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économie et finance - Page 511

  • Le Rafale indien est-il un mirage?

    C'est hélas ce que l'on peut craindre si l'on en juge par les informations relayéespar Boulevard Voltaire (extrait ci-dessous), mais également présentées ici.

    L'Inde souveraine a décidé d'annuler l'achat de 126 Rafalecommandés à grand renfort de publicité et de promotion élyséenne. 18 milliards d'euros qui tombent à l'eau. Et quel est l'heureux élu : Vladimir Poutine, l'ennemi juré de notre mal-aimé Président qui sera très heureux de livrer 128 avions de combat made in Russia.
    Voici donc des milliards qui s'envolent en fumée, et un nouveau camouflet couronnant notre brillante politique étrangère, et signant un nouveau vrai faux succès de l'équipe de trahison actuellement en place. Et pendant ce temps-là les négociations sur le TAFTA/TTIP se poursuivent, dans une opacité de plus en plus épaisse, ...

    Paula Corbulon

  • TAFTA / TTIP : rejoignez l'initiative de Wikileaks!

    Wikileaks propose une récompense de 100 000 € pour le secret le plus recherché par l’Europe : Le traité de libre-échange transatlantique. Et procède pour cela à une première levée de fond. A l'appui de cette initiative, ce document video de 10 minutes, sous-titré en anglais et dont le script intégral est ici. Elle complète opportunément les documents que votre blog préféré a déjà relayés à ce sujet.

    Une fois encore, rappelons que le TAFTA/TTIP est tout aussi dangereux pour l'avenir de nos vieux pays que le "grand remplacement" et la menace islamique, car il est plus insidieux, moins immédiatement tangible. Comme eux, il est une conséquence de la trahison permanente de l'oligarchie libérale-libertaire qui nous mène à notre perte.

     

    Paula Corbulon

  • Panique dans les bourses mondiales, en route vers un nouveau krach boursier ?

    Aujourd’hui lundi 24 août, les bourses sont au bord du crach. Tout est parti de Chine le 10 août dernier lorsque Pékin a brutalement procédé à une dévaluation de sa monnaie, surprenant tout le monde de la finance.

    Aujourd’hui, la bourse de Shanghaï a connu une nouvelle journée noire, elle a clôturé en baisse de 8,5 %, provoquant d’importantes secousses sur les marchés financiers mondiaux. La Bourse de Shenzhen, la deuxième de Chine, a quant à elle chuté de 7,61 %. L’agence de presse officielle Chine nouvelle évoque un « lundi noir ».

    Ce qui était une grave alerte lors des dévaluations successives et brutales du Yuan par Pékin se confirme et s’amplifie. La place financière chinoise avait déjà perdu plus de 11 % de sa valeur la semaine dernière.  L’économie chinoise semble à bout de souffle en dépit des multiples efforts du gouvernement pour tenter de soutenir son économie.

    Dimanche, Pékin a autorisé le gigantesque fonds de pension national à investir jusqu’à 30 % de ses actifs nets en actions, ce qui n’a pas suffi à rétablir la confiance des investisseurs.

    Les mouvements sur les valeurs pétrolières sont en pleine agitation, ce qui ne rassure personne. Toutes les places financières mondiales sont à présent gagnées par la panique, comme par un effet de dominos. Nul ne sait ce qui peut désormais se passer.

    En Union européenne, les bourses de Lisbonne, Madrid, Paris, Milan, Londres, Francfort, Athènes, nagent en pleine incertitude, entre l’avenir de la sortie de la Grèce de la zone euro de nouveau envisagée et les cours du pétrole qui n’arrêtent pas de baisser, se profile la crainte d’une nouvelle déflation en Europe.

    Les principaux indices comme le CAC 40 français ou le Dax allemand enregistrent des baisses considérables.

    La Bourse de Paris a clôturé ce lundi à -3,31%. Francfort a perdu 2,99%, Milan 4,92%, Londres 2,00% et Madrid dépae les -3%.

