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économie et finance - Page 517

  • L’économie totalitaire : l’exemple de l’immigration

    Exemple parfait du comportement économique à court terme de la société marchande, l’appel à l’immigration étrangère massive restera sans doute, dans les annales de l’histoire européenne, comme une erreur de première grandeur. 
         A l’origine, au début des années cinquante, il s’agissait tout simplement de combler un déficit passager de main-d’œuvre. Puis, au fil des années, l’habitude a été prise d’utiliser des travailleurs immigrés, recrutés toujours plus loin. Avec l’apport de leurs anciennes colonies, la France et l’Angleterre se sont classées en tête des pays « importateurs ». 
         Envisagée au début comme apport provisoire pour construire de nouvelles structures industrielles, cette immigration massive a modifié, par un effet de retour imprévu, ces structures elles-mêmes. Certaines considérations, non quantifiables, n’ont jamais été prises en compte : le déracinement socioculturel de la main-d’œuvre, l’incompatibilité du chômage et de l’immigration ont ainsi été négligés. Le système libéral et marchand n’a même pas prévu, dans ce cas précis, les inconvénients strictement économiques et le coût social exorbitant de cette immigration. Raisonnant à court terme, l’esprit marchand ne s’est pas rendu compte que cette main-d’œuvre importée nuisait à la rentabilité économique elle-même, ce qu’admettent aujourd’hui les spécialistes de l’emploi. Ils ont, en effet, établi qu’à moyen terme l’immigration coûtait bien plus qu’elle ne rapportait à la collectivité : il faut distinguer ici entre les différents « coûts » de cette immigration.Le coût brut englobe diverses charges, frais de formation, rapatriement des salaires, frais d’installation et dépenses sociales entraînées par la présence même d’une forte population immigrée. Le coût d’opportunité prend en compte les gains empêchés par l’immigration : investissements de modernisation, accroissement de la productivité, économies de dépenses sociales, etc. En définitive, on ne peut trouver à l’actif du bilan de l’immigration que les profits immédiatement réalisés par certaines entreprises. 
    Esclave des temps modernes 
    Le patronat libéral et des pouvoirs publics irresponsables ont encouragé cette importation de main-d’œuvre peu coûteuse et non syndicalisée, donc facilement exploitable : c’était une assez belle opération financière à court terme. En fait, en prenant en charge les frais de formation, d’installation et de Sécurité sociale des travailleurs migrants et de leurs familles, la collectivité offrait une subvention déguisée aux entreprises les plus archaïques ; les « canards boiteux » de l’économie préféreraient « consommer » de la main-d’œuvre plutôt que d’investir dans les équipements nécessaires. Les tâches les plus rebutantes, celles qui étaient destinées à disparaître mais que la présence de cette main-d’œuvre – véritable masse d’esclaves des temps modernes – dissuadait justement de faire disparaître, les travaux les plus pénibles leur ont été réservés. 
    (...) 
    Cela ne signifie absolument pas que, comme le veut un mythe répandu dans les milieux populaires, « les immigrés prennent la place des nationaux ». La situation est plus complexe : l’immigration est bien un des facteurs du chômage actuel. Mais seulement dans la mesure où elle a provoqué une hypertrophie du secteur tertiaire : les immigrés monopolisant les emplois secondaires, les nationaux se sont portés vers ceux du tertiaire et les travaux qualifiés. Insuffisamment formés à ces tâches, refusant les emplois industriels, ils sont devenus chômeurs assistés, de plus en plus difficiles à satisfaire. L’origine du chômage est à rechercher du côté de cette « rigidité des demandeurs d’emploi », qui coexiste avec une forte offre d’emploi non satisfaite. Il faut également expliquer l’improductivité du secteur tertiaire par la pléthore des « faux emplois » qui y ont été créés vers les emplois industriels, qui auraient été alors « enrichis » sur le plan des tâches et mieux payés. 

