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économie et finance - Page 648

  • Quand les allocations familiales financent des jihadistes

    Lu ici :

    "Selon Alain Marsaud [député des Français établis hors de France], les CAF de la région Sud-Ouest compteraient une dizaine de cas de personnes parties faire le djihad en Syrie et qui toucheraient toujours leurs allocations. L'un d'eux continuerait par exemple de percevoir 2.200 euros chaque mois."

    Alain Marsaud et Thierry Mariani (député UMP des Français de l'étranger) vont déposer cette semaine une résolution à l'Assemblée pour permettre aux parlementaires d'enquêter, la CAF ayant des moyens très limités pour le faire.

    Louise Tudy

  • Les 4 mensonges du budget 2015

    La commission européenne pourrait retoquer le projet de loi de finance présenté par Manuel Valls. L'analyse d'Eric Verhaeghe.
    En lisant le projet de loi de finances pour 2015, les commissaires européens ont éprouvé une fois de plus la capacité de Manuel Valls à communiquer efficacement - un talent qui manquait cruellement à Jean-Marc Ayrault. Le Premier Ministre parvient en effet à faire croire qu'il baisse les dépenses et les impôts dans des proportions considérables, quand le budget qu'il soumet aux instances bruxelloises incarne tout le contraire. Il est amusant de le prendre point par point pour mesurer l'écart entre la posture et la réalité.
    Premier mensonge: l'Etat n'est pour rien dans l'incapacité de la France à réduire ses déficits. L'un des arts consommés des fonctionnaires, fièrement représentés par Bercy, consiste à soutenir que la gabegie publique n'existe pas. Si les déficits ne se réduisent pas, c'est évidemment la faute aux autres!
    «Les principales révisions proviennent d'un environnement international moins porteur que prévu, de la situation particulièrement dégradée de l'investissement des ménages en matière de logement et de l'atonie prolongée de l'investissement des entreprises», lit-on dans le PLF 2015. Les coupabes ils sont là : les étrangers, les promoteurs immobiliers et les patrons.
    Bien entendu, pas un mot par exemple sur les 50 milliards de l'Education Nationale consommés dans des procédures bureaucratiques à n'en plus finir, pendant que d'autres pays obtiennent de bien meilleurs résultats avec beaucoup moins de moyens.
    ● Deuxième mensonge: les impôts vont baisser. Cette phrase qu'on entend depuis des années est démentie noir sur blanc par le projet de loi de finances. «Le taux de prélèvements obligatoires atteindrait 44,7 % du PIB en 2014, stable par rapport à 2013, puis diminuerait à 44,6 % en 2015», est-il écrit dans le texte. Avec 0,1% de baisse du taux de prélèvements obligatoires, et 0,4% de croissance du PIB, les prélèvements obligatoires augmentent de 0,3% en volume, et reculent de façon marginale dans l'ensemble du PIB. On est loin des déclarations triomphales du Premier Ministre.
    Le même projet de loi ajoute d'ailleurs: «Au total, le taux de prélèvements obligatoires baissera continument sur la période de programmation, passant de 44,7 % du PIB en 2014 à 44,4 % en 2017.» En trois ans, la perspective de baisse des impôts se limitera à 0,3% du PIB (soit, grosso modo, deux milliards d'euros par an). Impressionnant, non?
    ● Troisième mensonge: les dépenses baissent. On cite ici dans le texte le passage savoureux du PLF 2015: «Dès 2015, un premier quantum de 21 Md€ d'économies sera réalisé, soit un niveau inédit qui permettra de ramener le taux de croissance de la dépense publique à 1,1 % (en valeur, hors crédits d'impôt désormais considérés comptablement comme des dépenses).» Bercy est le seul ministère au monde où 21 milliards d'économies permettent une croissance de 1,1% des dépenses.
    On pourrait détailler par le menu sur de nombreuses pages la façon dont Bercy présente des hausses de dépenses comme des baisses. On retiendra cette phrase qui dit tout: «En arrêtant un programme de réforme qui produira 7,7 Md€ d'économie en 2015 et près de 19 Md€ d'économies en 2017 pour l'État et ses agences, le Gouvernement agit avec détermination pour réduire le rythme de progression de la dépense publique.» Encore et toujours, cette logique qui veut que les milliards d'économies servent à «réduire le rythme de progression». Décidément, la haute administration française n'a rien à envier aux mandarins décadents du dix-huitième siècle.
    ● Quatrième mensonge: l'Etat ne crée plus d'emplois de fonctionnaires. Là encore, le PLF se livre à un exercice rhétorique de tout premier ordre. Officiellement, les effectifs sont stables, malgré les créations pléthoriques et absurdes d'emplois d'enseignants. Quand on soulève le tapis, on retrouve toutefois la poussière: les opérateurs de l'Etat (comme les universités et une série d'établissements plus ou moins connus) vont quant à eux créer plus de 5.000 emplois.
    Autrement dit, Manuel Valls s'inscrit dans la longue lignée des Premiers Ministres qui présentent leur budget à l'inverse de ce qu'il est réellement. Un artifice qui ne devrait pas abuser la Commission Européenne, et qui expose la France au risque maximal de devoir reprendre sa copie en urgence.

