ère Pompidou : le déficit représentant de 0,5% à 4% (en 1975) du PIB entre 1959 et 1976, contre une moyenne de 4,81% pour la période 1947-1958.

    En 2007, la dette publique de la France au sens du traité de Maastricht est de 63,7%, moins que l'Allemagne (67,9%), mais plus que l'Espagne (39%) et l'Irlande (24,9%), l'Italie et la Grèce étant au sommet avec respectivement 106,8% et 104,6%.

    Durant la période juste avant la crise de 2008, le déficit budgétaire avait été ramené à 3% du PIB en 2006 et 2,5% en 2007. Quant au poids de la dette, il représentait 18% du budget en 1990, 34% en 1996, 37% en 2002, 39% en 2007.

    On le voit, du XIIIe siècle au XXIe, les budgets français sont très majoritairement déficitaires. Se pose alors un problème : dans quelle mesure le poids de la dette a-t-il joué un rôle dans l'histoire de notre pays ? En dehors, bien entendu, du cas de la Révolution de 1789, il n'est pas évident qu'il ait été aussi nocif qu'on le dit.

    François-Georges Dreyfus

    professeur émérite à la Sorbonne

    http://archives.polemia.com/article.php?id=3199

  • L'UDI au bord de la cessation de paiement

    Lu ici :

    "le parti se demande s’il va pouvoir conserver son siège un peu démesuré de trois étages dans le XVe arrondissement rue des Volontaires, à un jet de pierre de celui du parti Les Républicains. Et les permanents ne sont pas sûrs de toucher leurs paies à la fin du mois. De là à voir débouler les huissiers pour demander à l’UDI de quitter les lieux, Jean-Christophe Lagarde en cauchemarderait presque."

    De nombreux responsables du parti centriste dénoncent

    «la folie des grandeurs de Borloo et Jego"

    Yves Jego, c'est celui qui propose d'imposer un quota de clandestins à chaque commune, calculé en fonction de la taille de sa population. Et peu importe si elles courent le risque de se retrouver en cessation de paiement ?

    Louise Tudy

  • France : Monsanto condamné pour intoxication

    Le groupe Monsanto, géant américain des pesticides, a été condamné jeudi en appel à Lyon pour l’intoxication d’un agriculteur français avec un herbicide pour le maïs, le Lasso.

    Le groupe avait été reconnu « responsable » en première instance en 2012 de l’intoxication de Paul François en 2004 et condamné à « indemniser entièrement » le céréalier charentais, partiellement handicapé.

    Paul François a subi de graves troubles neurologiques. Il se bat pour faire reconnaître en France la toxicité de ces produits.
    Le Lasso est interdit de vente en France depuis 2007. Son retrait du marché était intervenu précédemment dans plusieurs pays, comme le Canada, la Belgique ou la Grande-Bretagne.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • [Communiqué] Crise de l’agriculture : pour un indispensable changement de modèle.

    La crise que traverse l’agriculture est extrêmement préoccupante : avec des salaires de misère, des rythmes de travail épuisants et un taux de suicide record, la profession est sinistrée et fait craindre pour l’avenir de notre pays. Les manifestations récemment organisées à Paris n’ont pas laissé l’Action française indifférente, car elles traduisent un désespoir et un désarroi bien compréhensibles.

    Il n’empêche. La FNSEA, syndicat majoritaire et maître d’œuvre de ces manifestations, ferait mieux de balayer devant sa porte. En continuant de prôner, après avoir contribué à sa mise en place, un modèle agricole productiviste, le syndicat porte une grave responsabilité dans la situation actuelle de l’agriculture. Nous déplorons donc le satisfecit de Xavier Beulin au sujet des annonces de Manuel Valls, qui ne font que retarder l’échéance et transférer le problème au prochain gouvernement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce dernier, qui dirige par ailleurs un groupe agro-industriel (Avril-Sofiproteol), a été abondamment hué par les manifestants, de plus en plus nombreux à percevoir l’impasse dans laquelle pouvoirs publics, FNSEA et certains agriculteurs les ont conduits.

    Le problème de l’agriculture ne se réglera en effet pas à coups de subventions, mais en rompant avec la logique industrielle ; tant que l’Etat et l’ensemble du monde agricole refuseront de l’admettre, rien ne pourra être réglé. Heureusement, de plus en plus de paysans optent pour une culture et un élevage biologiques, une production raisonnée et une distribution locale. C’est de ces pratiques, méprisées par le gouvernement et par l’Europe, que pourra venir le salut ; l’Action française sera derrière toutes les initiatives en leur faveur.

    Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Crise-de-l-agriculture