    Guillaume Faye, Eléments n°28-29, mars 1979

    http://www.oragesdacier.info/

  • Dettes et grande dépression : Les Baby Boomers et la destruction économique des jeunes générations

  • La propagande de L’UE pour lutter contre l’opposition grandissante au TAFTA

    « Je n’ai toujours aucune idée de ce qu’est le TTIP après avoir regardé cette vidéo… Pure propagande » : tel est l’un des commentaires figurant sous les vidéos postées sur YouTube par la Commission européenne pour défendre le traité transatlantique (TAFTA, ou TTIP), qui rencontre une hostilité croissante partout en Europe. Pour chaque vidéo de la Commission européenne qui vante les mérites d’un accord négocié dans le plus grand secret, des dizaines d’internautes mettent en gardent contre les conséquences terribles du traité transatlantique. Si l’adoption finale des traités de libre-échange ne fait guère de doute, la Commission européenne aura sans doute bien du mal à rencontrer l’assentiment des peuples. Aussi un phénomène émerge-t-il : les mondialistes se lancent désormais dans la propagande pour promouvoir leur idéologie de plus en plus massivement rejetée par les peuples.

    La Commission européenne tente de lutter contre l’opposition grandissante au traité transatlantique

    Au début de l’année 2013, le président américain Barack Obama appelait à un accord commercial entre les Etats-Unis et l’Union européenne : dès cet instant, Bruxelles voyait fleurir des tags « NO TAFTA, NO TTIP » dans ses rues. Plus de deux ans après, les graffitis sont toujours là, et l’opposition ne cesse de croître.

    C’est la raison pour laquelle les bureaucrates bruxellois ont décidé de prendre les armes de leurs adversaires pour tenter de convaincre les peuples des bienfaits de ce traité transatlantique, dont les bénéfices sont tels que les négociations sont entourées d’un secret absolu.

    « Nous savons très peu parler aux gens ordinaires », a commenté un officiel de l’Union européenne engagé dans l’équipe de communication pro-TAFTA de la Commission. L’aveu mérite d’être relevé mais pendant ce temps d’autres, qui savent parler aux « gens ordinaires », ont activement milité contre le traité transatlantique et recueilli les fruits de leur militantisme. 39 % des Allemands et 50 % des Français seulement sont favorables à cet accord, selon une récente étude de l’organisme de sondage américain Pew Research.

    La propagande de la Commission européenne pour convaincre les opposants au TAFTA – TTIP

    Alors l’Union européenne redouble d’efforts et utilise des prospectus, des fiches d’informations, des brochures et des vidéos pour « casser le mythe », sans convaincre grand monde pour l’instant.

    Les critiques se focalisent sur l’appauvrissement de l’Europe, ou l’ouverture des règlementations en matière de sécurité ou d’environnement. Un groupe d’activistes européens intitulé « STOP TTIP », soutenu par l’extrême-gauche et les écologistes, a finalement été rejoint par un grand nombre d’Européens qui s’inquiètent des impacts d’un tel accord sur les emplois, la sécurité alimentaire ou le pouvoir des multinationales… La grogne s’amplifie.

    Alors les officiels de Bruxelles parcourent l’Europe, rencontrent des étudiants pour leur dire tout le bien qu’il faut penser de cet accord. Ils reçoivent peu de soutien des gouvernements européens alors même que la Commission européenne attend d’eux, des parlements et des autorités des différents pays concernés qu’ils tentent de convaincre leurs citoyens.

    Il sans doute trop tard pour s’opposer à cette nouvelle étape de l’intégration mondialiste : les moyens de l’Union européenne sont trop puissants et la propagande pourrait s’intensifier… Jusqu’à convaincre ? Est-ce encore nécessaire ? Nos démocraties avancées peuvent maintenant de passer de l’avis des peuples. Les Grecs nous n’ont récemment rappelé et les Français se souviennent avoir rejeté la Constitution européenne. Seul compte le discours médiatique qui reconstruit le réel et norme le politiquement correct.

    En attendant, il faut noter qu’une propagande aussi manifeste pour l’idéologie mondialiste est un phénomène nouveau, qui pourrait rapidement devenir envahissant…

    Béatrice Romée pour Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/la-propagande-de-lue-pour-lutter-contre-lopposition-grandissante-au-tafta#more-38919

  • Accord entre la France et la Russie sur ce que va payer le contribuable

    Un accord final a été trouvé entre Paris et Moscou sur la somme que la France doit verser à la Russie en dédommagement de la non-livraison des navires Mistral.

