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économie et finance - Page 516

  • Les Petites sœurs des pauvres encore plus pauvres ?

    Cela se passe aux États-Unis. Les religieuses des Petites sœurs des pauvres viennent d’être condamnées à l’invraisemblable. À payer une amende extraordinaire de 70 millions de dollars au gouvernement fédéral. Autant d’argent qui n’irait pas aux pauvres pourtant de plus en plus nombreux aux États-Unis, comme chez nous d’ailleurs, si jamais cette amende devait ne pas être… amendée.
    La congrégation religieuse a fait appel devant la Cour suprême mais ce n’est certainement pas le président Obama qui va vouloir influencer les juges. Car si son gouvernement a exigé le paiement de cette amende, c’est pour une raison chère au cœur des démocrates : celle de la liberté d’avorter. Les Petites sœurs ont, en effet, détourné la loi fédérale en refusant de prendre en charge le remboursement des médicaments contraceptifs, abortifs et stérilisants à leurs employées. Des employées forcément laïques puisque les religieuses ne sont pas censées être dans le besoin d’avorter si elles ont appliqué la règle d’abstinence sexuelle. Elles se sont contentées d’appliquer leur loi, celle des Dix Commandements, et à commencer par le premier d’entre eux : tu ne tueras pas.

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  • Le FN prêt à revoir son programme économique

    Un séminaire en guise de réflexion sur le programme économique du parti. Début février, à l'initiative de Louis Aliot, le FN réunira les membres de son bureau politique, ses parlementaires, ses maires et quelques invités extérieurs pour tirer les leçons des régionales. À seize mois de la présidentielle. L'impossibilité de décrocher une région a suscité déceptions et amertume. Malgré des scores élevés, prouvant la résistance d'une dynamique électorale, les langues se délient et posent le discours économique du Front au centre des critiques parce que ses propositions en la matière sont jugées inaudibles par une partie de l'électorat de droite.

    «Ce qui reste à prendre, c'est à droite», estime Franck Allisio, récent rallié venu des Républicains, engagé dans la campagne de Paca avec Marion Maréchal-Le Pen. «Si l'on veut passer de 45% à 51%, faire élire une trentaine de députés aux législatives, il faut arriver à convaincre de nouveaux électeurs de la classe moyenne, des professions libérales et des retraités», ajoute le coordinateur des jeunes entrepreneurs dans le Sud, en évoquant aussi la nécessité de préparer un terrain plus favorable aux alliances. Antoine Melliès, le président du collectif Audace (jeunes actifs patriotes), a constaté, lui aussi, qu'au-delà des chefs d'entreprise, nombre d'indépendants, petits commerçants et artisans «ne comprennent pas» le programme économique du FN. «Pour deux raisons, explique-t-il. Notre proposition sur l'euro leur fait peur et nous n'articulons pas suffisamment les questions micro et macroéconomiques.» Pour lui, il faut se pencher de manière plus visible sur le statut des indépendants, les charges sociales, la paperasserie administrative et la complexité comptable.

    Dans le Pas-de-Calais, l'ex-PS Daniel Gest avait fui un parti sans «politique sociale» pour rejoindre le FN. Aujourd'hui, il attend de voir ce que le Front «va faire pour les smicards», mais, à ses yeux, la lutte contre «l'assistanat», les «fonctionnaires trop nombreux» et la «baisse des charges sociales» pour les petites entreprises devraient être une priorité.

    Au Cap éco, le comité d'action programmatique chargé de la doctrine économique du FN, les experts s'agacent face aux critiques sur le caractère jugé trop «anxiogène» et «catastrophiste» de leurs prévisions. Des spécialistes maison comme Bernard Monot, Jean-Paul Tisserand ou Pierre Cros admettent la complexité d'un sujet comme la sortie de l'euro, mais, selon eux, le débat finira par s'imposer comme le discours sur l'immigration. «Le Front est très audible, mais la communication ne colle pas. Ceux qui s'expriment sur le sujet n'ont pas été capables de donner des marqueurs politiques», réagit Monot, pour qui la ligne sur l'euro peut être défendue en vantant le modèle britannique de souveraineté bancaire, monétaire et budgétaire. D'autres pensent que Marine Le Pen ne doit plus poser la sortie de l'euro comme une condition absolue. «Mais elle peut en faire un moyen de pression, comme Cameron avec le Brexit», avancent-ils.