    Notes : 

    Eric Verhaeghe a été président de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) entre 2004 et 2009. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages publiés chez Jacob-Duvernet: «Jusqu'ici tout va bien», «Au cœur du MEDEF: chronique d'une fin annoncée», et «Faut-il quitter la France?». Retrouvez ses chroniques sur son site  : http://www.eric-verhaeghe.fr/

    source : 

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEkypZEyEeZQQBGrj.shtml

  • Les nombreux emplois de Mme Rossignol

    L'UFC-Que Choisir vient de ressortir le dossier de Laurence Rossignol, que l'on soupçonne d'avoir occupé un emploi fictif à la mutuelle étudiante MNEF pendant 18 ans :

    "Aleteia vous en parlait en juin dernier, mais les autres scandales au sein du gouvernement font que l'on reparle actuellement du cas Laurence Rossignol. En effet, l’UFC-Que Choisir, que l'on ne saurait taxer d'organisation partisane ou politique,vient d’épingler la très dogmatique secrétaire d'état à la famille à propos du poste qu’elle est censée avoir jadis occupé au sein de la mutuelle étudiante MNEF pendant pas moins de 18 ans : “Mme Rossignol a toujours dit avoir travaillé à la MNEF, ancêtre de la LMDE, à partir de 1993. Le Monde du 9 avril 2014 parle d’un « passage à la MNEF » dans le portrait qu’il lui consacre. Ce passage a en fait duré 18 ans, de 1993 à 2011, date à laquelle Mme Rossignol est devenue sénatrice”, rapporte le journal en ligne, dénonçant l’appartenance politique comme principal critère de sélection des cadres gestionnaires de la LMDE, en grave difficulté depuis plusieurs années.

    Cette affaire est symptomatique des graves problèmes d’administration - douteuse et chaotique - de la mutuelle. EtLaurence Rossignol n’est pas la seule membre du gouvernement àavoir collaboré avec des mutuelles étudiantes auparavant, Jean-Marie Le Guen et Benoît Hamon ont occupé des postes similaires. Sans oublier les scandales à répétition connus jadis par cette mutuelle étudiante intimement liée au PS, aux MJS et à l'Unef-ID.

    C'est en 1998 que le scandale de la MNEF éclate vraiment dans les médias, dévoilant son lot d'emplois fictifs, de détournements d'argent et de salaires somptuaires. On y croise des noms encore présents au sommet du PS ou du gouvernement aujourd'hui :  Jean-Christophe Cambadélis, Harlem Désir, Benoit Hamon... La MNEF, acculée, est liquidée en 2000 et ressuscite sous un nouveau nom pour se refaire une image. Mais fin 2012, ses dysfonctionnements sont de nouveau cloués au pilori tant par la mission d'information sénatoriale Procaccia-Kerdraon que par l’UFC-Que Choisir, qui dénonce le fonctionnement des mutuelles étudiantes en général, "système aussi défavorable aux étudiants qu’onéreux pour la collectivité".

    Cette fois, l’association de défense des consommateurs a contacté le cabinet de la secrétaire d’État pour avoir quelques précisions sur cet emploi tout sauf ponctuel au sein de la mutuelle. Son cabinet a donc expliqué qu’elle était chargée d’études au sein de la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois, pour un simple tiers-temps. C'est là que les problèmes commencent pour Mme Rossignol :  “la seule trace de son activité que nous ayons trouvée sur Internet est un rapport datant de 2006, poursuit la rédaction de Que Choisir. Il s’agit d’un guide humoristique de 24 pages sur la sexualité des jeunes, où elle est mentionnée comme rédactrice en chef”.