    La somme que devra rembourser Paris à Moscou a été fixée à 1,16 milliard d’euros.

    La France et la Russie avaient conclu en juin 2011 un contrat évalué à près de1,2 milliard d’euros.

    Michel Janva

  • Cannes applique le 100% français dans ses cantines scolaires sans augmentation de prix

    Article intéressant trouvé sur francetvinfo.fr : lors de la campagne municipale de 2014, qui coïncidait avec la renégociation du contrat pour la restauration scolaire, David Lisnard s’était engagé à réformer le mode de fonctionnement des cantines. « Nous avons lancé un appel d’offres comprenant des critères précis, explique Dominique Aude Lasset, directrice générale adjointe en charge de l’éducation et de la famille à la mairie de Cannes, interrogée par francetv info. Le cahier des charges précisait que nous voulions une garantie de qualité et d’approvisionnement court. » Des conditions que les mairies ont le droit d’imposer à leurs prestataires.

    Plus de 50% des légumes produits en région Paca

    Si la législation européenne interdit d’imposer une origine géographique dans les appels d’offres des marchés publics, les communes peuvent légalement demander aux entreprises de restauration de favoriser les circuits courts, c’est-à-dire n’ayant requis qu’un seul intermédiaire. La société peut ensuite proposer dans le contrat de ne fournir que des produits venant de la région.

    Compass, l’entreprise aujourd’hui en charge de la restauration scolaire à Cannes, s’est ainsi engagée dans son contrat à fournir des viandes 100% labellisées : les volailles possèdent toutes le label rouge, le bœuf provient uniquement de vaches charolaises… Toute la viande consommée dans les cantines cannoises est garantie d’origine française.

    Selon l’engagement pris par la commune, plus de 50% des fruits et des légumes proviennent en outre de filières courtes et sont cultivés dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Les salades et les fraises sont même produites dans la vallée voisine de la Siagne, par des agriculteurs cannois », se vante Dominique Aude Lasset.

    Le prix des repas n’a pas augmenté

     

    De nombreuses mairies refusent pour l’instant de faire ce choix, estimant que le « 100% français » leur reviendrait trop cher. Cannes a pourtant réussi à modifier ses menus sans augmenter le budget alloué chaque année aux cantines, d’un montant de deux millions d’euros. « Nous avons fourni un cahier des charges précis, et le montant dont nous disposions : il revenait aux entreprises de restauration d’y répondre en terme de prix et de qualité », explique Dominique Aude Lasset.

    Les prix des repas restent en outre dans la moyenne nationale : les parents cannois payent 2,80 euros par jour, contre 2,90 euros dans le reste de l’Hexagone en 2014, selon les statistiques de l’Union nationale des associations familiales (Unaf). Au total, un repas coûte 5,97 euros à la municipalité, pour les écoles maternelles, et 6,18 euros pour l’élémentaire.

    Ce faible coût est rendu possible grâce aux filières courtes, selon David Lisnard. « Les circuits courts limitent les frais de transport et de conservation. Les produits de saison reviennent aussi moins cher que ceux qu’il faut importer, souligne le maire de Cannes. Sans compter que les produits industriels coûtent cher, notamment à cause des emballages.« 

    Un élément « essentiel » pour répondre à la crise des éleveurs

    Ces contrats seraient toutefois plus faciles à négocier pour les grandes municipalités comme Cannes, qui sert 3 900 à 4 000 repas par jour dans ses cantines scolaires. L’Association des maires de France estime ainsi, dans un communiqué adressé au président de la République mardi 21 juillet, que les plus petites communes ne disposent pas des moyens leur permettant de favoriser l’approvisionnement en France.