    Robert Ménard, maire de Béziers, proche du FN, est formel. «Tout est remis sur la table» et la présidente du FN «a besoin d'entendre des voix différentes». Après le séminaire du FN en février, auquel il participera, Ménard organisera un «rassemblement des droites» dans sa ville, du 27 au 29 mai. Des frontistes y seront invités pour échanger avec des gens comme Philippe de Villiers et Charles Beigbeder.

    Pour Marine Le Pen, l'aggiornamento économique du Front national marquerait un changement de ligne majeur. Elle avait posé la sortie de l'euro comme préalable incontournable de son action politique. Elle avait même dit qu'elle renoncerait à la fonction présidentielle sans l'accord des Français sur cette question. En écoutant ceux qui la pressent de rééquilibrer son discours en faveur de l'économie réelle, elle sait qu'il lui faudra trouver les moyens d'articuler une nouvelle stratégie après avoir séduit un électorat populaire sensible à ses discours protectionnistes sur l'État. Ce sera l'enjeu de cette année 2016 sans élection dont les frontistes veulent tirer profit pour mieux parler aux entreprises.

    Emmanuel Galiero Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVFklAlFkFdFsHxFO.shtml

  • Départements en faillite : le bal des hypocrites

    france-faillite-e1425247172743.jpgDans le domaine des finances publiques, aussi, l'heure de vérité approche pour la France, et les choses ne pourront plus longtemps continuer comme avant.
    Le très consensuel et très juppéiste M. Bussereau, président de l’Association des départements français, et lui-même président du conseil départemental de Charentes-Maritimes, ne nous avait pas habitués à un langage aussi belliqueux. Il promet une « guerre totale » au gouvernement si celui-ci n’accepte pas de mettre la main au portefeuille pour équilibrer les budgets départementaux.
    Et la presse de citer quatre départements franciliens contraints d’augmenter les impôts et de procéder à des économies drastiques.
    On comprend la bataille médiatique orchestrée par les élus LR consistant à faire porter au gouvernement la responsabilité de la politique d’austérité qu’ils vont devoir appliquer dans leurs départements. On comprend aussi que l’exécutif socialiste souhaite laisser les élus locaux essuyer la colère des bénéficiaires qui recevront moins et des contribuables qui paieront plus !
    À un an de la présidentielle, ce petit jeu est de bonne guerre.

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  • 2016 : les nuages s'amoncellent sur l'économie mondiale