    Le prix du pétrole a poursuivi sa chute à New York à des niveaux les plus bas en 6 ans, ce qui impacte Total,  l’une des plus grandes entreprises du CAC 40. « La chute du pétrole est anxiogène pour les marchés car elle se fait à une vitesse extrêmement impressionnante, fragilisant les places de certains fonds » explique Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.

    A ceci s’ajoute l’inflation grandissante en Allemagne.

    http://www.medias-presse.info/panique-dans-les-bourses-mondiales-en-route-vers-un-nouveau-krash-boursier/37462

  • Les profiteurs de la crise grecque.

    Cet été qui n'est pas encore achevé fut celui des révélations et de la fin des illusions européennes, comme le souligne avec force Jean-Pierre Chevènement dans le dernier numéro de Marianne, et c'est la Grèce qui a supporté, mal et bien malgré elle, le poids de celles-ci : le revirement de M. Tsipras, salué comme une « victoire du bon sens » par les gouvernements européens (en particulier par l'ancien trostkiste Michel Sapin, actuel ministre français des finances), ce qui en dit long sur le cynisme ou l'aveuglement des oligarchies contemporaines, n'a pas sauvé la Grèce et encore moins les travailleurs et retraités grecs. Il a juste permis aux États de la zone euro de « sauver leur mise » et, surtout, montré le caractère « obligatoire » (dictatorial, diraient certains...) d'une Europe plus mondialisée qu'européenne, c'est-à-dire d'une Europe dans laquelle aucune alternative au libéralisme économique n'est autorisée, ni « socialiste » ni sociale tout simplement : « l'Europe sociale n'aura pas lieu », pourrait-on dire aujourd'hui sans trop de crainte d'être démenti, malheureusement d'ailleurs, par les réalités.

    Dans une crise, il y a certes des perdants, et nous les reconnaissons : les Grecs et, plus généralement, les peuples au sens large mais aussi et surtout au sens des classes populaires. Il y en aura d'autres dans les temps qui viennent, et la sévérité de l'Union européenne et de l'Allemagne pourra sans doute trouver à s'exprimer à l'égard de la France en 2017, pendant et, surtout, après l'élection présidentielle : nous en reparlerons ! Mais il y a aussi des gagnants : est-ce l'Allemagne, par exemple, qui a imposé son « ordolibéralisme » et menace toujours de mettre la Grèce hors de la zone euro, alors même que rien ne l'y autorise dans les traités ? Sans doute, en fait : les privatisations qui reprennent en Grèce ces jours-ci après six mois de suspension semblent bien le confirmer, avec l'achat, pour un prix fort intéressant (voire mieux encore...), de quatorze aéroports de Grèce (sur trente-neuf), mais aussi avec les 100 milliards d'économies budgétaires évoquées par Joseph Macé-Scaron dans son éditorial de Marianne (édition du 14 au 20 août 2015), citant une étude de l'Institut Leibniz d'études et de recherches économiques, publiée le 10 août... « En effet, la peur du « Grexit » a précipité les investisseurs vers ce qu'ils considèrent comme le plus sûr : les obligations de l’État allemand. Ce faisant, les taux d'intérêt réels auxquels l'Allemagne emprunte sont inférieurs à 0 %. Voilà pourquoi « ces économies dépassent le coût engendré par la crise, et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette, commentent les économistes. L'Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise grecque. » ».

    Mais cette victoire allemande pourrait bien se retourner contre elle : en effet, le FMI, contributeur important au prochain plan de sauvetage de la Grèce, demande instamment à l'Allemagne et aux autres pays de la zone euro de considérer sérieusement une forte réduction de la dette grecque, sous peine de ne pas participer lui-même au plan prévu... Ce bras de fer entre le FMI et principalement l'Allemagne montre bien les limites d'un système devenu fou, qui ne sait plus comment arrêter la folle mécanique de l'endettement des sociétés inscrites dans une mondialisation qui prend la tournure d'une guerre économique de tous contre tous !