    Et si son cabinet avance que celle-ci a conduit de nombreux autres projets sans pour autant les signer, ce n’est pas l’avis de ses anciens collègues de la LMDE : « Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui les avons faites. Son bureau, pas très loin du mien, était toujours fermé. Les syndicats ont d’ailleurs fini par s’émouvoir de cette situation quand on a commencé à parler de suppressions de postes à la LMDE. La question s’est réglée car elle a démissionné quand elle est devenue sénatrice. »

    Laurence Rossignol nie les faits, certifiant qu’elle travaillait le mardi et le mercredi, comme le rapporte le site du Courrier Picard: “Tout le monde me voyait, j’avais des copines de bureau. Diplômée de droit social, j’étais chargée de la conception et de la réalisation des campagnes de prévention de la mutuelle, ainsi que des enquêtes sur les conditions de vie et de santé des étudiants. Mais c’est toujours comme ça, il y a deux options pour les politiques : soit ils travaillent et on enquête sur leur travail ; soit ils ne travaillent pas et on leur reproche de ne pas travailler. "

     Mais, comme le fait à juste titre remarquer l’équipe de Que ChoisirMme Rossignol cumulait un nombre de fonctions conséquent avant de devenir sénatrice : conseillère municipale d’opposition à Compiègne, vice-présidente du Conseil régional de Picardie chargée de la vie associative, de la jeunesse et de l’économie sociale, mais également secrétaire nationale du PS chargée des droits des femmes, puis de l’environnement. Il semblerait que Mme Rossignol ait été relativement assidue dans ces différents rôles. De quoi s'interroger sur la façon dont elle parvenait à combiner, ou non, toutes ces missions. En cumuler les revenus était sûrement plus aisé... Alors scandale et démission à l'horizon ? Il n'est pas certain que les langues d'anciens de la MNEF se délient au point de l'amener à quitter ses fonctions au sein du gouvernement."
    Quelle femme ! On ne peut être que béat d'admiration devant tant d'amour de l'argent du travail. Du travail des autres, en tout cas. Si tout cela est vérifié, il va de soi que nous attendons sa démission. 

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/les-nombreux-emplois-de-mme-rossignol.html

  • Le déficit public : une promesse à la Hollande

    Ramener le déficit public à 3 % en 2013 était un des soixante engagements de "Moa Président" lors des présidentielles.   

    Et encore une promesse non tenue… Ramener le déficit public à 3 % en 2013 était un des soixante engagements de « Moa Président » lors des présidentielles. Non seulement cet engagement n’a pu être réalisé, mais la situation a progressivement empiré.

    Échec annoncé par le tristement célèbre ministre du Budget de l’époque – Jérôme Cahuzac –, Hollande avait indiqué renoncer à atteindre ce fameux objectif le 19 février 2013, alors que le déficit était estimé à 3,9 % par la Commission européenne. L’objectif des 3 % fut donc reporté à l’année 2014, comme l’indiquait le ministre de l’Économie Pierre Moscovici. Une assurance dont peu furent dupes et dès juin 2013, Bruxelles, qui anticipait un déficit de 4,1 % pour 2014, accordait à la France deux ans pour atteindre un déficit conforme aux critères définis par le traité de Maastricht. Après avoir promis un déficit de 3 % puis de 3,7 % le gouvernement reconnaissait en décembre un déficit de 4,1 % pour l’année 2013.

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  • La banque centrale européenne rachète des prêts pourris

    Contribuables de France et d’Europe, réjouissez-vous, vous allez payer les crédits des autres ! En effet, ce dernier jeudi, la banque centrale européenne (BCE) a annoncé son intention de racheter des prêts « titrisés », c’est-à-dire des prêts adossés à des actifs. Sauf que ces actifs ne sont pas si actifs que cela !

    En clair, la banque centrale européenne a racheté de la dette qui ne sera jamais remboursée car les actifs sensés les soutenir ont de grandes chances de s’avérer défaillants. Or, acheter de la dette, cela revient mécaniquement à faire fonctionner la planche à billets…, chose qu’on nous annonce pourtant comme catastrophique.

    Mais plus grave encore, les prêts rachetés sont un gros pot commun où tout est mélangé : depuis le crédit consommation pour les achats de voiture, de travaux ou même d’avance de trésorerie, aux crédit immobiliers… Et c’est ce fourre-tout qui est désormais racheté par la banque centrale européenne, donc par le contribuable.

    Jens Weidmann, banquier central allemand, n’y va pas par quatre chemins :

    « Les risques de crédit pris par les banques privées vont être transférés à la banque centrale et donc au contribuable sans qu’ils n’aient rien en retour […] Cela va à l’encontre du principe de responsabilité qui est fondamental dans l’économie de marché: celui qui tire un bénéfice de quelque chose doit en assumer la perte s’il y a un développement négatif. »

    Jürgen Stark, ancien chef économiste de la BCE, qualifie cette décision « d’acte de désespoir ».

