économie et finance - Page 518
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La décroissance, qu’est-ce que c’est ?
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Les paysans français rétablissent une forme de protectionnisme
Alors que nos agriculteurs sont minés par la concurrence tarifaire des concurrents européens, aucun politique français n’a parlé de protectionnisme. C’est pourtant tout naturellement que les paysans ont mis en place des barrages filtrants aux frontières espagnoles et allemandes.
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Éolien français : Vents contraires sur le marché de l'air
Quelle est la réalité économique de la filière éolienne en France, dans un marché de l’énergie en crise? Que sait on de la production d’énergie éolienne en France? Elle bénéficie d’un a priori plutôt favorable, puisqu’il s’agit d’une énergie propre, renouvelable, et qu’elle vise à abaisser notre dépendance au nucléaire.
Émission « Le Magazine de la rédaction » diffusée sur France Culture le 31/10/2014
D’ailleurs la loi sur la transition énergétique récemment votée par le Parlement maintient le cap de 20% d’énergie renouvelable produite d’ici 10 ans.
Ce que l’on sait moins, c’est que le modèle économique sur lequel elle se base est très contesté. Il repose sur le consommateur, via une taxe sur sa facture d’électricité : la CSPE. Cette dernière permet à EDF de racheter au prix fort l’énergie produite par le vent, quelque soit le volume de production.En d’autres termes, une garantie d’achat au profit des producteurs éoliens qui ont rapidement vu la manne.
Plusieurs organismes ont d’ailleurs pointé la rentabilité excessive de ces producteurs. Alors ce modèle économique de l’éolien français, fortement subventionné, est il efficace ? Peut-il expliquer l’implantation d’éoliennes dans des zones sans vent ?
Débat avec Invité(s) : Ludovic Grangeon, expert en économie et en énergie, ancien banquier international d’investissment, ancien dirigeant de la branche énergie de la Compagnie Générale des Eaux dans le Sud-Est. Il a travaillé à l’Agence Française de Normalisation (Afnor), et enseigne à l’ESC Lyon et Damien Mathon, délégué général du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER).
Notes :
« L’énergie éolienne : la grande escroquerie » Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation TV, Septembre 2014Éolien en France : les chiffres clés Chiffres du Syndicat des Énergies Renouvelables.« Éolien, une gigantesque escroquerie« Article de Contrepoints du 27 septembre 2014. -
Les petits profits de l’immigration
En 1985, l’ancien ministre Bernard Stasi écrivait que « l’immigration est une chance pour la France » ! En 2015, elle peut aussi être une façon d’améliorer des bilans d’exploitation pourtant déjà largement bénéficiaires !
Ainsi, la société privée Groupe Eurotunnel dont les ventes ont progressé de 9 %, qui enregistre une hausse de chiffre d’affaires pour le onzième semestre consécutif, qui a dégagé un profit avant impôt de 56 millions d’euros en 2014 (contre 20 millions l’année précédente) et que le quotidien Le Monde estime être « désormais une machine à cash parfaitement huilée » ! D’ailleurs, sa direction se félicite « (de s’être) fixé comme objectif d’atteindre 500 millions d’excédent brut d’exploitation en 2015 (et de réaliser) cet objectif avec un an d’avance. »
Néanmoins, pour son PDG Jacques Gounon, Eurotunnel assure « une forme d’étanchéité du tunnel sous la Manche par rapport au passage des migrants en Grande-Bretagne, puisque le nombre de migrants interceptés par les forces britanniques se compte sur les doigts de la main. L’essentiel est intercepté en France. Ça a un coût »
Et quel coût ! Eurotunnel réclame donc une indemnisation de 9,7 millions d’euros à la Grande-Bretagne et à la France pour « compenser ses dépenses de sécurité et sa perte d’exploitation liées à l’afflux de migrants qui tentent de rallier la Grande-Bretagne via le tunnel sous la Manche… »
S’il n’y a pas de petites économies, il n’y a pas non plus de petites sources de profits à négliger… et on sait bien que les petites rivières font les grands fleuves ! Tout comme les petites filières de la clandestinité, les grandes marées de l’immigration, d’ailleurs !