    Tout le monde sait que la Grèce ne pourra rembourser une dette qui continue de se creuser un peu plus chaque jour, et que le troisième plan d'aide a peu de chances de succès, à l'image et à la suite des deux précédents, ce que souligne Le Monde dans son édition du mardi 18 août, mais qu'importe, semblent dire les institutions et les gouvernements de l'Union, pourvu que l'on fasse définitivement passer à la Grèce l'envie de résister aux oukases de cette Europe punitive qui a, pourtant, échoué à tenir ses promesses économiques des années 1990-2000, et que l'on fasse bien passer le message à tous ceux qui pouvaient espérer un autre destin que celui de cette Europe-là ! « La Grèce paiera ! », continuent de clamer les plus fervents des européistes, furieux des résistances de plus en plus fortes des classes populaires de l'Europe réelle. Mais l'avenir risque bien de ne pas exactement confirmer ce pronostic martelé avec tant de vigueur...

    Le système financier et économique de la zone euro est dans une impasse : il est plus que temps de repenser l'économie, non plus sur les seuls principes de l'individualisme et du profit démesuré, du libre Marché et de la concurrence sauvage, mais sur ceux de la dignité des personnes et du Bien commun. En somme, civiliser l'économie pour la sortir de son ensauvagement contemporain et nous en préserver ! Rude et vaste tâche...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Les liens entre Goldman Sachs et l’OTAN

    Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’OTAN (sous commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne.

    Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’UE et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la guerre froide ».

    Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Ttip) » (ou Tafta, ndt) entre États-Unis et UE, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

    Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement étasunien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement par le président Napolitano en 2011).

    On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’OTAN. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98%) de fonds d’État pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’UE ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la « Central Bank of Libye » les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par USA/OTAN sous bannière UE et «conduite italienne ».

    Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’UE) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’OTAN, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux États-Unis.

    Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les États-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » (cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011). Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » étasuniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

    En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’OTAN, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

    notes

    Par Manlio Dinucci : géographe et journaliste, il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres: Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuupFkZVAkbcjlVfvn.shtml

  • Ezra Pound : Le Travail et l’Usure

    Il peut sembler étrange que le grand poète américain se soit intéressé à une discipline aride - l’économie - qui ne semble pas a priori fort poétique. C’est pourtant le cas mais comprenons qu’Ezra Pound, dans ces quelques textes, depuis fort longtemps devenus introuvables en français (Ndlr : mais disponibles chez Kontre Kulture), fut attentif aux raisons qui privèrent de sens et de beauté la vie humaine devenue inauthentique.

    Comment réenchanter un monde éloigné de toute spiritualité et livré aux vices engendrés par l’usure ? S’inscrivant dans la veine d’Aristotecondamnant la seconde forme de la chrématistique basée sur la quête illimitée de la richesse matérielle, le poète expose les mécanismes permettant de manipuler la monnaie et la dette. Il prend fait et cause pour "le productif" contre "le corrosif", ce dernier tirant un intérêt d’un argent qui n’existe pas ! Ce système, qu’il taxe d’usurocratie, et qui a pris des proportions gigantesques de nos jours.

    "L’erreur fut d’idolâtrer l’argent, d’en faire un dieu. Cette dénaturation tient à la fausse représentation que nous nous faisons de l’argent, lui attribuant un pouvoir qui ne lui revient pas."

    (Le Travail et l’Usure, p.42).

    Aux antipodes de la "toxicologie de l’argent", Pound privilégie l’idée d’une "monnaie-travail" qui serait :

    "un certificat du travail accompli à condition que ce travail se fasse à l’intérieur d’un système défini. [...] Encore faut-il que ce certificat indique un travail utile ou agréable à la communauté."

    (Le Travail et l’Usure, p.36).