    En effet, la banque centrale, par une telle politique, affaiblit un peu plus l’euro tout en rendant se dette toujours plus opaque. Dévaluer une monnaie par l’émission de liquidité peut s’entendre, car on connait le volume généré, mais dans le cas présent, on dévalue sur des bases inconnues et non maîtrisables. Un remake en somme de la crise financière de 2008…

    Xavier Celtillos

    http://medias-presse.info/la-banque-centrale-europeenne-rachete-des-prets-pourris/16038

  • La dette et le déficit des collectivités locales explosent et triplent en un an !

    Selon un rapport qui doit être rendu publique courant octobre, et dont le JDD donne quelques éléments, le déficit des collectivités locales a presque triplé en un an et leur dette a explosé. Avec la belle gestion des élus socialistes – ces derniers détiennent la quasi-totalité des pouvoirs locaux -, l’endettement des communes, départements et régions est passé de 3,7 milliards d’euros en 2012 à 9,2 milliards en 2013. Désormais l’endettement des collectivités locales pèsent 10% de l’endettement national contre 3% en 2012.

    Plusieurs raisons peuvent sont évoquées par le rapport :

    • L’augmentation de la masse salariale : fidèle à son idéologie, la gauche embauche ! La masse salariale a augmenté de 3,1% en 2013 après une progression de 3,5% en 2012, et précise le JDD, avec « le poids des régimes indemnitaires particulièrement favorables ».
    • La création de structures intermédiaires qui a pour conséquence le point précédent, les collectivités nouvelles venant en supplément de celles existants déjà par ailleurs, avec tout ce que cela représente de dépenses supplémentaires en terme de personnel, d’immobilier et d’infrastructure en tous genres.
    • Les transferts de charge de l’Etat vers les collectivités locales. Ainsi Michel Sapin, ministre de l’économie, peut se gausser : « Nous voyons que ces collectivités locales ont vu leurs frais de fonctionnement augmenter au cours de ces dernières années, alors que l’Etat, lui, faisait des efforts pour maîtriser son fonctionnement ». L’Etat n’a rien maitrisé du tout, il s’est contenter de se débarrasser de compétences et de charges sur le dos des collectivités locales sans en transférer les recettes !

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  • La France doit choisir la liberté !

    Depuis plus de quarante ans, on ne parle que de réformes en France et on ne les fait jamais. Certains cherchent la raison de cette paralysie dans la mauvaise qualité de la classe politique, d’autres dans le refus du changement qui serait la caractéristique des Français, d’autres encore dans l’abstention voulue des médias qui rejettent tout débat qui fâche.

    En réalité, l’explication est beaucoup plus simple. Et beaucoup plus grave. Il n’y a pas de réformes en France parce qu’on ne réforme pas le communisme.

    Le communisme s’est installé en France le 4 octobre 1945. Ce jour-là a paru l’ordonnance instituant la Sécurité sociale. Sachant que l’armée rouge ne pourrait envahir la France car les Américains l’empêcheraient, le parti communiste, qui représentait près du tiers du corps électoral et qui était armé dans de nombreuses régions, a imposé un texte qui garantissait à terme la victoire de sa doctrine dans notre pays.

    Il suffit de lire cette ordonnance pour le comprendre. C’est une véritable déclaration de guerre aux entreprises, dont les dirigeants sont placés sous haute surveillance et menacés de terribles sanctions.

    Soixante-dix ans plus tard, où en sommes-nous ? La Sécurité sociale engloutit les deux tiers des dépenses publiques, les chefs d’entreprise sont écœurés et abandonnent la partie tandis que les entreprises elles-mêmes tombent comme des mouches et que le chômage ne cesse de s’étendre. Et le pays ne survit qu’à coup d’emprunts dont les intérêts ajoutent encore à l’effet de ruine et dont le remboursement prive de tout destin favorable les nouvelles générations.

    La France est ainsi devenue le dernier pays communiste du monde avec Cuba et la Corée du Nord. Ce constat, une majorité de Français le fait. Et pourtant l’opinion s’en tient là, sans tenter d’analyser le mal, d’en discerner la cause et d’en exiger le traitement.

    Personne ne peut mettre en doute le fait que la Sécurité sociale a détruit l’économie du pays et profondément perverti les mentalités. Elle prive les entreprises de leurs moyens de vivre et d’investir, les travailleurs de leur argent et de leurs espoirs de retraite, et fabrique des assistés par millions. Et tout cela en prétendant que sans elle les Français ne seraient pas soignés et finiraient leurs jours dans la rue.