    Nous n'avons jamais été aussi près d'une crise équivalente à celle de 2008. Sur fond d'effondrement de l'économie chinoise, tous les pays émergents sont sous la menace, tandis qu'une crise déflationniste reste une possibilité en Europe, que les matières premières et le pétrole s'effondrent et que d'inquiétantes bulles financières s'accumulent. Passage en revue des risques qui s'amoncellent à l'horizon. 
    L'atterrissage brutal de l'économie chinoise 
    La déroute boursière chinoise fait craindre un atterrissage brutal de l'un des principaux moteurs de la croissance mondiale depuis plus d'une dizaine d'années. « La croissance de la vieille économie industrielle chinoise est quasiment proche de 0. Elle est déjà en situation de hard landing (atterrissage brutal) », affirme à l'AFP Olivier Garnier, chef économiste groupe à la Société générale, qui estime toutefois que le secteur des services soutient encore l'économie chinoise. 
    Les marchés boursiers ne seront pas les seuls touchés. Les économies des partenaires commerciaux de la Chine pourraient l'être aussi. Aux États-Unis, par exemple, « les marchés anticipent les effets du ralentissement chinois sur l'activité économique américaine, la chute brutale de la richesse financière étant un risque qui pèse sur la consommation des ménages », explique Xavier Ragot, président de l'OFCE. En Europe, la Bourse de Francfort a subi les plus forts contrecoups de l'effondrement boursier chinois, l'Allemagne étant le pays européen le plus dépendant des exportations vers la Chine. « La question est de connaître l'impact du ralentissement chinois sur le commerce allemand », signale M. Ragot. 
    La chute des matières premières 
    Depuis plus d'une dizaine d'années, la Chine a servi de locomotive économique pour les pays émergents avec une forte demande de matières premières. Les prix ont commencé à s'effondrer à partir de 2014 au fur et à mesure que le géant asiatique donnait des signes de ralentissement de son activité industrielle. La chute de la Bourse chinoise en ce début d'année complique encore plus l'équation pour redresser les économies des émergents. Parfois en forte récession, à l'image du Brésil, ils se retrouvent coincés à la fois par la baisse de leurs revenus et la reprise de la hausse des taux aux États-Unis. 
    La chute du cours du pétrole 
    Le ralentissement chinois contribue également à la baisse du prix du pétrole, dont la surproduction inonde les marchés. Face à l'effondrement brutal des cours, les pays producteurs augmentent leur déficit public. « Pour maintenir la paix sociale et les dépenses en armement, ils ne sont pas en mesure de couper fortement dans les dépenses publiques. C'est une source de risque », prévient M. Garnier. 
    Une crise déflationniste 
    La baisse du prix du pétrole engendre à son tour un risque déflationniste dans les pays importateurs. « Les prix des matières premières et l'activité chutent : il y a un risque déflationniste très fort qui va se manifester », observe M. Ragot. De quoi compliquer la mission de la BCE, l'inflation étant actuellement inférieure à son objectif d'un peu moins de 2 %. Cette pression sur les prix à la baisse pourrait être renforcée par l'arrivée de produits chinois à bas prix. « Avec ses surcapacités, la tentation existe pour le géant asiatique de vouloir vendre davantage de produits à l'étranger. C'est un risque déflationniste sur le reste du monde », assure M. Garnier. 
    La dette 
    Certains experts évoquent le danger d'une bulle sur les marchés obligataires. Avec les taux bas, l'argent a coulé à flots ces dernières années vers les pays émergents en pleine croissance et vers des titres privés ou publics offrant de hauts rendements. Avec les incertitudes et la remontée des taux aux États-Unis, ces capitaux reviennent sur des placements plus sûrs, entraînant des conditions de financement plus difficiles pour les émergents. « Dans la mesure où les pays pourront convaincre qu'il n'y a aucun risque de défaut, leurs dettes seront encore demandées par les investisseurs. Mais les autres vont subir la fuite des liquidités qui va se répercuter sur leur dette publique », affirme M. Ragot. 
    Les conflits régionaux 
    Enfin, la reprise des tensions géopolitiques constitue elle aussi une menace pour l'économie mondiale. La récente rupture des relations diplomatiques entre l'Iran et l'Arabie saoudite ou encore l'essai de bombe H de la Corée du Nord sont des « facteurs massifs d'augmentation d'incertitudes », regrette M. Ragot. « Il y a un risque et d'ores et déjà un impact négatif sur les investissements et les prises de risque », constate-t-il.

  • Une magistrate exprime ses doutes sur l’affaire Kerviel

    ÉCONOMIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Chantal de Leiris a été vice-procureur du Parquet de Paris. Enregistrée à son insu, elle avance « Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société Générale savait. [...] La Société Générale savait, savait, c’est évident, évident ».

    L’enregistrement a été réalisé par une policière
    Nathalie Le Roy, policière de la brigade financière, qui a elle-même exprimé ses doutes. Elle affirme qu’il ne s’agissait que d’apporter une pièce nouvelle au dossier. Elle serait lâchée par sa hiérarchie depuis qu’elle a témoigné.

    Jérôme Kerviel avait été condamné pour ses prises de risque non autorisées à la Société Générale
    En première instance puis en appel, il avait été condamné à 5 ans de prison, dont trois fermes pour abus de confiance. La peine avait été confirmée par la Cour de cassation en avril 2014. Ces révélations tombent à pic pour l’ancien trader. Elles sont été publiées hier alors que se tient aujourd’hui une audience pour demander la révision de son procès.

    http://fr.novopress.info/197115/magistrate-exprime-ses-doutes-laffaire-kerviel/

  • Sport de haut niveau et corruption : c’est au tour du tennis

    Lorsqu’il y a des milliards en jeu, il y a mécaniquement du dopage, des tricheries et des mensonges. Après le football et l’athlétisme, c’est le monde du tennis qui montre son vrai visage. A noter que « les affaires » de l’athlétisme et du tennis n’ont pas été dénichées suite à des investigations policières, mais journalistiques.

    Le tennis mondial touché par un scandale de matchs truqués. Seize joueurs du top 50 mondial sont soupçonnés d’avoir truqué des rencontres dans le cadre de paris frauduleux au cours des dix dernières années, selon la BBC (en anglais) et le site Buzzfeed. « Tous ces joueurs, parmi lesquels des vainqueurs de Grand Chelem, ont été autorisés à poursuivre leur carrière », affirme la BBC dimanche 18 janvier.