    « Ça peut être plus difficile, mais ce n’est pas infaisable, argumente David Lisnard. Les petites communes peuvent gérer elles-mêmes leurs achats en faisant des cantines en régie, ou avoir recours à des groupements de commande entre plusieurs municipalités. »

    S’il admet ne pas avoir pensé aux intérêts des agriculteurs français lorsqu’il a pris cet engagement, le maire de Cannes affirme que l’approvisionnement local est « essentiel » pour répondre à la crise des éleveurs. « Cette solution ne doit toutefois pas occulter la nécessité pour le gouvernement de revoir les charges et les coûts de production de l’agriculture », conclut-il.

    http://www.contre-info.com/cannes-applique-le-100-francais-dans-ses-cantines-scolaires-sans-augmentation-de-prix#more-38908

  • La Grèce s’enfonce dans la misère

    Le gouvernement a dû émettre des tickets d’approvisionnement alors que l’Eglise et les ONG amplifient leurs efforts.

    « En Grèce, les enfants et les familles connaissent l’horreur de la faim et du dénuement », a alerté cette semaine Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français, en lançant un appel à la générosité. La situation, qui n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, devient en effet dramatique.

    Le gouvernement a ainsi décidé de mettre en circulation des cartes alimentaires prépayées, utilisables dans 5 000 magasins d’alimentation. Elles sont destinées à près de 150 000 personnes : familles nombreuses, monoparentales, avec enfants handicapés, ou chômeurs de longue durée. Cette mesure a été prise en urgence, car le filet social existant ne suffit plus.

    Le rapport 2014 des œuvres sociales de l’Eglise orthodoxe faisait pourtant déjà état de plus de 500 000 personnes secourues par 280 soupes populaires et plus de 75 000 Grecs aidés dans 150 « magasins sociaux », pour un coût total de 120 millions d’euros. Les mairies sont aussi impliquées, dont celle d’Athènes qui a vu la demande en aliments, médicaments et habits exploser ces dernières semaines.

    Des associations offrent également des douches et des générateurs à ceux qui n’ont plus d’eau ou d’électricité. Avec l’aide de nombreux bénévoles, souvent démunis eux-mêmes. Mais pour eux, aider les autres est le seul antidépresseur qu’il leur reste.

    Les entreprises s’y mettent à leur tour. Venetis, une chaîne boulangère de 80 magasins, distribue ainsi gratuitement plus de 100 000 pains par jour, le tiers de sa production. Car pour Panagiotis Monembasiotis, son directeur général, « avec ce 3e plan de rigueur qui commence, il n’y aura bientôt plus de consommateurs en Grèce, il ne restera que des mendiants ».

    Dans les beaux quartiers, les gens vont discrètement le soir chercher leur pain offert. Ailleurs, on n’a plus cette honte. Fotis Pedikas, peintre au chômage, attend chaque jour la dernière heure pour aller au marché en plein air, quand les prix baissent de moitié.

    Les plus mauvais jours, il ramasse les fruits jetés, ou récupère autour des poubelles les sacs plastiques avec les restes des repas que d’autres laissent exprès. Et dans un grand éclat de rire, il interpelle le premier ministre Alexis Tsipras, qui a signé le fameux accord avec les créanciers du pays afin de rester dans la zone euro : « Pour que la Grèce continue d’appartenir au Club, faut-il que les Grecs meurent ? »

    E&R

    http://gaelle.hautetfort.com/

  • Une ville veut bloquer en Suisse l'aide sociale des réfugiés

    Aarburg (AG) veut verser l'aide sociale de certains étrangers sur des cartes de crédit afin qu'ils ne puissent pas envoyer l'argent à leurs familles restées au pays.

    A Aarburg, presque un bénéficiaire sur 2 de l'aide sociale est un ancien requérant d'asile, s'énerve l'UDC locale. 

    L'aide sociale est censée aider faciliter la vie de ses bénéficiaires en Suisse, et non pas aider la famille restée au pays. C'est du moins le credo d'une élue UDC chargée des oeuvres sociales d'Aarburg, en Argovie. Du coup, la ville va proposer d'ici l'automne un projet pilote pour éviter que l'argent versé aux réfugiés ne parte à l'étranger, révèle la RTS sur les ondes de la Première.

    «Presque 45% des bénéficiaires de l'aide sociale sont des anciens requérants d'asile qui vivent maintenant de l'aide sociale», constate Martina Bircher. «Et on se rend compte que 40 à 60% de l'argent que nous versons retourne dans le pays d'origine. C’est contraire à la loi, on n'a pas le droit de détourner l'aide sociale», estime l'élue qui craint en outre que l'argent puisse financer des passeurs.