    On peut regretter que notre auteur n’ait pas confronté ses conceptions à celles de Marx sur la question mais probablement les ignorait-il. Dans la Critique du Programme de Gotha [1], lisons-nous, que dans la phase inférieure de la société communiste, les producteurs "n’échangent pas du tout leurs produits", différence notable avec Pound, mais que "le producteur individuel" (Marx collectiviste ?!) "reçoit de la société un bon certifiant qu’il a fourni telle somme de travail (après déduction du travail effectué pour les fonds collectifs) et, avec ce bon, il retire des réserves sociales exactement autant d’objets de consommation que lui a coûté son travail. Le même quantum de travail qu’il a donné à la société sous une forme, il le reçoit en retour sous une autre."

    Il n’est donc pas étonnant que l’on rencontre chez les deux penseurs les mêmes imprécations en faveur de la dissociation "de l’idée de travail de celle du lucre" (Le Travail et l’Usure, p.90).

    Il y a toute une poésie à l’œuvre dans la désaliénation du monde.

    Notes

    [1] Texte écrit par Karl Marx en 1875 portant sur le travail, le droit, la lutte des classes et l’État.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Travail-et-l-Usure-34399.html

  • Impôts, travail du dimanche : Hollande parachève son cap libéral

    Le président de la République a surpris son monde en promettant une baisse d’impôts pour 2016. On peut y voir légitimement une forme d’entrée en campagne, mais tous ses choix économiques montrent aussi qu’il semble renforcer le cap libéral affiché plus clairement depuis début 2014.

    Libéralisme décomplexé

     
    En effet, pour qui prend un peu de recul, les informations des derniers jours ont vraiment de quoi donner le tournis. D’une part, François Hollande annonce une baisse d’impôts pour 2016, sans doute de l’impôt sur le revenu, si on en croit Europe 1, et donc centré sur les classes moyennes supérieures. De l’autre, le projet de décret consécutif à la loi Macron va très loin dans l’extension des zones touristiques internationales à Paris, développant de facto le travail du dimanche. Et parallèlement, des services d’urgence ont été fermés cet été et d’autres ont vu leurs horaires d’ouverture réduits. Enfin, le coût des activités périscolaires prévues dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, s’envole, jusqu’à 257% à Pézenas, soit 300 euros de plus par an et par enfant, un coût rédibitoire pour certains parents.
    En résumé, les cadres devraient payer un peu moins d’impôts l’an prochain et les classes populaires des zones périurbaines déclassées pourraient subir la double peine d’un détricotage du service public par un éloignement des urgences médicales et le renchérissement de l’école publique dont les pratiques tarifaires se rapprochent de plus en plus des entreprises privées, du fait de la baisse des dotations. Et pour couronner le tout, les chômeurs des agglomérations touristiques seront de plus en plus contraints d’abandonner leurs familles le dimanche pour servir les riches touristes étrangers. Sarkozy en rêvait ? Hollande l’a fait  ! Il est tout de même effarant que le PS préside à une telle déconstruction du service public et du droit du travail tout en baissant les impôts des entreprises et des classes moyennes.
  • Le gouvernement grec démissionne.

    Grèce. Le Premier ministre Alexis Tsipras a officiellement annoncé, ce 20 août 2015, la démission de son gouvernement réunissant Syriza [gauche radicale] et les Grecs indépendants [patriotes]. 

    La frange la plus à gauche Syriza a annoncé, ce vendredi 21 août, la création d’un nouveau parti indépendant baptisé « Unité populaire », et la constitution d’un groupe parlementaire formé de vingt-cinq anciens députés de Syriza.

    http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2015/08/21/le-gouvernement-grec-demissionne-5673394.html

  • États-Unis : 9 experts prédisent l’imminence d’une grande crise financière

    Y aura-t-il un effondrement financier aux États-Unis avant la fin 2015 ? Un nombre croissant d’experts financiers respectés avertissent que nous sommes au bord d’une nouvelle grande crise économique. Bien sûr, cela ne signifie pas que cela se produira. Ils se sont déjà trompés. Mais sans aucun doute, de nombreux signaux d’alertes fleurissent un peu partout et semblent orienter les faisceaux dans ce sens.