Philippe Randa
notes:
(paru dans le quotidien Présent) (Philippe.randa@present.fr)
http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuFlpyZVpFkfBWqxrF.shtml
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Patients algériens : l’AP-HP ne veut plus payer ? C’est notre Sécu qui le fera !
Le transfert pour soins des Algériens, qui ne concernait jusqu’à présent que les salariés actifs et leurs ayants droit, sera élargi à tous les Algériens non assurés sociaux mais détenteurs d’une carte de démuni et nécessitant des soins à l’étranger (environ 30 % de la population).
La CNAS algérienne (Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés) rejette en bloc les affirmations de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui lui réclame une facture, selon elle totalement fantaisiste et qui ne correspond à rien, de 31 millions d’euros, dont se sont fait l’écho les médias français.
Elle défie les hôpitaux parisiens d’établir un listing des patients algériens pris en charge dont les factures sont restées impayées.
Il y a des contentieux, certes, entre les deux parties mais ils sont réellement minimes, affirme la CNAS, qui refuse d’assumer les frais occasionnés par des soins prodigués à des personnes non munies d’engagements de prise en charge délivrés par ses soins avant leur départ.
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Politique & Eco n°53
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Gilbert Collard veut que les Français versent 60 M$ au lobby juif américain
Shoah Business…Nous avions évoqué le scandaleux racket de la SNCF par le lobby juif américain, qui exigeait pas moins de 60 millions de dollars – pris dans la poche des Français – en « réparations » du « rôle » des trains français dans la déportation de certains juifs américains (non couverts par les programmes français déjà existants) durant l’Occupation…
Il faudrait d’ailleurs savoir : si le gouvernement de Vichy était une parenthèse illégale (selon la version actuelle du Système) et non pas le prédécesseur légal du gouvernement actuel, pourquoi ce dernier devrait-il payer les dettes du premier ?
Or, alors même que la plupart des élus Républicains (ex-UMP) s’abstenaient, le député mariniste Gilbert Collard, ultra-sioniste et franc-maçon, a voté le 24 juin en faveur du projet de loi entérinant l’accord entre le gouvernement français et les Etats-Unis concernant le versement de ce pactole au gouvernement américain, qui le gèrera directement.
Scandaleux…Dans le même esprit, le vice-président du FN Louis Aliot, relate sur son blog, en reprenant la logorrhée du Système, que dimanche dernier « à Perpignan, il participait à la cérémonie pour la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’état [sic] français et d’hommage aux justes de la France. »
Cet énième journée de « mémoire » résulte d’une loi votée le 10 juillet 2000 par l’Antifrance et fixant au 16 juillet cette nouvelle opération annuelle de repentance et de masochisme français.
Décidément, la haine du Système contre le Maréchal est tenace : il ne faudrait pas que les Français viennent à regretter sa salutaire politique de « Révolution nationale ».Louis Aliot dénonçait les « passéistes » (pétainistes et autres) qui étaient encore nombreux au FN il y a quelques années, mais l’on voit, comme d’habitude, qu’il y a en réalité le bon passéisme (validé ou promu par le Système) et le mauvais passéisme (dénoncé par les médias).
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29 juillet : retenez bien cette date
Cette année la libération fiscale des Français, c'est à dire le jour à partir duquel ils travailleront pour eux et non plus pour financer la puissance publique, interviendra le 29 juillet. C'est un jour plus tard qu'en 2014,selon le rapport de l'Institut économique Molinari. En Europe, seuls les Belges encore plus mal lotis, avec une «libération fiscale» qui intervient le 6 août.