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  • La révolte paysanne n’est pas qu’un feu de paille

    Elle pourrait embraser tout le pays.

    Lorsque des agriculteurs qui travaillent beaucoup plus de 35 heures par semaine ne trouvent plus dans leur activité, la vente de produits évidemment indispensables à la vie, mais aussi l’entretien de nos paysages, une source de revenus acceptables et que beaucoup sont surendettés pour répondre aux exigences de la concurrence, mais aussi à l’accumulation de normes que notre administration fait appliquer avec zèle, la révolte éclate avec une brutalité que seul un gouvernement désinvolte pouvait ne pas prévoir.

    L’année dernière, les intermittents du spectacle avaient obtenu le maintien de leurs avantages en perturbant les festivals de l’été. Cette année, les paysans ont amené le pouvoir à Canossa en fermant la route des vacances. Dans les deux cas, des Français ou des étrangers bienvenus – les touristes – ont servi d’otages. Dans les deux cas, l’intérêt catégoriel n’a fait aucun cas de l’image du pays et de l’intérêt général. La loi et l’ordre ont été, comme le veut une habitude nationale, bafoués par des actions contre lesquelles le gouvernement n’a même pas osé réagir alors qu’elles portent atteinte à des piliers de notre droit : la liberté de circuler ou la propriété. La compréhension relative des Français revenait à dire : ils ont raison, mais ils feraient mieux de s’en prendre aux industriels, aux distributeurs et surtout aux pouvoirs publics, plutôt qu’à nos vacances.

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  • Quand vous gagnez 100 euros, votre employeur en paie 235

    Lu ici :

    "Le salarié français est a priori l'un des mieux payé d'Europe (4e): le salaire «complet» moyen atteint presque 56 000 euros. Mais il est particulièrement fiscalisé (plus de 32 000 euros de charges sociales, impôt sur le revenu et TVA). Au final, il ne reste à l'employé français moyen que près de 24 000 euros, pour ses propres dépenses. Ce qui fait chuter la France au 11e rang en termes de pouvoir d'achat réel, selon l'Institut Molinari.

    Ainsi en France, pour qu'un salarié moyen dispose de 100 euros nets de pouvoir d'achat, l'employeur aura versé 235 euros en 2015. Soit deux euros de plus que l'année dernière et cinq de plus qu'en 2010. Sur cette somme, 79 euros sont des charges patronales, 39 euros des charges salariales, 10 euros des impôts sur le revenu et 7 euros de la TVA."

    Le pire, c'est quand on sait comment l'Etat utilise ces 235 euros.

    "Le modèle social à la française est bien connu: la dépense publique y est historiquement élevée pour proposer des prestations sociales larges et généreuses aux Français (routes, école, santé, sécurité de l'emploi, etc.). Alors, les Français en ont-ils encore pour leur argent? Pour l'institut Molinari, non: il n'y a qu'à regarder du côté des Pays-Bas, de la Suède ou du Danemark, connus aussi pour leur tradition sociale. La-bas, la protection sociale est comparable à celle de la France, pourtant les prélèvements sociaux sont bien moindres. Si bien qu'à la fin les Suédois, par exemple, ont un pouvoir d'achat presque 22% plus élevé que les Français."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi il faut soutenir l’actuelle jacquerie des paysans

    Tous à nos tracteurs !

    Nos paysans au bord du vide, du déclassement social, acculés au suicide, poursuivent leur révolte. Bloquent routes, autoroutes, sites touristiques et, surtout, aires de grande distribution, leurs ignobles parkings et leurs infâmes panneaux 4×3 qui polluent nos chers paysages de France. Qui pourrait leur jeter la pierre ?

    Tel que l’affirmait Jean-Paul II, tandis que le mur de Berlin tombait, il fut dit, en substance, que le Vatican, s’il n’était pas contre une « économie de marché », se refusait à l’émergence d’une « société de marché » ; et ce, en droite ligne de la doctrine sociale de l’Église. À l’époque, Alexandre Soljenitsyne s’inquiétait qu’une fois le fameux mur tombé, les égouts occidentaux en viennent à submerger la sainte Russie de leurs immondices ; et notre Europe au passage.

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