    Les actions américaines baissent, le Dow Jones a ainsi perdu plus de 750 points depuis le sommet du marché en mai, et une action américaine sur cinq se trouve déjà dans un trend baissier. Les prochains mois pourraient être extrêmement chaotiques…

    Ci-dessous, l’alerte de chacun des 9 experts financiers sur l’imminence d’une grave crise financière…

    # 1 Lors d’une récente interview sur Raison TV, Doug Casey a déclaré que nous nous dirigeons vers “une catastrophe aux proportions historiques” …

    “Avec ces gouvernements stupides qui impriment des milliers de milliards», alerte l’investisseur Doug Casey, “Une catastrophe aux proportions historiques se développe.”

    Conseiller en investissement, Doug Casey, fondateur et président du Casey Research, dépeint une situation économique mondiale qui est loin d’être idyllique

    “Je ne conserverais pas un capital important dans les banques,” a-t-il expliqué, “la plupart des banques dans le monde sont en faillite.”

    # 2 Bill Fleckenstein avertit qu’une catastrophe se profilerait sur les marchés américains dans les prochains mois

    Bill Fleckenstein, qui avait prédit la crise financière en 2007, se dit prêt à ouvrir un placement de ventes à découvert pour la première fois depuis 2009. Entre temps, Fleckenstein a expliqué que l’ensemble du marché s’orienterait vers un désastre dans les prochains mois .

    Fleckenstein a dit cette semaine sur CNBC dans “Fast Money”: ” Le marché est particulièrement enclin au chaos ” . «Je crois que le marché est très fragile du fait du trading à haute fréquence, des ETF et de l’euphorie des investisseurs. Je ne pense pas qu’il y ait d’issues de secours.”

    # 3 Richard Russell estime qu’un marché baissier se profile et “va détruire le système économique actuel” …

    “De mon point de vue, c’est la période la plus étrange que j’ai connue depuis les années 1940. Le secteur de l’industrie chute plus rapidement que celui des transports mais si cela continue, nous arriverons au point ou les transports seront eux aussi impactés ! Je pense qu’un marché baissier signalera que la chute de ces deux secteurs s’accélère.

    Je crois qu’une brève période de hausse des prix attirera quelques investisseurs. Mais cette brève pause sera suivie d’un marché baissier historique qui détruira le système économique actuel.”

    # 4 Larry Edelson est “convaincu à 100%” que la crise financière mondiale se déclenchera “dans les prochains mois” …

    ” Le 7 Octobre 2015, le premier super-cycle économique depuis 1929 va déclencher une crise financière mondiale aux proportions épiques . Il mettra à genoux l’Europe, le Japon et les États-Unis et enverra près d’un milliard d’êtres humains en promenade vers l’enfer pour les cinq prochaines années. Une situation qu’aucune génération n’a vécu.

    Je suis sûr à 100 % que cela arrivera dans les prochains mois “.

    # 5 John Hussman avertit que les conditions de marché, telles que nous les observons actuellement sont déjà arrivées à des moments clés de notre histoire …

    En tout état de cause, Ce n’est pas le moment d’être en pilotage automatique. Regardez les données, et vous vous rendrez compte que nos préoccupations actuelles ne sont pas qu’exagérations. Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est que nous n’avons tout simplement pas observé de telles conditions de marché à part dans une poignée de cas dans l’histoire où cela s’est mal terminé.

    À mon avis, c’est un moment majeur pour faire un bilan et examiner toutes vos expositions au risque, votre tolérance à de probables pertes surtout dans un marché plus que surévalué et d’estimer votre véritable horizon de placement.”

    # 6 Lors d’une récente apparition sur CNBC, Marc Faber a suggéré que le marché actions pourrait bientôt chuter de près de 40 % …

    Le contrarien Marc Faber a déclaré mercredi dernier sur CNBC: ” Le marché boursier américain pourrait “facilement” baisser de 20 % à 40 % ” citant une foule de facteurs comme une liste croissante de sociétés qui se négocient en dessous de leur moyenne mobile à 200 jours.