L'indicateur de «libération fiscale» mesure le poids des impôts (impôt sur le revenu, TVA) et des charges sociales (cotisations patronales et salariales, CSG-CRDS) pour les seuls actifs. Un poids qui atteint 57,5 % du salaire en France contre 45,1 % dans l'Union européenne.
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Progression des impôts locaux d'ici à 2017
«Il n'y aura pas de hausse de quelque impôt que ce soit» d'ici à 2017, a promis, une fois de plus, François Hollande lors de son interview du 14 juillet.
Mais Bercy prévoit une progression des impôts locaux d'ici à 2017 ainsi qu'une montée en puissance de la contribution climat énergie, dite taxe carbone, qui devrait peser 4 milliards en 2016.
Bref : 74 milliards d'euros de hausse d'impôts et de charges en trois ans. Qu'est-ce que ce serait si les impôts devaient augmenter ?
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Les tarifs de l'énergie bientôt bouleversés ?
Augmentation de la taxe carbone, réforme de la taxe qui finance les énergies renouvelables,... Les tarifs des énergies, électricité, gaz et carburants pourraient connaître d'importantes évolutions lors de la prochaine loi de finances 2016.
Un scénario se dessine avec la baisse de l'électricité compensée par une hausse des prix du gaz et des carburants.
La CSPE mieux répartie ? Selon le JDD, le «gouvernement envisage une réforme de la taxe qui finances les énergies renouvelables et les tarifs sociaux pour les plus modestes», appelée Contribution aux charges de service public de l'électricité (CSPE). Cette taxe, prélevée sur la facture des plus de 30 millions de Français abonnés à l'électricité, représente près de 15% de leur facture et augmente d'environ 2,5% par an. Elle vient s'ajouter aux hausses programmées comme celle de 2,5 % à partir du 1er août. Pour le gouvernement, l'objectif serait d'élargir le champ de cette taxe aux autres énergies carbonées comme le gaz et l'essence.
Deux options seraient étudiées : la première consiste à répartir cette taxe entre le gaz et l'électricité. Selon le principe du vase communicant, la facture d'électricité pourrait alors baisser de 7% mais les usagers du gaz pourraient être mis sérieusement à contribution car ils ne sont que 10 millions.
L'autre piste serait d'étaler cette taxe entre l'électricité, le gaz et les carburants. Là, cela permettrait de diminuer la facture d'électricité de 10%, de modérer la hausse des prix du gaz et d'augmenter significativement la facture des carburants. Alors que le litre du Super 95 est déjà taxé à 61,9% et le litre de gazole à 56,2%, les automobilistes verraient immédiatement leur facture augmenter avec cette nouvelle contribution. Actuellement, selon le site Carbeo, le prix du litre de gazole est en moyenne de 1,176 euro et celui du Super 95 à 1,43 euro par litre. Le gouvernement mise sur la poursuite de la baisse des cours du pétrole pour faire passer cette réforme. Il est vrai que sur un an, le prix du litre de gazole a perdu 13 centimes et 9,2 centimes pour le Super.
Le quadruplement de la «taxe carbone». Sauf qu'une autre taxe risque de peser encore plus lourdement sur le prix des carburants. L'Assemblée nationale vient de voter le principe du quadruplement, d'ici 2030, de la Contribution climat énergie ou «taxe carbone». L'an prochain, elle devrait déjà passer de 14,50 euros la tonne de CO2 à 22 euros. Alors qu'actuellement elle représente 4 centimes par litre pour le gazole et 3,4 centimes par litre pour le Super, elle grimpera de 2 centimes pour le diesel et de 1,7 centime pour l'essence. La «taxe carbone» passer ensuite à 56 euros la tonne en 2022, synonyme d’une hausse de 9 centimes par litre pour le diesel et de 7 centimes pour l'essence. Avant une hausse à 100 euros la tonne en 2030... Faire le plein de sa voiture pourrait alors devenir un véritable luxe.
Le Parisien :: lien