    Or c’est exactement le contraire. La Sécurité sociale en déroute ne cesse de restreindre les droits aux soins et les régimes de retraite sont tous en état de faillite imminente !

    Tout irait bien en France si on rendait leur argent aux Français. Les salaires nets doubleraient, chacun pourrait s’assurer à bon compte pour la maladie et placer une part raisonnable de son revenu dans des fonds garantis qui apporteraient, à l’âge de la retraite, à un salarié gagnant 1500 euros par mois, un capital de plus de 400 000 euros et une pension double de celle qu’il touche actuellement.

    Pour éradiquer le mal qui tue la France, il faut supprimer le monopole de la Sécurité sociale. Le Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), que j’ai fondé et préside, a fait l’essentiel du chemin en imposant aux gouvernements successifs la transposition des dispositions européennes qui autorisent ce choix et en permettant à des dizaines de milliers de Français de le faire.

    Maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure et entraîner avec nous la totalité de ceux qui travaillent dans notre pays. C’est un combat de liberté et de prospérité. C’est un combat pour la France !

    Dr Claude Reichman

    Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS).

    http://francelibre.tumblr.com/post/98763475326/la-france-doit-choisir-la-liberte#.VDGfsSl_tiA

  • Recalé à l’oral, Pierre Moscovici est contraint à une session écrite de rattrapage

    Le Parlement européen a imposé une nouvelle épreuve écrite au Français Pierre Moscovici, qui s’est heurté jeudi à l’hostilité d’une droite sceptique sur sa capacité à juger avec neutralité l’état des finances françaises. Pendant son audition devant les députés européens, l’ancien ministre des Finances, nommé commissaire européen aux affaires économiques, a promis qu’il ne serait ni « l’avocat, ni le procureur de la France ». Mais cela n’a pas suffi à convaincre ses opposants. Dans la soirée, la commission des affaires économiques du Parlement a demandé au député PS du Doubs de répondre « par écrit » d’ici le début de la semaine prochaine à de nouvelles questions.
    Pierre Moscovici

    Nous voulons des « éclaircissements » sur «sa crédibilité pour la mise en oeuvre du pacte de stabilité, et sur la répartition des compétences » avec les vice-présidents en charge des questions économiques, a expliqué la députée libérale française Sylvie Goulard.

    La candidature de Pierre Moscovici ne serait pas forcément en danger, plusieurs spécialistes de l’Union européenne faisant état d’un accord entre les principaux partis politiques pour éviter toute contestation des candidatures des commissaires européens.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/recale-a-loral-pierre-moscovici-est-contraint-a-une-session-ecrite-de-rattrapage_118094.html#more-118094

  • Fabrice Nicolino : « Face à l’industrie chimique, tout le monde est tétanisé » (màj audio)

    Mise à jour du 04 octobre 2014

    Dans l’émission de France Inter “CO2 mon amour”, le 20 septembre 2014, Denis Cheissoux recevait le journaliste Fabrice Nicolino, au sujet de son nouveau livre consacré à l’industrie chimique. Également présent, Stéphane Sarrade chef du département de physico-chimie à la Direction de l’énergie nucléaire du CEA.

    France Inter

    90 millions de substances : tel est l’héritage, non définitif, que nous lègue l’industrie chimique depuis son inexorable essor, lors de la Première guerre mondiale. Parmi elles, combien de substances toxiques – DDT, phtalates, bisphénol A, cancérogènes et autres perturbateurs endocriniens… ? Pourquoi un tel silence, une telle absence de contrôle ?

    Dans son livre « Un empoisonnement universel », le journaliste Fabrice Nicolino raconte l’histoire de cette industrie et comment elle a, impunément et littéralement, inondé nos vie de molécules.

    Une situation dont nous prenons conscience seulement aujourd’hui en constatant ses terribles conséquences, de l’explosion des cancers à celle la maladie d’Alzheimer en passant par le diabète. Entretien.

    Basta ! : Votre nouveau livre traite de l’impact sanitaire des substances chimiques, omniprésentes dans notre vie quotidienne. Il constitue à la fois une histoire de la chimie de synthèse et un véritable réquisitoire contre l’industrie chimique. Quelle est l’origine de ce projet ?

    Fabrice Nicolino : [1] Cela fait très longtemps que je m’intéresse aux questions de contamination chimique. En 2007, j’ai notamment publié, avec François Veillerette, un livre intitulé Pesticides. Révélations sur un scandale français. Il y a une douzaine d’années, j’ai été profondément marqué par une étude publiée par une ONG américaine appelée EWG.

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