    Ces derniers temps, “Le marché actions baisse plus qu’il ne monte, et depuis 12 mois une sérié élevée de nouveaux points bas ont été atteints” a ainsi expliqué l’analyste et rédacteur en chef du site ” The Gloom, Boom & Doom ” sur CNBC dans dans l’émission “Squawk Box”.

    “Cela vous montre qu’un grand nombre d’actions sont déjà en train de baisser.”

    # 7 Dans un précédent article, Henry Blodget de Business Insider rappelait la cherté du marché actions américain et qu’une chute de 50 % ne serait pas une surprise

    “Comme les lecteurs réguliers le savent, au cours des 21 derniers mois, j’ai alerté sur le cours des actions américaines. J’ai même expliqué qu’une baisse de 30% à 50% ne serait pas une surprise .

    Je n’ai pas prédit un crash. Mais je pense que les actions offriront des rendements bien en deçà de la moyenne pour les sept à dix prochaines années. Et je ne serais certainement pas surpris de voir les actions chuter. Donc, ne dîtes pas que personne ne vous a averti !”

    # 8 Egon von Greyerz est encore plus baissier. Il a récemment déclaré sur le site kingworldnews que nous nous dirigeons vers une “destruction de richesse sans précédent” …

    ” Aujourd’hui il y a plus d’endroits problématiques que stables. Aucun pays occidental majeur ne peut rembourser sa dette. C’est également vrai pour le Japon et de nombreux pays émergents. L’Europe est une expérience manquée de socialisme et de dépenses à crédit. Il y a d’énormes bulles en Chine que ce soit sur les marchés, dans l’immobilier ou dans son shadow banking. Les États-Unis ont vécu au-dessus de leurs moyens pendant 50 ans et sont aujourd’hui la nation la plus endettée du monde.

    Nous assisterons à l’explosion du marché des produits dérivés (1,5 million de milliards de dollars) et de la dette mondiale de 200 000 milliards de dollars. Nous assisterons à la destruction de la richesse la plus terrible de l’histoire sur les marchés actions, obligataire et immobilier avec des actifs dont la valeur va chuter de 75 à 95 %. Le commerce mondial se contractera violemment, toute la planète traversera des moments très difficiles.”

    # 9 Martin Armstrong, ancien conseiller financier richissime (1 000 milliards de dollars), basé aux États-Unis, a mis au point un modèle informatique basé sur le nombre pi, et d’autres théories liées aux cycles, capable de prédire les tournants décisifs de la vie économique mondiale, et ce avec une précision frappante. Ces études sont consultables sur son site armstrongeconomics.

    Armstrong prévoit qu’une crise des dettes souveraines va éclater dans le monde entier au 1er octobre 2015, une date qui constitue l’un de ces tournants décisifs, liés au nombre pi, que son modèle informatique a déjà prévu de longue date…

    “Cette terrible crise mondiale, ne sera pas seulement composée d’une crise économique et financière, mais sera suivi de conflits, de guerres civiles, de révoltes, etc etc…

    En discutant avec les gens, on se rend bien compte que tout le monde est plus ou moins conscient que “quelque arrive” mais quoi, on ne le sait pas trop, mais notre 6ième sens est en alerte depuis un moment, et nous savons que cela ne va pas tarder, et sera terrible…

    On se rend bien compte également, et sans être devin, que tous les feux passent au rouge depuis quelques temps, et que cela va faire exploser le système, et ceci partout sur la planète !”

    Et bien sûr, ils ne sont pas les seuls à avoir un mauvais pressentiment à propos de ce qui va arriver. Un récent sondage du Wall street journal(WSJ) avec NBC News a relevé que 65 % des américains estiment que le pays est actuellement sur la mauvaise pente.

    En outre, l’indice de confiance économique Gallup vient de plonger à son plus bas niveau, ce que nous n’avions pas vu jusqu’à présent en 2015…

    The Economic Collapseblog

    http://fortune.fdesouche.com/389043-etats-unis-9-experts-predisent-limminence-dune-grande-crise-financiere#more-389043