    Les deux médias, qui ne citent aucun nom de joueurs, affirment avoir eu accès à des preuves de corruption à grande échelle contenues dans des archives secrètes. Ces documents sont liés notamment à une enquête menée par l’ATP, l’instance dirigeante du circuit professionnel, en 2007, et montrent que des groupes de parieurs en Italie et en Russie ont misé des centaines de milliers de dollars sur des matches truqués, dont trois de Wimbledon.

    Huit joueurs concernés présents à l’Open d’Australie

    « Le rapport confidentiel des enquêteurs destiné au comité d’éthique, qui date de 2008, suggérait que des investigations soient menées sur 28 joueurs, mais cela n’a jamais été suivi d’effets », affirme la BBC. Selon ces médias, huit des joueurs signalés au comité d’éthique sont inscrits à l’Open d’Australie, qui a commencé lundi à Melbourne.

    Selon l’un des enquêteurs, Mark Phillips, interrogé par la BBC, « un groupe d’environ dix joueurs était le plus souvent mis en cause et se trouvait à la racine du problème. Les preuves étaient fortes, il y avait une bonne chance de tuer [la corruption] dans l’œuf, de créer une forte dissuasion et d’éliminer les éléments corrupteurs ».

    Selon BuzzFeed, les représentants des groupes de parieurs clandestins contactaient les joueurs dans leurs chambres d’hôtel lors de grands tournois et leur promettaient 50 000 dollars ou plus pour truquer leur match.

    L’ATP nie avoir fermé les yeux

    A Melbourne, le président de l’ATP, Chris Kermode, a démenti toute tentative d’escamotage. « Les autorités du tennis rejettent toute allégation selon laquelle des preuves de trucage de matches auraient été cachées ou ne feraient pas l’objet d’une enquête approfondie. Notre approche, c’est la tolérance zéro envers toute forme de corruption. Nous ne sommes pas complaisants, nous sommes vigilants », a-t-il ajouté.

    A propos de l’enquête de 2007, Chris Kermode a affirmé que les investigations sur un match douteux entre le Russe Nikolay Davydenko et l’Argentin Martin Vassallo Arguello n’avaient pas apporté d’indices suffisants. « Il nous faut des preuves et non des soupçons ou des ouï-dire », a-t-il ajouté, soulignant que 18 sanctions pour corruption avaient été prononcées, dont six suspensions à vie. En 2009, l’ATP a introduit des règles anticorruption. Mais celles-ci ne sont pas rétroactives.

    Source

    http://www.contre-info.com/sport-de-haut-niveau-et-corruption-cest-au-tour-du-tennis#more-40644

  • Politique nataliste en Hongrie

    Pendant que la France prévoit de rembourser les avortements à 100% alors que certaines échographies en cas de grossesse ne le sont pas entièrement, voici ce que fait la Hongrie :

    "Pour répondre à la faiblesse démographique de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán vient de lancer un programme de soutien à la famille inédit en Hongrie. Toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans obtiendra 10 millions de forints (soit environ 32.000 euros) en vue de l’achat d’un logement familial. Et un prêt de 10 millions supplémentaires à taux préférentiel. Enfin, le taux de TVA pour l’achat du logement en question sera considérablement réduit.

    Mais ce sont surtout les conditions d’obtention de cette aide qui attirent l’attention. Outre le fait que le logement a vocation à devenir le foyer effectif de la famille, celui-ci doit être une construction neuve (achat d’un logement neuf ou construction neuve sur un terrain vierge). Ceci permettra de soutenir le secteur du bâtiment. Dores et déjà, des municipalités rurales favorables à ce projet se sont proposées de mettre à disposition des familles éligibles à ce programme des terrains constructibles. Par ailleurs, les parents désireux d’obtenir cette aide doivent répondre à plusieurs critères de probité, en particulier ne jamais avoir fait l’objet de condamnations lourdes, et avoir travaillé durant les dernières années. Sauf raisons médicales, la non-tenue de l’engagement d’avoir trois enfants dans les dix ans impliquera le remboursement à l’État des sommes indûment perçues.

    L’annonce de cette mesure en décembre 2015 est intervenue au terme d’une année où la Hongrie a vu plus de 400.000 clandestins traverser son territoire. Pour répondre à ce phénomène, Orbán a fait ériger une clôture aux frontières serbe et croate, ce qui a eu pour effet de détourner intégralement le flux migratoire de la Hongrie (...)"

    Pour finir d'irriter nos féministes pro-avortement, voici ce que disait en décembre dernier le président du Parlement hongrois László Kövér :

    "Nous aimerions que nos filles considèrent que le paroxysme de l’accomplissement de soi est de nous faire des petits-enfants"

    Philippe Carhon